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Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il revient sur le blocage de Sciences Po pour soutenir la cause palestinienne.
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NewsTranscription
00:00 L'édito politique sur Europe avec Luffy Garaud, bonjour Alexis Brazet.
00:05 Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:06 Vous revenez ce matin Alexis sur l'accord conclu vendredi soir entre la direction de Sciences Po et les étudiants Proamas qui occupaient l'école.
00:13 Alors ce deal a permis l'évacuation des locaux mais il a un peu de mal à passer Alexis.
00:18 Oui Dimitri, parce que en vérité ça n'est pas un accord, c'est une reddition sans condition, une honteuse capitulation.
00:27 Enfin, depuis des semaines, des étudiants fanatisés font régner leur terreur idéologique et physique dans l'enceinte de Sciences Po.
00:36 Sous couverte d'antisionisme, ils proclament leur soutien aux Hamas et affichent sans vergogne un antisémitisme décomplexé.
00:43 On ne le dit pas toujours mais vous savez les mains rougies qu'ils brandissent triomphalement
00:47 sont une référence directe et ignoble au geste de victoire des bourreaux de deux soldats israéliens massacrés à Ramallah pendant la seconde intifada.
00:57 Ce n'est pas du tout un geste de paix.
00:59 Et donc, pour obtenir de ces extrémistes qu'ils cessent leur blocage illégal, la direction de l'école a annoncé qu'elle cédait à toutes leurs revendications.
01:09 Non seulement elle s'est engagée à renoncer à la moindre poursuite disciplinaire contre les meneurs
01:14 mais elle a en outre accepté la tenue d'un "tone hole" (en bon français une AG réunissant étudiants et directions)
01:20 pour discuter, je cite, "des partenariats de l'école avec les universités ou les organisations soutenant l'état d'Israël".
01:28 En clair, il s'agit d'organiser depuis Sciences Po le boycott du seul état démocratique de la région.
01:35 Bon, avec ça on a déjà un sommet de lâcheté.
01:38 Mais attendez, ce n'est pas tout. On n'est pas encore au bout du naufrage puisque, tenez-vous bien,
01:42 Sylvie Retailleau, la ministre de l'enseignement supérieur, l'autorité de tutelle de Sciences Po,
01:48 a officiellement félicité la direction pour avoir rétabli le calme rue Saint-Guillaume.
01:54 Aux Etats-Unis, les directrices de l'université de Penn ou de celle de Darvard doivent démissionner.
02:00 En France, le directeur par intérim de Sciences Po est félicité par le gouvernement.
02:05 - Le directeur Gabriel Attal ne semble pas tout à fait sur la même longueur dont on a lu à dénoncer les dérives d'une minorité agissante et dangereuse.
02:12 - Ah oui, ça pour dénoncer, il a dénoncé, il a même ajouté "Martial, nous ne transigerons pas, jamais, sur le respect de la loi et des valeurs de la République".
02:19 Bon, le problème c'est qu'il y a un mois déjà, il était allé à Sciences Po pour dire à peu près la même chose et puis on a vu la suite.
02:25 La vérité, Dimitri, c'est qu'il ne se passera rien tant qu'on fera semblant de croire que ce qui arrive à Sciences Po
02:32 est le fruit du hasard, que c'est par l'opération du Saint-Esprit que cette école est devenue le temple du wokisme, la mecque de l'islamo-gauchisme.
02:41 Il y a près de 30 ans, Richard Descoint, nommé avec l'accord d'Alain Juppé, a décidé de transformer méthodiquement
02:49 une école censée former une certaine élite intellectuelle à la française, avec ses qualités et ses défauts, je le sais bien, j'en viens.
02:55 Il a décidé de la transformer en une université internationale destinée à produire l'avant-garde du progressisme et de l'inclusivité.
03:04 Donc, on a changé les enseignements en injectant partout des études de genre et des post-colonial studies,
03:11 on a changé les procédures d'admission en supprimant les oraux qu'on a jugés trop bourgeois, puis les écrits qu'on a jugés trop élitistes
03:19 pour se contenter finalement du dossier de chaque élève censé refléter l'originalité de son parcours.
03:25 Surtout, ne pas sortir d'un lycée d'excellence.
03:27 On a multiplié les campus, décuplé le nombre d'élèves qu'on est allé chercher à l'étranger,
03:32 mis partout de la discrimination positive pour les enfants des quartiers défavorisés, puis de la discrimination négative envers ceux des beaux quartiers.
03:40 Bref, on a tout détruit, pierre après pierre, et aujourd'hui, les mêmes qui ont encensé l'œuvre modernisatrice de Richard Décoin,
03:51 cela s'étonne que la rue Saint-Guillaume soit devenue la fabrique du crétin mélanchonisme.
03:56 - Est-ce que l'on pouvait le prévoir, ça, Alexy ?
03:58 - Évidemment ! Richard Décoin et ses successeurs nous l'ont dit, ils nous ont prévenu,
04:02 et ils ont choisi de faire de Sciences Po une grande université à l'américaine.
04:06 Et bien, ils ont presque parfaitement réussi. Sciences Po a tous les défauts d'une université américaine, mais pas ses qualités.
04:13 - L'édito politique sur Europe, merci Alexy Brazé, à la Une du Figaro ce matin,
04:17 Sciences Po qui s'incline face à la pression islamo-gauchiste,
04:21 grand entretien également, je le signale, en page intérieure, avec Alain Finkielkraut, de retour d'Israël,
04:26 ce qu'il y a vu, ce qu'il y a entendu. Merci beaucoup Alexy, à demain.