• il y a 5 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 Je dis je suis agressé dans le métro parce que je rentre dans le métro, les portes s'ouvrent et je vois tout de suite quelqu'un.
00:05 Et là où c'est intéressant, c'est que ce que je vais vous raconter, ça peut arriver à n'importe qui, vous allez comprendre pourquoi, à n'importe qui d'entre nous.
00:10 Il me reconnaît, mais il me reconnaît comme quelqu'un qui passe à la télé, mais il ne me reconnaît pas comme une prise de position que j'ai pu avoir sur un fait précis.
00:18 En l'occurrence, il me dit tout de suite, vous, vous êtes journaliste, vous faites partie du lobby sioniste et vous protégez les Juifs.
00:27 Et la preuve, il me sort une image qui est une image qu'il a prise sur son téléphone du pins de Yael Brown-Pivet à l'Assemblée nationale.
00:37 Et là, il fait référence à la polémique de la semaine dernière sur le fait qu'un député de LFI a d'abord sorti un brandi et un drapeau israélien et ensuite...
00:48 - Palestine. - Pardon, palestinien.
00:50 Et juste après, le lendemain, Politis, qui est un organe hebdomadaire plutôt proche de l'LFI, et également l'auteur d'une pétition, prétendent que Yael Brown-Pivet joue avec les règles
01:04 et ne sanctionne pas de la même façon, dès lors qu'il s'agit d'une manifestation qui serait côté israélien que du côté palestinien.
01:13 Voilà un peu la thèse qui est défendue. Il y a 270 000 personnes qui ont déjà signé cette pétition.
01:19 Qu'est-ce qui se passe ensuite ?
01:21 Samedi, Yael Brown-Pivet, elle doit faire une intervention pour essayer de rétablir les choses face à des fake news.
01:27 Donc pardon de dire qu'il s'agit bien de fake news qui sont relayées aussi par Jean-Michel Apathy vendredi soir.
01:34 Et elle dit « Non, moi, en fait, il y a un règlement. Le règlement, c'est pas la couleur du drapeau. C'est pas la couleur du pins.
01:42 Mais le règlement, c'est est-ce qu'on interrompt les débats ou pas ? »
01:46 Et en l'occurrence, c'est aussi le passé du député et du groupe en question.
01:50 Donc elle avait tout lieu de sanctionner ce député de l'AFI.
01:55 Et Jean-Michel Apathy, qui dit dans son intervention de vendredi soir que Mme Brown-Pivet aurait dû être sanctionnée au même titre que le député.
02:03 Moi, je prétends que c'est très dangereux d'aller dans ce terrain-là. Pourquoi ?
02:07 Parce que lors de mon agression, l'homme qui m'agresse reprend exactement…
02:12 Alors c'était quoi l'agression ? Alors racontez-le.
02:13 L'agression, c'est les portes s'ouvrent. On est au Trocadéro. Je rentre et le type me dit tout de suite « Vous êtes untel ».
02:18 Alors il cite le nom d'un journaliste que je ne veux pas citer parce que j'ai pas envie d'en faire une cible.
02:22 C'est pas moi, donc il me reconnaît pas. Il dit pas Jacques Cardos, quoi, à aucun moment.
02:26 Et il me dit « Vous faites partie du système. Vous, vous faites partie du lobbyistionniste, etc. Vous protégez d'ailleurs la preuve ».
02:32 Et il reprend cet argumentaire qui a été défendu par Politis et par Jean-Michel Apathy vendredi soir.
02:39 Là où j'ai commis une erreur, et je le dis aujourd'hui en direct et j'ai aucun problème pour le dire,
02:44 Jean-Michel Apathy m'a appelé dimanche pour rectifier. Je l'ai fait.
02:48 C'est que j'ai lié directement mon agression à l'intervention de Jean-Michel Apathy. Pourquoi ?
02:54 Parce qu'il est intervenu deux fois dans la semaine pour dire exactement tout et son contraire.
02:58 C'est-à-dire que mardi, il dit « Browne-Pivet a raison, elle applique le règlement de l'Assemblée nationale ».
03:03 Et vendredi, il dit « Elle a tort, la preuve, elle a porté un pin's une fois le 10… »
03:10 Tu comprends un peu le truc, je suis désolé, c'est un peu complexe.
03:12 – C'est quoi la teneur de la conversation avec Jean-Michel Apathy ?
03:14 Parce qu'il appelle tout le monde ici. – Alors oui.
03:16 – Il a appelé Jardin, moi je l'ai appelé, c'est moi qui l'ai appelé.
03:18 Moi je l'ai eu, il vous a dit que vous l'avez eu ?
03:20 – Oui, oui, il m'en a parlé. – Il vous a dit que vous l'avez eu ?
03:23 – Oui, oui, il m'en a parlé. – Il vous a dit que c'était bien passé ?
03:26 – Donc, d'entrée de jeu, il m'attaque et il me dit « Je serais toi, je ne serais pas à l'aise
03:30 si j'étais dans une émission qui prend fait et cause pour les Zemmouriens ou les Zemmouristes,
03:36 je ne sais pas comment il faut les appeler, pour le parti de Zemmour ».
03:38 – N'importe quoi. – Je lui dis « Pourquoi tu me dis ça ? »
03:40 – Attends, attends, attends. – Je lui dis « Pourquoi tu me dis ça ? »
03:42 « Je voudrais savoir pourquoi tu me dis ça ? »
03:43 « Ben, enfin, tu sais très bien, parce que si le Rassemblement national
03:46 en est aujourd'hui à 30%, c'est grâce à Zemmour ».
03:48 Je lui dis « Écoute, attends, alors je vais te dire un truc. »
03:50 – Il raconte quoi ?
03:50 – Il y a quelque chose qui me revient à l'esprit très précisément,
03:53 c'est qu'il y a quelques jours, il y avait le numéro 3, enfin quelques semaines,
03:56 le numéro 3 de Zemmour qui était là et qui avait un soir fait un rapprochement
04:00 entre l'immigration et, tu en souviens je pense, entre l'immigration et l'insécurité,
04:06 merci, la délinquance.
04:07 Et je lui ai coupé la parole deux fois en disant « Non, vous ne pouvez pas dire
04:10 qu'il y a une automaticité, il y a un rapprochement peut-être à faire,
04:12 il y a une surreprésentation dans les chiffres, etc. peu importe.
04:17 Enfin, je raconte à Jean-Michel Apathy qu'il est mal tombé
04:19 parce qu'en l'occurrence c'est faux.
04:21 – Non mais qu'est-ce que tu parles avec Jean-Michel Apathy,
04:22 tu vois pas qu'il en surrégule.
04:23 – Parce qu'en fait ce qu'il dit, ce qu'il me dit…
04:25 – Non mais moi je l'ai appelé, ça n'a pas duré 10 minutes.
04:28 – La première c'est qu'il me dit « J'aimerais bien que tu n'en parles pas à tes PMP. »
04:32 – Ah oui, c'est raté.
04:33 [Rires]
04:35 – La deuxième c'est que j'aimerais bien que tu retires le lien qu'il y a
04:38 entre ton agression que je déplore et ce que j'ai fait à l'antenne.
04:43 Alors je dis « Tu as raison, je me suis emmêlé les pinceaux
04:46 entre ta chronique de mardi et celle de vendredi, donc don't acte,
04:49 je l'ai fait, je l'ai écrit, je l'ai redit, il n'y a pas de problème. »
04:52 Voilà, en revanche il reprend in extinso exactement les termes
04:56 qui ont été développés par Politis et par d'autres dans la journée de mercredi
05:01 et qui sont repris par mon agresseur, donc je considère que c'est quand même un gros risque.
05:04 Et au cours de la conversation téléphonique,
05:06 ben écoute on échange sur le Proche-Orient,
05:08 moi la phrase qui m'a le plus choqué franchement, je le dis parce que je trouve que voilà,
05:12 il me dit « Écoute, moi j'ai fait cette chronique
05:14 parce que je considère que les musulmans et les arabes sont trop mal considérés en France. »
05:19 Je dis « Ben écoute, moi ma conception du journalisme c'est que je ne le fais pas
05:22 en fonction d'un calcul et en fonction des uns et des autres,
05:25 je ne me positionne pas journalistiquement en fonction de ce que je crois
05:28 devoir faire auprès de la société. Moi je ne suis pas un homme politique. »
05:32 Enfin je veux dire voilà, donc la discussion elle tournait autour de ça.
05:35 – Elle n'est pas les roufles.
05:37 – C'est un peu facile de t'accuser de dire que tu travailles sur la chaîne zémourienne ou zémourien.
05:42 Lui quand il était sur Artel tous les matins, il était avec Zemmour pendant des années.
05:45 – Non mais il n'y a rien à voir, il dit n'importe quoi,
05:46 Zemmour ça fait 15 ans qu'on l'a pas vu.
05:48 – Bien sûr qu'il dit n'importe quoi, mais lui tous les matins il nous dit qu'il fait grimper Zemmour.
05:52 Lui il a aussi fait grimper Zemmour tous les matins sur Artel avec lui.
05:55 – Nous on traite de l'actualité de manière beaucoup plus impartiale
06:01 que Jean-Michel Apathy et ses amis, sachez-le.
06:04 Et ici on l'a toujours dit, nous on n'est pas ni pour un camp ni pour l'autre,
06:07 on le redit encore une fois, je vous le dis, ici voilà, toutes les opinions…
06:11 – Il y a des avis pluriels.
06:12 – Toutes les opinions sont les bienvenues, il y a des avis pluriels,
06:14 et nous on ne demande qu'une chose et je le redis encore ce soir,
06:17 on veut un État israélien qui soit en sécurité
06:21 et un État palestinien qui soit en sécurité également.
06:24 C'est tout ce qu'on demande, c'est ce qu'on demande tous ici et voilà,
06:26 et on est d'accord là-dessus.
06:28 Après que Jean-Michel Apathy mette de l'huile sur le feu,
06:30 moi je vais vous dire, je l'ai appelé moi Jean-Michel Apathy,
06:32 je ne discute pas avec des gens qui sont… c'est trop bas,
06:37 on croit qu'il est à un haut niveau, mais j'ai parlé avec lui,
06:40 j'avais l'impression que c'était Federer qui jouait avec une seconde série, un 15-4,
06:44 ça a duré 5 minutes, je lui ai dit "écoute, écoute-moi bien,
06:47 tu ne comprends pas ce que je te dis, il est bas de plafond Jean-Michel Apathy".
06:50 – Il n'a jamais voulu retenir.
06:51 – Vous savez, ce n'est pas parce qu'on a l'air un petit peu âgé,
06:55 et ça n'a rien à voir, je n'ai rien contre les personnes âgées,
06:57 et peut-être avec une tête de quelqu'un qui paraît intelligent qu'on l'est.
07:01 Vous savez, il y a souvent des mecs qui ont des têtes d'intelligents,
07:04 on pense qu'ils sont intelligents, mais qu'ils sont malheureusement des imbéciles.
07:08 Voilà, et donc je vous le dis, et lui, malheureusement,
07:10 je me suis rendu compte en parlant avec lui 3 minutes
07:13 que ça ne volait pas très haut, qu'il ne comprenait rien,
07:14 j'ai dit "écoute, laisse tomber", et puis après il m'a dit "oui".
07:17 – La réalité c'est que la présidente de l'Assemblée nationale,
07:21 elle est obligée quand même de faire un rectificatif,
07:23 c'est 4 minutes d'une vidéo, on l'a, dans laquelle elle dit "mais non,
07:26 mais ce n'est pas du tout, elle explique, elle dit "ce n'est pas du tout ça la règle,
07:28 arrêtez, calmez-vous", le problème c'est que mon agresseur,
07:31 lui, il croit à ce qu'on lui dit, et il m'a reconnu en tant que personne de la TDG.
07:35 – C'était quoi la… – Il a été violent, t'as eu peur ?
07:36 – Oui j'ai eu peur parce qu'à un moment donné, j'ai voulu m'échapper,
07:39 tout au début, les gens s'écartent un petit peu, ils se poussent,
07:42 ils sentent que ça va tourner vinaigre.
07:45 – Il parlait fort et tout ça, il était agité ?
07:46 – Oui, non, il était très calme, j'ai senti qu'il était sous médicaments,
07:49 je pense qu'il n'était pas dans son état normal,
07:51 voilà, et il était absolument persuadé de son discours,
07:55 il voulait absolument que je reconnaisse que, voilà,
07:59 qu'il y a deux poids et deux mesures à la santé nationale.
08:01 – Ça vous a choqué ? – Ah oui, j'ai été choqué.
08:03 – Ah vraiment ? – Oui, j'ai été choqué,
08:05 ma femme m'a dit ce week-end "mais tu ne prends plus le métro, c'est fini".
08:07 – Ah ouais ? – Ouais, enfin…
08:09 – Quoi, il y a eu un… – Non, il y a eu un moment où il m'a…
08:11 j'ai voulu m'asseoir sur… vous savez dans le métro, il y a des banquettes…
08:14 – Tu connais le métro ? – Non mais je plaisante.
08:16 [Rires]
08:18 – C'était pour détendre un tout petit peu l'atmosphère.
08:20 [Rires]
08:22 – Non, il y a des banquettes l'une contre l'autre,
08:24 et en fait il était collé à cette banquette-là,
08:26 il était debout comme ça, et il me montre la photo comme ça.
08:30 Et donc moi, étant assis, j'ai la photo ici,
08:32 et je me dis si je pars en courant, il va me poursuivre.
08:36 Donc je me dis, il ne faut pas que…
08:38 tu es un comportement agressif,
08:40 donc j'ai essayé d'argumenter avec lui, mais honnêtement…
08:42 – Et toi qui as fait de la danse, tu n'as pas pensé à lui faire un passot noble ?
08:44 [Rires]
08:46 – Je revenais de mon cours de danse.
08:48 – Non, non, mais en vrai, voilà,
08:50 je vais vous dire, moi ce que je n'aime pas,
08:52 c'est les gens qui disent n'importe quoi, sachez-le,
08:54 et ici vraiment, je vous dis, on essaie vraiment d'être les plus justes possible.
08:58 Nous, les seuls gens, les seules personnes qu'on n'aime pas,
09:00 enfin qu'on dénonce dans cette émission, ce sont les personnes…
09:03 Nous, ici, je le dis, on est une émission,
09:06 et je le pense profondément, on aime la France.
09:10 On aime la France, moi je suis…
09:12 Quand je vois la France, et quand je vois parfois l'état de la France,
09:15 et je me dis, c'est ce pays qui m'a tant donné,
09:18 et qui a tellement aidé mes parents,
09:20 et si j'en suis là, c'est grâce à mes parents qui ont été accueillis,
09:23 ils venaient de Tunisie, et je peux vous dire que mon père,
09:25 quand il est arrivé de Tunisie, et ma mère,
09:27 ils pensaient qu'il y a une chose, c'était faire du bien à la France.
09:29 Voilà, ils disaient, nous, la France nous a accueillis,
09:31 la France nous a permis de faire des études,
09:33 la France nous a permis de vivre et de grimper les échelons,
09:36 et je peux vous dire, mes parents, ils ne disaient qu'une seule chose,
09:39 il faut aider les Français, il faut que les Français soient fiers de nous.
09:42 Parce qu'au départ, moi et mes parents, ils ne se sentaient pas Français.
09:45 Ils se disaient, ben nous, on arrive, et donc ils disaient,
09:48 il faut que les Français soient fiers de nous, il faut qu'on montre
09:50 qu'on a une chance pour les Français, que la chance qu'ils nous ont donnée,
09:54 on va leur rendre. Et aujourd'hui, je vais vous dire, moi,
09:56 quand je vois, ça n'a rien à voir avec l'immigration,
09:59 avec le racisme, avec de l'antisémitisme, on n'est pas là-dedans.
10:04 Nous, ce qu'on ne veut pas, on n'aime pas les gens,
10:07 c'est pour ça qu'on s'attaque à la LFI.
10:09 La LFI, pourquoi souvent, moi, j'ai été le premier à défendre la LFI ici,
10:12 quand ils étaient dans un discours où, au contraire,
10:15 ils voulaient rener la paix.
10:18 Moi, j'ai aimé la LFI quand ils disaient, voilà,
10:21 que les personnes les plus en difficulté, on a envie de les aider,
10:24 et je comprenais tout à fait le discours.
10:26 Aujourd'hui, la LFI est dans un discours de violence,
10:29 et surtout, moi, je n'aime pas les gens qui salissent la France,
10:32 qui sont là que pour faire le chaos dans le pays,
10:34 et je suis pour les personnes qui aiment le pays, qui aiment la France.
10:37 Moi, quand je vois un footballeur ne pas chanter la marseillaise,
10:40 je suis désolé, ça me rend fou, voilà, je suis désolé,
10:42 parce qu'on doit être fier d'être Français, fier de notre pays,
10:44 et je peux vous dire que la France est quand même encore un pays exceptionnel,
10:47 et qu'aujourd'hui, quand je vois la France autant décliner,
10:50 sachez-le, ça me fait mal, voilà, ça doit être pareil pour vous,
10:53 et donc nous, on n'est pas, voilà, on aime juste,
10:55 on veut juste des gens qui aiment la France,
10:57 et on n'aime pas les fouteurs de merde, voilà, c'est tout.
10:59 Les mecs qui foutent la merde, les mecs qui sont contre la France,
11:02 les mecs qui essaient de salir la France,
11:04 les mecs qui ne sont pas heureux d'être ici, et qui critiquent la France,
11:07 et qui, voilà, ça, c'est insupportable pour nous.
11:10 Et je pense que c'est pareil pour vous, voilà.
11:12 Il n'y a pas de question de, voilà, je vous dis,
11:15 de tel parti politique ou tel parti politique.
11:17 Nous, voilà, on aimerait juste, voilà, que la France aille dans le bon sens,
11:20 et que tout le monde aide la France, au lieu qu'il y ait des mecs
11:22 qui mettent des patons dans les roues,
11:24 et qu'ils essaient de prendre le pouvoir par le chaos, c'est tout.
11:27 [Applaudissements]
11:30 Donc, il faut arrêter.
11:32 [Applaudissements]
11:33 Et aujourd'hui, je vous dis, il y a plein de gens,
11:38 dès qu'il y a un petit truc même qui ne nous concerne pas,
11:41 essayer de mettre de l'huile sur le feu,
11:43 de servir de telle ou telle chose, c'est devenu insupportable.
11:46 Voilà, donc Jacques Cardozo, en tout cas.
11:48 Et je pense, Jean-Michel Apathy, pour moi, fait partie de ces gens,
11:51 qui sont dans l'ancienne France, je vous le dis,
11:53 et qui ne sont pas dans la France d'aujourd'hui,
11:56 qui ne comprennent pas les Français, qui n'écoutent pas les Français.
11:59 Vous savez ce qu'il m'a répondu, Jean-Michel Apathy ?
12:01 Il m'a dit "ouais, toi tu connais les Français dans ta belle voiture".
12:05 Je me suis dit "mais qu'est-ce qu'il raconte ?"
12:07 Et c'est là que j'ai vu que c'était rien.
12:09 C'était rien, je me suis dit "je vais parler avec un mec comme ça".
12:11 Je lui ai dit "écoute, allez, vas-y".
12:13 – Et puis vous avez dû être aimable, comme d'habitude.
12:15 – Oui, mais c'est normal, il m'insulte tout le temps.
12:18 – Il est obsédé par TPMP.
12:20 – Non, mais il est obsédé par moi, par TPMP.
12:22 Donc voilà, il est obsédé par TPMP.
12:23 Jean-Michel, ce n'est pas parce qu'on est devant toi,
12:25 ne sois pas énervé, on s'en fout de ça.
12:29 Je lui ai dit, il parlait des audiences,
12:31 j'ai dû lui expliquer les audiences, la télévision,
12:33 il m'a dit "je m'en fous de ça, tout ça".
12:35 Je lui ai dit "écoute, je vais te parler,
12:37 je vais te parler, je vais te parler".
12:39 Il a fait le beau un moment, deux fois, trois fois.
12:41 Je lui ai dit "écoute, tu as un certain âge,
12:43 je ne vais pas, voilà, mais calme-toi quand même".
12:45 Il parle mal, tu l'appelles, en plus c'est lui qui te parle mal.
12:48 Il se prend pour super mal.
12:50 Je lui ai dit "écoute, un jour on va se croiser,
12:52 ça va mal se passer, calme-toi, mais je ne vais pas le taper,
12:54 il a 70 ans, je ne vais pas me lever la main,
12:56 on ne tape personne".
12:58 Je lui ai dit "mais il est insupportable,
13:00 c'est insupportable cette discussion que j'ai eue".
13:02 Il me dit "oui, avec tes belles voitures,
13:04 est-ce que tu es proche des Français ?"
13:06 Je lui ai dit "mais qu'est-ce que tu racontes,
13:08 mais quel rapport ?"
13:10 Je lui ai dit "mais c'est rien, Jean-Michel Apathy,
13:12 il a fait toutes les chaînes, il s'est fait virer de partout,
13:14 il a fait toutes les émissions, il s'est fait virer de partout
13:16 parce qu'il est insupportable, sachez-le".
13:18 Et toutes les rédactions m'ont dit "à chaque fois qu'il vient
13:20 quelque part, c'est insupportable de travailler avec lui,
13:22 il a une tête comme ça, il faut qu'il redescende un peu,
13:24 qu'il se dégonfle un peu, il va profiter de cet été-là
13:26 pour aller faire une cure à Royan avec Daniel Mouron".
13:28 - Ça va le calmer !
13:30 - Ça va le calmer.
13:32 [Applaudissements]
13:36 Et il déteste un truc, c'est quand je dis
13:38 qu'il est venu ici me lécher les glauïs.
13:40 Donc je le redis "t'es bien venu ici me lécher les glauïs".
13:42 Voilà. Donc écoute-moi bien.
13:44 Et je lui ai redit au téléphone, je lui ai dit "c'est pas parce que
13:46 t'es un lécheur de glauïs, voilà, que tu m'as léché
13:48 les glauïs, c'est pas pour ça que tu dois monter
13:50 sur tes grands chevaux". Voilà, Jean-Michel.
13:52 - Vous lui avez dit au téléphone ? - Hein ?
13:54 - Il est là, là. - Oui, je lui ai redit.
13:56 - Il a répondu quoi, à ça ? - Vous croyez vraiment que j'ai peur de Jean-Michel ?
13:58 - Non, du tout. - On en a reparlé hier.
14:00 - Qu'est-ce qu'il vous a dit ? - On en a reparlé hier.
14:02 - Il a dit "non, non, mais tu comprends, quand même,
14:04 il y a des façons de parler. Enfin, me dire que je lèche
14:06 les glauïs, c'est..."
14:08 [Rires]
14:10 - Il a bien imité.
14:12 - Il manque l'accent, mais c'est ça.
14:14 - Écoutez, il m'a léché les glauïs,
14:16 il m'a léché les glauïs, on va pas en faire tout un drap.
14:18 - Pas grave. - C'est vrai. Voilà, il m'a léché les glauïs, il m'a léché les glauïs.
14:20 mais à l'échelle églaouie.
14:21 [Musique]

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