• il y a 8 mois
Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !


Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.

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Transcription
00:00 - Je vais vous dire justement, moi ça fera 40 ans...
00:02 - Je rappelle que Sébastien Follin a railli s'embrouiller avec Bernard Montiel,
00:07 sachez-le, c'est passé à sa ma mère.
00:09 - Faut y aller, parce que Sébastien c'est quelqu'un de très calme.
00:12 - Il l'adore maintenant.
00:14 - Je suis le loupard du PAF.
00:16 - Il l'adore maintenant.
00:18 - Un très bon ami.
00:20 - Je l'ai dit d'ailleurs hier, avant-hier, il a été adorable.
00:23 A la suite de cette histoire, il avait dit que j'étais aigri
00:26 parce qu'il m'a remplacé à Vidéo Gag et que j'avais râlé sur tout le monde.
00:29 Il aurait pu éviter ça. Je voulais simplement dire...
00:32 - Je pense que tu devrais le rappeler.
00:34 - Tu devrais le rappeler, remettre un coup de pression.
00:36 - Il va défoncer tout le monde derrière.
00:38 - Oui, après il va défoncer tout le monde.
00:40 Non, mais moi, il ne faut pas me faire chier.
00:42 Le problème que j'ai, moi, avec la télévision, c'est que je suis un affectif.
00:44 Je suis dans l'affect. Je ne suis pas ni dans le pognon,
00:46 ni dans la notoriété, ni dans les audiences.
00:48 - C'est forcément un problème.
00:50 - C'est un problème, forcément.
00:52 - C'est un problème, c'est pas dans les audiences.
00:54 - Et donc, si vous voulez quoi, pipo !
00:56 - Oui.
00:58 (Rires)
01:00 (Applaudissements)
01:02 (Rires)
01:04 - Mais c'est terrible comme il ne me croyait pas.
01:06 - Tu as besoin de le préciser, Bernard, vas-y.
01:08 - Je suis obligé de le dire.
01:10 - Bernard, mon fils.
01:12 - C'est vrai, j'ai refusé de travailler avec plein de gens.
01:14 L'année prochaine, ça fera 40 ans de télévision, quand même.
01:16 Je suis rentré en 85. Donc, il suffit de compter.
01:18 Je vais vous dire, j'ai travaillé avec de très nombreux producteurs.
01:20 Ça s'est plutôt toujours bien passé, franchement.
01:22 J'ai démarré avec Guillux.
01:24 Ce qu'il a fallu pour moi, parce que les gens pensent toujours
01:26 que la télé, c'est très facile. Il suffit de paraître,
01:28 d'être bien maquillé, les belles lumières et machin.
01:30 Il y a beaucoup de travail derrière,
01:32 même s'il dit que je ne fous rien.
01:34 (Rires)
01:36 Et il y a beaucoup de travail derrière.
01:38 Autrement, on ne pouvait pas durer. Et surtout, il faut évoluer
01:40 avec la télé qui évolue.
01:42 La télé des années 85, ce n'est plus du tout la télé de maintenant.
01:44 On a un langage maintenant.
01:46 On a une liberté de ton qui était impossible à l'époque.
01:48 Donc, moi, à l'époque de M. Guillux,
01:50 que je respecte, qui était un des plus grands producteurs
01:52 de télévision en ce moment-là,
01:54 il me demandait quand même de démarrer une émission.
01:56 On disait "Bonsoir, madame, bonsoir, mademoiselle,
01:58 bonsoir, monsieur. On est tellement heureux
02:00 de vous accueillir sur TF1.
02:02 Nous allons passer une excellente soirée ensemble,
02:04 puisque nous allons accueillir Hugo Fray, Chantal Goya..."
02:06 - Il faut mettre un bâton dans le cul aussi.
02:08 (Rires)
02:10 - Alors, j'avais également un bâton dans le cul.
02:12 J'avais le choix du bâton.
02:14 - Non, non, mais c'est vrai.
02:16 (Rires)
02:18 - Calme-toi, quand même.
02:20 - Non, mais c'était comme ça, Cyril, vous le savez, à l'époque.
02:22 - Non, mais c'est vrai, c'est vrai.
02:24 - Et ça a évolué, et j'ai dû évoluer avec,
02:26 parce que je rencontre de nombreux animateurs
02:28 que nous avons connus à TF1 avec Laurent,
02:30 qui se disent "Mais comment ça se fait que t'es encore à la télé ?"
02:32 Moi-même, je me pose la question.
02:34 - Moi-même, moi-même, je me pose la question.
02:36 - Moi, je me la pose, moi.
02:38 - Eh bien oui, c'est Cyril qui doit me trouver quelque part
02:40 un peu de talent.
02:42 - Les gens l'adorent. Je vous jure que c'est vrai.
02:44 Il a un capital sympathie incroyable.
02:46 - On ne sait pas pourquoi.
02:48 - Il a un capital soleil, un capital sympathie incroyable.
02:50 - Ben Aïm, toi, t'as déjà... Non, mais est-ce qu'on t'a déjà fait un coup ?
02:52 - Moi, j'ai déjà dit.
02:54 - Non, mais apprends-moi.
02:56 - Alors, d'abord, moi, celui qui ne s'est pas bien passé au début,
02:58 c'était avec Christophe, parce qu'il est super difficile...
03:00 - Chavan.
03:02 - Christophe de Chavan.
03:04 - Christophe Lux.
03:06 - Parce qu'il est un leader et que c'est compliqué.
03:08 Il n'y a pas deux patrons sur un plateau.
03:10 Et que quand tu fais un duo, moi, j'étais Madame Duo à TF1.
03:12 Donc soit t'acceptes de partager la fiche, soit t'acceptes pas.
03:14 Christophe, c'est très difficile de partager la fiche avec Christophe.
03:16 - Ça a été un peu compliqué au début. Après, on s'est expulsés.
03:18 - C'était une batte.
03:20 - Avec les autres duos, ça s'est bien passé ?
03:22 - Avec Arthur, ça s'est super bien passé.
03:24 Parce qu'Arthur avait cette intelligence aussi de dire que
03:26 si tu es élégant avec ta partenaire,
03:28 tu paraîtras... Voilà, ça sera pour l'émission,
03:30 pour le bien de l'émission, etc.
03:32 Avec Guillaume Durand, ça s'était très bien passé.
03:34 Avec Stéphane Bern aussi. Donc voilà.
03:36 - C'était spécifique à lui.
03:38 - Mais parce que Christophe, c'est pas le même type d'animation.
03:40 C'est une animation un peu à la Cyril.
03:42 Il est un battleur, il fait le show, etc.
03:44 Donc pour exister, il faut se retrousser les manches.
03:46 - C'est un anchormat.
03:48 - Et voilà, il faut aller au combat.
03:50 Et puis France Télé, ça s'est pas génialement passé
03:52 parce qu'il y avait beaucoup...
03:54 - Comment ils vous ont dit que c'était fini à France Télé ?
03:56 - Ils l'ont pas dit.
03:58 - Ah bah voilà, comme d'habitude.
04:00 - Ils l'ont pas dit.
04:02 - Et moi aussi, je vous le dirai pas.
04:04 - Moi, j'étais pas directement liée à France Télé.
04:06 J'étais liée à un producteur, Dominique Ambiel.
04:08 Donc avec Dominique Ambiel, c'était des tractations régulièrement.
04:10 Et puis je te donne cette émission,
04:12 mais tu me prends celle-là, etc.
04:14 Moi, j'avais signé avec Dominique Ambiel pour 3 ans.
04:16 J'ai fait mes 3 ans.
04:18 Et puis après, oui, on va se rappeler,
04:20 on fait des rendez-vous.
04:22 Et puis en fait, comme c'est l'armée mexicaine...
04:24 Alors TF1, c'est formidable parce que TF1,
04:26 t'as un patron, ça marche...
04:28 Oui, à l'époque, ça marche ou ça marche pas.
04:30 Tu vas voir le lettre, tu vas voir le jote.
04:32 Alors que France Télévision,
04:34 tu vas voir machin, qui va t'envoyer chez machin,
04:36 qui va lui-même t'envoyer chez machin.
04:38 Et tant que tu fasses le tour, ils ont peut-être changé.
04:40 Il faut recommencer. Et donc c'est un enfer.
04:42 - Ils vous ont jamais dit que c'était fini ? - Non, jamais.
04:44 Mais il y a un moment, je me suis dit, tiens, je vais aller au PR.
04:46 - Retournez-y, retournez-y.
04:48 - Cyril, si un chroniqueur qui ne satisfait plus
04:52 et que vous décidez de plus le faire venir,
04:55 vous l'appelez pour lui dire ?
04:57 - Bah oui. - Il va très vite le comprendre.
04:59 - Oui, je le comprends. Mais vous ne le dites pas.
05:01 Vous ne le dites pas.
05:03 - Si ça m'est arrivé, non, je ne sais plus.
05:05 - Il a dit que... - Je pense que vous êtes tous pareils.
05:07 Cyril, c'est quelqu'un qui passe aussi beaucoup de coups de fil,
05:09 y compris le week-end, etc., et qui t'appelle pour te donner des idées.
05:11 Rappelle-toi, il y a un an, tu nous as appelés en disant
05:13 "J'ai une super idée, on ne va pas la dire aujourd'hui."
05:15 C'est quelqu'un qui passe beaucoup de temps
05:17 à passer des coups de fil, à envoyer des messages à ses chroniqueurs.
05:19 Ce qui n'est pas beaucoup le cas.
05:21 Ce n'était pas le cas de Dechavanne. Moi, j'ai bossé 6 ans avec Dechavanne.
05:23 Je pense qu'il a dû passer 3 coups de fil en 6 ans.
05:25 Ça paraît tout bête.
05:27 C'est aussi quelqu'un qui aime bien ce rapport direct
05:29 et dire les choses.
05:31 - Vous ne l'aviez pas dit à Juliette ? - Non, je ne l'ai pas dit à moi.
05:33 - Si, on s'est encore échangé cette semaine.
05:35 Mais elle est folle, elle.
05:37 - Je ne l'ai pas faite ce mai.
05:39 - Si, tu m'as dit que tu avais failli avoir mon numéro sur mon numéro.
05:41 - Elle a besoin d'amour.
05:43 - Elle a besoin de considération.
05:45 - Elle m'a écrit cette semaine.
05:47 - Ah bon ? - Ah oui.
05:49 Ça va, toi, la mémoire ?
05:51 Tu m'as écrit cette semaine, tu m'as écrit lundi.
05:53 Non mais elle est folle, elle.
05:55 - Vous vous souvenez du premier message que vous m'aviez envoyé ?
05:57 - Non mais ça va pas.
05:59 - Je crois.
06:01 - Je vous avais répondu en disant que ce n'était pas vous,
06:03 que c'était une blague.
06:05 - Ah oui, c'est vrai.
06:07 - J'ai dit à 21h, on ne vient pas me faire chier la prochaine fois.
06:09 - Après, vous savez ce que j'ai fait ?
06:11 J'ai appelé mes équipes, j'ai dit "Appelez cette folle, là".
06:13 - Et le lendemain, vous m'avez appelé,
06:15 j'ai dit "Soit c'est un très bon imitateur
06:17 ou soit c'est bien Cyril".
06:19 - C'est fou.
06:21 - J'ai lâché un vu.
06:23 - Oui, je vous ai lâché un vu.
06:25 - C'est pas mal.
06:27 - C'est pas mal.
06:29 - C'est que t'as mon numéro.
06:31 - Alors que c'était une information
06:33 qui était très utile pour vous.
06:35 - Merci ma chérie.
06:37 Elle veille sur moi, c'est incroyable.
06:39 Je vous jure que c'est vrai.
06:41 Vous qui démarrez, la télé pour vous c'est tout beau, tout rose ?
06:43 - Oui.
06:45 - Il faut être un peu politique parfois,
06:47 avoir un ou deux coups d'avance.
06:49 Pour moi, ça s'est toujours bien passé.
06:51 J'ai eu de la chance de tomber sur des gens
06:53 très connus, très professionnels et qui m'ont fait confiance.
06:55 - C'est vrai, il est trop dans la stratégie.
06:57 - Il parle pas de moi.
06:59 - Au tout début, il y a eu Laurence Ferrari
07:01 avec qui j'ai travaillé pendant le Covid,
07:03 avec qui je m'ai mis au tout début à l'antenne.
07:05 Ensuite après, il y a eu Pascal et maintenant il y a vous aussi.
07:07 - Il a se compris, il démarre.
07:09 - Pour moi, c'est le cas des trois.
07:11 - On choisit pas entre ses parents.
07:13 - Oh !
07:15 - Alors on y est.
07:17 - Pas mal.
07:19 - Pardon mais...
07:21 visiblement, les parents c'est un trouble.
07:23 - Oui, oui.
07:25 - Et on est en 2024, Valérie.
07:27 - Ah oui, oui.
07:29 - Pauvre Laurence qu'on embrasse.
07:31 - Non, non, mais je sais que c'est moi.
07:33 Je le sais, je le sais.
07:35 - Ça dépend de la saison prochaine.
07:37 - Alors considère que c'est moi.
07:39 - Considère que c'est moi.
07:41 (rires)
07:42 [Musique]

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