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Zoom Extra : Zahirah Radha reçoit Vinaye Ancharaz et Deepak Benydin.
État et perspectives économiques : Quelle marge de manœuvre le gouvernement dispose-t-il pour financer les diverses dépenses en cette année électorale ?
Zahirah Radha reçoit :
- Vinaye Ancharaz, économiste
- Deepak Benydin, président - FPBOU
Eric Ng Ping Cheun, économiste, interviendra au téléphone
Vos appels sur le 213 7777

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Transcription
00:00:00 [Musique]
00:00:05 Bon après-midi à tous et à toutes.
00:00:07 C'est toujours avec un grand plaisir qu'il me retrouve,
00:00:10 Zeph, pour une nouvelle émission de Zoom Extra au micro.
00:00:13 Zahir Harada, état et perspective économique,
00:00:17 quelle manoeuvre dispose-t-il du gouvernement
00:00:20 pour financer les diverses dépenses en cette année électorale?
00:00:24 C'est le thème qu'il nous peut aborder avec nos deux invités
00:00:28 présents en studio, Dr Vinayan Chaharaz, économiste,
00:00:32 et Deepak Benedien, président de la FPBOU.
00:00:37 Et puisque le rapport de l'audite finale
00:00:40 également rendu public aujourd'hui,
00:00:43 nous pouvons gagner l'occasion également
00:00:45 pour aborder le rapport avec nos bons invités,
00:00:49 quoique il nous faut encore deux ou trois jours
00:00:51 pour qu'ils puissent faire aller de façon plus approfondie.
00:00:56 Au cours de l'émission, nous pouvons également
00:00:58 l'occasion et coûter une intervention
00:01:01 de l'économiste Eric-Kunning Ping-Chung.
00:01:04 Vos appels sur le 213 77 77,
00:01:07 vous êtes capables de suivre nous comme d'habitude
00:01:09 sur la page Facebook Top FM Auriches,
00:01:12 sur Top TV et également sur Live TV.
00:01:16 Messieurs, bon après-midi et bienvenue.
00:01:18 Bon, avant qu'il nous rende dans le vif du sujet,
00:01:23 laissons-nous passer en revue la situation économique rapidement.
00:01:27 Mokwenni, Vinayen Chakras,
00:01:28 évidemment, il est assez grand, il est assez vaste,
00:01:31 mais il paraît que la croissance pour 2023
00:01:34 est de l'ordre de 7 %,
00:01:37 mais il est grandement attribué à la construction.
00:01:41 Est-ce un bon signe?
00:01:43 Normalement, construction,
00:01:45 quand le secteur construction est en boum,
00:01:48 ça reflète quelque part
00:01:51 une économie qui peut prospérer.
00:01:54 C'est un phénomène international.
00:01:57 Mais c'est moi qui ai besoin d'être là en perspective aussi,
00:02:01 parce que nous sommes dans une pandémie
00:02:03 où nos PIB, nos gâteaux nationaux,
00:02:06 se sont rétrécis énormément.
00:02:09 En 2020, vous vous rappelez,
00:02:11 nos PIB se sont baissés par 15 %.
00:02:16 Alors, ce qui peut arriver à ce stade,
00:02:18 c'est que nos PIB commencent avec une base qui est déjà finie de baisser.
00:02:22 Alors, toute augmentation que vous pouvez obtenir
00:02:24 sur une base qui est déjà rétrécie,
00:02:27 elle vous paraît plus grande.
00:02:29 Elle est automatique, il y a une calcul mathématique.
00:02:32 Alors, vous pouvez trouver que en 2020,
00:02:35 nous avons une croissance de -15 %,
00:02:40 après ça, en 2021, la croissance reprend,
00:02:43 3,5 %, petit à petit,
00:02:45 en 2022, 8,9 %,
00:02:48 en 2023, nous finissons l'année avec 7 %,
00:02:50 et la prévision pour cette année-ci, c'est 4,9 %,
00:02:54 - Oui, par rapport à ce qu'il y a... - 5 %.
00:02:56 Alors, ce qui peut arriver, vous pouvez trouver,
00:02:58 c'est que nous pouvons retourner vers la moyenne,
00:03:02 la moyenne long-term average,
00:03:05 la moyenne à long terme.
00:03:07 Et la moyenne à long terme, si vous regardez avant la pandémie,
00:03:11 elle est à peu près de 3,5 %.
00:03:13 Donc, nous pouvons retourner vers cette moyenne-là.
00:03:15 Voilà, ça, c'est une chose assez naturelle aussi,
00:03:19 parce qu'une économie qui...
00:03:21 et Maurice, comme on le connaît,
00:03:23 nous peut espérer que nous venions à un pays à haute revenu,
00:03:26 n'est-ce pas? High income economy.
00:03:28 Et tous les pays avancés,
00:03:30 quand on regarde le taux de croissance,
00:03:33 ils tournent vers 2 %, en average.
00:03:37 Les pays où on voit des développements,
00:03:39 la croissance est beaucoup plus forte.
00:03:42 Maurice, étant donné qu'il ne paye 20 NPI à haute revenu,
00:03:46 et nos croissances automatiquement aussi,
00:03:48 ils ont progressé, parce qu'il ne peut finir
00:03:50 qu'en servant de notre potentiel.
00:03:52 Alors, à la longue, ce qu'il pouvait bien faire,
00:03:55 si... et ça, il y a beaucoup d'implications,
00:03:58 parce qu'il connaît...
00:04:00 quand on a un gouvernement qui peut dépenser,
00:04:02 qui peut faire beaucoup, ce qu'ils disent, social,
00:04:06 comment on est capable de maintenir ça?
00:04:09 Donc, comment on peut maintenir un État-providence
00:04:13 qui, de l'année en année,
00:04:16 et Maurice, pas même, surtout dans ses régimes,
00:04:19 pas l'année en année, mais nous, car il y a les mois en mois,
00:04:21 ça peut grandir par lui-même.
00:04:23 Alors, comment on peut maintenir un welfare state
00:04:27 quand le gâteau national ne peut pas augmenter
00:04:30 d'une façon sensible?
00:04:32 - Mais tu as l'air de nous briser l'eau, là.
00:04:34 - C'est ça qui est la question.
00:04:35 - Tu as l'air de nous briser l'eau, là.
00:04:37 - Justement, nous trouvons-nous dans cette situation.
00:04:39 - Il paraît aussi, juste avant qu'il nous passe
00:04:41 à D. Paul Benedict, la consommation est augmentée
00:04:43 aussi par 2,7 %, alors que les administrations publiques
00:04:48 finissent contractées par 3,4 %.
00:04:50 Qu'est-ce que ça signifie exactement?
00:04:52 - La croissance, tout le temps, la croissance de la consommation,
00:04:56 c'est le moteur...
00:04:58 En fait, la consommation, c'est le moteur
00:05:00 de la croissance à Maurice.
00:05:02 Simplement parce que la croissance représente
00:05:05 presque plus de 80 % du PIB.
00:05:08 Plus de 80 %.
00:05:09 Donc, une petite consommation augmentée,
00:05:12 elle pèse beaucoup en termes de poids qu'il y a
00:05:15 dans le PIB.
00:05:17 Elle est comme ça.
00:05:18 Donc, tout le temps, c'est la consommation
00:05:22 qui est le moteur de la croissance à Maurice.
00:05:25 Et si vous regardez les années précédentes,
00:05:28 la consommation ne peut pas croître
00:05:32 par 3 %, 4 %, 5 %.
00:05:34 Donc, on peut trouver une baisse, un ralentissement
00:05:38 dans la croissance de la consommation.
00:05:41 Et ça, il y en a beaucoup d'implications.
00:05:43 Peut-être qu'on peut en avoir l'occasion.
00:05:45 - Mais rapidement, peut-être, on peut...
00:05:47 - Rapidement, ce qui peut arriver, c'est une...
00:05:50 Je ne peux pas dire, on ne peut pas rester.
00:05:52 On ne peut pas rester.
00:05:54 Alors, comme on l'a dit,
00:05:58 nous finirons dans une spirale inflationniste.
00:06:02 Donc, on peut gagner 4, oui,
00:06:05 mais seulement 4, là, il n'y a pas...
00:06:07 Tout 4 peut finir.
00:06:08 Tout peut finir, dépense, tout.
00:06:10 Alors, quand on peut causer une consommation,
00:06:12 une croissance de consommation,
00:06:14 il y a des gens qui posent la question,
00:06:16 si les gens ne dépensent pas autant,
00:06:18 la consommation, tu supposes, peut augmenter beaucoup.
00:06:22 Mais ici, on ne peut causer en termes réels.
00:06:24 C'est ça qui fait la différence.
00:06:26 On ne peut causer en termes réels.
00:06:28 C'est-à-dire, on ne peut pas tirer ça
00:06:30 de l'effet inflationniste,
00:06:32 on peut tirer ça de l'effet augmentation des prix.
00:06:35 C'est là qu'on trouve un ralentissement
00:06:38 dans la croissance de consommation.
00:06:41 Les gens ne dépensent pas assez d'argent en termes réels.
00:06:45 Par exemple, ils ne peuvent même pas faire
00:06:48 parce que tout l'argent qu'ils peuvent gagner,
00:06:50 on peut finir en dépensant.
00:06:51 - Qu'il n'y en reste pas. - Qu'il n'y en reste pas.
00:06:53 - Dibak Benedine,
00:06:54 quel est ton constat de la situation économique actuellement?
00:06:59 - Pour moi, je vais te dire,
00:07:01 il y a beaucoup de choses que je ne peux pas dire
00:07:03 comme un économiste, mais en même temps,
00:07:06 laisse-nous dire, moi qui vis avec mon travailleur
00:07:09 pendant ces 30 dernières années-là,
00:07:11 nous finissons par connaître, nous finissons par s'attendre
00:07:15 et avoir la patience pour que tout se passe bien
00:07:18 pour avoir une distribution.
00:07:20 Mais jamais avoir une distribution.
00:07:22 Et chaque fois que nous sommes dans le réunion du tripartite,
00:07:25 nous savons que le business est riche.
00:07:28 Nous devons toujours dire, attention.
00:07:31 Nous devons tenir le son de l'alarme, attention,
00:07:33 au rôde d'augmentation,
00:07:35 le pays pourrait être en crise.
00:07:37 Donc, ça c'est un argument qui est tout le temps en service.
00:07:40 Et là, les points importants qu'ils nous disent,
00:07:42 nous connaissons, ce n'est pas nous qui venons dans le monde d'histoire,
00:07:45 donc le ministre des Finances lui-même,
00:07:48 il vient dire, je vous rappelle,
00:07:50 dans une réunion internationale de statistiques,
00:07:55 il vient dire que l'économie vient rattraper
00:07:58 le secteur privé,
00:08:00 parce que toutes ces grandes boîtes,
00:08:02 vous les nommez, toutes ces grandes boîtes,
00:08:04 nous ne pouvons pas les nommer,
00:08:05 toutes ces grandes boîtes font des profits extrêmes
00:08:07 et dans le cas de la caisse,
00:08:09 les taxes d'argent,
00:08:11 il y a beaucoup de caisses dans les taxes d'argent qui sont redistribuées,
00:08:13 d'ailleurs, le bi-ultime des taxes d'argent,
00:08:16 qui fait ?
00:08:17 Parce que beaucoup de gens ne comprennent pas,
00:08:19 les taxes d'argent,
00:08:20 elles prennent leur temps avec des gens plus riches
00:08:22 pour les redistribuer avec des gens plus pauvres.
00:08:24 Donc, ça c'est une affaire extrêmement importante,
00:08:26 donc nous comprenons qu'il nous fait passer
00:08:28 dans des moments extrêmement difficiles, oui,
00:08:30 nous voulons passer dans une période pandémique,
00:08:32 Covid, la guerre d'Ukraine, etc.
00:08:35 Nous connaissons qu'il y a quelque chose qui a baissé,
00:08:38 mais pas que ça a baissé,
00:08:39 c'est la cause de la cause suffraite, tout ça là, ou que les bateaux vont bien rentrer, donc tout ça là, il y a un bâillé qui est là, mais seulement, dans cette situation-ci, nous trouvons quand même que l'île Maurice peut démarrer, et là, c'est pas moi qui viens de dire ça,
00:08:54 donc nous trouvons que même l'IMF vient de dire ça, de ce rapport,
00:08:58 nous l'économie est rebondée,
00:09:01 et l'inflation, la pression de l'inflation dans 2023,
00:09:05 peut se stabiliser, donc, la cause d'inflation qui avait été de 7% peut descendre,
00:09:12 maintenant, nous aussi, et dans notre secteur, notre secteur qui peut être mesuré,
00:09:18 donc là, nous trouvons, quand on peut croire ça, moi j'avais inventé un rapport,
00:09:22 le rapport Moody's, IDF, FID,
00:09:25 nous disons qu'il y a une progression de 26% par rapport à 2023,
00:09:31 donc, notre secteur bancaire, par exemple, tourisme, restauration, bâtiment, croissance, 25% en 2013,
00:09:38 notre secteur clé, secteur financier, croissance, 5%,
00:09:43 production corière, 6.1%, l'agriculture, qui nous peut dire dans la difficulté, +5%,
00:09:49 manufacturing secteur, 3.3%, commerce, 3.6%,
00:09:55 transport, 8.9%, technologie, 4%, y compris bâtiment, construction,
00:10:02 nous connaissons la construction, nous attendons, quand nous pourrons y aller,
00:10:06 quand nous pourrons y aller, le développement de la construction, nous connaissons tout ça,
00:10:09 puis à peu près, qu'il y ait le Mauritius aujourd'hui, il peut pouvoir respirer,
00:10:12 il peut pouvoir respirer, et ce qu'il est capable de faire par le gouvernement,
00:10:16 nous allons continuer à le faire, parce qu'il ne faut pas nous mettre dans cette situation,
00:10:21 parce que le Mauritien, en général, nous avons un exode de Mauritien,
00:10:26 c'est moi, le premier de ceux qui disait ça, nous avons un exode, maintenant tous les politiciens
00:10:29 peuvent prendre ça, un exode de toute catégorie travaillée, pas seulement professionnelle,
00:10:35 mais de ceux qui travaillent manuellement, inqualifiés, qui ne peuvent même pas travailler,
00:10:42 qui peuvent se faire ennuyer, et qui peuvent se faire ennuyer dans leur pays.
00:10:45 Donc vous attribuez ça principalement au fait que, pendant la redistribution des recettes.
00:10:51 Pendant la redistribution, et c'est qui faisait, c'est fin, comment c'est, non?
00:10:54 C'est fin, comment c'est, non? Il faut aller beaucoup, beaucoup plus loin,
00:10:57 beaucoup, beaucoup plus loin, nous devons revenir à une économie de haute revenu,
00:11:00 il faut qu'on puisse redistribuer ces recettes-là pour nous faire retenir nos travailleurs,
00:11:05 nos collègues dans le Mauritius, aujourd'hui, ou à l'eau-cimée,
00:11:08 ou à la supermarché, ou à la station d'essence,
00:11:13 ou à aller partout, même dans les petits plantiers, là, moi j'ai un camarade petit plantier,
00:11:17 il peut dire moi, l'État m'a dit "pécose, cause, or, moi", il dit "moi, moi, j'ai des difficultés",
00:11:20 il dit "en ce moment, on ne peut faire que 5-10 mn. venir depuis l'étranger, pas une grande plantière, une petite plantière".
00:11:25 Donc on réalise aujourd'hui qu'il y a des difficultés pour faire face,
00:11:29 si le gouvernement n'investit pas dans le "human capital",
00:11:34 et qu'on augmente ce qu'on appelle le salaire de ces 10 mn.,
00:11:39 il faut que le salaire descend, donc nous, le mouvement syndical,
00:11:42 tout le temps, il fait la guerre pour un salaire descendre,
00:11:45 ce n'est que, derrière 5 ou 10 ans, 6 ans,
00:11:50 donc nous, on n'a que le salaire minimal,
00:11:53 donc nous avons un salaire minimal, comme on le connaît,
00:11:56 on dit "un 10 mn. il peut gagner un atlice avec son compensation de 18.500",
00:12:00 mais ce n'est pas suffisant, parce que l'État m'a fait référence, malheureusement,
00:12:04 je suis en train de faire un "Household Budget Survey" aussi,
00:12:07 je vous fais un commentaire sur combien un 10 mn. en 2023-2024,
00:12:12 pour les capables de vivre, là nous faisons une base,
00:12:15 on fait une calcul, nous faisons une base, nous, sur le chiffre 2017,
00:12:19 mais si on ajoute ça autour, un 10 mn. environ 20.000 rupees,
00:12:25 si on se met à 2017, on pense à la "Living Needs",
00:12:28 ça veut dire ceux qui peuvent acheter pour manger,
00:12:31 s'ils payent une location, on ne va pas compter les enfants, l'école, les autres affaires,
00:12:36 et on fait un calcul, c'est basé sur le chiffre statistique,
00:12:39 on ne fait pas de n'importe quoi, nous trouvons que 10 mn. vise à 20.000 rupees,
00:12:42 pour juste les gens qui ne savent pas,
00:12:44 c'est-à-dire si on cause loisir, ou ajouter, ou guetter,
00:12:48 donc il faut beaucoup plus, donc nous dans une situation extrêmement difficile,
00:12:52 il ne faut pas nous permettre, comment dire, nous permettre de perdre nos moyens d'argent,
00:12:57 là, l'île Maurice peut arriver dans une situation extrêmement difficile,
00:13:01 on fait une analyse là autour du monde, d'ailleurs je mentionne Vénigé là,
00:13:05 que c'est l'Amérique, que tout ce qu'on fait, à cause de malpractices,
00:13:11 pas juste à cause de "je veux être prospère qu'ailleurs",
00:13:15 à cause de "je veux émigrer ailleurs", mais les autres raisons, malpractices,
00:13:19 corruption, favoritisme, pas de travail pour mériter, pas de travail,
00:13:24 on fait un calcul, on récite un billet,
00:13:27 et dans ce billet là, il reste le pays qui coule dans la misère,
00:13:31 et nous, dans une situation comme ça, il ne faut pas nous faire erreur,
00:13:35 nous dans une situation extrêmement, extrêmement dangereuse et difficile,
00:13:39 si je ne me fais pas attention, tout le monde vient nous quitter,
00:13:42 et nous avons une population qui gouverne, moi je connais des enfants,
00:13:45 une population déjà vieillissant,
00:13:47 déjà vieillissant, le gouvernement nous donne, on va dire,
00:13:50 Pines, je m'appelle ça, 2000 rupees pour, je dis, jusqu'à 3 ans,
00:13:53 mais je ne dis pas pour aider une couple, pour faire des enfants,
00:13:56 dans un pays, quand tu te donnes 30 000 dollars,
00:13:59 30 000 dollars pour tout le monde qui veut,
00:14:02 c'est-à-dire que le nouveau marié gagne 30 000 dollars,
00:14:05 et le peuple qui veut avoir trois enfants, en ce cas,
00:14:08 il gagne 30 000 dollars.
00:14:10 - Nous galétons, Rémi, non là, oui.
00:14:12 - Pour y répondre, il y a deux points que je ne peux pas entendre faire,
00:14:15 il y a une chose que M. Bénédicte a mentionné,
00:14:19 quand il fait référence à l'IMF, son rapport,
00:14:24 enfin, il n'est pas exactement un rapport, mais un...
00:14:27 - Un... - Un...
00:14:29 - Un rapport communiqué, hein. - Ceux qui ont tiré, oui.
00:14:31 - Oui, qui ont tiré, suite à ce qu'ils ont fait chaque année
00:14:34 dans tous les pays morts.
00:14:36 Et dans ce rapport-là, il dit...
00:14:39 Il est vrai qu'il dit qu'il mérite une sortie dans sa crise-là,
00:14:43 il paraît qu'il peut prospérer, mais il dit...
00:14:46 - Mais il est assez prudent, quand même.
00:14:48 - Il est prudent, et je cite tout ça,
00:14:50 pour moi, c'est ce qu'il dit, hein, en anglais.
00:14:53 "Rapid growth was sustained in 2023,
00:14:57 "with output now having exceeded its pre-pandemic level."
00:15:03 Alors, ça, c'est une affaire extrêmement importante.
00:15:06 Qu'est-ce que ça veut dire?
00:15:08 Ça veut dire que, oui,
00:15:11 PIB, il y a une croissance, OK?
00:15:14 Il y a une croissance, donc GDP peut augmenter,
00:15:16 PIB peut augmenter.
00:15:18 Mais seulement, nous ne passons pas au niveau pré-pandémie.
00:15:24 En 2023. En 2023, nous n'avons plus de croissance.
00:15:28 - Donc, nous sommes en retard? - Exactement.
00:15:30 Alors, tout ça temps-là,
00:15:32 tu as l'air comme si tu avais un chiffre de croissance.
00:15:35 3,5 %, 8,9 %, 7 %,
00:15:38 donc il y a une croissance depuis la pandémie.
00:15:41 Mais puisque dans la pandémie,
00:15:43 nos PIB ne se sont pas augmentés 15 %,
00:15:46 tout ça temps après,
00:15:48 ce qu'on peut faire, c'est rattraper ce retard-là.
00:15:51 Ce qui fait que c'est seulement à la fin de 2023
00:15:55 que nous sommes sortis de ce trou-là.
00:15:58 Donc, c'est ça que l'IMF veut dire,
00:16:00 qu'en 2023, nos PIB, en termes réels,
00:16:05 pas en termes nominals,
00:16:07 parce qu'en termes nominals, le chiffre-là paraît gros,
00:16:09 parce qu'il y a une inflation, le prix augmente,
00:16:12 donc tout va aller en termes nominals.
00:16:14 Mais en termes réels, une fois que tu as ce réel effet d'inflation,
00:16:17 tu vois, en termes de production même,
00:16:20 ce n'est qu'à la fin de 2023
00:16:23 que nous arrivons à ce qu'on a dit,
00:16:27 depuis ce trou-là.
00:16:29 Donc, ce n'est qu'à la fin de 2023,
00:16:31 que nos PIB arrivent à un petit peu plus
00:16:36 du niveau qu'ils étaient en 2023.
00:16:39 Ça, c'est un point.
00:16:41 Un deuxième point que je voudrais faire sur le thème,
00:16:43 et non pas sur la cause,
00:16:45 c'est qu'il y a un rapport,
00:16:47 je ne sais pas si vous l'avez abordé,
00:16:49 il y a un rapport qui me fait sortir,
00:16:51 qui s'appelle le World Happiness Report.
00:16:53 Ok?
00:16:54 Oui.
00:16:55 Et si vous avez une pensée,
00:16:57 peut-être que je peux vous le mentionner, Astelle.
00:16:59 Oui, oui.
00:17:00 Donc, le World Happiness Report,
00:17:03 il fait un classement des pays
00:17:06 en termes de "happiness".
00:17:08 Il y a tout un tas de classements.
00:17:09 Il y a un classement qui fait le GDP,
00:17:11 qui fait le "Human Development",
00:17:13 et il y a tout un tas de rapports.
00:17:14 Alors, ce rapport-là,
00:17:16 il fait un classement du "happiness"
00:17:18 sur une façon de mesurer le "happiness".
00:17:20 Et ce rapport-là,
00:17:22 c'est le dernier rapport de 2024,
00:17:24 qui est publié par une institution
00:17:27 très respectueuse.
00:17:29 C'est un rapport très, très respecté.
00:17:32 Maurice, en 2024,
00:17:35 c'est-à-dire le rapport de 2024,
00:17:37 c'est-à-dire pour 2023,
00:17:39 parce qu'il est basé sur le chiffre de 2023,
00:17:41 Maurice est en classe 70e
00:17:45 dans les 143 pays.
00:17:47 70e, ça veut dire que nous sommes
00:17:50 au milieu, au milieu.
00:17:52 Alors, comment ça se situe
00:17:55 par rapport au classement des années précédentes?
00:17:58 Laissez-moi vous dire, ça c'est très, très important.
00:18:00 Un chiffre phénoménal.
00:18:03 Un chiffre phénoménal.
00:18:05 En 2021, vous savez,
00:18:07 le nouveau chiffre de classement,
00:18:09 nous sommes au 44e.
00:18:11 2022, 52.
00:18:14 2023, 59.
00:18:18 2024, 70.
00:18:21 Qu'est-ce que ce pays a fait?
00:18:23 Qu'est-ce que ce pays a fait?
00:18:26 Quand on mesure ça en termes de "happiness",
00:18:29 le peuple mauricien, il n'est pas heureux.
00:18:32 Et ce rapport-là, il est là.
00:18:34 C'est-à-dire que quand on casse ce rapport-là
00:18:37 entre comment les vieux se sentent
00:18:41 comparé à comment les jeunes se sentent,
00:18:44 qu'est-ce qu'on trouve?
00:18:46 Et ça, on peut comprendre qu'ils sont heureux.
00:18:49 Quand on prend les vieux,
00:18:51 nous, les Français, nous, les Français,
00:18:53 nous, les Français, nous, les Français, nous, les Français,
00:18:55 nous sommes au 28e.
00:18:57 Au 28e dans le monde.
00:18:59 Mais c'est moi qui prends les jeunes,
00:19:01 les moins de 30 ans.
00:19:03 Nous régressons encore au 85e.
00:19:07 Alors ça, vous pensez,
00:19:09 résume l'état que nous trouvons,
00:19:12 ce pays, aujourd'hui.
00:19:14 C'est un pays qui ne peut pas investir dans la jeunesse.
00:19:18 C'est un pays où les jeunes se sentent frustrés.
00:19:22 Vous pouvez dire, M. Bénédine,
00:19:24 que les jeunes peuvent...
00:19:26 - C'était probablement dans sa...
00:19:28 - Oui.
00:19:29 - Oui.
00:19:30 - Nous, les jeunes,
00:19:32 on peut trouver que Morris
00:19:34 ne peut pas créer cette opportunité-là.
00:19:37 Et c'est une méritocratie.
00:19:39 Je ne peux pas trouver de méritocratie.
00:19:41 Je peux trouver que dans un régime
00:19:43 où il y a une connexion quelque part,
00:19:45 la qualification n'est pas suffisante.
00:19:47 OK?
00:19:48 C'est ça qui peut faire qu'il y ait
00:19:50 une frustration généralisée pour une jeune
00:19:53 qui peut faire que cette jeune quitte le pays.
00:19:56 Et ça, il reflète dans sa rapport
00:19:58 des World Happiness Report.
00:20:01 - Hum-hum.
00:20:02 Donc, peut-être la question
00:20:04 qui ne se peut pas aborder avant la pause,
00:20:07 rapidement.
00:20:08 Quand nous causons croissance,
00:20:10 nous pensons évidemment à revenus, n'est-ce pas?
00:20:13 Quand nous guettons toutes les mesures
00:20:15 qui sont annoncées par le gouvernement
00:20:17 ces derniers temps, salaire minimum, pension,
00:20:20 et surtout le réajustement salarial
00:20:22 et le budget qui est bénéficiaire,
00:20:24 partout qui sort d'une poche du gouvernement,
00:20:27 évidemment.
00:20:28 Mais est-ce que le gouvernement
00:20:30 a quand même suffisamment de manoeuvres
00:20:32 pour faire la bouse d'eau, comment on dit?
00:20:35 - Première chose, Zahira,
00:20:37 le gouvernement, le pays n'a pas de poche.
00:20:39 Le gouvernement se poche,
00:20:41 c'est le peuple qui se poche.
00:20:43 Tout l'argent que le gouvernement a gagné,
00:20:45 il y a des gens qui l'ont gagné,
00:20:47 il y a des gens qui l'ont pas gagné,
00:20:49 le gouvernement n'a pas cassé le gouvernement.
00:20:51 Non, c'est nous qui l'avons cassé.
00:20:53 Le gouvernement nous a tiré,
00:20:55 après nous a retourné.
00:20:57 Une question que vous pouvez poser,
00:20:59 je l'ai abordée plusieurs fois,
00:21:01 et je ne crois pas que c'est la bonne question à poser.
00:21:04 La question, ce n'est pas
00:21:06 est-ce que le gouvernement a les moyens?
00:21:09 La question, c'est plutôt...
00:21:11 - Comment il trouve les moyens, probablement,
00:21:13 qui bat les moyens.
00:21:15 - Exactement. Pour moi, la question,
00:21:17 c'est quand il a la poche, qu'est-ce qu'il veut faire?
00:21:19 On commence à dépenser,
00:21:21 mais en fait, le gouvernement, c'est ça qu'il fait.
00:21:23 Alors, pour répondre aux questions d'une façon très simple,
00:21:25 le gouvernement a la poche.
00:21:27 Parce qu'il peut tirer en nous-mêmes.
00:21:29 Il peut tirer en nous le pétrole,
00:21:31 il peut tirer en nous le TVA,
00:21:33 il peut tirer en nous le income tax.
00:21:35 Mais qu'est-ce qu'il a fait?
00:21:37 Il a recassé le rapport de taxe du gouvernement.
00:21:39 TVA seulement,
00:21:41 cette année-ci, d'après les prévisions,
00:21:43 TVA pour rapport au gouvernement,
00:21:45 plus de 100 milliards.
00:21:47 Plus de 100 milliards.
00:21:49 Il y a 30 reprises de taxes pour chaque licence.
00:21:51 OK?
00:21:53 Et d'après les chiffres qu'il a,
00:21:55 peut-être pas officiels,
00:21:57 il y a à peu près 1 million de licences
00:21:59 qui sont vendues tous les jours.
00:22:01 1 million x 30,
00:22:03 ça veut dire 30 millions de reprises
00:22:05 qui rentrent dans la caisse du gouvernement
00:22:07 tous les jours avec l'essence.
00:22:09 OK?
00:22:11 Alors,
00:22:13 de l'autre côté, il y a le CSG.
00:22:15 Le CSG, le rapport de gouvernement,
00:22:17 l'année dernière, il avait un rapport de gouvernement
00:22:19 de plus de 10 milliards. Cette année-ci,
00:22:21 il est quand même venu de 12 milliards à 13 milliards.
00:22:23 Alors, quand le gouvernement paye de nous,
00:22:25 là, par exemple,
00:22:27 Mais la caisse CSG, c'est zéro à un moment donné.
00:22:29 Mais oui, je me dépense.
00:22:31 Là, par exemple, 18 500,
00:22:33 un salaire minimal.
00:22:35 On peut pas payer le CSG là.
00:22:37 On peut payer le CSG à 18 500.
00:22:39 Right?
00:22:41 Donc, à 18 500 là,
00:22:43 il y en a 10 000 au pire qui CSG, on ne le sait pas.
00:22:45 Donc, il peut pas en lui-même
00:22:47 payer.
00:22:49 Pour qu'on paye le CSG,
00:22:51 il y a certaines affaires que le gouvernement connaît.
00:22:53 Alors, quand il paye de nous,
00:22:55 il connaît que ça, il pourrait retourner en partie,
00:22:57 il pourrait retourner dans sa caisse.
00:22:59 Alors, on peut vivre
00:23:01 dans une économie
00:23:03 à consommation.
00:23:05 On rentre dans une spirale
00:23:07 inflationniste
00:23:09 que le gouvernement peut mettre,
00:23:11 peut donner de la caisse
00:23:13 et parce qu'il connaît que la caisse, ça pourrait retourner
00:23:15 et l'économie peut rouler comme ça,
00:23:17 on peut vivre dans une
00:23:19 élection monétaire.
00:23:21 Voilà, avant qu'il
00:23:23 nous continue nos débats,
00:23:25 nous manque le toporé,
00:23:27 on vous retrouve juste après.
00:23:29 Zoom Extra
00:23:31 Zoom Extra
00:23:33 Zoom Extra
00:23:35 Zoom Extra
00:23:37 à suivre.
00:23:49 >> Merci à tous.
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