• il y a 6 mois
Ludivine de Magnanville (DéFI) était sur les ondes d'AraBel en raison de sa candidature aux élections 2024

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Transcription
00:00 Sur Arabelle.
00:02 [Musique]
00:04 Bonjour, bonjour à tous.
00:06 Tout de suite, les principaux titres de votre carrefour de l'information.
00:09 Aujourd'hui, les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles connaissent un vaste mouvement de grève en francs communs syndicales.
00:16 Les écoles parlent de contraintes qui leur sont imposées, des contraintes notamment budgétaires et administratives.
00:22 La suite de la couverture de notre campagne électorale comme tous les jours, et cela jusqu'à la veille du scrutin, le 9 juin prochain.
00:27 Notre invité aujourd'hui dans quelques instants, Ludivine de Magnanville, quatrième sur la liste défis aux élections régionales.
00:34 En international, le chef du renseignement de l'armée israélienne démissionne.
00:38 Aaron Haliva devient le premier responsable israélien à démissionner en raison des échecs qui ont conduit à l'attaque du Hamas.
00:44 Il appelle aussi à une enquête de l'État.
00:46 Berlin ou Bruxelles, s'est nié d'espions.
00:48 L'Europe mise sur le contre-espionnage pour faire face à cette nouvelle forme de guerre.
00:53 Et comme tous les jours, en deuxième partie d'émission, un petit tour du côté du Maghreb, notamment au Maroc.
00:57 Maroc-France, coopération sécuritaire, migration au cœur de l'entretien entre leftistes et d'armenats, les ministres de l'intérieur des deux pays.
01:04 Voilà donc pour l'essentiel du Carrefour de l'Info qui démarre dans une première minute.
01:08 Le Carrefour de l'Info sur Arabelle.
01:11 Et tout de suite donc la suite de la couverture de notre campagne électorale.
01:17 Notre invité aujourd'hui, Ludivine de Magnanville, quatrième sur la liste défis aux élections régionales.
01:22 Bonjour. - Bonjour.
01:23 Et merci d'être avec nous sur Arabelle. - Merci de m'avoir invitée.
01:26 Avec plaisir. Et comme d'habitude, une question que je pose à toutes les candidates et à tous les candidats.
01:32 Se présenter peut-être un petit peu qui est Ludivine de Magnanville, un petit peu ses études, son parcours et sa vie professionnelle.
01:39 Alors j'ai 36 ans, je suis maman de trois enfants, le petit dernier a trois mois.
01:44 Celle du milieu est ici avec nous aujourd'hui parce qu'il y a la grève.
01:48 Et donc j'étais pendant deux ans et demi, presque trois ans, présidente de la fédération Eureka.
01:55 Et j'ai deux établissements. Donc je suis indépendante avec mon mari.
01:59 Alors l'arrivée en politique, c'était quoi le déclic et pourquoi le défi ?
02:04 Alors le déclic, il ne s'est pas fait tout de suite.
02:07 Au départ, j'étais vraiment à fond dans la défense des Eureka et des patrons.
02:14 Et aussi des salariés parce que c'était important et pour moi, on ne peut pas faire l'un sans l'autre.
02:18 J'ai adoré ce que j'ai fait pendant trois ans, honnêtement.
02:22 Mais à un moment, je me suis dit qu'en fait, il fallait aller plus loin dans son travail.
02:28 Que c'était bien d'être du côté finalement des indépendants.
02:33 Mais maintenant, j'ai vu comment ça marchait.
02:36 Et donc je préfère être du côté politique pour pouvoir réellement faire avancer les choses.
02:40 Je voulais juste revenir un petit peu sur votre travail à la tête de la Fédération Eureka.
02:44 Vous avez pris ce tablier. C'était au moment des crises, c'était compliqué.
02:48 Oui, j'ai vraiment pris ce tablier. C'est joli, même si je ne suis pas du tout en cuisine dans mon restaurant.
02:56 Mais j'ai pris les choses à bras-le-corps parce que je suis arrivée à un moment sortie de crise Covid,
03:02 début de crise de l'Ukraine, donc de l'énergie.
03:05 Et j'aime les choses, mais après, je suis une chef d'entreprise, mais j'aime quand c'est compliqué.
03:12 Parce que je trouve que c'est là où on devient créatif et qu'on doit se sortir de situations pas simples.
03:18 Et je pense que c'est ce qui va se passer à la région bruxelloise pour cette année, honnêtement.
03:24 Parce qu'on est en budget négatif, parce qu'il faut travailler quand il n'y a pas d'argent.
03:31 Et c'est le propre de l'indépendant, de travailler quand il n'y a pas d'argent.
03:34 Alors en tant que candidate des filles, plusieurs priorités, les indépendants, les entreprises en région bruxelloise,
03:39 la vie professionnelle des femmes, on va commencer par le commencement si vous voulez bien.
03:43 Les indépendants, pour votre nouvelle carrière politique, vous misez sur essentiellement l'entreprenariat ?
03:49 Je mise sur l'entreprenariat pour une chose, parce qu'aujourd'hui c'est ce qui fait vivre une région et un pays.
03:55 Il faut savoir que ce sont nos entreprises et l'argent que rentrent nos entreprises et qui vont être payées par des taxes,
04:03 qui font vivre un pays. Moi j'ai dit pendant trois ans que nous étions le poumon de la Belgique.
04:07 Et j'y crois toujours. Donc bien traiter une entreprise, c'est s'assurer une économie viable.
04:13 Et donc j'ai préféré aller à la région parce que je pense qu'il y a des choses à faire.
04:18 On se dit souvent que tout se passe au fédéral, mais je pense que tout est forcément un tout petit peu plus compliqué au fédéral.
04:25 Alors qu'à la région, il y a des moyens de débloquer, des petites choses qui peuvent changer la vie de nos indépendants,
04:31 avec les administrations que nous avons. Et c'est pour ça que j'ai été entendue par des filles.
04:38 Et je suis ravie, après il faut être élu pour pouvoir mettre en place les choses, mais je suis ravie en tout cas de pouvoir avancer là-dessus.
04:46 On vous dit qu'on sous-estime la valeur de nos entreprises et de nos travailleurs.
04:51 Avec mon expérience de terrain, je peux cerner des simplifications, sans que cela ne coûte pas grand-chose. Quelques explications ?
04:58 Par exemple, il y a en ce moment une baisse d'envie de développement économique.
05:06 C'est-à-dire que vous avez de plus en plus de commerces qui vont fermer un jour pour pouvoir essayer de retoucher une certaine rentabilité.
05:14 Et donc on va ralentir son économie parce qu'on ne sait pas ce qui va être fait demain.
05:20 Donc avant de fermer, beaucoup de gens font ça parce qu'il y a énormément de faillite en ce moment, on ne va pas se mentir.
05:25 Et donc j'ai commencé à regarder ce qui existait déjà.
05:29 Parce qu'inventer quelque chose de A à Z, c'est pour moi une perte de temps.
05:32 Donc autant prendre ce qui existe déjà et pouvoir un peu le perfectionner et le réadapter à nos mots dans ce moment.
05:39 Et donc il y a ce qu'on appelle par exemple la prime recrutement qui existe.
05:43 Et donc pour le moment, elle a un certain nombre de conditions.
05:46 Vous avez le droit de la demander, mais que tous les trois ans.
05:48 Elle n'est que de 5000 euros.
05:50 Donc quand vous embauchez quelqu'un, vous avez 5000 euros.
05:55 Peu de gens le savent, peu de gens l'utilisent.
05:58 Et moi, je pense qu'il faut pouvoir agrandir déjà un certain nombre de conditions pour que les entreprises ne se disent plus.
06:07 Non, non, non, je vais attendre ce qui se passe et puis je verrai.
06:10 Non, parce qu'il y a beaucoup de gens qui croulent sous les commandes, mais qui n'osent pas embaucher.
06:15 Et donc forcément, ça freine l'économie.
06:18 Si la région se dit, je te soutiens, tu peux augmenter finalement ton payroll, donc ton nombre de personnes travaillant.
06:29 Mais je suis derrière.
06:31 En fait, c'est une prime qui existe déjà.
06:33 Il suffit juste de changer un certain nombre de conditions.
06:35 Et je préfère travailler avec des choses, c'est ce que je vous disais, qui existent.
06:39 C'est plus facile que moi, je dis, on ne va pas réinventer l'eau chaude.
06:43 Allié à l'entrepreneuriat, bien sûr, les entreprises dans notre région, la région bruxelloise,
06:47 on dit de vous une entrepreneuse au service des indépendants, des salariés et même des sans-papiers.
06:53 C'est un profil qui vous correspond ?
06:55 Oui, c'est un profil qui me correspond.
06:57 Et c'est pour ça que j'ai choisi Défis, parce que je n'ai pas eu besoin de choisir entre mon cœur social et mon cœur économique.
07:03 C'est-à-dire que ça fait trois ans que je travaille auprès d'associations pour pouvoir essayer de trouver des solutions pour les sans-papiers.
07:10 Je pense que je continue de le faire avec des avocats spécialistes là-dedans,
07:16 en essayant de trouver des failles, des possibilités, d'être créatif, si je puis dire.
07:21 Aujourd'hui, la région peut délivrer un permis de travail, mais pas un permis de séjour.
07:29 Et donc, on est en train de regarder comment on peut finalement avancer sans avoir l'accord du fédéral,
07:35 ou en tout cas sans attendre l'accord du fédéral.
07:39 Et j'utilise très souvent ce mot qui peut choquer, en fait, moi je me bats pour les travailleurs sans-papiers.
07:45 Et donc, ce sont des gens qui sont là, qui travaillent, qui sont sur notre territoire,
07:49 et je pense qu'en tant que pays neuro-européen, on doit pouvoir avoir des valeurs sociales importantes.
07:56 Vous avez été présidente de la fédération, je le rappelle, Eureka Bruxelles.
07:59 La première femme d'ailleurs à décrocher ce mandat.
08:02 Une première année, vous l'avez dit, secouée par pas mal de crises.
08:05 On avait dit que Ludivine de Magnaville aura du pain sur la planche.
08:08 Vous vous lancez en politique, les défis, sans faire de mauvais jeu de mots, ça vous connaît ?
08:12 J'aime les défis. J'aime quand c'est compliqué.
08:15 Quand c'est compliqué, ça ne me dérange pas.
08:18 C'est là où je trouve que c'est le plus intéressant.
08:20 Et puis, oui, je vis dans le monde politique finalement depuis trois ans.
08:26 Donc, je n'ai pas peur.
08:28 Alors, une autre de vos priorités, la vie professionnelle des femmes.
08:32 Comment faire, Ludivine de Magnaville, faire face aux inégalités de genre justement sur le marché ?
08:37 Et les inégalités de salaire.
08:40 En fait, j'aime beaucoup échanger et parler avec des médecins, avec des chefs d'entreprise, avec des salariés.
08:49 Et en fait, je me rends compte qu'une femme, elle est payée moins.
08:53 Mais parce qu'en fait, quand elle a un enfant, ça l'empêche d'avoir une promotion.
08:59 Et donc, je pense que c'est au monde politique, en tout cas, de trouver des solutions très claires.
09:05 C'est-à-dire éventuellement soutenir une entreprise de manière économique
09:08 quand sa travailleuse est enceinte et qu'elle doit partir.
09:12 Je voudrais que quand une travailleuse va voir son patron pour lui dire "je suis enceinte",
09:16 eh bien, il se réjouisse et qu'il ne se dise pas "mince, ça y est, j'en ai pour deux ans, trois ans de galère entre son congé,
09:23 le fait qu'elle ne reviendra peut-être pas rapidement parce qu'elle aura du mal à quitter son bébé
09:27 et que je n'ai pas forcément envie de l'augmenter parce qu'elle risque d'avoir un deuxième ou un troisième enfant".
09:32 Non, ce sont des paramètres qui ne doivent plus être en cause dans la vie professionnelle d'une travailleuse
09:37 et qu'elle puisse rester aussi longtemps qu'elle veut avec son bébé sans qu'elle ait de culpabilité.
09:43 Et ça, c'est hyper important. Et je pense que c'est au monde politique, en tout cas,
09:47 de trouver des solutions et de prendre courageusement, si je puis dire, cette problématique.
09:52 Alors, il y a un autre constat. Les femmes sont moins nombreuses à entreprendre que les hommes.
09:56 Elles pensent que c'est plus risqué pour elles de se lancer, plus difficile, vous l'avez dit peut-être,
10:00 de concilier la vie privée et la vie professionnelle. Justement, comment briser ce tabou ?
10:04 Comment encourager ces femmes à pousser la porte et, si ce n'est pas possible, passer par la fenêtre ?
10:10 Mais je pense sincèrement que c'est au monde politique d'avancer ce genre de choses.
10:13 Il y a une statistique qui m'a vraiment frappée. C'est qu'en moyenne, les femmes qui se lancent dans l'entreprenariat
10:18 ont plus ou moins 45 ans. Donc ça veut dire qu'elles ont déjà eu finalement leur vie personnelle.
10:23 Elles se sont épanouies dans leur vie personnelle. Elles se disent "maintenant, c'est bon, je peux me lancer".
10:27 En fait, ce n'est pas normal. Ça veut dire qu'on ne se donne pas les moyens de dire à une femme
10:33 "tu peux devenir chef d'entreprise, tu peux te lancer et être indépendante, t'inquiète pas,
10:38 le monde politique et l'administration sont derrière toi".
10:41 C'est un certain nombre de choses sur lesquelles, pareil, c'est des petites choses,
10:46 c'est dire à une femme "quand tu es en congé maternité, on peut te trouver des solutions
10:50 pour que ton entreprise continue de vivre". On peut, avec des demandeurs d'emploi,
10:55 c'est des petites solutions qui ne coûtent pas très cher et qui peuvent en plus remettre à l'emploi
11:00 certains chômeurs qui se diraient "j'y vais, j'y vais pas, je ne sais pas"
11:04 et ils seraient en soutien éventuellement de la chef d'entreprise qui vient d'avoir un enfant.
11:08 – Alors d'une manière plus générale à présent, si vous voulez bien,
11:11 disons la philosophie plus globale de votre parti, quelles seraient donc les propositions concrètes
11:17 si des filles passent, bien sûr, après les élections ?
11:20 – À la région ? – C'est ça.
11:22 À la région, c'est ce que je vous dis, c'est améliorer éventuellement la prime de recrutement,
11:26 c'est-à-dire élargir les conditions d'accès et élargir le budget aussi,
11:32 mais de manière intelligente, c'est-à-dire peut-être réadapter certaines primes
11:36 pour pouvoir augmenter le budget sur celle-ci, parce que c'est une petite prime cachée,
11:40 mais la rendre un peu plus visible, et donc dans ce cas-là, pour ne pas creuser le trou
11:46 et la dette de la région, c'est-à-dire en enlever d'autres pour agrandir celle-ci,
11:50 ce n'est pas agrandir pour agrandir, moi je n'aime pas les mots "revaloriser", "refinancer",
11:56 non, on refinance comment quand on n'a pas d'argent ?
11:58 On essaie de faire ce qu'on a, avec ce qu'on a, et on est un peu plus créatif.
12:02 C'est aussi améliorer par exemple des petites choses pour donner le goût de l'entreprenariat
12:08 à des enfants, à des élèves, c'est se dire qu'en extrascolaire,
12:13 on inclut les enfants dans un monde entreprenarial qui peut être un monde rempli de possibilités.
12:21 - Les sensibiliser des plus jeunes âges.
12:23 - Exactement, c'est donner le goût du travail, donner le goût d'entreprendre.
12:27 Après, je parle beaucoup d'entreprenariat, mais je pense qu'un salarié aussi doit être revalorisé
12:35 dans sa profession. Alors revaloriser, c'est comment on revalorise quelqu'un ?
12:39 C'est en lui offrant la possibilité de se former, de changer peut-être de carrière,
12:45 d'apprivoiser quelque chose qu'il ne connaîtrait peut-être pas.
12:49 Plus personne ne fait 20, 25 ans dans la même entreprise,
12:52 donc ça peut aussi éviter les burn-out.
12:55 Moi je suis quelqu'un qui a une valeur travail très très forte.
12:59 Je ne juge pas ceux qui l'ont moins, mais je pense que ça peut être moteur
13:03 pour un certain nombre de choses.
13:05 - Peut-être avant de nous quitter, un message à faire passer, le mot de la fin.
13:09 Je pense notamment à cette catégorie qui boude énormément la politique et la chose politique,
13:13 les jeunes. Qu'est-ce qu'il faudrait faire pour les encourager à voter ?
13:17 Pourquoi on voterait pour vous et pour des filles ?
13:20 - Alors il y a quelque chose qui est... Malheureusement, il n'y a pas que les jeunes,
13:23 parce que je me rends compte que quand je vais sur les marchés,
13:25 beaucoup de gens sont déçus de la politique.
13:28 Je pense que, en tant que... Je ne me considère pas encore comme une politicienne.
13:32 Je pars du principe que je dois être élue pour être politicienne.
13:35 Mais il y a quelque chose qui est très clair pour moi,
13:37 c'est qu'on doit avoir une obligation de résultat vis-à-vis des gens qui ont voté pour nous.
13:44 C'est quelque chose qu'on oublie très vite, je pense, quand on rentre dans le monde politique.
13:48 C'est cette obligation de résultat que moi, en tant que chef d'entreprise, j'ai régulièrement.
13:53 Parce que quand on paye sa TVA et son INSS de manière trimestrielle,
13:56 on est obligé d'avoir eu des résultats, sinon on ne sait pas les payer.
13:59 Donc, c'est vraiment faire preuve de bonne gouvernance,
14:03 de ne pas oublier la valeur de 1 euro, ce que vaut réellement cet euro,
14:07 quand il sera dépensé de manière... Dans l'administration, dans des subsides,
14:13 dans une politique générale économique d'une région.
14:17 Et donc, voter pour moi, c'est voter pour quelqu'un qui respectera l'argent des Bruxellois et des Bruxelloises.
14:24 C'est quelqu'un qui aura un sens, si je puis dire, moral et éthique, que je souhaite ne jamais perdre.
14:32 C'est quelque chose qui sera mon fil rouge, en tout cas.
14:36 Même si le rouge ne me va pas forcément très très bien et que je préfère le rose.
14:41 Mais mon fil rouge, c'est ça. C'est vraiment de se dire qu'en fait, on ne doit pas oublier d'où on vient.
14:48 Et on doit être dans le concret et dans le terrain.
14:53 Et essayer de se donner une obligation de résultat,
14:56 même si aujourd'hui, ça ne fait pas malheureusement partie des valeurs de certains politiciens ou politiciennes.
15:02 Je pense que moi, c'est quelque chose que je m'appliquerai à moi-même.
15:05 Voilà, c'était donc la conclusion en forme d'engagement de Ludivine de Magnanville.
15:10 Je rappelle que vous êtes quatrième sur la liste des filles aux élections régionales.
15:14 Merci d'avoir fait un petit détour sur Arabelle.
15:16 Merci pour ce temps.
15:17 Avec plaisir. On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre Carrefour de l'Info.
15:20 A tout de suite.
15:21 Le Carrefour de l'Info sur Arabelle.
15:25 Et avant de quitter, tout de suite les prévisions météo selon l'IRM avec Sophia Mimoun.
15:32 Bonjour Sophia.
15:33 Bonjour Tariq. Ce midi, 4 et 10 degrés.
15:35 Merci Sophia. C'est ainsi que l'on referme votre Carrefour de l'Info.
15:38 Excellente journée.

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