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00:00 [Générique]
00:16 Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans Les Informés sur France Info à la radio et à la télé Canal 27 de la TNT.
00:23 Et à la une ce soir la campagne des élections européennes des candidats ou leurs représentants en Outre-mer.
00:30 Avant l'entrée dans la bataille d'Emmanuel Macron ce sera jeudi.
00:33 Le président pourra-t-il faire décoller le score de la candidate renaissance Valérie Ayé ?
00:38 Le déblocage hier aux Etats-Unis en attendant le vote du Sénat, des aides pour l'Ukraine et Israël.
00:44 Quelles conséquences concrètes sur le terrain ? Nous verrons cela.
00:47 Et puis les 80 ans du droit de vote des femmes en France.
00:49 Quoi qui permettait aussi aux femmes de se présenter à des élections. Quel combat aujourd'hui d'ailleurs pour les femmes en politique ?
00:55 Nous en débattrons avec nos informés.
00:57 Ils sont quatre ce soir.
00:58 Émilie Zapalski, bonsoir.
00:59 - Bonsoir.
01:00 - Fondatrice de l'agence de communication Émilie Conseil.
01:03 Valérie Lecable est là aussi.
01:04 Bonsoir Valérie.
01:05 - Bonsoir Victor.
01:06 - Éditorialiste politique au site lejournal.info.
01:09 Céverin Husson à vos côtés.
01:10 Bonsoir.
01:11 - Bonsoir Victor.
01:12 - Directeur adjoint de la rédaction de La Croix et Serge Siminaud.
01:14 Bonsoir Serge.
01:15 - Bonsoir Victor.
01:16 - Journaliste au service politique de France Télévisions.
01:17 C'est parti pour une heure de débat.
01:19 À quelques semaines maintenant des élections européennes.
01:24 Le dimanche 9 juin, les candidats ou leurs représentants donc poursuivent leur campagne.
01:28 Raphaël Glucksmann à La Réunion.
01:30 Marine Le Pen à Mayotte en attendant l'entrée dans la bataille d'Emmanuel Macron.
01:33 Ce sera jeudi pour un discours à la Sorbonne.
01:36 Le chef de l'État qui doit s'exprimer sur les questions européennes.
01:39 Un discours et une vision plus qu'un programme à en croire.
01:42 Le porte-parole Renaissance, Loïc Signor, invité ce matin de France Info.
01:47 - C'est un discours de vision.
01:49 C'est un discours où le président de la République va venir compléter celui qu'il avait déjà effectué en 2017 à la Sorbonne.
01:56 Et qui, à l'aune de certaines crises, et il faut le reconnaître, s'est matérialisé.
02:00 Sur l'Europe de la Défense, sur le budget européen.
02:03 C'est une vision, encore une fois, que le président de la République avait développée.
02:06 Et quand vous allez dans les travais du Parlement européen, à Strasbourg ou à Bruxelles,
02:10 les socialistes, la droite européenne vous disent "Quand est-ce que le président de la République va parler ?"
02:15 Ce sont des opposants politiques avec lesquels on peut avoir des désaccords, des sensibilités.
02:18 Mais ils reconnaissent une chose. Il y a deux leaders aujourd'hui en Europe.
02:22 Emmanuel Macron, d'un côté, pour la vision qu'il porte pour la construction européenne.
02:26 Et Viktor Orban, de l'autre, contre la construction européenne telle qu'on la connaît.
02:30 Donc ce ne sera pas un discours programmatique en lien directement avec ce que nous allons proposer avec la liste "Besoins d'Europe".
02:37 Mais c'est une vision à l'échelle européenne telle qu'il l'avait développée en 2017.
02:41 - Le porte-parole renaissance Loïc Signor, plusieurs choses intéressantes dans ce que l'on vient d'entendre.
02:46 Serge Siminaud, est-ce que vous avez d'abord le sentiment que tous les responsables européens
02:50 attendent avec impatience ce discours d'Emmanuel Macron ?
02:53 - Ils sont en train de s'en convaincre, c'est déjà ça.
02:55 Mais on est remonté dans le temps, là. C'est une interview d'aujourd'hui.
02:59 En 2019, Emmanuel Macron a fait la même campagne.
03:02 Le camp du progressisme, lui, contre les nationalistes et le repli.
03:06 Déjà Viktor Orban à l'époque. Donc là-dessus, peut-être qu'il va falloir trouver un autre ressort.
03:10 Mais si on parle d'aujourd'hui, réellement, qu'on ne revienne pas en 2019,
03:14 la campagne commence et la tête de liste de la majorité présidentielle s'exprimera jeudi
03:19 dans des plaies à Mme Eyer, qui a une campagne qui a du mal à décoller.
03:22 Elle a été mise dans une situation assez difficile.
03:24 - Le vrai candidat, c'est Emmanuel Macron.
03:25 - Clairement, on ne s'en cache même pas dans le camp de la majorité.
03:28 Ce n'est pas contre Valérie Eyer, qui est une députée européenne, sortante, présidente du groupe Reunion.
03:33 Sauf qu'on la met dans des conditions difficiles.
03:36 On critique le bilan national alors que c'est une campagne européenne.
03:39 Elle s'impose dans un moment où le Rassemblement national caracole tellement en tête
03:43 que Renaissance en fait une cible, en oubliant les autres.
03:46 - Qui nationalise le scrutin ? Renaissance ou ses adversaires ?
03:48 - J'ai l'impression que tout le monde nationalise tous les candidats.
03:52 Même Manon Aubry parle beaucoup de la France.
03:54 - En s'insoumise.
03:55 - Les écologistes parlent d'écologie, mais on ne les entend pas.
03:59 Et puis Raphaël Glucksmann parle de Raphaël Glucksmann.
04:01 Donc si vous voulez, la campagne, elle va peut-être commencer à démarrer,
04:05 mais sous la houlette d'Emmanuel Macron.
04:07 - Valérie Lecable, je vois que vous n'êtes pas d'accord sur Raphaël Glucksmann.
04:10 - Non, sur Raphaël Glucksmann, je ne suis pas d'accord.
04:13 Raphaël Glucksmann, je suis désolée, il est député européen depuis 2019.
04:17 Il a de l'expérience. Il a une campagne extrêmement puissante avec des arguments très forts.
04:22 Il connaît les sujets internationaux par cœur.
04:24 Il est bon sur l'Ukraine. Il est bon sur des tas de sujets.
04:27 Il est bon aussi dans son attaque de la façon de fonctionner de la majorité présidentielle en Europe
04:35 parce que d'abord, c'est un petit parti qui s'appelle Renew et qui n'a pas la majorité.
04:39 Là, ce qui se joue, c'est que peut-être que la gauche peut gagner la majorité au Parlement européen.
04:46 C'est quand même un enjeu qui dépasse la France.
04:49 Et il est dans une vraie campagne européenne.
04:51 Et il redonne un petit peu d'espoir à cette gauche sociale-démocrate qui se sent délaissée depuis un certain temps.
04:58 - Et la majorité au Renaissance, d'ailleurs, regarde dans le rétroviseur,
05:00 parce que le score de place publique et PS avec Raphaël Glucksmann leur fait peur.
05:04 C'est le score qu'a fait Yannick Jadot en 2019.
05:07 Donc simplement, sauf que là, c'est la gauche.
05:09 Ce n'est pas un écologiste.
05:10 - C'est très comparable.
05:11 - Donc si vous voulez, la dynamique de campagne, il a une vraie dynamique de campagne.
05:14 Je veux dire, il monte et il a une vraie dynamique de campagne.
05:17 Et le sujet que je voudrais rajouter...
05:18 - Il faudrait dire pourquoi aussi.
05:19 - On ne vous a pas interrompu.
05:22 - La dynamique de campagne, elle vient du fait que des macronistes, anciennement parti socialiste,
05:27 sont en train de rentrer à la maison.
05:28 - Très bien. Ça s'appelle une dynamique de campagne. Je suis désolée de vous le dire.
05:32 Et la deuxième chose que je voudrais dire quand même, c'est qu'on ne peut pas tout ramener éternellement à Emmanuel Macron.
05:37 Je veux dire, on n'est pas en train de faire une campagne présidentielle.
05:40 On est en train de faire une campagne pour les élections européennes.
05:42 Donc c'est vrai que la campagne de la tête de liste européenne patine.
05:46 Ce n'est pas entièrement de sa faute.
05:48 Elle n'a pas eu le temps de se préparer.
05:49 Elle connaît très bien ses dossiers.
05:50 Mais après, il faut savoir délivrer ce qu'on connaît.
05:53 C'est un autre sujet.
05:55 Et elle a du mal.
05:56 Et elle l'a dit ce matin sur sept antennes de France Info et de France Inter.
06:01 Elle a dit la campagne européenne, je suis désolée, elle a démarré.
06:04 Je suis en campagne depuis plusieurs semaines.
06:06 Donc elle a contré ce qu'a dit Gabriel Attal, qui dit la campagne commencera jeudi.
06:11 Ce n'est pas vrai.
06:12 On a une candidate qui est en campagne et qui, pour l'instant, n'arrive pas à imprimer.
06:17 Alors juste pour terminer, est-ce qu'Emmanuel Macron réussira dans un sursaut à tout renverser sur la table ?
06:23 Moi, j'en suis pas certaine cette fois-ci, parce que c'est une campagne européenne.
06:26 Ce n'est pas une campagne présidentielle.
06:28 – C'est vrai, est-ce que l'entrée en campagne d'Emmanuel Macron peut faire un peu décoller cette campagne de Valérie Hayé ?
06:33 – Moi, je suis d'accord avec Valérie.
06:35 Je pense qu'il ne faut pas tout ramener à Emmanuel Macron
06:37 et que Valérie Hayé, pour le moment, sa campagne ne décolle pas.
06:40 Mais attendons, c'est encore dans six semaines le scrutin.
06:43 – Sept semaines.
06:44 – Donc sept semaines.
06:45 Donc attendons.
06:46 Est-ce que l'entrée d'Emmanuel Macron peut faire décoller la campagne ?
06:50 Ça va être compliqué.
06:51 Il n'est pas dans la même position qu'en 2019.
06:53 Il était beaucoup plus populaire à l'époque.
06:55 Là, il est quand même dans un deuxième mandat et il va enchaîner les difficultés.
07:00 On voit que quand il a nommé Gabriel Attal, qui était soi-disant l'arme anti-Bardella,
07:04 aujourd'hui, ça fait un peu pchite, disons.
07:08 Il est un peu encalminé entre les problèmes d'agriculture, de dette, d'école.
07:14 Donc, est-ce que le duo d'exécutifs peut sauver la campagne de Valérie Hayé ?
07:20 Ça va être compliqué.
07:21 – Et on va continuer…
07:22 – Je pense qu'ils vont essayer de dramatiser la campagne, en tout cas.
07:24 Ils vont essayer de la dramatiser.
07:25 C'est sans doute ce que va un peu dire Emmanuel Macron jeudi,
07:28 en disant ce qu'il a déjà fait, un peu hors de nous le chaos.
07:34 C'est-à-dire, c'est un peu ce que disait Serge Siminaud.
07:37 Il va jouer la carte, les populistes ou les extrémistes et les raisonnables.
07:42 – Et on va continuer d'en parler juste après, le Fil info 20h10, Louise Buyns.
07:46 [Générique]
07:48 – "A7 autoroute" est un projet totalement funeste,
07:50 une aberration écologique et économique, dénonce sur France Info.
07:55 Un membre de l'association "La Voix est libre"
07:57 après la manifestation contre le chantier de l'A69 entre Toulouse et Castres.
08:01 Le cortège a rassemblé entre 1500 et 5000 personnes cet après-midi dans la Ville Rose.
08:06 L'association prévient qu'elle continuera à se mobiliser contre le projet,
08:10 notamment avec des recours juridiques.
08:13 Une autre autoroute fait réagir les politiques.
08:15 Ces derniers jours, Valérie Pécresse demande à l'État
08:18 de prendre en charge la gratuité de l'A14 pour compenser la fermeture de l'A13
08:23 entre Paris et Vaucresson.
08:24 La portion est coupée jusqu'à demain soir parce qu'une grosse fissure
08:28 a été découverte sur la chaussée au niveau de Saint-Cloud.
08:31 Le député des Yvelines, Karl Olive, réclame aussi la gratuité du tunnel de l'A86.
08:36 Une enquête ouverte et le propriétaire d'un manège placé en garde à vue à Blois
08:41 après un accident mortel.
08:42 Une femme de 27 ans est morte hier soir après avoir été éjectée d'une attraction
08:47 en soutien aux proches de la victime.
08:48 La fête foraine n'a pas ouvert ses portes aujourd'hui.
08:50 Elles sont décidément très fortes, les joueuses du 15 de France.
08:54 Elles viennent de gagner leur quatrième rencontre d'affilée
08:57 au tournoi des 6 nations féminins de rugby.
08:59 40 à 0 contre le pays de Galles.
09:01 On leur souhaite encore une victoire pour leur dernier match samedi prochain.
09:05 Ce sera face à l'Angleterre.
09:07 France Info
09:09 20h, 21h, les informés, Victor Mathey.
09:16 La campagne des européennes, le scrutin, c'est dans 50 jours maintenant, le 9 juin.
09:21 Il y a tout de même des aires de duel présidentielle.
09:24 On parlait d'Emmanuel Macron, Émilie Zapalski, Marine Le Pen, elle, est à Mayotte
09:28 à la place de Jordane Bardella qui est lui le candidat normalement.
09:31 Oui, et puis on l'a même entendu dire qu'elle voulait bien un débat autour de l'Europe
09:35 avec Emmanuel Macron.
09:36 Donc oui, il y a cette volonté de nationaliser un petit peu cette campagne.
09:40 Moi, je reviendrai sur Emmanuel Macron.
09:42 Je pense que le casting de Valérie Ayé, il n'a pas été très bon.
09:46 On voit qu'elle a beaucoup, beaucoup de mal, que ce soit en discours, en convention,
09:50 en discours officiel ou bien en débat.
09:52 Si on revient quelques semaines en arrière, on se souvient que personne dans la majorité ne voulait y aller.
09:55 Non, personne ne voulait y aller.
09:56 Ceux qui pouvaient, voilà.
09:57 Et puis Atal était censé être le meilleur candidat pour contrer Bardella,
10:01 en tout cas par Premier ministre interposé.
10:04 C'était comme ça que c'était présenté.
10:05 On a vu Emmanuel Macron essayer d'imposer d'autres sujets comme l'Ukraine,
10:10 de refaire un petit peu le côté chef de guerre sur la fin de vie aussi,
10:14 d'essayer de faire diversion ou en tout cas d'embarquer la campagne un peu sur d'autres thématiques.
10:18 On voit que ça ne marche pas.
10:19 Moi, je pense qu'il y a deux choses et vous l'avez dit, c'est vrai,
10:21 c'est que les conditions ne sont plus les mêmes qu'en 2019.
10:24 Emmanuel Macron ne fait plus rêver autant.
10:26 Il y a une partie de l'électorat qui est tentée en effet par un autre choix.
10:30 Et puis l'Europe ne fait plus aussi rêver.
10:32 En tout cas, les critiques vis-à-vis de l'Europe ne viennent plus seulement de l'extrême droite.
10:37 Il me semble qu'il y a eu des choses réussies en Europe par rapport aux crises quand même sur le Covid ou quoi.
10:42 Mais il y a eu un réveil un petit peu lent.
10:44 Il y a beaucoup plus de critiques maintenant sur ça.
10:46 Avant, quand vous critiquiez l'Europe, vous étiez tout de suite taxés d'extrême droite.
10:49 Maintenant, c'est beaucoup plus partagé sur certains qui disent l'Europe ne va pas bien.
10:54 Il faudrait la réformer.
10:55 Ce n'est pas pour ou contre l'Europe, mais c'est pour une Europe différente.
10:58 Et du coup, Emmanuel Macron, qui est un défendeur de l'Europe, a du mal à monter sur ce sujet-là, il me semble.
11:05 Et je ne suis pas sûre que son apparition et ce début de campagne qui serait le 9 juin ait autant d'impact.
11:11 Moi, j'ai l'impression que cet écart va être très difficile à remonter vis-à-vis du Rassemblement national.
11:17 – Serge Siminault, entre la Sorbonne 2017 et la Sorbonne 2024, jeudi prochain, qu'est-ce qu'il y aura comme différence ?
11:23 – Il y a effectivement les crises qui ont pu montrer que l'Europe pouvait travailler difficilement, mais quand même ensemble.
11:31 Et puis, malgré tout, pardon d'y revenir, il y a un contexte franco-français qui est là.
11:36 C'est un président qui ne va pas se représenter, qui veut être l'un des personnages clés de l'Europe, ça c'est clair.
11:43 Remettre la France peut-être à sa place, avec l'Allemagne, même si ces derniers temps ça a été compliqué,
11:49 en particulier avec le conflit ukrainien. Mais voilà, la différence elle va être là.
11:55 Après, souvenez-vous de ce qu'il disait en 2017, une défense européenne, un budget européen,
12:00 bon, tout ça, ça ne se fait pas tout seul, bien évidemment, il faut être au moins 27.
12:04 Donc c'est ça qu'on attend. Mais je crois que le contexte actuel, quand même une tension.
12:09 On disait que la campagne n'avait pas commencé, moi quand je dis ça, c'est la vraie campagne,
12:12 c'est-à-dire programme contre programme. Il y a un contexte hyper tendu, on le voit avec l'affaire Rima Hassan,
12:17 on le voit avec les attaques incessantes des uns contre les autres.
12:21 Donc c'est ça qu'Emmanuel Macron va devoir tenter d'éviter jeudi, c'est-à-dire qu'on ne soit pas dans une nouvelle sorbonne,
12:27 réadaptée. Ce même combat des progressistes contre le camp du repli, il doit réinventer, plus que l'Europe,
12:34 il doit réinventer la majorité et Emmanuel Macron au passage.
12:38 Valérie Lecable, Emmanuel Macron qui perd du terrain, on le voit dans les sondages avec Valérie Ayé,
12:42 face au Rassemblement National, face à Raphaël Glucksmann, il perd des électeurs,
12:47 peut-être des électeurs de gauche originelle, on va dire, qui retournent chez Raphaël Glucksmann.
12:53 On voit aussi des seniors de plus de 65 ans tentés par le vote Front National, Rassemblement National.
12:58 Il y a une grosse différence par rapport à 2019, c'est qu'en 2019, le Rassemblement National,
13:02 le Front National à l'époque, voulait sortir de l'Europe et maintenant ils ne veulent plus.
13:06 Donc ils sont devenus plus… c'est devenu possible de voter pour eux puisqu'ils ne sont plus en train de dire
13:12 "on va sortir de l'Europe". Et oui, les gens veulent une Europe différente, ça c'est vrai.
13:17 Et la question qui se pose aujourd'hui, c'est qu'Emmanuel Macron, il symbolise la même Europe.
13:22 Le Rassemblement National, il symbolise une Europe plus dure.
13:27 Et Raphaël Glucksmann, il symbolise une Europe plus égalitaire, plus juste en fait, c'est ça son slogan.
13:33 Une Europe plus juste, plus redistributive et qui tienne plus compte des minorités et qui aille plus fort sur l'Ukraine.
13:39 On va en parler tout à l'heure peut-être. Donc si vous voulez, c'est ça qui est intéressant.
13:43 C'est ce jeu-là dans lequel Emmanuel Macron va être très mal à l'aise parce qu'il va jouer effectivement la dramatisation.
13:49 Il va jouer même le 6 juin quand même, les 80 ans du débarquement avec la grande semaine, etc.
13:57 - Ce sera 3 jours avant le scrutin. - C'est ce qu'il a fait à la dernière élection présidentielle.
14:03 Mais ça a marché parce qu'il voulait être président de l'Republic.
14:05 Là la question c'est est-ce que ça marche pour des élections européennes ? J'en suis pas sûre.
14:09 Parce que c'est pas le même sujet. C'est pas parce que l'Europe aura une majorité de droite ou de gauche d'ailleurs.
14:16 Parce que l'Europe c'est comme ça. Ce que représente Emmanuel Macron régnoue. C'est marginel en Europe.
14:23 Et donc l'Europe ne joue pas son destin sur le débarquement, les 80 ans du débarquement.
14:29 Donc est-ce que la ficelle, parce que l'Ukraine, la dramatisation de l'Ukraine l'a beaucoup aidé à devenir président de la République,
14:36 est-ce que la ficelle va re-marcher une autre fois ? Parce qu'une fois de plus ce n'est pas lui qui mène la liste en plus.
14:42 - On parlait de la dynamique du Rassemblement National, de celle de Raphaël Glucksmann.
14:46 On peut imaginer Séverin-Lusson, un parti présidentiel, 3e au soir du 9 juin. Ce serait un séisme politique pour la majorité.
14:52 - Ce serait un séisme politique. Ça c'est certain que ce serait un séisme. C'est possible.
14:57 Bon là les sondages les donnent quasiment au coude à coude. Voilà encore une fois il reste, vous l'avez dit, 7 semaines de scrutin.
15:05 7 semaines avant le scrutin, 7 semaines de campagne. Bon, moi il faut prendre les sondages avec beaucoup de pincettes quand même à ce délai-là du vote.
15:17 Donc oui c'est possible mais attendant de voir.
15:20 - On a vu qu'en 2019 effectivement les sondages avaient donné une avance large au Rassemblement National et finalement ça s'était joué dans un mouchoir de poche.
15:27 - Et ça s'était joué à un point. - Mais ça a été l'oiseau qu'on donnait largement perdante.
15:29 - Mais il n'y a jamais eu un écart pareil. - Non, moins d'écart bien sûr.
15:32 - Sur la gauche c'est intéressant quand même parce qu'on voit mine de rien, on ne sait pas évidemment ce que ça va donner au final,
15:38 mais il y a une espèce d'espoir qui commence à prendre forme, à se concrétiser alors que depuis le début là,
15:44 avec cette gauche quand même très extrémiste tirée par Jean-Luc Mélenchon, ce n'était pas du tout ça.
15:49 On sent cette appétence qu'ont certains, des déçus en effet de Macron qui était plutôt côté gauche,
15:55 qui sont complètement perdus depuis un moment et qui retrouvent peut-être là une gauche un peu plus modérée,
16:00 un petit peu plus qui pense, qui réfléchit, qui analyse.
16:04 Moi j'ai vu aussi un sondage qui est intéressant dans Libération qui donne François Ruffin aussi, qui commence un petit peu…
16:10 En fait c'est un pré-paysage présidentiel 2027 qui est en train de se passer
16:14 et si en effet la gauche passait devant le camp présidentiel, là on serait dans une configuration qui changerait complètement.
16:21 Et d'ailleurs ça serait un peu la reconfiguration un peu bizarre d'une extrême droite gauche, d'une opposition qui soit un petit peu plus claire,
16:29 alors que Macron a brouillé beaucoup de pistes là-dessus.
16:32 Il faut être prudent, il faut quand même être prudent avant de tirer des conclusions.
16:35 Mais bien sûr, mais en tout cas on voit cette appétence, on voit l'appétence en tout cas.
16:39 - Serge Siminaud, le PS et place publique devant la France insoumise, l'EVR, le parti communiste, etc.
16:44 On va dire en leader de la gauche sociale démocrate, pour eux ce serait déjà une victoire ?
16:49 - C'est un peu lié parce que c'est vrai qu'on disait qu'il y a une partie des socialistes qui sont partis de chez Emmanuel Macron,
16:55 mais il y a aussi des écologistes apparemment qui sont, je ne sais pas où ils sont, mais ils ne sont pas en tout cas sur la liste de Madame Toussaint.
17:00 Ils sont peut-être aussi chez Raphaël Glucksmann, alors c'est vrai que tout à l'heure je schématisais en disant qu'il parlait de lui,
17:05 mais il y a une dynamique qui vient d'une espèce de réceptacle d'un certain nombre de mécontentements,
17:10 mais aussi de gens qui veulent à nouveau croire au clivage, ce qui est le contraire de ce qu'Emmanuel Macron a développé pour devenir président de la République.
17:16 Donc il y a une espèce peut-être de retour à un esprit gauche-droite.
17:20 Alors bon, il y a certains socialistes qui sont inquiets parce que ça fait revenir François Hollande,
17:23 donc vous voyez, tout le monde n'y trouve pas son compte dans cette affaire.
17:26 - Mélanie Le Cam.
17:27 - Non, juste pour terminer sur ce sujet-là, je pense que l'après-présidentiel, ce n'est pas le moment, il y a des étapes, etc.
17:33 Et c'est vrai que si jamais cette gauche-là réussit à faire un score, même sans être deuxième, mais un score correct,
17:39 il y aura certainement des tentatives de recomposition de la gauche dans la perspective de 2027 à ce moment-là.
17:46 - Beaucoup d'enseignements et encore, on l'a dit, 7 semaines de campagne avant ce scrutin européen du 9 juin.
17:50 On y reviendra bien sûr largement d'ici là sur France Info et dans les Informés.
17:55 20h21, l'essentiel c'est avec Louise Buyns.
18:00 - La fête foraine de Blois n'a pas ouvert ses portes aujourd'hui en soutien aux proches de la femme de 27 ans
18:05 qui est morte hier soir après un accident de manège.
18:08 Elle a été éjectée d'une attraction.
18:10 Une enquête est en cours pour comprendre comment c'est arrivé.
18:13 Le propriétaire du manège est actuellement en garde à vue.
18:16 À Toulouse, un nouvel immeuble du centre-ville a été évacué à cause de fissures et d'affaissements de planchers.
18:22 Le bâtiment n'abrite que des commerçants.
18:24 Depuis début mars, les évacuations se multiplient dans la ville.
18:28 Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou promet d'accroître la pression militaire sur le Hamas dans les prochains jours.
18:34 Des menaces qui interviennent après une aide de 13 milliards de dollars accordée hier soir par le Congrès américain.
18:40 C'est un feu vert pour continuer à agresser les Palestiniens, dénonce le Hamas.
18:44 Pendant ce temps, les bombardements continuent sur la bande de Gaza.
18:47 Selon les autorités locales, au moins 16 personnes sont mortes à Rafah
18:51 et deux Palestiniens ont été tués en Cisjordanie occupées.
18:54 Alors que l'armée russe gagne du terrain à l'est de l'Ukraine avec la prise d'un village dans la région du Donetsk.
19:00 Kiev annonce avoir frappé un navire militaire russe en Crimée annexée et promet d'attaquer tous ceux qui sont présents dans le secteur.
19:08 Avant l'affiche PSG Olympique Lyonnais, ce soir Monaco a piqué la deuxième place du classement de Ligue 1 de foot à Brest.
19:14 Les Monegasques se sont imposés 2-0 sur la pelouse des Bretons.
19:18 Et en ce moment, c'est Toulouse qui reçoit Marseille un but partout pour le moment.
19:23 France Info
19:25 20h, 21h, les informés, Victor Mathey
19:31 Au lendemain du vote à la Chambre des représentants aux Etats-Unis, encore beaucoup de questions.
19:36 A quoi va servir concrètement l'aide qui sera débloquée ?
19:39 Il faut encore l'accord définitif du Sénat pour l'Ukraine et Israël.
19:43 61 milliards de dollars rien que pour Kiev.
19:46 Mais pour quoi faire ? Écoutez la réponse de l'historien spécialiste des questions militaires, Cédric Masse sur France Info.
19:52 La supériorité numérique russe reste la même.
19:55 Cette aide ne remplacera pas les pertes subies par l'armée ukrainienne qu'elle a de plus en plus de mal à combler.
20:01 Ça va être surtout des stocks de munitions d'artillerie.
20:03 Ce qui manquait aux Ukrainiens pour faire face aux attaques russes, c'était de l'artillerie, des obus d'artillerie.
20:09 Certaines batteries, certains canons ne pouvaient tirer que cinq ou six coups chaque jour.
20:13 Or, les Russes, compte tenu de leurs assauts, c'était largement insuffisant pour soutenir les forces sur le front.
20:18 Ça va beaucoup changer dans les têtes.
20:20 Or, la guerre est aussi une affaire de morale.
20:22 Et surtout, ça va permettre à l'état-major ukrainien de pouvoir peut-être prendre plus de risques sur le front.
20:27 Puisque jusque-là, à chaque fois qu'il était en situation difficile, il préférait lâcher du terrain.
20:32 Or, le terrain, la terre ukrainienne est chère pour les Ukrainiens parce que c'est l'objectif de Poutine.
20:38 Voilà, changement matériel, mental et stratégique à en croire Cédric Masse.
20:42 Cébrin Husson, on va vous y consacrer la une de la croix demain à cette situation en Ukraine.
20:47 Sur le terrain, concrètement, cette aide, elle va quoi ? Déjà, permettre aux Ukrainiens de tenir pour l'instant ?
20:51 Elle va leur donner un bon coup de morale.
20:54 C'est vrai que depuis plusieurs mois, la dernière aide américaine remontée a été votée il y a un an et demi.
21:00 Et les Américains sont les seuls à avoir un complexe militaro-industriel capable d'aider vraiment les Ukrainiens.
21:08 Donc, c'est sûr qu'ils ont perdu depuis ces dernières semaines du terrain.
21:13 Et faute de munitions, avec la morale en berne.
21:16 Donc, voilà, la première chose, c'est que en Ukraine, cette nouvelle, elle est évidemment saluée et ça redonne du moral aux troupes.
21:23 Maintenant, est-ce que c'est de nature à changer radicalement la situation militaire sur place ?
21:28 C'est pas sûr. Si on voulait vraiment, si les Ukrainiens voulaient vraiment reprendre du terrain et porter un coup dur aux Russes,
21:35 il faudrait qu'ils soient en capacité d'attaquer le territoire russe et de mettre à mal toute la logistique militaire d'approvisionnement.
21:43 Ça veut dire quoi ? Qu'il faut plus d'aide encore ? Plus d'aide financière ?
21:46 Ça, aujourd'hui, les Occidentaux ne le veulent pas. Aujourd'hui, les armements occidentaux ne servent pas à attaquer les territoires russes.
21:52 Les attaques que font les Ukrainiens sur le territoire russe sont faites à partir de drones ou de drones ukrainiens ou de matériel ukrainien.
21:59 L'aide américaine ne va pas permettre de faire ça. Donc, je pense pas que ce soit de nature à complètement renverser la situation.
22:05 Ça va la rééquilibrer probablement.
22:07 - Et Mélissa Palsky, il y a l'aspect stratégique aussi, on l'entendait, l'état-major ukrainien va pouvoir peut-être aussi repenser ses plans.
22:14 - Oui, mais c'est vrai qu'on a du mal à voir beaucoup de choses positives dans cette aide.
22:20 Évidemment que c'est pour le moral et c'est pour tenir, mais on voit pas comment ça peut les aider à attaquer davantage.
22:27 Moi, je pense que c'est intéressant...
22:29 - Ça veut dire quoi, finalement, que ça aide à ne pas reculer, mais on ne sait pas si ça aide à avancer ?
22:32 - Oui, pour le moment, c'est principalement ça, puisqu'on a vu que les attaques, elles n'étaient pas suffisantes.
22:37 Moi, ce que je trouve intéressant, c'est que les États-Unis encore votent cette aide-là.
22:41 On est en période d'élection en novembre à venir, avec, si c'est Trump et même si c'est Biden, ça sera encore compliqué de continuer à aider l'Ukraine.
22:50 Donc, c'est un signal quand même très positif.
22:52 Ça laisse à l'Europe, on a vu, et d'ailleurs, Emmanuel Macron essaie de prendre les devants en parlant d'économie de guerre pour la France.
22:58 Essayer de voir comment l'Europe, si jamais, à un moment, les États-Unis commencent à lâcher sur le soutien, pourraient prendre le relais.
23:05 Et ça ne sera pas chose simple, parce qu'on est vraiment très, très en retard là-dessus, sur les commandes même qu'on a promises à l'Ukraine.
23:12 Donc, ça laisse un peu de temps, j'allais dire.
23:14 Sur le moral, c'est à la fois une aide qui arrive là, qui est en relais, et peut-être un peu plus de temps.
23:21 Mais la question, c'est à long terme, comment ? Et est-ce qu'on va pouvoir aider comme ça indéfiniment ?
23:27 Et pour quel but ? Parce que ça, on n'en parle jamais. Mais c'est quoi l'objectif, vraiment ?
23:32 La Russie, on a bien compris quel était l'objectif. L'Ukraine, tenir et gagner, ça serait quoi ?
23:38 Pour l'instant, on est dans un grand flou. C'est principalement tenir bon, tenir sur les lignes. C'est pas beaucoup plus.
23:44 – Serge Simineau, vous êtes d'accord avec ça ?
23:46 – Les boules de cristal, dans ces cas-là, c'est jamais très, très bon.
23:50 Et on en est tous à penser, si on est du côté ukrainien, qu'il était temps.
23:56 Mais je lisais tout à l'heure deux réactions à vif.
24:04 Une de la Russie qui disait, je vais vous la lire pour être précis.
24:07 La Russie dit, elle a affirmé que cette aide tuerait encore plus d'Ukrainiens à cause du régime de Kiev.
24:12 Et de l'autre côté, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, il dit, j'espère que cette aide n'arrive pas trop tard.
24:17 Donc c'est un peu ces questions-là qu'on se pose.
24:19 Après, bien évidemment, que je ne sais pas comment on dit en ukrainien, mais que monsieur Zelensky a dû dire enfin.
24:23 Surtout que ce n'était pas gagné, puisqu'il y avait quand même un enjeu interne aux États-Unis,
24:27 qui était le poids de Donald Trump sur le président de la Chambre des représentants,
24:31 monsieur Johnson, je crois, qui a apparemment changé d'avis en disant,
24:35 je préfère qu'on envoie des armes aux Ukrainiens que d'envoyer des Américains se faire tuer là-bas.
24:39 Donc on est sur cet espoir que ce conflit puisse s'arrêter.
24:43 Mais le problème, c'est qu'il s'arrête comment ?
24:45 Est-ce que négocier une paix, c'est dire que les Russes ont gagné ?
24:49 Ou est-ce qu'il faut aller à la défaite militaire des Russes ?
24:52 C'est ce que cette aide pourrait apporter, mais on en est, je pense, bien, bien loin.
24:56 Et on va continuer à en parler dans la seconde partie des Informer.
24:58 On vous donnera la parole, Valéry Le Cam, sur ce sujet.
25:01 Ce sera après la météo et l'info. On revient dans un instant.
25:04 Bonsoir à toutes et bonsoir à tous.
25:12 La journée a été fraîche et c'est normal, puisque nous restons sous l'influence de cet anticyclone
25:17 centré sur les îles britanniques qui nous ramène ce flux de secteur nord
25:21 avec ces nuages, cette instabilité que nous retrouvons ce soir sur les frontières de l'Est
25:26 avec des chutes de neige modérées, mais quand même des 500 mètres, vous le voyez,
25:30 et un vent qui reste marqué jusque dans l'intérieur des terres.
25:34 Côté mercure, forcément, forcément, ça se ressent avec des valeurs qui ne dépassent pas les 16°C
25:40 ce soir sur le pourtour de la Méditerranée.
25:42 13 ans de ça de ce que l'on devrait connaître pour cette saison et demain,
25:47 et bien là encore, un temps maussade du centre jusqu'à l'est avec encore de faibles chutes de neige
25:52 qui vont se concentrer surtout sur les reliefs l'après-midi et un nouveau front
25:56 qui arrive par les côtes de la Manche également, mais là encore, les pluies seront modérées.
26:01 Côté température, et bien les gelées s'accentuent de -2°C jusqu'à 10°C au réveil.
26:06 Attention aux arbres fruitiers qui vont souffrir et les valeurs maximales ne dépasseront pas les 16°C.
26:11 Très belle soirée, l'information continue sur France Info.
26:14 Bonsoir à tous, dans l'actualité, une femme de 27 ans est décédée en étant injectée d'un manège à Blois
26:32 au lendemain du drame, les fourrins ont décidé de fermer le site
26:35 et un participant dit avoir constaté un manque de sécurité dans cette attraction.
26:39 Mathilde Moreau, Marion Tachy.
26:41 Au lendemain du drame, la fête n'est plus au rendez-vous.
26:45 Après trois semaines d'installation, les fourrins démontent leur manège sous choc.
26:49 Nous nous sentons très mal car nous, c'est pas notre devoir de faire ça.
26:53 Notre devoir c'est d'apporter de la joie, de la bonne humeur, de la gaieté, et là nous sommes carrément attristés.
26:58 Vers 23h la nuit dernière, une jeune femme de 27 ans est éjectée de l'une de ses nacelles.
27:03 Transportée dans un état grave au centre hospitalier, la victime décède dans la nuit à la suite de ses blessures.
27:10 Alexis et sa sœur étaient à la fête fourraine hier soir.
27:13 Une trentaine de minutes avant le drame, ils testaient cette même attraction.
27:17 Un mauvais souvenir pour le jeune homme.
27:19 Quand on est monté, on avait vu que la sécurité n'était pas ouf,
27:22 du coup il y avait au moins 10 cm de la paire avec nous,
27:24 donc c'était déjà ça qui nous faisait peur.
27:27 Je me suis dit, si on ne se tient pas, on tombe.
27:29 Et du coup, quand ça a démarré, on s'est tenus, on a vu, on glissait derrière.
27:33 De son côté, la ville de Blois affirme être vigilante sur le contrôle des manèges.
27:38 Ce qu'on sait c'est qu'on a les documents relatifs au contrôle technique, aux assurances,
27:43 et nous avons nous-mêmes mandaté comme chaque année un cabinet indépendant qui est venu constater la bonne installation.
27:50 Selon les premiers éléments de l'enquête, la barrière d'une des nacelles semble s'être ouverte pour une raison encore ignorée.
27:56 Le propriétaire du manège a été placé en garde à vue pour homicide involontaire.
28:01 13 milliards de dollars, c'est le montant de l'aide américaine pour Israël,
28:06 objectif consolider la défense de l'État hébreu.
28:09 Et au lendemain de cette annonce, Israël a bombardé deux maisons à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza,
28:15 faisant au moins 16 morts.
28:17 Et la défense civile de Gaza a annoncé que 50 corps avaient été retrouvés,
28:24 aujourd'hui des corps de Palestiniens enterrés dans la cour d'un hôpital.
28:30 Israël dit être en train de vérifier ces informations.
28:33 Benyamin Netanyahou ne relâchera pas la pression sur le Hamas,
28:37 c'est ce que le Premier ministre israélien annonce aujourd'hui alors que demain commence la grande fête juive.
28:44 Sur place à Tel Aviv, on retrouve notre envoyé spécial Christophe Gascard avec Raphaël Durosell.
28:51 Oui effectivement, à la veille de Pessah, Israël est sous tension,
28:55 la situation en sécurité reste complexe et peut changer rapidement.
28:59 Il faut rappeler que Pessah c'est l'une des fêtes les plus importantes du judaïsme,
29:03 ce qui explique que malgré le contexte, malgré les attaques de l'Iran la semaine dernière,
29:07 malgré tout cela, il y a quand même du monde en ce moment à Tel Aviv.
29:10 Certains français que l'on a pu rencontrer, ici on fait le déplacement,
29:14 car c'est une fête où l'on se retrouve souvent en famille.
29:17 Mais cette année Pessah aura un goût particulier car le pays est en guerre,
29:21 raison pour laquelle il y a toujours ces manifestations comme hier soir dans les rues de Tel Aviv,
29:25 pour rappeler que la guerre est loin d'être terminée,
29:28 rappeler également que la menace d'un embrassement régional est dans tous les esprits,
29:32 raison pour laquelle l'ambassade américaine a ordonné à ses employés et à leurs familles
29:36 de limiter leurs déplacements à l'intérieur du pays pendant ces fêtes de Pessah.
29:40 Et puis il y a également la pression sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou
29:44 qui n'est toujours pas terminée, parce que cette guerre à Gaza n'est pas finie,
29:49 parce que la gestion de l'armée est également critiquée,
29:52 et puis surtout il reste toujours 130 otages israéliens dans les mains du Hamas,
29:57 raison pour laquelle Benyamin Netanyahou a promis ce dimanche d'accroître la pression militaire sur le Hamas,
30:02 mais sans évoquer un assaut sur la ville surpeuplée de Rafah,
30:06 qu'il s'est dit pourtant à maintes reprises déterminé à lancer,
30:09 car selon lui c'est le seul moyen de libérer les otages et de remporter la victoire.
30:14 Restez avec nous, tout de suite les informés.
30:17 Les informés de retour avec Émilie Zapalski, fondatrice de l'agence de communication Émilie Conseil,
30:34 Valérie Lecable, éditorialiste politique au site lejournal.info
30:38 Sévrin Husson, directeur adjoint de la rédaction de La Croix,
30:41 et Serge Simineau, journaliste au service politique de France Télévisions.
30:45 Nous évoquions l'aide américaine à l'Ukraine,
30:48 ses 61 milliards de dollars débloqués hier soir par la Chambre des représentants.
30:53 En attendant prochainement le vote du Sénat, l'Ukraine ne sera pas un deuxième Afghanistan,
30:58 dit aujourd'hui Volodymyr Zelensky.
31:01 Valérie Lecable, il y avait vraiment cette crainte de se voir abandonnée en quelque sorte par les Etats-Unis ?
31:06 Oui, mais ce qui s'est joué, c'est que les Américains étaient convaincus que s'ils ne les aidaient pas,
31:11 l'Ukraine pouvait perdre la guerre d'ici la fin de l'année 2024.
31:15 C'est ce qu'avait dit le chef de la CIA cette semaine.
31:17 C'était la grande crainte, c'était la grande angoisse,
31:20 parce que que l'Ukraine ne gagne pas, c'est une chose,
31:24 mais que l'Ukraine perde, ça aurait des conséquences considérables pour l'Europe.
31:28 Et Mike Johnson, que vous avez cité, quand il dit "je préfère envoyer des munitions que d'envoyer les boys",
31:34 dans la parole américaine, ça veut dire quelque chose.
31:37 Je veux dire, quand ils ont envoyé leurs gamins au Vietnam, en Afghanistan, etc.
31:43 Donc ça veut dire que le monde occidental a une espèce de conscience
31:48 qu'il faut continuer à aider l'Ukraine pour empêcher Vladimir Poutine de gagner.
31:53 C'est ça l'objectif. Le premier objectif, c'est celui-là.
31:56 Et la deuxième chose, je vais essayer d'être rapide,
31:59 je pense qu'il y a toujours sous-jacent cette espèce de stratégie
32:03 de se dire "la Russie va finir par s'enliser", c'est-à-dire la Russie va finir par s'affaiblir
32:09 et se dénigrer de l'intérieur.
32:11 Ça, c'est une stratégie à moyen et à long terme qu'on entend dans le camp ukrainien.
32:16 Ça peut être un "wishful thinking", peut-être que ça n'arrivera pas.
32:21 Mais depuis qu'on a vu l'URSS éclater rapidement, finalement,
32:25 il y a cette idée "est-ce que la Russie va tenir ? Est-ce que son économie va tenir ?
32:29 Est-ce que ses hommes vont tenir ? Est-ce que l'opinion publique va tenir ? Etc."
32:33 Donc je pense que c'est ça. Ne pas perdre à court terme et essayer de les saper sur le long terme.
32:39 On parle aussi, excusez-moi, on peut prendre leurs avoirs aussi,
32:43 dans ce qui a été voté hier. C'est très important.
32:46 Il y a 200 milliards d'euros qui sont bloqués en Europe
32:49 et on peut les récupérer depuis hier soir.
32:52 Les sanctions économiques, c'est vrai, ils sont... Est-ce que ces aides, finalement, débloquées,
32:56 c'est un soulagement pour Kiev, c'est un soulagement aussi pour les Européens ?
32:59 C'est un soulagement pour les Européens. Ça veut dire que les États-Unis
33:03 sont décidés, en tout cas pour le moment, à ne pas abandonner les Européens
33:08 et à les accompagner dans leur sécurité. Donc c'est un soulagement pour les Européens.
33:13 Je rebondis sur ce que dit Valéry. C'est sûr qu'il y a toujours,
33:18 en toile de fond, cette idée que la Russie peut s'effondrer.
33:22 Sans doute en Ukraine, c'est une idée qui a aussi existé chez nous.
33:27 Et c'est vrai que deux ans, plus de deux ans après le début de la guerre,
33:31 on continue à être étonné de la solidité de l'économie russe.
33:34 On a pensé qu'elle s'effondrerait avec les sanctions. Ce n'est pas le cas.
33:38 Donc à quoi vont aboutir ces nouvelles aides ?
33:43 S'il s'agit de figer le front et de continuer à envoyer,
33:50 à armer les armées et à faire des morts de part et d'autre,
33:53 c'est sûr que ce ne sera pas productif.
33:56 Moi, ce que je pense, c'est qu'il faut, en parallèle de cette fourniture d'armes,
34:01 préparer la paix. Ça veut dire commencer à dessiner les contours,
34:07 comment on peut sortir de ce conflit, jusqu'où il faut aller.
34:11 L'envoi simplement de munitions et d'armes, ça ne peut pas être la seule réponse des occidentaux.
34:18 On va voir le sens de votre éditorial demain dans le journal La Croix.
34:21 Serge Timineau, comment on la prépare, cette paix ?
34:24 C'est ça la question, puisque je le disais tout à l'heure.
34:27 Faire la paix avec la Russie, c'est la victoire de Poutine.
34:30 De quel territoire on discute ?
34:33 Ce qui s'est passé en 2014, on en reparle.
34:36 Mais d'un autre côté, on ne peut pas être vatte en guerre autour de cette table,
34:40 à dire qu'il faut que les Ukrainiens continuent, aidés par l'Europe et les États-Unis,
34:44 pour aller battre Poutine. On n'a pas ces clés-là.
34:46 Mais il est clair que, j'ai lu quelques généraux à la retraite nous dire que c'est peut-être trop tard,
34:54 mais qu'il fallait cette aide américaine pour donner une chance à l'Ukraine de résister,
34:58 non pas de gagner du terrain, mais de ne plus en perdre.
35:02 Donc moi, j'entends ce que dit mon confrère, mais quelle paix, quel horizon et avec qui ?
35:08 Je voudrais qu'on dise, oui, Elisabeth.
35:10 Non, non, je pense que cette idée que les Russes ne vont pas tenir,
35:13 que le pouvoir russe et que Poutine, moi, j'ai l'impression qu'on est en plein délire.
35:17 Parce que depuis le début, même si eux, ils ont considéré que c'était une opération spéciale,
35:21 ils sont en économie de guerre. Nous, on est bien loin derrière de cette machine fonctionner.
35:26 Sur la population, je pense qu'ils s'en fichent un petit peu quand même.
35:29 Poutine, ce qu'il impose à sa population, et ceux qui ne sont pas d'accord,
35:32 on sait quel sort il leur réserve.
35:34 Donc je pense que là-dessus, on est un petit peu dans une méthode couée, peut-être.
35:39 Mais je pense qu'en effet, un jour ou l'autre, il va falloir parler de paix.
35:43 Il va falloir négocier. Ça va sûrement être très compliqué pour Zelensky.
35:47 Parce que voilà, il va falloir qu'il soit face à...
35:50 Lui, il a organisé la résistance depuis longtemps.
35:53 En tout cas, les objectifs de Zelensky, on les connaît.
35:55 C'est de récupérer les territoires qui ont été pris par les Russes.
35:58 Jusqu'à la Crimée.
36:00 Oui, mais Poutine, il ne veut absolument pas entendre parler de ça.
36:04 Je veux dire, Poutine, il veut garder les territoires et il en veut même plus.
36:08 La paix, elle semble...
36:11 Il n'y a pas de paix parce que le front ne rompt pas, en fait.
36:14 Et pour qu'il y ait une paix, il aurait fallu que l'Ukraine ne perde, en fait.
36:18 Et l'objectif, c'est d'empêcher l'Ukraine de perdre et d'avoir une paix équitable.
36:22 Mais Poutine ne veut pas d'une paix équitable.
36:25 Il faut absolument que l'Ukraine ne perde.
36:27 C'est ça la paix, c'est ça.
36:29 On a lâché pour la Crimée. On a fait cette erreur originelle de faire...
36:33 Là, on résiste sur quelque chose qu'on a laissé faire il y a quelques années.
36:36 - Sur le sujet international, je voudrais qu'on dise un tout petit mot de l'autre aide débloquée hier pour Israël par les États-Unis.
36:41 L'État hébreu qui a besoin d'argent pour continuer à se battre à Gaza notamment,
36:45 mais aussi faire front au Hezbollah au Liban et contrer en quelque sorte l'Iran.
36:49 L'enjeu est aussi, on va dire quoi, ces révolutions politiques et diplomatiques,
36:52 montrer que les Américains sont toujours aux côtés d'Israël parce que certains en ont douté à un moment.
36:56 - Oui, oui, c'est ça. Alors il y a eu, il me semble, une dizaine de milliards qui ont été promis à Israël.
37:02 - 13.
37:03 - 13 pour les aider à renforcer leur dôme de fer.
37:06 Donc c'est essentiellement, en tout cas sur le papier, c'est ce qui nous est annoncé aujourd'hui, un investissement défensif.
37:13 Disons, il ne s'agit évidemment pas d'aider Israël à bombarder Gaza,
37:19 même si en réalité, on le sait, les États-Unis fournissent des armes aujourd'hui à Israël qui les aident dans leur guerre à Gaza.
37:26 - Avec aussi des fonds débloqués, Serge Simineau, pour aider Gaza sur le front humanitaire.
37:33 - Oui, en tout cas, l'aide pour répondre à la première question, l'aide pour Israël, c'est le retour du soutien indéfectible des États-Unis,
37:40 car Israël avait laissé entendre qu'ils n'étaient pas si indéfectibles que ça.
37:43 Donc c'est un retour à la case départ pour les États-Unis.
37:47 Mais c'est vrai qu'il y a aussi le volet humanitaire qui est parfois un peu oublié lorsque certains défendent Israël de cette manière-là.
37:55 Mais c'est un moyen de les aider à se défendre, mais pour aider à les défendre, on leur permet aussi d'attaquer.
38:02 - Valérie Lecabre ?
38:03 - Il y a 9 milliards d'euros, 2 dollars, pardon, qui ont été débloqués pour l'aide humanitaire d'une façon générale.
38:09 Donc Joe Biden, il est obligé jusqu'au mois de novembre de tenir avec Israël.
38:15 C'est difficile pour lui, en fait, parce que son électorat ne comprendrait pas.
38:19 Et donc il joue sa réélection et donc il soutient.
38:24 Mais il accompagne avec l'aide humanitaire.
38:27 Et la vraie question, elle se posera peut-être après le mois de novembre.
38:30 Espérons que tout ça sera réglé d'ici là.
38:32 Mais effectivement, il est dans une posture où il est un peu contraint.
38:36 Il ne peut pas les lâcher comme ça.
38:38 - L'agenda électoral a favorisé ces 3 aides.
38:41 - Même si sur le fond, on comprend bien qu'il n'est pas d'accord avec ce que fait Netanyahou et qu'il aimerait bien que les choses se passent autrement.
38:46 Surtout que Netanyahou est reparti en guerre depuis qu'il a reçu ses 13 milliards.
38:50 Mais il est un peu contraint en raison de ses impératifs électoraux.
38:55 - Élection américaine qui aura lieu, on le rappelle, le 5 novembre.
38:58 Il est 20h42. Le Fil info, l'essentiel. Avec vous, Louise Buyns.
39:02 - En soutien au peuple palestinien et pour réclamer un cessez-le-feu sur la bande de Gaza,
39:08 un millier de personnes ont défilé dans le calme à Marseille.
39:11 A Paris, il y avait plusieurs milliers de manifestants pour la marche contre le racisme et l'islamophobie.
39:16 Un rassemblement d'abord interdit par la préfecture avant d'être autorisé par la justice administrative.
39:22 Les députés LFI Mathilde Panot, Éric Coquerel et Daniel Obono étaient dans le cortège.
39:27 A partir de l'année prochaine, il sera plus difficile de toucher certaines aides.
39:31 Il faudra avoir passé au moins 9 mois de l'année en France, contre 6 actuellement,
39:36 pour bénéficier notamment des allocations familiales, de la prime à la naissance d'un enfant et du minimum vieillesse.
39:42 La mesure promise par le gouvernement est parue aujourd'hui au journal officiel.
39:46 Il a été surnommé le héros de Sydney.
39:49 Un français de 31 ans vient d'obtenir la nationalité australienne après avoir bloqué la route de l'homme
39:54 qui a tué 6 personnes dans une attaque au couteau le week-end dernier.
39:58 Cet ouvrier du bâtiment originaire de Mayenne, qui était arrivé en fin de visa, se dit vraiment heureux.
40:03 Par ailleurs, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées aujourd'hui en hommage aux victimes
40:08 sur l'emblématique plage de Bondy, située juste à côté du centre commercial où a eu lieu l'attaque.
40:14 Il remporte le deuxième Liège-Bastogne-Liège de sa carrière.
40:18 Pour la dernière course cycliste du printemps des classiques, le sloven Tadej Pogacar est arrivé devant
40:24 le français Romain Bardet et le néerlandais Mathieu Van Der Poel.
40:29 France Info
40:31 20h21, les informés. Victor Mathey.
40:37 Avec un retour en France et un anniversaire, les femmes obtenaient le droit de vote pour la première fois en France
40:42 il y a tout juste 80 ans. Le droit aussi de se présenter à des élections.
40:47 Mais quelle place aujourd'hui pour les femmes en politique.
40:50 Qu'elles avançaient en près d'un siècle. L'ancienne ministre écologiste Cécile Duflo était ce soir sur France Info.
40:55 Elle se souvient encore des sifflets qui avaient accompagné son arrivée à l'Assemblée Nationale en 2012
41:00 alors qu'elle était arrivée, souvenez-vous, en robe.
41:03 Sur le moment je n'ai pas du tout mesuré l'ampleur de cette histoire.
41:07 Pour moi qui étais une chef de partie, donc qui avait été frottée à la difficulté depuis des années,
41:13 je n'étais pas très impressionnée. C'est le président de l'Assemblée qui a eu peur que je perde mes moyens.
41:17 Mais ce qui est intéressant c'est que pour moi ça ne m'a presque pas choqué.
41:20 C'est-à-dire que j'étais tellement habituée que je savais qu'il fallait en fait résister à ça,
41:25 que ça faisait partie du rite initiatique. Et ça c'est insupportable parce que je pense qu'il y a eu,
41:29 y compris les femmes, qui avaient accepté l'idée qu'il fallait serrer les dents face à des comportements qui sont inacceptables.
41:34 Ce que je constate maintenant c'est que les femmes peuvent aller dans n'importe quelle tenue à l'Assemblée
41:38 et j'en suis très heureuse. Mais le combat est jamais gagné et il faut toujours le faire avancer.
41:43 - Emile Izapalski, on est à la frontière entre la politique et la communication.
41:47 Qu'est-ce que vous inspire ces propos de Cécile Duflo ?
41:49 - Je pense que sa dernière phrase "le combat n'est jamais gagné", en fait j'ai l'impression que quelque part
41:54 nos générations se sont un peu endormies avec les nouveaux droits qu'on a eus.
41:58 Bon évidemment je ne parle pas d'il y a 80 ans mais l'IVG, la contre-réception, tout ça.
42:04 Je trouve que c'est comme si on s'était un peu endormi en disant "ça y est, on est arrivé".
42:08 Et il y a des nouvelles générations qui sont hyper féministes, garçons comme filles d'ailleurs,
42:12 de plus en plus de garçons, et qui nous réveillent un peu là-dessus en nous disant
42:16 "en fait c'est pas gagné du tout". Et c'est vrai que finalement c'est pas gagné du tout.
42:20 Il y a encore énormément de choses, parce que vous le dites, en politique,
42:23 je passe tous les hashtags #MeToo, toute cette chasse qu'il y a et qui me paraît un peu normale
42:30 parce qu'on voit que partout, dans le cinéma, il y a encore beaucoup à faire.
42:34 Dans les maisons, chez les couples, il y a encore beaucoup beaucoup de choses.
42:39 On voit que l'INSEE 10, 70% des tâches ménagères, c'est toujours les femmes.
42:42 Donc il y a les écarts de salaire, il y a énormément d'endroits où on devrait encore gagner des combats,
42:49 donc c'est jamais terminé. Et en plus, les pros du féminisme disent "attention à chaque crise,
42:54 on risque des reculs". C'est un petit peu ce qui s'est passé dans le Covid,
42:57 où les femmes sont revenues au devant de la scène pour les enfants,
43:00 c'est elles qui étaient en première ligne pour ça. Donc méfiance.
43:03 J'ai l'impression qu'il y a une nouvelle étape d'autres combats à gagner.
43:08 Et tant mieux, parce que ça me paraît tellement… 80 ans, c'est super,
43:12 mais c'est tellement lamentable de se dire que c'est qu'en 44 et qu'on l'a fait en 45.
43:17 C'est pitoyable, quoi. Et compte en banque, ça me paraît tellement démentiel.
43:22 C'est si proche, finalement.
43:24 – Serge Théminot, pour revenir à cette scène avec Cécile Duflo, en 2012,
43:27 on s'en souvient encore, mais à la fois ça paraît loin de ce qu'on imaginerait,
43:30 c'est même sifflé aujourd'hui en 2024.
43:33 – C'est très actuel. On parle du droit de vote, mais ça n'a jamais fait disparaître le sexisme.
43:37 Donc ces propos, même si elle semble avoir pris du recul,
43:41 pour en avoir parlé à l'époque avec elle, elle en reste très marquée.
43:45 Et je pense que demain, une autre députée pourrait vivre ce genre de scène.
43:50 Alors sans doute, publiquement, ça ferait un taulé plus général,
43:54 mais c'est pas si vieux que ça. Et c'était dans une indifférence complète.
43:58 Donc je pense que c'est pas réglé.
43:59 Pour en revenir au droit de vote, on parle des 80 ans.
44:03 La première à avoir demandé cette égalité, c'était Olympe de Gouges.
44:06 C'était Olympe de Gouges en 1791. Donc il faut du temps.
44:09 Et comme le disait Émilie…
44:10 – Les gens disaient que les femmes avaient le droit à l'échafaud,
44:12 donc elles avaient le droit aussi de voter.
44:13 – Mais que ces droits-là, quand il s'agit des droits des femmes,
44:15 il faut toujours se battre pour les conserver.
44:17 Ça, ça n'a pas bougé.
44:18 Et donc le droit de vote, pour l'instant, est inscrit.
44:20 Il y a aussi le droit de se faire élire.
44:22 Et que la seule frontière qui n'a pas été franchie,
44:25 c'est la présidence de la République, quelle que soit d'ailleurs qui se présente.
44:28 Et c'est le dernier mandat qui n'a pas encore été atteint par le vote par une femme.
44:34 Mais pour le reste, la scène dont parlait Madame Duflo,
44:37 je pense qu'elle est encore possible.
44:39 En tout cas, peut-être par hypocrisie, ça ne se ferait pas,
44:43 mais le fond de sexisme est toujours présent, en politique comme ailleurs.
44:46 – On a parlé de l'Élysée.
44:47 On a eu deux femmes à Matignon, Édith Cresson, il y a 30 ans.
44:51 – Seulement deux femmes à Matignon.
44:52 – Seulement deux femmes.
44:53 Et Elisabeth Borne, ces dernières années, ces derniers mois.
44:56 Valérie Lecable, la victoire, ce sera quoi ?
44:58 Le jour où on ne remarquera plus si c'est un homme ou une femme,
45:00 finalement, qui est Premier ministre ?
45:02 – Écoutez, je suis partagée parce que c'est vrai qu'on découvre un peu
45:06 que ça fait seulement 80 ans que les femmes ont le droit de vote.
45:09 Et c'est vrai que ça ne fait même pas 60 ans, je crois,
45:12 qu'elles ont un compte en banque, qu'elles sont indépendantes,
45:15 qu'elles sont autonomes et qu'elles peuvent vivre normalement.
45:18 Tout ça, parce que sur l'échelle de l'histoire, c'est très court en même temps.
45:22 Et c'est allé très très vite en fait.
45:25 Et en même temps, je pense que tout est plus dur pour les femmes.
45:28 Parce que c'est vrai qu'aujourd'hui, les femmes travaillent généralement.
45:31 Mais ce qui est difficile aujourd'hui, c'est d'être en haut.
45:33 C'est-à-dire qu'il y a une sorte d'égalité qui s'est installée quand même
45:37 dans la répartition du travail, des couples.
45:39 Par exemple, je trouve que les hommes s'occupent beaucoup de leurs enfants maintenant.
45:42 Enfin, il y a beaucoup de choses qui sont passées.
45:44 Et il reste quand même cette idée que la femme, c'est pas forcément un leader.
45:49 C'est ça, pour moi, le plus frappant, c'est ça.
45:51 Et effectivement, il n'y a eu que deux femmes Premiers ministres.
45:54 Et les pauvres, elles ont eu du mal toutes les deux.
45:56 Et je ne suis pas sûre que le fait d'être femme les ait aidées l'une et l'autre.
46:01 Donc, président de la République, on verra.
46:04 Pour l'instant, ça ne s'est jamais présenté.
46:06 Moi, je pense que c'est ça le sujet.
46:09 Le sujet, c'est d'être vraiment à l'aise.
46:12 Moi, je serais contente le jour où 8 mars n'existera plus, en fait.
46:15 Parce qu'on n'aura plus besoin de célébrer une femme.
46:18 Parce que finalement, pourquoi est-ce qu'on célébrait plus une femme qu'un homme ?
46:21 Il faudrait que tout le monde soit sur le même pied.
46:23 Mais moi, je crois beaucoup quand même à la...
46:27 Le mot "combat", je comprends pour les femmes d'avant qui ont lutté pour l'IVG.
46:32 Je suis ravie que l'IVG soit dans la Constitution parce que ça protège.
46:35 Mais il ne faut pas non plus... Ce n'est pas une guerre, quoi.
46:38 Les hommes et les femmes, ils sont faits pour vivre ensemble, pour travailler ensemble.
46:42 Voilà. Et simplement, il faut...
46:45 – Le mot "combat" qui vous gêne, du coup, dans le...
46:48 – Je trouve... Je n'aime pas l'opposition.
46:51 Autant #MeToo, je comprends que ça a été...
46:54 Mais je n'aime pas que ça devienne...
46:56 – C'est un combat pour l'égalité des droits.
46:58 – C'est un combat pour les cendrilles.
46:59 Cendrilles, non, je trouve que j'ai un peu du mal parfois.
47:01 Sincèrement, vous voyez, on ne peut pas non plus opposer les genres.
47:05 On n'est pas là pour opposer les genres.
47:07 – Non, non. C'est pour l'égalité des droits.
47:09 – On est là pour les respecter.
47:11 On est là pour les respecter et pas pour les opposer.
47:14 – Non, vous avez raison.
47:15 Et en même temps, c'est en se battant qu'on obtient des choses.
47:17 Donc voilà, le combat, il a été nécessaire.
47:21 Et il l'est sans doute encore sur bien des aspects.
47:24 L'aspect salarial, l'aspect de la répartition des tâches ménagères, etc.
47:28 – Même la langue.
47:29 La langue, on a quand même un président qui a rappelé...
47:32 Bon, c'était contre l'écriture inclusive, qui est quand même assez complexe.
47:35 Mais un président, Emmanuel Macron, qui a dit
47:37 "Bah si, le masculin fait le neutre."
47:39 Et en fait, ça, les nouvelles générations, elles ne comprennent pas.
47:42 On dit toujours "les hommes".
47:43 – Oui, mais c'est sérieux, vraiment.
47:44 – Oui, mais je pense que c'est signifiant, quand même, le langage.
47:47 Et vous avez cité Olympe de Gouges, qui avait fait
47:49 "Les droits de la femme et de la citoyenne".
47:51 Mais c'est parti aux oubliettes, alors que les femmes étaient beaucoup investies
47:54 dans la révolution, que les hommes ont reconnu leur rôle.
47:57 Et que tout de suite après, ils leur ont dit "Retournez dans les cuisines,
48:00 mes chères femmes, c'est le meilleur endroit où vous pourriez être".
48:03 – En fait, moi j'ai appris que le Sénat avait bloqué,
48:05 c'est très intéressant, parce que le Sénat avait bloqué au début
48:09 le droit des femmes à voter parce qu'il pensait que les femmes
48:12 étaient trop proches des curés et que dans leur combat à l'AICAR à l'époque,
48:17 elles allaient reproduire ce que leur curé allait leur dire.
48:21 – Oui, mais bon, après ça, ils allaient voter.
48:22 – Vous m'imaginez d'où on vient, c'est incroyable.
48:24 – Ce qui…
48:25 – Et comment c'est allé vite, quand même.
48:26 – Ce qui s'est révélé en partie, c'est-à-dire qu'au départ,
48:29 il y a 80 ans, dans les premières années, les femmes s'abstenaient plus,
48:34 c'est-à-dire qu'il y avait…
48:35 – Elles n'osaient pas.
48:36 – Elles n'osaient pas.
48:37 – Et elles ont pendant très longtemps eu un vote plus conservateur que les hommes.
48:42 – Je crois que c'est encore vrai.
48:43 – On va reprendre le débat, on va marquer…
48:44 – En revanche, non, c'est plus vrai du tout.
48:45 – On va marquer une petite dernière pause dans "Sénat informer",
48:47 on revient dans un instant, 20h52, Louise Buillens.
48:50 [Musique]
48:51 – Les opposants au chantier de la 69 entre Castres et Toulouse
48:55 n'ont pas dit leur dernier mot.
48:56 5 000 personnes ont défilé dans la Ville Rose cet après-midi.
49:00 Selon les organisateurs, ils étaient environ 1500.
49:03 Selon la police, les gens qui veulent passer en force sur ce projet
49:06 sont en minorité, a dit sur France Info un membre de l'association "La Voix est libre".
49:11 Autre gros rassemblement à Paris,
49:13 où plusieurs milliers de personnes ont marché contre le racisme et l'islamophobie.
49:17 Le rassemblement avait d'abord été interdit par la préfecture
49:20 avant d'être autorisé par la justice administrative.
49:23 Alors que les forces ukrainiennes attendent avec impatience
49:26 l'aide de 61 milliards de dollars votés hier par le Congrès américain,
49:30 la situation se dégrade encore à l'est du pays.
49:33 L'armée russe affirme avoir pris le contrôle de Bogdanovka,
49:36 un village situé dans la région du Donetsk.
49:38 En parallèle, Kiev annonce avoir mis hors d'état de fonctionner
49:42 un navire militaire russe dans la péninsule de Crimée annexée.
49:46 C'est un droit qui nous semble naturel aujourd'hui,
49:48 mais il était célébré comme un événement majeur il y a 80 ans, jour pour jour.
49:53 Le 21 avril 1944, les femmes ont obtenu le droit de vote en France.
49:57 Elles ont pu déposer pour la première fois un bulletin dans l'urne
50:01 lors des municipales un an plus tard.
50:03 Les galloises battues à plate couture, 40 à 0 par les françaises
50:07 au tournoi des 6 nations féminins de rugby.
50:09 Pour l'instant, les bleues n'ont perdu aucun match de la compétition.
50:13 Elles joueront leur finale samedi prochain contre l'Angleterre.
50:16 20h, 21h, les informés, Victor Matey.
50:26 C'était donc le 21 avril 1944, il y a 80 ans,
50:29 les femmes obtenaient le droit de vote pour la première fois en France.
50:32 C'est le droit, on le disait, de se présenter à des élections.
50:35 Parlons peut-être de la parité en politique.
50:38 1% de femmes à l'Assemblée, c'est la révolution en 1958.
50:43 Environ 33% aujourd'hui, on a quand même fait du chemin.
50:47 37% je crois aujourd'hui, c'est un peu baissé par rapport à...
50:50 37% exactement, pardon.
50:51 Par rapport à 2017, on était 37, 39.
50:54 Je crois qu'au début des années 2000, c'était en gros 15% de députés à l'Assemblée.
51:00 Députés et ES à l'Assemblée.
51:02 Donc voilà, 37% aujourd'hui, ça reste évidemment largement minoritaire.
51:07 C'est mieux que ce qu'il y a maintenant.
51:09 La parité au gouvernement, même si dans ce gouvernement-là,
51:12 il n'y a pas de femme à la tête des ministres réguliers.
51:14 Oui, la parité, elle est respectée, mais elle est un peu factice, c'est sûr.
51:17 Je rebondis juste sur ce qu'on disait tout à l'heure.
51:19 On a publié, nous, dans le journal, un entretien avec...
51:21 La Croix.
51:22 Dans le journal La Croix, un entretien avec la sociologue Janine Mossulavo
51:26 qui nous explique qu'à partir des années 70 seulement,
51:30 le taux de participation des femmes a été équivalent à celui des hommes.
51:33 Et depuis 1986, c'est pour la première fois en 1986,
51:36 et depuis, ça se continue,
51:38 les femmes votent plus à gauche que les hommes.
51:42 Plus socialistes, plus écolos, et d'une manière générale, plus à gauche.
51:45 Avec un rempart, plutôt, chez les femmes,
51:47 c'est qu'il y a un vote à l'extrême droite qui est inférieur à celui des hommes.
51:51 Ce rempart semble un peu tomber.
51:54 Il était extrêmement fort du temps de Jean-Marie Le Pen.
51:57 Il est moins fort aujourd'hui.
51:59 Avec Marine Le Pen, visiblement,
52:00 Marine Le Pen arrive à conquérir un électorat féminin
52:03 autant qu'elle a conquéré un électorat masculin.
52:06 Malérique... Pardon, une minute à Palski.
52:09 Je pense qu'on est sur la parité,
52:11 parce qu'on a dû en venir à des quotas,
52:13 parce que sinon, ça ne se serait pas passé.
52:15 Moi, je suis d'accord que ce n'est pas un combat contre les hommes,
52:17 mais on a l'impression parfois que les hommes ont peur
52:19 si les femmes prennent trop d'importance.
52:21 C'est là où c'est très étrange.
52:23 Et c'est vrai qu'on a fait croire aux femmes beaucoup de choses
52:25 que certaines ont fini par croire,
52:27 parce que c'est notre culture, notre société qui nous a imposées tout ça.
52:30 Et c'est comme s'il fallait déconstruire tout ça
52:32 et leur laisser la possibilité, en effet, de s'émanciper,
52:34 de s'épanouir, en tant que leader, mais à leur façon.
52:38 Et c'est tout ça qu'il faut reconstruire,
52:40 parce que ce n'est pas encore le cas.
52:43 Sur les 37 % aussi à l'Assemblée,
52:45 c'est parce qu'on est quand même, même si je n'aime pas ce terme,
52:48 mais dans une société qui reste très patriarcale,
52:50 même s'il y a de plus en plus de garçons qui s'occupent des petits-enfants,
52:53 mais quand même, on reste sur des femmes qui vont dire
52:56 "Bah non, je ne vais pas y aller le soir" ou "Je ne vais pas travailler le soir
52:58 parce que moi je vais m'occuper des enfants".
53:01 Enfin, c'est quand même encore... On en est encore là-dessus.
53:03 Moi, j'ai réfléchi, je me suis dit, qu'est-ce qu'il faudrait maintenant ?
53:07 Quel serait le cap important ?
53:09 Je me dis la contraception, par exemple.
53:11 C'est une affaire souvent de femmes.
53:13 On met tout sur le dos des femmes.
53:15 Les hormones et tout ça, ce n'est quand même pas des choses faciles à avoir.
53:19 On se prend beaucoup de médicaments qui font beaucoup de mal aussi.
53:22 C'est une liberté, mais c'est aussi...
53:24 Est-ce qu'on ne pourrait pas partager ça et rendre les hommes un petit peu plus responsables ?
53:27 C'est un autre débat. Cela dit, il y a des chiffres importants aussi aujourd'hui.
53:30 Des reportages qui montrent qu'il y a des hommes qui pratiquent la vasectomie.
53:33 Oui, oui, il y en a de plus en plus, mais...
53:35 C'est définitif, ça, c'est quand même un peu rude.
53:37 Mais en fait, moi, je me dis, qu'est-ce qu'il serait des signaux comme ça,
53:40 d'étapes supplémentaires où on se dirait "Bah oui, oui, ça continue à avancer
53:44 et il faut que ça avance et que les femmes ne se sentent plus conditionnées
53:48 par une image qu'on leur a donnée."
53:50 Valérie Lecabre et Serge Simineau.
53:52 Je pense quand même...
53:54 J'étais directrice générale d'une boîte et j'avais deux adjointes femmes,
53:58 donc on était trois femmes.
54:00 Je ne suis pas sûre que les femmes fonctionnent exactement comme les hommes.
54:03 Elles font d'elles-mêmes. Elles n'ont pas forcément les mêmes envies.
54:06 Elles n'ont pas forcément la même façon de faire.
54:09 Non, mais...
54:10 Moi, je crois qu'on en a beaucoup fait croire.
54:12 Sexuellement, elles n'ont pas les mêmes envies.
54:14 Non, mais c'est pas qu'on en a fait trop.
54:16 Non, mais tant mieux. Attends.
54:18 Non, mais moi, je trouve ça bien.
54:20 Par exemple, un homme n'aura jamais d'enfant.
54:22 Donc, c'est quand même une supériorité féminine absolument considérable.
54:25 C'est peut-être la plus grande dans son corps.
54:28 Les hommes ont des enfants, mais ils n'écoutent pas.
54:30 Les hommes ne portent pas d'enfants.
54:32 Les hommes ne portent pas d'enfants.
54:34 Vous n'allez pas changer ça.
54:36 Donc, c'est vrai qu'il y a un attachement très fort.
54:40 C'est détruit, ce que je suis en train de dire.
54:42 Mais pour revenir à notre sujet, de la parité et de l'Assemblée nationale...
54:48 En revanche, il faut qu'on sorte de l'idée que les députés femmes,
54:54 elles s'occupent de la petite enfance et des histoires de femmes.
54:56 Et que les hommes s'occupent de la défense, de la finance et des choses sérieuses.
55:00 Serge Timino, il faut terminer. Valérie, désolé, on n'a plus le temps.
55:02 On en déplaise à Valérie. On entend bien qu'il y a encore des combats à mener pour l'égalité.
55:06 Pourquoi ?
55:07 Des combats positifs.
55:09 J'ai utilisé le mot "combat". C'est pour ça. Pour le reste, on est d'accord.
55:13 Le mot "combat" qui faisait débat, effectivement.
55:15 Des batailles, des combats, vous les appellerez comme vous voulez.
55:17 Il en reste à mener. On parle de combats, de batailles.
55:20 On parle de l'Ukraine, demain à la Lune de la Croix, c'est vendu sans doute.
55:22 On a titré sur le retour de l'Amérique en Ukraine.
55:25 Avec ses aides dont on a beaucoup parlé.
55:27 Ce soir, merci à tous les quatre.
55:29 Merci infiniment d'être venus ce soir sur le plateau.
55:31 Des informés, des informées qui reviennent demain matin.
55:34 Très bonne soirée à tous sur France Info.
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