Wassim Essebane (CD&V) était dans nos studios au sujet des élections 2024
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00:00 Ça permet de faire la police sur Arabelle.
00:03 [Musique]
00:06 Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans votre Carrefour de l'information.
00:10 La suite de notre couverture de la campagne pour les élections, pour les prochaines élections,
00:14 avec aujourd'hui un jeune candidat, Wassim Essaban, candidat CDNV à Bruxelles.
00:20 Le code bruxellois du logement doit être voté ce vendredi.
00:24 Nawal Benhamou, la secrétaire d'Etat, porte cette nouvelle ordonnance baille.
00:28 Les détails dans cette édition.
00:30 À l'international, le Proche-Orient, pas de répit pour les Palestiniens en cette période de Ramadan.
00:35 Malgré le vote d'une résolution du Conseil de sécurité qui appelle à un cessez-le-feu immédiat,
00:40 Israël continue de pilonner Gaza.
00:43 Et puis au Maghreb, dialogue social, coup d'envoi du nouveau round de négociation.
00:46 Aziz Akhnouj, le chef du gouvernement, rencontre l'UMT, revue de presse en deuxième partie d'émission.
00:52 Voilà donc pour l'essentiel de votre Carrefour de l'information qui démarre dans une première minute.
00:56 [Musique]
00:58 Le Carrefour de l'info sur Arabelle.
01:01 [Musique]
01:03 Voilà, je vous le disais il y a quelques instants, dans ce Carrefour de l'info,
01:06 bien sûr on va parler des élections 2024 dans le cadre de notre dispositif électoral.
01:11 Et aujourd'hui, nous recevons un jeune candidat, Wassim Essabane du CDNV, candidat aux élections bruxelloises.
01:17 Bonjour Wassim.
01:18 Bonjour Tariq.
01:18 Et merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:21 Alors peut-être avant de commencer, pour faire un petit peu connaissance, une petite carte de visite,
01:24 nous parler un petit peu de Wassim Essabane.
01:27 Qui est-il, un petit peu ses études et son parcours ?
01:30 Bonjour, merci pour l'invitation Tariq.
01:31 Avec plaisir.
01:32 Moi c'est Wassim Essabane, je suis né et j'ai grandi à Bruxelles.
01:35 J'ai 26 ans, j'ai grandi au Parvis de Saint-Gilles pendant plus de 17 ans,
01:38 et là j'habite à Berkham Saint-Agathe.
01:40 Je suis bilingue, à la base néerlandophone et francophone à Bruxelles.
01:45 Aussi une famille de commerçants, toute ma famille est active à Bruxelles en tant que commerçant,
01:49 que ce soit vendre des sandwiches, on a les meilleurs sandwichs de tout Bruxelles.
01:53 Et d'autres commerces à Bruxelles.
01:56 J'ai étudié mon bachelier en ingénieur de gestion à la VUB,
01:59 un premier master en ingénieur de gestion aussi à la KU Leuven,
02:02 et puis un deuxième master en marketing stratégique aussi à la KU Leuven.
02:06 J'ai aussi eu l'opportunité via mes études de partir en Corée du Sud aussi,
02:09 pour un échange universitaire, effectivement un pays magnifique, une ville magnifique, la ville de Séoul.
02:14 Et j'ai aussi un parcours entrepreneurial, j'ai notamment lancé ma start-up durant mes études,
02:19 j'ai fait cela pendant deux ans.
02:21 Malheureusement...
02:23 - Ça fait beaucoup de choses, sans indiscrétion. Quel âge as-tu ?
02:26 - J'ai 26 ans.
02:28 - Voilà, très bien, comme ça on...
02:29 - Oui, effectivement, j'ai 26 ans, et donc cette start-up pendant deux ans, malheureusement, n'a pas abouti,
02:32 mais c'est une très belle expérience, c'est une très belle école.
02:35 Et j'ai fini mes études il y a un an et demi, et depuis lors je suis actif en tant que freelance en marketing digital.
02:40 Donc là aussi, j'ai gardé cette aire un peu entrepreneurial,
02:43 et j'aide beaucoup de start-ups à Bruxelles dans leur développement.
02:46 Et durant les dernières six années, j'ai aussi été très actif dans la société civile à Bruxelles,
02:50 plein d'ONG, d'ASBL à Bruxelles, pour aider la jeunesse bruxelloise,
02:53 que ce soit la mobilité sociale, que ce soit la précarité, que ce soit...
02:58 - On va y revenir dans quelques instants.
03:01 Pourquoi justement se lancer en politique ?
03:04 C'est grâce ou à cause de ces expériences dans ce associatif ?
03:08 - Partiellement, mais en toute transparence, la raison principale que j'ai dit oui à cette aventure politique,
03:13 c'est principalement par frustration.
03:15 Frustration de comment les choses sont gérées à Bruxelles,
03:19 frustrée de voir comment la politique est à Bruxelles,
03:22 et frustrée de voir comment la population regarde la politique bruxelloise.
03:26 Et donc, j'ai dit oui à cette activité, à cette aventure politique,
03:29 pour essayer d'améliorer, d'amener un changement nouveau,
03:32 de renouveau du jeune dans le parti politique,
03:35 mais aussi dans la politique en général,
03:37 et d'essayer d'avoir recréé ce lien de confiance entre la population d'un côté et la politique.
03:44 Donc c'est frustré, effectivement, de la mauvaise gérance de Bruxelles,
03:47 mais aussi, je crois, en l'histoire et les ambitions de la CDNV à Bruxelles.
03:51 - Justement, pourquoi le choix du CDNV ?
03:53 - Donc, en fait, c'est via Benyamin Dallé, qui est maintenant ministre de la Jeunesse et de Bruxelles,
03:57 au gouvernement flamand, qui m'a convaincu.
03:59 Non seulement la personne, mais aussi son programme pour Bruxelles m'ont convaincu.
04:02 Donc la personne est très active à Bruxelles dans le milieu associatif.
04:05 Il aide, et son cabinet, et son ministère, énormément de jeunes, d'associations de jeunesse, d'ASBL, etc. à Bruxelles.
04:13 Et je trouve cela très important.
04:15 Et l'impact qu'il a à Bruxelles sur la jeunesse et sur le futur de notre ville est tangible.
04:20 Et donc, d'un côté, cet impact sur la jeunesse, mais d'autre côté aussi, la vision, le programme de la CDNV à Bruxelles a beaucoup de sens.
04:27 Il est pragmatique, et ayant grandi à Bruxelles, ayant vécu toute ma vie à Bruxelles,
04:31 je remarque les challenges, les problèmes, les défis à Bruxelles,
04:35 et je pense que ce programme que la CDNV propose répond adéquatement aux défis et aux problèmes à Bruxelles.
04:41 Alors on va peut-être aller dans le détail, justement, de ce programme.
04:45 Qu'est-ce qu'il faudrait pour avoir une bonne gouvernance à Bruxelles, et un bon choix de gouvernement, je dirais.
04:50 Donc c'est ça, je pense, la clé de tout problème à Bruxelles.
04:54 Je pense aussi la clé pour les élections du 9 juin prochain, pour lesquelles, effectivement, je me présente.
04:59 Bruxelles est mal gérée.
05:01 Ça, c'est la conclusion de beaucoup de problématiques et de défis qu'on a à Bruxelles.
05:05 La gouvernance, c'est la base de tout.
05:07 Et quand je parle dans la rue, dans les organisations, à différentes personnes dans la société,
05:12 que ce soit les profs qui me parlent qu'il n'y a pas assez de profs, pas assez de budget,
05:15 que ce soit les entrepreneurs et les commerçants qui me parlent d'une mauvaise administration, etc.,
05:19 qu'on parle des jeunesses qui disent qu'il n'y a pas assez de moyens de faire du sport ou des activités après les écoles,
05:25 le fil conducteur de ces problématiques et ces défis, c'est la gouvernance.
05:29 On a un gouvernement qui est beaucoup trop grand et qui gère mal les choses,
05:33 et qui fait un peu de tout et n'importe quoi, si vous me permettez.
05:36 J'ai un exemple très concret.
05:39 À Bruxelles, par exemple, on a récemment créé une Brussels House à Milan et à Barcelone.
05:44 Une Brussels House qui promouera la vie entrepreneuriale, la vie culturelle à Bruxelles.
05:52 Mais on fait ça à Milan et à Barcelone.
05:55 Mais je me dis, au lieu de stimuler l'entrepreneuriat en Italie et en Espagne,
05:58 pourquoi pas stimuler le nombre d'entrepreneurs ici à Bruxelles même et leur faciliter la vie ?
06:03 Les commerçants, et je le vois avec mes parents même, les commerçants à Bruxelles,
06:06 ils ont la vie pas facile. Il y a beaucoup d'administration, beaucoup de taxes,
06:09 et on a l'impression qu'on n'a pas une culture d'entrepreneur, ni une infrastructure d'entrepreneur.
06:14 Ça c'est d'un côté. On n'a pas un écosystème lié et visé aux entrepreneurs.
06:19 Mais aussi, au point de vue de sécurité, on a à Bruxelles six zones de police.
06:23 Et on voit, surtout depuis 2024, comme l'insécurité a explosé d'un coup.
06:29 Et je pense, je suis convaincu que c'est principalement à cause de la mauvaise gouvernance, à cause de cette...
06:36 Qu'est-ce qu'il faudrait justement pour avoir plus de sécurité à Bruxelles ? Plus de policiers ?
06:40 D'un côté plus de policiers, mais aussi d'abord une zone de police au lieu de six.
06:44 Par exemple, São Paulo, ils sont à 12 millions, ils ont une zone de police.
06:47 On est à 1,3 million à Bruxelles, on est à six zones de police.
06:49 Donc ça n'a aucun sens et c'est indéfensable. Donc une zone de police premièrement.
06:53 Mais de l'autre côté, je ne pense pas que plus de police est la clé pour plus de sécurité.
06:58 Je pense qu'il faut premièrement travailler à la culture à Bruxelles, le sens civique.
07:04 Et je pense qu'il est très clair pour tout le monde qu'il y a un manque énorme de confiance en les forces de l'ordre et en la police.
07:13 Quelques cas concrets, effectivement récemment, la tragédie de Mehdi Bouddha, aussi d'Adil récemment,
07:21 qui joue effectivement dans le manque de confiance en les forces de l'ordre.
07:25 Même moi, personnellement, je suis parmi ceux et celles qui ont mes doutes aussi du fonctionnement des forces de l'ordre à Bruxelles.
07:31 Et je suis loin d'être le seul. Et c'est problématique.
07:34 Donc d'un côté, je pense qu'on doit travailler sur une police respectable, mais par la suite aussi respectée.
07:41 Je parle à beaucoup de jeunes qui sont intéressés de rejoindre les forces de l'ordre, de devenir policiers,
07:46 pour contribuer à la sécurité de leur quartier et de leur ville.
07:51 Mais quand ils commencent l'entraînement et les cours, etc., il y a des barrières gigantesques.
07:57 Mais premièrement, la première barrière, je pense, est celle de la culture de police à Bruxelles et la culture des forces de l'ordre.
08:03 Et c'est crucial qu'on travaille là-dessus au sens civique et au sens de la communauté à Bruxelles.
08:08 Et ça, c'est clé dans notre programme.
08:10 Donc, la clé de notre programme, c'est qu'on voit cette ville en tant qu'une grande communauté.
08:15 Et on peut uniquement travailler aux problématiques si on travaille tous ensemble.
08:18 Et je pense qu'un mauvais raisonnement, c'est de penser que le gouvernement, lui, doit régler et peut régler tous les problèmes et tous les défis à Bruxelles.
08:27 Je pense que le débat qu'on doit avoir, qu'on peut avoir, qu'on doit avoir, c'est quelles sont les tâches principales du gouvernement.
08:34 Et on doit aussi pouvoir dire en tant que politicien que cette problématique, ce défi, ce n'est pas la tâche du gouvernement.
08:40 On doit avoir un gouvernement qui se focalise sur ses tâches clés.
08:43 Donc, par exemple, les Brussels House à l'étranger, ridicule, si vous me le demandez.
08:47 Mais pour revenir à la problématique de la police et de la sécurité, tout premièrement, le rôle du gouvernement, c'est de centraliser une zone de police au lieu de six.
08:59 Mais travailler, faire un travail sur le respect mutuel entre forces de l'ordre et habitants.
09:05 Alors, Wassim et Saban, vous vous intéressez et vous accordez beaucoup d'importance à la société civile, à Bruxelles, un peu, l'état de santé, les ASBL, les organisations, les clubs de sport.
09:15 Faites-nous d'abord un état des lieux et qu'est-ce qu'on pourrait faire pour améliorer leur situation ?
09:19 Donc, effectivement, je pense qu'à Bruxelles, on a déjà pas mal d'organisations, d'ASBL, de clubs de sport, etc. pour la jeunesse bruxelloise.
09:25 Mais je pense qu'on peut et on doit mieux faire.
09:29 Chaque jeune à Bruxelles doit avoir l'opportunité de faire des activités à côté des cours qui ne sont premièrement pas trop chers, accessibles et aussi accessibles en bilingue, que ce soit néerlandais ou français.
09:41 Et que ce soit parce que chaque jeune qui passe une minute dans un club de sport, c'est une minute qu'il ne passe pas dans la rue.
09:48 Une minute où il ne peut pas être influencé dans la rue par les activités plus connancées.
09:53 Effectivement.
09:55 Et donc, premièrement, on propose qu'on augmente les clubs de sport à Bruxelles, l'opportunité de faire du sport à Bruxelles pour les jeunes et pas uniquement les jeunes d'ailleurs.
10:05 Mais puis en visant sur la société civile, donc les ASBL, les organisations, c'est eux qui connaissent mieux le terrain.
10:13 Que ce soit toutes les problématiques et les défis à Bruxelles, que ce soit la précarité, le décrochage scolaire, la pauvreté, la violence, etc.
10:20 Ce sont les ASBL, ce sont les organisations sur le terrain à Bruxelles qui connaissent mieux le terrain.
10:25 Et je pense que les dernières années à Bruxelles, le gouvernement à la gouvernance était vraiment top down.
10:30 C'est-à-dire que le gouvernement analyse les problèmes, le gouvernement décide quels sont les problèmes.
10:35 Et puis c'est eux qui m'ont réglé le problème d'une manière assez arrogance, je trouve.
10:40 Et je pense que le parfait exemple de cette arrogance politique, à mes yeux, c'est Goodmove.
10:45 Goodmove, en toute transparence, quand je parle à des gens dans la rue de leurs problèmes, c'est le premier souci qui vient à l'esprit, c'est Goodmove.
10:52 Le souci, quand on ouvre sa porte, c'est le premier problème.
10:55 Effectivement, la frustration vit chez énormément de Bruxellois et je les comprends.
11:00 Mais quand on regarde comment Goodmove a été mis en œuvre, c'est de l'arrogance politique, si je peux le demander.
11:06 On n'a pas pris le temps de demander aux riverains ce qu'ils pensaient réellement de ce programme.
11:11 Exactement, on nous a imposé en un coup un changement de mobilité drastique à Bruxelles,
11:16 qui change beaucoup de choses, aussi pour les commerçants d'un côté, mais pour les riverains, il y a énormément de problèmes avec ce Goodmove.
11:23 Et puis, on voit aussi, là vient la lumière aussi, comment Bruxelles est mal gérée avec les communes et la région.
11:30 Nous aussi, on propose qu'on donne plus de pouvoir aux régions et moins aux communes.
11:34 Qu'il y ait sur certaines régions, que certaines communes puissent avoir tant d'influence sur Goodmove ou pas, ça rend le tout encore plus kafkaïste et plus chaotique.
11:42 Donc Goodmove est, selon moi, un des exemples principaux de cette mauvaise gouvernance et cette approche top-down,
11:52 où le gouvernement décide tout et le peuple n'a qu'à se plier à la sagesse, à l'intelligence du gouvernement.
11:58 Je pense à une sorte de démocratie participative, où justement le peuple, les habitants, ont le droit, ont une voix dans les lois qui les impactent.
12:08 Et c'est via la société civile, je pense, qu'on peut avoir cet accès direct aux habitants, à la société.
12:16 C'est eux qui connaissent mieux le terrain et c'est en les incluant dans la prise de décision, dans les discussions, dans les débats, dans le processus démocratique.
12:24 C'est eux qu'il faut avoir à table et discuter avec eux dans ce genre de discussions qui sont complexes, mais qu'il faut avoir.
12:31 Le temps passe très très vite, si vous avez encore d'autres messages à faire passer, c'est le moment.
12:36 Moi je suis entrepreneur, une famille de commerçants, et je vois à Bruxelles, il y a beaucoup d'entrepreneurs, en tout cas, envie d'entreprendre et beaucoup d'envie de créer un commerce.
12:44 Mais c'est pas facile.
12:45 C'est pas facile du tout. Déjà, premièrement, le taux d'emploi.
12:48 Le taux d'emploi à Bruxelles, il est très bas. Surtout en 2023, c'est le pire en 5 ans.
12:54 On est, je pense, à 90 000 personnes sans emploi.
12:56 Et l'emploi, c'est la première étape vers une inclusion dans la société moderne.
13:01 Avoir un emploi, c'est avoir une vie stable, avoir un revenu stable, etc. C'est la première étape.
13:07 Mais on voit qu'on a créé une sorte de société d'assistanat, premièrement.
13:10 Donc on doit travailler sur l'emploi et travailler de manière pragmatique.
13:14 Actiris, qui est le principal responsable du taux de chômage et du taux d'emploi à Bruxelles, fait pas bien son boulot, si vous me le demandez.
13:22 Quand on compare avec VDAB, donc l'Actiris néerlandophone, flamand plutôt, là on voit que les chiffres sont extrêmement différents.
13:30 À Bruxelles, on a besoin de beaucoup plus d'argent par tête qu'il trouve un client.
13:34 Mais le fonctionnement d'Actiris est particulièrement complexe et chaotique.
13:38 Il y a des systèmes internes et du management middle qui ne font pas de l'emploi pour ses habitants.
13:46 Il faudrait peut-être simplifier les procédures.
13:49 Exactement, il faut simplifier les procédures et vraiment aller vers un "push strategy".
13:54 C'est-à-dire que les CV qu'on a des Bruxellois sans emploi, aller chercher activement les variatures,
14:01 aller chercher activement les employeurs plutôt que d'attendre qu'il y ait une demande, premièrement.
14:06 Mais aussi être beaucoup plus strict avec comment l'argent public est dépensé.
14:12 Les dépenses publiques à Bruxelles sont particulièrement peu mal gérées.
14:16 Surtout en 2024, on est en état des lieux particulièrement drastique.
14:20 Les prochaines années, on va devoir être serré la ceinture dans les années qui suivent.
14:28 On ne pourra pas juste donner de l'argent à Actiris sans avoir des résultats concrets,
14:33 en tout cas sans un meilleur fonctionnement si vous me le demandez.
14:37 Donc premièrement, il y a toute cette activité.
14:40 Deuxièmement, l'entreprenariat à Bruxelles, c'est particulièrement chaotique.
14:44 Même moi, dans mes activités de freelance, je remarque à quel point c'est problématique.
14:48 Il y a tellement d'étapes à suivre.
14:50 D'un côté, il y a la caisse d'assurance sociale, de l'autre côté, il y a la mutualité qui ne communique à peine entre eux.
14:55 C'est moi qui dois communiquer entre les activités.
14:57 Je perds tellement de temps avec l'administration que je ne peux pas passer du temps à faire mes activités d'entrepreneur,
15:03 qui créent la valeur pour moi, mais aussi pour la communauté.
15:06 Donc, on doit réduire les tâches administratives, l'administration pour les entrepreneurs, pour les commerçants.
15:13 Et de l'autre côté, il faut aussi stimuler l'entrepreneuriat, le sens de l'entreprenariat.
15:17 Et là aussi, je retourne à la société civique.
15:20 Là, on voit à Bruxelles qu'il y a plein d'organisations qui stimulent l'entreprenariat,
15:25 qui veulent que les gens entreprennent, lancent leurs start-up, leurs commerces, etc.
15:28 Et c'est eux et elles qu'il faut stimuler et qu'il faut donner les bons outils pour qu'ils puissent stimuler l'entrepreneuriat.
15:34 Et de nouveau, savoir quel est le rôle du gouvernement.
15:37 Moins de taxes d'un côté, aussi.
15:39 De l'autre côté, moins d'administration, mais aussi stimuler la société civile, les organisations, les ASBL, etc.
15:46 Parce que c'est eux qui connaissent mieux le terrain, c'est eux qui connaissent les jeunes,
15:49 c'est eux qui soutiennent les entrepreneurs, les futurs entrepreneurs de demain, et c'est eux qu'il faut mettre en avant.
15:54 - Alors, Wassim Essaban, je rappelle que vous êtes candidat CDNV aux élections bruxelloises, troisième sur la liste.
16:00 Si vous avez un conseil à donner, un message à faire passer, justement,
16:04 et je pense particulièrement aux jeunes, pour justement aller voter, pour décider eux-mêmes de leur avenir aussi au niveau politique.
16:12 - C'est une très bonne question et je pense qu'elle est particulièrement pertinente aujourd'hui.
16:16 On voit qu'il y a un manque de confiance, non seulement à la politique, mais en général, dans les institutions publiques.
16:21 L'éducation, les forces de l'ordre, la politique, etc.
16:25 Et je pense que mon premier message serait "ne perdez pas espoir".
16:30 Moi-même, je rejoins la politique très récemment, ça fait que quelques mois que je suis au sein de la CDNV,
16:34 que je suis candidat pour les élections de juin, et donc moi-même, j'avais peu confiance à la politique.
16:39 Et maintenant que je suis rentré depuis quelques mois, je vois qu'il y a un réel impact que les jeunes peuvent avoir.
16:44 Donc, mon message est très simple, ne partez pas dans la critique simple, qui est adéquate, je veux dire,
16:53 les critiques qu'on a envers les politiciens, je les comprends et je les partage même.
16:56 Mais la critique est facile, mais l'analyse et le débat démocratique, il est plus dur, mais il est plus important.
17:03 Donc, ayez confiance, faites partie du changement, et osez discuter autour de vous des sujets qui sont compliqués
17:09 et comment vous voyez le changement dans cette ville.
17:12 En juin, le 9 juin, vous devez tous voter.
17:14 Mon message est très simple, faites un choix intelligent en juin.
17:17 Regardez les partis politiques, regardez les programmes qu'ils offrent, est-ce que leur programme répond à vos besoins ?
17:24 Moi, je sais que le programme de la CDNV répond à mes besoins, en tant que Bruxellois d'origine marocaine,
17:28 en tant qu'entrepreneur, en tant que famille de commerçants, en tant que jeune gaillard avec plein d'ambition,
17:34 il répond à mes problèmes et mes défis.
17:37 Mais, voilà, je vous demande juste, lisez tous les programmes.
17:42 Lisez nos programmes aussi, regardez si cela répond à vos critères, à vos défis,
17:47 mais surtout ne partez pas dans la critique facile, l'analyse facile, mais plutôt rentrez dans la démocratie.
17:53 Bruxelles, c'est aussi votre ville. Bruxelles, c'est notre ville à tous.
17:56 On a tous un rôle à jouer, tous une voix dans cette ville, et ce n'est pas la ville des politiciens,
18:00 ce n'est pas le gouvernement des politiciens, c'est Bruxelles et aux Bruxellois, et des fois, on tente à l'oublier.
18:05 Voilà, c'était donc la conclusion claire et nette de Wassim Essabane du CDNV, candidat aux élections bruxelloises.
18:11 Vous êtes troisième, c'est ça ?
18:13 Troisième, effectivement.
18:14 Troisième sur la liste. Merci en tout cas d'avoir été avec nous sur Arabel.
18:16 Merci à vous.
18:17 On se retrouve dans quelques instants pour la suite de notre Carrefour de l'Info.