Dans la soirée du mercredi 28 février 2024, les sénateurs ont approuvé la volonté d’inscrire l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution à 267 voix contre 50. Quelques heures auparavant le collectif “Avortement en Europe, Les femmes décident” appelait à se réunir Place de la Sorbonne à Paris pour exprimer la nécessité d’ériger ce droit en norme suprême.
Une étape de plus est franchie dans le cheminement pour graver l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans le marbre de la Constitution française. Le mercredi 28 février au soir, le Sénat a adopté le projet de loi constitutionnelle prévoyant d’inscrire à l’article 34 que “la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours” à une IVG. Le collectif “Avortement en Europe : Les femmes décident”, regroupant des associations féministes, des syndicats et des partis politiques s’est réuni Place de la Sorbonne, à Paris pour donner de l’impulsion à cette avancée historique.
D’autant plus que rien n’était joué d’avance car les réticences de la droite ajoutaient une ombre au tableau. Deux amendements à l’origine du parti Les Républicains envisageaient respectivement d’ôter le mot “garantie” accolé à celui de liberté et d’insérer une clause de conscience à destination des médecins et autres professionnels de santé ne souhaitant pas pratiquer l’IVG.
Une victoire en demi-teinte
A commencer par l'appellation de “liberté”. L’avocate et porte-parole de l’association féministe “Osez le féminisme”, Violaine De Filippis rappelle “le texte initial que l’on voulait porter, c’était le droit d’avorter et pas la liberté d’avorter”. Le droit conférant un statut plus protecteur que celui de liberté.
Inscrire une liberté dans la Constitution, c’est une chose. Garantir de manière effective l’accès à cette liberté pour pouvoir en jouir, c’en est une autre. Le personnel médical présent au rassemblement est témoin des difficultés auxquelles doivent pallier celles ne souhaitant pas poursuivre leur grossesse.
Depuis 15 ans, ce sont pas moins de 130 centres d’IVG qui ont fermé leurs portes selon les estimations du Planning familial. Une inégalité surtout ressentie en milieu rural. “Aujourd’hui des femmes en France sont obligées de changer de département pour pratiquer une IVG”, déplore la députée Pascale Martin (LFI NUPES), membre de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Reste à voir si le Parlement, réuni en Congrès à Versailles lundi prochain, validera le projet de loi constitutionnelle.
Une étape de plus est franchie dans le cheminement pour graver l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans le marbre de la Constitution française. Le mercredi 28 février au soir, le Sénat a adopté le projet de loi constitutionnelle prévoyant d’inscrire à l’article 34 que “la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours” à une IVG. Le collectif “Avortement en Europe : Les femmes décident”, regroupant des associations féministes, des syndicats et des partis politiques s’est réuni Place de la Sorbonne, à Paris pour donner de l’impulsion à cette avancée historique.
D’autant plus que rien n’était joué d’avance car les réticences de la droite ajoutaient une ombre au tableau. Deux amendements à l’origine du parti Les Républicains envisageaient respectivement d’ôter le mot “garantie” accolé à celui de liberté et d’insérer une clause de conscience à destination des médecins et autres professionnels de santé ne souhaitant pas pratiquer l’IVG.
Une victoire en demi-teinte
A commencer par l'appellation de “liberté”. L’avocate et porte-parole de l’association féministe “Osez le féminisme”, Violaine De Filippis rappelle “le texte initial que l’on voulait porter, c’était le droit d’avorter et pas la liberté d’avorter”. Le droit conférant un statut plus protecteur que celui de liberté.
Inscrire une liberté dans la Constitution, c’est une chose. Garantir de manière effective l’accès à cette liberté pour pouvoir en jouir, c’en est une autre. Le personnel médical présent au rassemblement est témoin des difficultés auxquelles doivent pallier celles ne souhaitant pas poursuivre leur grossesse.
Depuis 15 ans, ce sont pas moins de 130 centres d’IVG qui ont fermé leurs portes selon les estimations du Planning familial. Une inégalité surtout ressentie en milieu rural. “Aujourd’hui des femmes en France sont obligées de changer de département pour pratiquer une IVG”, déplore la députée Pascale Martin (LFI NUPES), membre de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Reste à voir si le Parlement, réuni en Congrès à Versailles lundi prochain, validera le projet de loi constitutionnelle.
Category
🗞
News