Gilda Sportiello, députée du Mouvement 5 étoiles, a critiqué l’amendement du gouvernement autorisant la présence de militants anti-IVG dans les cliniques pour inciter les femmes à avorter.
Son intervention dans l’hémicycle s’est transformée en cri du cœur. La députée Gilda Sportiello a mentionné son expérience personnelle lors des débats sur l’IVG du mercredi 17 avril au Parlement italien. L’élue du Mouvement 5 étoiles a critiqué l’amendement du gouvernement de Giorgia Meloni autorisant la présence de militants ou d’organisations anti-avortement au sein des cliniques et centres médicaux qui délivrent les attestations médicales pour avorter.
Gilda Sportiello a également jugé que ce que propose le gouvernement est à rebours de ce qui se passe en Europe, en citant notamment l’exemple de la France qui a récemment constitutionnalisé le recours à l’IVG.
L’amendement a été adopté mais doit encore recevoir l’approbation du Sénat qui vraisemblablement y sera favorable. Le vice-Premier ministre Antonio Tajani s’est défendu de vouloir remettre en cause la loi datant de 1978 sur l’avortement en Italie, appelée « loi 194 ». Il assure que la « liberté de conscience » sera « toujours permise sur des questions de ce type ».
Les oppositions y voient un coup d’accélérateur dans la volonté de réduire l’accès à l’IVG alors qu’il est déjà limité de fait et qu’il existe de nombreuses disparités territoriales.
Son intervention dans l’hémicycle s’est transformée en cri du cœur. La députée Gilda Sportiello a mentionné son expérience personnelle lors des débats sur l’IVG du mercredi 17 avril au Parlement italien. L’élue du Mouvement 5 étoiles a critiqué l’amendement du gouvernement de Giorgia Meloni autorisant la présence de militants ou d’organisations anti-avortement au sein des cliniques et centres médicaux qui délivrent les attestations médicales pour avorter.
Gilda Sportiello a également jugé que ce que propose le gouvernement est à rebours de ce qui se passe en Europe, en citant notamment l’exemple de la France qui a récemment constitutionnalisé le recours à l’IVG.
L’amendement a été adopté mais doit encore recevoir l’approbation du Sénat qui vraisemblablement y sera favorable. Le vice-Premier ministre Antonio Tajani s’est défendu de vouloir remettre en cause la loi datant de 1978 sur l’avortement en Italie, appelée « loi 194 ». Il assure que la « liberté de conscience » sera « toujours permise sur des questions de ce type ».
Les oppositions y voient un coup d’accélérateur dans la volonté de réduire l’accès à l’IVG alors qu’il est déjà limité de fait et qu’il existe de nombreuses disparités territoriales.
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NewsTranscription
00:00 (Présentation d'un documentaire sur l'abortion)
00:17 (Musique)
00:31 (Présentation d'un documentaire sur l'abortion)
00:59 (Applaudissements)
01:04 Je vous dis une chose, je suis mère, j'ai choisi d'être mère, il y a 14 ans j'ai choisi d'avoir un abort.
01:12 Et vous savez pourquoi je le dis ? Parce que je suis au plus haut niveau de la représentation démocratique de ce pays,
01:18 de ce pays où encore aujourd'hui quelqu'un a du mal à dire la parole "abortion" ou il a les jambes trompées quand on parle d'abortion.
01:25 Je le dis ici parce que je ne voudrais pas que n'importe quelle femme qui, en ce moment, voulait avoir un abort,
01:30 soit attaquée par ce gouvernement, parce qu'une femme qui choisit aujourd'hui de recourir à l'interruption volontaire de l'abortion
01:36 puisse savoir qu'il y a un gouvernement ami et non pas ce gouvernement.
01:41 Parce que quand je me regarde dans le miroir, je ne me sens pas culpable, ni décevant.
01:46 Ceux qui doivent être décevus, c'est vous !
01:49 (Musique)
01:55 (Musique)
02:00 [SILENCE]