#IVG #Constitutionnalisation #DroitsDesFemmes #DébatSociétal
Polémique autour de la constitutionnalisation de l'interruption volontaire de grossesse
Il y a quelques jours, Gérard Larcher, président du Sénat, a déclenché une polémique en exprimant son opposition à la constitutionnalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Selon lui, les sujets sociétaux ne devraient pas figurer dans la Constitution. Cette prise de position a suscité de vives réactions, notamment de la part de l'actrice Sophie Marceau, qui a vivement critiqué le politicien pour son manque de compréhension des réalités vécues par les femmes contraintes d'avorter.
Une réponse justificative
Invité de l'émission "Quelle époque" le samedi 3 février 2024, Gérard Larcher s'est expliqué et a réaffirmé son soutien aux femmes contraintes d'avorter. Il a proposé à Sophie Marceau de l'accompagner pour qu'elle puisse se rendre compte des conditions parfois difficiles dans lesquelles se déroule l'IVG. Ancien directeur de l'hôpital de Rambouillet, Larcher affirme ne pas remettre en cause l'avortement en tant que tel, mais craint que sa constitutionnalisation ouvre la porte à la constitutionnalisation d'autres sujets de société.
Des réactions déterminées
Ces explications n'ont pas suffi à calmer les critiques. Marie s'infiltre, comédienne et militante, a répondu vivement à Gérard Larcher. Elle déplore l'idée de considérer le droit à l'IVG comme une mesure mesquine à inscrire dans la Constitution. Selon elle, il s'agit d'un droit fragile, acquis tardivement et difficilement, et avorter reste une expérience complexe pour les femmes, souvent accompagnée de découragements et de désincitations.
Les arguments de part et d'autre
Marie s'infiltre reproche à Gérard Larcher d'être "radin" en minimisant l'importance de la constitutionnalisation de la liberté d'une femme de disposer de son corps et d'assurer sa sécurité. Elle souligne également que la question ne réside pas seulement dans l'IVG en tant que fait de société, mais aussi dans les problèmes liés au suivi médical de l'interruption de grossesse, qui est souvent conséquence de traumatismes tels que le viol ou l'abandon du partenaire.
#IVG #Constitutionnalisation #DroitsDesFemmes #DébatSociétal
Polémique autour de la constitutionnalisation de l'interruption volontaire de grossesse
Il y a quelques jours, Gérard Larcher, président du Sénat, a déclenché une polémique en exprimant son opposition à la constitutionnalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Selon lui, les sujets sociétaux ne devraient pas figurer dans la Constitution. Cette prise de position a suscité de vives réactions, notamment de la part de l'actrice Sophie Marceau, qui a vivement critiqué le politicien pour son manque de compréhension des réalités vécues par les femmes contraintes d'avorter.
Une réponse justificative
Invité de l'émission "Quelle époque" le samedi 3 février 2024, Gérard Larcher s'est expliqué et a réaffirmé son soutien aux femmes contraintes d'avorter. Il a proposé à Sophie Marceau de l'accompagner pour qu'elle puisse se rendre compte des conditions parfois difficiles dans lesquelles se déroule l'IVG. Ancien directeur de l'hôpital de Rambouillet, Larcher affirme ne pas remettre en cause l'avortement en tant que tel, mais craint que sa constitutionnalisation ouvre la porte à la constitutionnalisation d'autres sujets de société.
Des réactions déterminées
Ces explications n'ont pas suffi à calmer les critiques. Marie s'infiltre, comédienne et militante, a répondu vivement à Gérard Larcher. Elle déplore l'idée de considérer le droit à l'IVG comme une mesure mesquine à inscrire dans la Constitution. Selon elle, il s'agit d'un droit fragile, acquis tardivement et difficilement, et avorter reste une expérience complexe pour les femmes, souvent accompagnée de découragements et de désincitations.
Les arguments de part et d'autre
Marie s'infiltre reproche à Gérard Larcher d'être "radin" en minimisant l'importance de la constitutionnalisation de la liberté d'une femme de disposer de son corps et d'assurer sa sécurité. Elle souligne également que la question ne réside pas seulement dans l'IVG en tant que fait de société, mais aussi dans les problèmes liés au suivi médical de l'interruption de grossesse, qui est souvent conséquence de traumatismes tels que le viol ou l'abandon du partenaire.
#IVG #Constitutionnalisation #DroitsDesFemmes #DébatSociétal
Category
🗞
NewsTranscript
00:00 Il y a quelques jours, Gérard Larcher, président du Sénat, a déclenché une polémique en
00:04 exprimant son opposition à la constitutionnalisation de l'interruption volontaire de grossesse
00:09 IVG.
00:10 Selon lui, les sujets sociétaux ne devraient pas figurer dans la Constitution.
00:14 Cette prise de position a suscité de vivres réactions, notamment de la part de l'actrice
00:18 Sophie Marceau, qui a vivement critiqué le politicien pour son manque de compréhension
00:23 des réalités vécues par les femmes contraintes d'avorter.
00:26 Invité de l'émission Quelle époque le samedi 3 février 2024, Gérard Larcher s'est
00:31 expliqué à réaffirmer son soutien aux femmes contraintes d'avorter.
00:34 Il a proposé à Sophie Marceau de l'accompagner pour qu'elle puisse se rendre compte des
00:38 conditions parfois difficiles dans lesquelles se déroule l'IVG.
00:41 Ancien directeur de l'hôpital de Rambouillet, Larcher affirme ne pas remettre en cause l'avortement
00:46 en tant que téléphone.
00:47 Mais craint que sa constitutionnalisation ouvre la porte à la constitutionnalisation
00:52 d'autres.
00:53 Au sujet de société, ses explications n'ont pas suffi à calmer les critiques.
00:56 Marie Saint-Filtre, comédienne et militante a répondu vivement à Gérard Larcher.
01:01 Elle déplore l'idée de considérer le droit à l'IVG comme une mesure mesquine à inscrire
01:05 dans la constitution.
01:06 Selon elle, il s'agit d'un droit fragile acquis tardivement et difficilement et avorter
01:10 reste une expérience complexe pour les femmes, souvent accompagnée de découragement et
01:14 de désincitation.
01:15 Marie Saint-Filtre reproche à Gérard Larcher d'être radin en minimisant l'importance
01:20 de la constitutionnalisation de la liberté d'une femme, de disposer de son corps et
01:24 d'assurer sa sécurité.
01:25 Elle souligne également que la question ne réside pas seulement dans l'IVG en tant
01:29 que fait de société, mais aussi dans les problèmes liés au suivi médical de l'interruption
01:33 de grossesse, qui est souvent conséquence de traumatismes tels que le viol ou l'abandon
01:37 du partenaire.
01:38 Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo.
01:41 N'oubliez pas que je lis maintenant tous vos commentaires.
01:44 Abonnez-vous et à bientôt pour de nouvelles vidéos.
01:47 [Musique]