Stéphane Plaza sera bientôt jugé pour violences conjugales : Révélations et témoignage dans TPMP !

  • il y a 6 mois
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00:00 On va revenir sur l'affaire Stéphane Plaza.
00:02 Sur Stéphane Plaza, bien entendu, vous le savez, l'animateur qui est accusé de violence conjugale par plusieurs de ses ex-compagnes.
00:07 Cette semaine, il a effectué une garde à vue.
00:09 Vous allez nous parler de l'affaire Gilles Verdez.
00:12 Reda Belladj est avec nous pour nous en dire plus.
00:14 Il sera accompagné de Tony Le Corse, mon ami Tony, qui est aussi très proche de Stéphane Plaza
00:19 et de la compagne de ce dernier pour des informations exclusives de ce qui se passe autour de Stéphane.
00:23 Bonsoir. Merci mon Tony d'être là.
00:25 Ça va bien mon chéri ?
00:27 Ça va frérot.
00:28 Pas trop triste ? Tout va bien ?
00:29 Tout va bien. Je peux te dire qu'avant de commencer cette affaire douloureuse,
00:36 tu sais que tous les deux, je suis pour Real Madrid, ici pour Paris Saint-Germain,
00:41 et que tirage au sort c'est Paris Saint-Germain-Barcelone.
00:43 Je sais. Donc on va te débarrasser de...
00:45 Real Madrid-Manchester City.
00:46 Ah oui, on va te débarrasser de Barcelone, tu vas nous débarrasser de Manchester City,
00:49 mais on va se retrouver en finale.
00:50 Voilà.
00:50 Et après je te mettrai une tannée en finale, merci.
00:52 Pas trop sûr.
00:54 Bah oui, voilà mon chéri. Reda Belladj, merci d'être avec nous.
00:57 Qu'est-ce que vous pouvez nous rappeler de ce qui s'est passé avec Stéphane Plaza ?
01:00 Alors déjà je pense qu'il est important de rappeler une chose essentielle.
01:03 Nous les policiers, on se bat, les syndicats de police, la communauté des GPs se bat pour ça.
01:06 Pour les policiers déjà, c'est de respecter la présomption d'innocence.
01:09 Exactement. Très important.
01:10 On vit dans une société aujourd'hui, j'ai l'occasion de venir très régulièrement sur votre plateau
01:14 pour parler justement des personnalités.
01:16 On oublie que ce sont des gens qui sont quand même beaucoup plus exposés,
01:20 même s'il y a des victimes présumées aussi, il faut le respecter.
01:23 Et donc c'est vrai que c'est difficile.
01:24 Et je voulais aussi vous dire que nous les policiers, dans le cadre de ce type d'affaires,
01:29 on a quand même une grosse pression.
01:32 On l'avait vu, on en avait parlé, même si c'était un peu différent sur l'affaire Palmad.
01:35 Bien sûr.
01:36 Mais on a vraiment beaucoup de pression.
01:38 Alors là, les investigations étaient faites par une brigade d'enquête, d'initiative,
01:44 qui normalement traite quasiment la plupart des affaires sur initiative.
01:49 Et là justement, on leur a imposé au mois d'octobre,
01:51 après c'est normal, le parquet leur a imposé cette affaire
01:54 parce que dans le cadre des affaires intrafamiliales,
01:56 j'explique un peu le déroulé, des violences conjugales, pardon.
02:01 Depuis plus d'une quinzaine d'années, avant il fallait automatiquement qu'il y ait un dépôt de plainte.
02:07 Je vous donne un exemple, moi une année j'étais sur le terrain,
02:10 il y a quelques années encore, j'étais sur le terrain, j'intervenais,
02:13 ça m'est arrivé d'arriver avec une femme qui avait une tête comme ça en fait,
02:16 et qui avait tellement peur de son mari qu'elle ne voulait pas déposer plainte.
02:20 Je ne pouvais pas l'emmener au commissariat tout simplement.
02:23 Et on a changé cette loi, on a amélioré la prise en charge et la prise en compte des victimes,
02:30 et des auteurs aussi présumé, et justement maintenant le parquet peut poursuivre automatiquement
02:35 même si les personnes ne déposent pas plainte de suite.
02:38 Je pense que c'est ce qui s'est passé dans cette affaire,
02:41 puisque c'est le parquet qui a transmis directement à la B8 de Paris Centre
02:47 la demande de traitement d'affaires,
02:49 ensuite il y a eu deux dépôts de plainte de ses ex-compagnes.
02:52 – Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
02:55 Et Gilles, c'est quoi le… ?
02:57 – À l'issue de la garde à vue, donc…
02:59 – Donc il était en garde à vue.
03:00 – Deux jours, il était en garde à vue pour violences conjugales, Stéphane Rexart,
03:03 qui a commencé mardi à 14h et qui s'est poursuivi pendant deux jours.
03:09 Donc il a été gardé à vue et confronté à deux plaignantes.
03:12 Il y a deux plaintes qui ont été déposées contre lui de deux anciennes relations.
03:15 À l'issue de cette garde à vue, il a été décidé qu'il serait jugé
03:20 donc devant le tribunal correctionnel cet été,
03:23 il n'y aura pas d'information judiciaire, pas d'enquête plus longue,
03:26 il sera jugé directement pour violences habituelles par concubins
03:30 ayant entraîné une ITT plus de huit jours.
03:31 C'est-à-dire qu'on lui reproche des violences récurrentes sur ces deux femmes
03:35 par celui qui était leur concubin, leur conjoint à l'époque,
03:38 qui sont des circonstances aggravantes.
03:39 Donc il est jugé pour violences physiques et psychologiques
03:42 à l'encontre d'une femme et violences psychologiques sur une autre
03:46 entre 2018 et 2022 pour la première et 2021-2022 pour la deuxième.
03:52 Alors ça ne préjuge pas qu'il sera condamné
03:54 mais il y aura un débat devant l'institution judiciaire sur ces violences.
03:58 Si vous voulez, je peux vous donner quelques arcanes de la garde à vue,
04:01 ce qui s'est passé un peu.
04:02 – Bien sûr.
04:03 – Voilà, donc pendant la nuit de la garde à vue, il n'a pas dormi
04:08 parce qu'il y avait beaucoup de gardés à vue de remunerage dans le commissariat.
04:12 Donc il y a eu des articles de presse qui sont sortis en disant
04:14 qu'il répondait par monosyllabes, qu'il était presque absent, éreinté.
04:17 C'est vrai qu'il était fatigué mais il a répondu à tout.
04:20 Il a accepté un test urinaire, il a accepté des tests psychologiques.
04:24 – On peut refuser ?
04:26 – Vous pouvez refuser, après il vous en coûte.
04:28 Mais vous pouvez refuser.
04:28 Il a fourni son téléphone de lui-même, il a donné son téléphone
04:32 pour que tout soit examiné, voilà.
04:33 Et pendant la confrontation, une des deux plaignantes a reconnu,
04:38 et ça c'est important pour la défense de Stéphane Plaza,
04:40 qu'elle avait créé des faux profils.
04:43 On en avait parlé, pour contacter l'entourage de Stéphane Plaza.
04:47 Ce que dit la défense de Plaza, c'est légitime,
04:50 c'est que ça accrédite, vous savez, la plainte que Plaza avait déposée
04:54 pour harcèlement avant que sorte l'affaire, trois mois avant.
04:57 Donc le fait que ces faux profils aient été créés
04:59 et que peut-être il y a eu une envie de vengeance,
05:02 voilà, légitime la plainte de Stéphane Plaza.
05:04 Ça c'est le point positif pour lui.
05:06 Sinon ça a été assez compliqué, c'est vrai.
05:09 Il y a eu à l'issue de cette guerre d'abus
05:12 un placement sous contrôle judiciaire,
05:14 donc il n'est pas en prison, il est sous contrôle judiciaire.
05:16 Contrôle judiciaire normal.
05:17 - Ça veut dire quoi alors ?
05:18 - Les interdictions.
05:18 Il n'a pas le droit d'entrer en contact avec les plaignantes.
05:21 De toute façon, les relations sont rompues.
05:22 Il n'a pas le droit de porter une arme.
05:24 Il ne portait pas d'arme.
05:26 Il doit se soumettre à un suivi psychologique.
05:30 Et la défense de Stéphane Plaza m'a dit
05:32 qu'il avait déjà entamé un processus à ce niveau-là, justement.
05:35 - Il a le droit de quitter le territoire ?
05:36 - Oui, alors on m'a dit qu'il était libre de se déplacer.
05:39 Donc il n'y a pas de contrainte, à ma connaissance, territoriale.
05:43 - Il y a combien de plaintes ?
05:44 - Il y a deux plaintes.
05:45 Deux plaignantes qui ont été...
05:46 Il y a eu plusieurs femmes auditionnées,
05:49 mais il y a eu deux plaintes.
05:51 Alors, je ne prends pas du tout parti.
05:53 Ce que reproche à l'enquête, la défense de Plaza,
05:56 c'est qu'il y a des femmes avec qui il a eu des relations,
05:59 qui ont été au départ entendues,
06:01 qui ont dit "il n'y a pas eu de violence, ça s'est bien passé".
06:04 Par exemple, elles n'ont pas été réentendues plus loin
06:06 dans le cadre de l'enquête.
06:08 Donc la défense a, si je puis dire,
06:12 espère que lors du procès, tout sera examiné,
06:15 ce qui est à charge et ce qui est à décharge.
06:17 Mais je ne prends pas du tout parti.
06:19 Par ailleurs, selon nos informations,
06:21 il n'y a pas de danger pour lui, à l'heure où on parle,
06:24 qu'il soit retiré de l'antenne.
06:26 Ce qui est important, parce que selon nos infos,
06:28 M6 lui garde le soutien,
06:31 c'est-à-dire qu'il continue à faire des émissions,
06:33 puisque la chaîne est sur la ligne que vous évoquiez,
06:36 de la présomption d'innocence.
06:38 – Alors, il n'y a jamais été question d'audition libre, on me dit.
06:41 – Non, non, en fait, ce n'est pas une audition libre.
06:42 – En fait, la problématique à laquelle ont dû faire face mes collègues,
06:49 c'est qu'ils ont tout de suite eu de la pression,
06:52 comme je vous l'ai dit tout à l'heure,
06:53 la pression de la hiérarchie,
06:54 parce qu'au niveau du traitement de l'information,
06:56 on s'est retrouvé avec un commissariat
06:57 qui était assiégé par les paparazzis, en plein milieu de Paris.
07:01 Et donc, il a fallu…
07:02 Il y en a des gens qui veulent juger très souvent
07:05 à la place d'un vrai juge,
07:07 et qui veulent avoir des informations tout de suite.
07:09 Et puis d'autres magazines qui gagnent leur vie
07:11 en faisant des photos de gens qui sont présumés innocents,
07:14 présumés victimes.
07:15 Et du coup, les collègues ont eu quand même pas mal de pression,
07:18 donc il a fallu traiter quand même proprement l'affaire.
07:20 Mais après, je me permets de revenir sur ce que vous avez dit
07:23 par rapport au garde à vue.
07:25 Je suis désolé de vous le dire,
07:26 mais il peut s'appeler Stéphane Plaza,
07:29 il est gardé à vue, il est gardé à vue comme les autres.
07:31 S'il n'arrive pas à dormir, tous les gardés à vue,
07:33 ils sont dans les mêmes conditions.
07:34 – Non, mais lui, il ne s'en est pas formé.
07:35 – Mais je n'ai pas dit le contraire, il ne s'en est pas plein.
07:37 – Mais on l'a vu dans la presse, il était fatigué,
07:39 j'ai expliqué pourquoi.
07:40 – Mais vous savez, un garde à vue, vous dormez sur du dur,
07:44 tout le monde, enfin je veux dire, tout le monde subit la même chose.
07:47 Malheureusement, la différence c'est que lui…
07:49 – Mais ce n'est pas le Club Med.
07:50 – Hein ?
07:50 – Ce n'est pas le Club Med.
07:51 – Ah oui, non, ce n'est pas le Club Med.
07:52 – Non, mais c'est sûr.
07:53 – Non, mais par contre, ce n'est pas le Club Med,
07:55 mais vous vous souvenez d'un truc intéressant,
07:57 une victime, quand elle vient dans un commissariat, elle n'a rien.
07:59 Elle s'est fait agresser, elle n'a rien.
08:01 Moi, j'en ai payé des cafés, mais l'administration,
08:03 elle ne prévoit pas une caisse café pour les victimes.
08:05 Par contre, les gardes à vue, je ne remets pas en question,
08:07 mais ils ont un micro-ondes, voilà, ils ont un repas le matin,
08:11 un repas le midi, un repas le soir.
08:12 – C'est intéressant ce que vous dites.
08:14 – Très intéressant.
08:14 – Et ça, c'est les policiers qui sont chefs de poste de permanence.
08:17 – Et vous payez vous-même les cafés, exactement.
08:18 Non, mais ça, c'est très intéressant ce que vous dites.
08:19 – Non, mais c'est vrai, c'est une réalité.
08:21 – Oui, mais je trouve ça, c'est une très bonne remarque.
08:23 – Permettez-moi la petite parenthèse.
08:25 – C'est une très bonne remarque.
08:27 Des infos que j'ai, une prisonnette a confirmé
08:31 utiliser des faux profils comme la digile.
08:34 Donc ça, c'est…
08:35 – Oui, il y a un dépôt de plainte pour harcèlement et cyberharcèlement.
08:40 – Et qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
08:42 Une autre a dit que le réseau Stéphane Plaza était acheté pour les Tchétchènes.
08:45 Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
08:47 C'est une info que j'ai.
08:48 Sachez-le, je ne sais pas ce que c'est que cette histoire.
08:52 C'est une info qui vient, vraiment une info très sérieuse.
08:55 – Oui, oui, j'en doute pas.
08:56 – Sachez-le, voilà, je ne sais pas ce que c'est que cette histoire,
08:58 mais il y aurait une autre jeune fille qui aurait dit ça, donc c'est assez fou.
09:03 – Et lors de la gare d'Avus, Gilles, puisque tu connais très très bien le dossier,
09:06 qu'est-ce qu'il y a eu à charge contre Stéphane Plaza ?
09:08 Parce que là, tu nous as plus expliqué ce qu'il y a eu plutôt dans son sens,
09:11 plus à des charges.
09:12 Est-ce qu'il y a eu des choses qui permettent aujourd'hui d'aller le juger ?
09:15 – Bien sûr, et il sera d'ailleurs jugé, parce que les deux plaintes ont été jugées crédibles.
09:19 Les témoignages des plaignantes ont été conformes à ce qui avait été entendu
09:25 à bien avant, et donc lors des confrontations, elles ont réitéré
09:30 qu'elles ont subi des violences de manière précise,
09:32 avec des choses extrêmement concrètes, notamment le doigt brisé, etc.
09:38 – Vous avez été confronté à ces ex-compagnes, il y a un rédacte.
09:40 – Oui, en fait, on fait ça pour vraiment que la procédure soit le maximum carré.
09:46 Surtout quand vous avez le cas de, soit c'est parole contre parole,
09:51 ou soit si l'auteur nie complètement les faits, ou soit, comme là,
09:55 c'est une affaire qui est quand même très médiatisée,
09:57 et c'est une personnalité qui me semble être très appréciée par les Français.
10:01 Donc on est très prudent, on fait le maximum qu'on puisse faire.
10:04 C'est-à-dire qu'on fait une procédure, comme on dit dans le jargon, qui est carrée.
10:07 Donc close and do.
10:08 Et du coup, on fait une confrontation pour que les victimes soient directement confrontées
10:14 à l'auteur présumé des faits.
10:17 – Alors Tony, vous êtes très proche de Stéphane Plaza et de sa compagne actuelle,
10:20 vous étiez encore à Ikea la semaine dernière.
10:22 Comment va Stéphane Plaza ?
10:24 – Très bien, il se repose, c'est normal.
10:26 – Très bien, ça veut dire qu'il est atteint quand même Stéphane, je le sais.
10:29 – Il est au repos tranquille, et donc ce week-end il va s'en aller, certainement.
10:34 Après ce qu'elle m'a dit, une chose est certaine, c'est que je suis ici,
10:39 parce que c'est un ami, il n'est même pas au courant, ni il est, ni lui.
10:43 Je suis venu plus en témoin de moralité pour lui, parce que je suis très étonné de tout ça.
10:50 – Qu'est-ce qu'elle vous dit, sa compagne, et qu'est-ce qu'elle vous dit Stéphane de tout ça ?
10:53 – Sa compagne, si tu veux, c'est moi qui les ai présentés,
10:56 enfin ils ont eu un contact grâce à moi, ça fait 8 mois qu'ils sont ensemble,
11:01 et j'ai mangé récemment avec elle au restaurant,
11:05 il a été obligé de privatiser le restaurant au deuxième étage,
11:10 et ça fait 8 mois qu'ils sont obligés de se cacher,
11:12 c'est une femme haut de gamme, elle est indépendante,
11:17 et c'est quelqu'un qu'ils sont très bien ensemble,
11:19 ils sont obligés de se cacher suite à cette affaire.
11:22 Donc à un certain moment donné, je connais Stéphane,
11:26 il est venu en Corse plusieurs fois, j'ai connu ses compagnes qui étaient en Corse,
11:31 il n'y a jamais rien eu de tout ce qu'on raconte.
11:34 – Non mais je ne peux pas savoir, rien ne préjuge…
11:37 – Je ne peux pas dire ça, moi je ne préjuge en rien de la comptabilité…
11:41 – Non mais j'adore Stéphane, moi j'ai plein de potes,
11:43 je ne peux pas savoir ce qu'ils font après.
11:45 – C'est pour ça que je dis que je ne veux pas rentrer dans le système…
11:47 – Tu vas dans la chambre à coucher.
11:49 – Je n'ai rien contre, au contraire, il n'y a certainement des victimes,
11:52 ni la procédure, dans sa vie privée il a dû se passer quelque chose,
11:56 ça c'est son problème, moi je dis ce que moi je sais.
12:00 – Alors qu'est-ce que vous ferez ?
12:01 – Par contre je pense que les femmes, il y aura peut-être des problèmes,
12:03 de toute façon il est mis en examen, il sera jugé…
12:06 – La justice fera son travail.
12:07 – Oui, il sera jugé, la justice fera son travail,
12:10 donc il n'y a aucun souci à ce niveau-là,
12:11 je ne dis pas que les victimes n'existent pas, au contraire.
12:14 – Gilles, il y a quand même des plaintes extrêmement crédibles,
12:18 il ne faut pas minimiser l'affaire quand même.
12:21 – Oui mais on va laisser la justice faire son travail, on ne peut pas…
12:23 – Bien sûr, bien sûr, on ne peut pas…
12:24 – Je ne veux pas que personne ne s'insiste, je vais révéler quelque chose.
12:28 Il m'a invité à aller à sa pièce de théâtre, le 23 mai.
12:32 – Waouh !
12:34 – Il y avait Jean-Phi, une pièce de théâtre sur les magiciens, tout ça,
12:37 et je suis venu avec ma femme, tu la connais ma femme, Céline ?
12:39 – Oui, elle est en Madrid.
12:40 – Oui, merveille.
12:41 – Ma femme, elle est très connue en Madrid, je suis invité.
12:45 On va au restaurant, après, il y avait Jean-Phi, il était…
12:49 – Jean-Phi, Jean-Fench.
12:50 – On était huit, il prend une photo, moi je ne veux jamais être en photo,
12:54 donc Jean-Phi prend une photo avec ma femme,
12:57 ma femme m'appelle une semaine avant, une semaine après,
13:00 elle me dit "je viens de recevoir des tas de trucs sur mon téléphone,
13:05 sur Instagram, deux filles qui parlent de Stéphane,
13:08 ils marçaient des patatines, vous êtes la nouvelle femme de Stéphane Plaza".
13:13 Je dis "mais qu'est-ce que c'est que ça ?"
13:14 – Un groupe de femmes qui voulaient avoir des témoignages.
13:17 – Un groupe de femmes, un groupe de femmes.
13:19 Ma femme, qui n'a rien à voir, qui est amie avec lui,
13:21 ça veut dire qu'elle dénigre déjà, c'est son ami, je dis "mais c'est qui ce mec ?"
13:25 Et en même temps, elles ont harcelé ma femme.
13:29 Ma femme m'appelle, et j'ai mis l'eau, alors, ça a été vite fait.
13:33 J'ai appelé Stéphane Plaza et je lui ai envoyé tout ce qu'il fallait envoyer.
13:38 Et c'est pour ça qu'on est dans le dossier.
13:41 – Alors je ne sais pas du tout s'il y a un lien,
13:43 mais en tout cas il y a un communiqué des avocats de Stéphane Plaza
13:46 qui a été publié aujourd'hui, où ils expliquent que donc,
13:48 à propos de sa plainte pour harcèlement et cyberharcèlement,
13:51 l'enquête pénale est en cours et que selon eux,
13:53 plusieurs personnes ont déposé plainte également pour harcèlement
13:57 contre les femmes concernées, c'est-à-dire les deux qui ont porté plainte,
14:00 et la troisième qui avait fait ce signalement
14:02 mais qui n'a pas été au bout de la plainte.
14:03 Et ils expliquent qu'il y aurait des menaces et usurpations d'identité,
14:07 et ils parlent pour ces harceleuses, ce sont leurs propres termes,
14:10 de harcèlement en bande organisée.
14:12 Donc je ne sais pas si c'est lié, mais il y a peut-être quelque chose.
14:14 Mais c'est totalement disjoint de la procédure.
14:16 Il sera bien jugé pour violence, ça quand même.
14:18 – C'est ça, mais ce n'est pas clair.
14:20 – Non, ça ne prouve pas.
14:21 – Moi, je le prouve, parce que j'ai les éléments.
14:23 – Alors, Béral, vous aviez une question à poser à Tony ?
14:26 – Non, pas vraiment, mais… [Rires]
14:30 – J'ai réussi, on peut rire, il n'y a pas de problème.
14:32 – Non, non, je ne ris pas, je vous écoute.
14:34 Après, effectivement, je suis un peu sur la ligne de Valérie.
14:36 Ce n'est pas parce qu'on connaît les gens dans une sphère amicale,
14:38 de dîner, tout ça, qu'on sait vraiment ce qui se passe
14:40 dans leur chambre à coucher, dans leur intimité.
14:42 Vous voyez ce que je veux dire ?
14:43 – Je n'ai pas dit ça.
14:44 – Mais il n'a pas dit ça.
14:44 – Je suis étonné de tout ça.
14:47 – Oui.
14:48 – Et par rapport aux plaintes qu'il y a eu,
14:50 il y a beaucoup eu d'harcèlement de la part des femmes aussi.
14:53 – Mais l'un n'empêche pas l'autre, en fait.
14:55 On peut être harcelé par des femmes et par ailleurs avoir un comportement…
14:57 – Je ne veux pas juger les victimes, on verra bien au procès.
15:01 – Absolument, pour la justice.
15:03 – Est-ce que vous croirez que ça va faire "pshit" ?
15:05 – On le dit.
15:06 – D'accord, donc c'est…
15:07 – On n'en sait rien.
15:08 – Non mais bon, il a le droit de dire ce qu'il pense.
15:11 Est-ce que vous savez si Stéphane Platzas vit normalement en ce moment,
15:13 s'il sort dans la rue, et qu'est-ce que lui disent les gens
15:15 quand il sort d'une intervention ?
15:16 – Il ne sort pas normalement, ça c'est sûr.
15:18 – Il se cache, il se cache.
15:19 – Je vous remets un truc, pour la petite anecdote aussi policière,
15:22 c'est que pour le sortir du commissariat de Paris Centre,
15:25 une fois qu'il a été jugé, enfin une fois qu'il devait être déféré,
15:30 on a dû déguiser des policiers…
15:33 Ah oui, je vous le dis, on a dû déguiser des policiers à cause des paparazzi.
15:38 – Vous déguisez des policiers en Stéphane Platza ?
15:39 – Non mais bon, Platza en masqué.
15:45 C'est vrai, un collègue a dû se cagouler, puis voilà, mettre un truc sur le…
15:49 – Genre c'était lui ?
15:49 – Oui, genre c'était lui.
15:50 – Ah voilà.
15:51 – En trombe et tout, puis lui on l'a fait sortir par une porte secrète,
15:54 du coup ça faisait une enfance exclue.
15:55 – Vous pensez que j'ai fait la même chose hier à la commission ?
15:58 [Rires]
15:59 – Non, j'ai vu, c'est pas vrai.
16:00 – Moi ça, je ne pense pas à rien.
16:02 – Moi la même chose, parce qu'il est sorti en grain de pont.
16:04 On s'en regardait.
16:06 – Non mais Tony, il vit pas normalement.
16:09 – Ça dit, elle est gâchée pour…
16:10 – C'est normal, il va au restaurant, il faut qu'il se cache.
16:13 Il va à la soirée avec sa copine, il faut qu'il se cache.
16:16 Il peut pas aller au cinéma, pas aller au théâtre, c'est incroyable.
16:18 C'est un truc de fou, tu es d'accord avec moi ?
16:22 – Réda, comment s'est passée la garde à vue et la confrontation ?
16:27 – Écoutez, je peux pas, j'ai pas le droit de vous parler de…
16:30 – D'accord, mais…
16:31 – En général, de toute façon, de manière que vous soyez face à un mauvais gars
16:37 ou un très bon gars, ça c'est le policier qui était l'ancien policier de terrain,
16:41 souvent moi l'OPJ me disait "mais avec moi ça s'est…",
16:43 moi je bossais beaucoup la nuit, "mais avec moi ça s'est très bien passé".
16:46 Ah j'ai dit "mais moi il avait fumé de la beuh, il était à 2 grammes,
16:49 ça s'est très très très mal passé".
16:51 Et le lendemain en général, quand on est à l'audition, là c'est plus la même.
16:55 Parce que le mis en cause, il sait que là déjà il a le premier échelon judiciaire,
17:00 c'est-à-dire l'OPJ, qui va aviser le parquet du comportement de l'individu,
17:04 de la manière dont se sont passés les faits et surtout, voilà, la confronte…
17:09 En tout cas, pour moi, sur cette affaire-là, tout s'est passé normalement et correctement.
17:13 – Oui Gilles.
17:14 – Oui, il a répondu à toutes les questions de manière synthétique,
17:16 et sans en rajouter, sans se prévaloir de qui il est.
17:19 Et là quand même, par rapport au fait qu'il soit fatigué,
17:23 ses avocats disent qu'il est, ils emploient le mot, "très affecté".
17:27 Et lui, il revient sur le fait que son nom est Sali, qu'il n'a commis aucune violence,
17:31 et que son réseau est attaqué, alors qu'il n'a commis aucun crime ni aucune violence.
17:35 Alors, son réseau est attaqué, c'est important sur le plan économique…
17:38 – Son réseau de…
17:39 – … d'agence immobilière qui est détenu…
17:41 – Ce n'est pas son réseau SFR.
17:42 – Non, non, bien entendu, son réseau d'agence qui est détenu majoritairement par M6.
17:48 Mais c'est très important pour lui,
17:49 parce qu'il ne faudrait pas que les franchisés se retournent contre lui,
17:53 et ça c'est vital sur le plan économique.
17:55 Donc lui, il estime qu'il peut y avoir un préjudice économique…
17:58 – C'est chaud ça, oui.
17:59 – Parce qu'en fait, les agences portent son nom et peut-être les franchisés…
18:02 – Il s'en pleurait déjà que certains franchisés disent qu'il y a un préjudice,
18:06 qu'un père a pleurement gagné, et qu'il est peut-être qu'ils envisageraient…
18:09 – Non, puis M6 est associé, c'est…
18:11 – Majoritaire même.
18:12 – Nicolas Cameron, il a bien fait de se barrer…
18:14 – Ils veulent débaptiser les agences.
18:16 – Nicolas, qu'ils l'embrassent.
18:17 – Vous avez aussi, puisque nous, on a été victime pendant la journée des droits de la femme,
18:21 avec cette manifestation, où on a dit des mots graves,
18:24 des féministes radicalisées ont dit des mots graves sur les policiers,
18:28 il n'est pas à l'abri aussi que des militants radicaux s'attaquent à ces agences.
18:32 – Alors ces agences veulent être…
18:34 il n'y a pas quelqu'un qui s'intéresserait peut-être aux agences pour les racheter,
18:36 peut-être les baptiser ?
18:38 – En tout cas…
18:38 – Je pense qu'il y a un coup à faire, là, économique, pour un mec.
18:42 – En tout cas, il y en a plusieurs qui ont vraiment demandé à débaptiser,
18:45 ça c'est sûr, c'est certain.
18:46 Au niveau de la violence, quand même, ils ont relevé, justement la police a relevé,
18:50 puisqu'il a donné de sa propre initiative son téléphone,
18:53 ils ont relevé dans son téléphone qu'il a reconnu avoir été violent,
18:56 il dit "à 51 ans je suis devenu violent",
18:58 vous voyez, je ne veux pas l'accuser,
19:00 mais en tout cas il a reconnu qu'effectivement il était même surpris
19:03 qu'à 51 ans il soit devenu violent, il le dit.
19:06 Et il regrettait d'avoir cassé les doigts à cette jeune fille.
19:08 – Bien sûr, il a dit que c'était un accident, mais oui.
19:11 – Il est très, très, très meurtrier.
19:13 – Oui, très affectif.
19:15 – Je peux me permettre encore une fois de plus, il faut savoir une chose,
19:17 je vous dis ça fait plus de 15 ans que c'est comme ça,
19:19 vous mettez ne serait-ce qu'une petite giflette à votre conjointe,
19:24 je ne fais pas un appel, mais c'est comme ça la loi maintenant.
19:27 – Mais c'est normal.
19:29 – Heureusement, même une piche nette.
19:32 – Oui, mais avant c'était…
19:33 – Mais justement, ce n'est pas le cas.
19:34 – Mais attention, il y a aussi des hommes battus,
19:36 il y a aussi des femmes chiques qui viennent profiter de la situation,
19:38 on ne va pas parler du folklore professionnel,
19:41 avec l'affaire en Angleterre qui s'est retrouvée avec 6 plaintes,
19:43 je pense que c'est important de respecter sa carrière, c'est fini.
19:46 Moi en tout cas, je ne suis pas un opportuniste.
19:48 – La prison, il a tout perdu.
19:49 – Benjamin, je l'embrasse d'ailleurs, Benjamin qui est à l'hôpital.
19:52 Et voilà, maintenant je crois qu'il joue à l'Orient.
19:54 – Oui, c'est un frère et un mec exceptionnel.
19:56 – On a l'impression, on s'en rend compte dans le cadre des home-jekings,
19:59 souvent les gens m'envoient par exemple sur les réseaux sociaux,
20:01 "ouais, pourquoi vous parlez des personnalités,
20:03 il y a aussi d'autres personnes qui se font attaquer", c'est vrai.
20:05 Mais par contre, on remarque beaucoup que quand il y a un auteur présumé
20:08 qui a une personnalité, c'est un tournant dans sa carrière.
20:12 Ce doute fait la différence.
20:15 – Alors Géraldine, vous avez une dernière question à poser à Tony.
20:17 – Oui, non, je vous entendais, moi je trouve ça toujours très beau
20:21 quand quelqu'un vient défendre un ami,
20:23 quand c'est compliqué, dans la tempête et tout ça,
20:26 et évidemment il y a la présomption d'innocence,
20:28 mais malgré tout il ne faut pas oublier que la victime ou les victimes présumées
20:33 n'ont rien à gagner à prendre la parole en fait.
20:35 Elles ont tout à perdre aussi,
20:37 elles ont encore peut-être beaucoup plus à perdre que M. Plaza.
20:39 – Merci.
20:41 – Je pense par exemple à Florence Porcel qui a pris la parole contre PPD,
20:43 c'est des femmes qui ont tout perdu, elles perdent leur boulot,
20:45 elles perdent tout aussi, et donc moi je pense aussi aux victimes ce soir.
20:47 – Non mais concernant les victimes, il n'y a pas de souci,
20:51 de toute façon il y aura la justice, pour l'instant il est présumé innocent.
20:53 – C'est ce que j'ai dit.
20:55 – C'est ce qu'a dit Reda dès qu'il est arrivé.
20:57 – Si au bout du procès ça fait pchit et il n'y a rien,
20:59 c'est comme pour beaucoup d'artistes qui se retrouvent dans la merde.
21:03 – Il faudra le dire, il faudra bien le souligner.
21:05 Merci en tout cas Tony, merci Reda.
21:07 [Musique]
21:09 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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