Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, les symboles oubliés de l'affiche officielle des Jeux Olympiques 2024, tels que le drapeau français ou la croix des Invalides.
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00:00 Europain, Pascal Praud.
00:02 Les Jeux Olympiques, l'affiche a donc été dévoilée hier et c'est vrai qu'il y a de quoi être en colère.
00:12 On pense ce qu'on veut d'ailleurs du dessin bien évidemment.
00:16 Moi j'ai pensé plusieurs fois, je le dis depuis ce matin, aux paroles de Pierre Mortès dans "Le Père Noël est une ordure".
00:23 "N'y voyez pas le fantasme de l'homme mais le délire de l'artiste".
00:26 Et c'est vrai qu'il y a tout dans cette image très colorée.
00:31 Mais je trouve qu'il y a toute l'époque, c'est-à-dire qu'on voit que l'artiste par exemple, il est omniprésent l'artiste.
00:37 Pourquoi pas, mais c'est pas le but. Le but c'est quand même de servir les Jeux Olympiques.
00:41 Il y a des symboles oubliés, il y a une réalité déformée, il y a quelque chose d'infantile,
00:46 qui est du domaine je trouve de la jaquette d'un jeu vidéo que traduit le trait du crayon.
00:52 Et puis il y a cette croix, enfin c'est invraisemblable, on enlève la croix des invalides.
00:59 Donc on est avec Jean-Pierre et Jean-Pierre va peut-être réagir.
01:03 Bonjour Jean-Pierre.
01:04 - Bonjour Pascal.
01:05 - Et merci d'être avec nous. Quel est votre avis ?
01:08 - Alors mon avis c'est que chaque jour nous amène son lot de frustration et de vexation.
01:15 Franchement tous les matins quand on se lève on se demande ce qu'ils vont nous pondre.
01:19 Je me demande quel est l'individu qui a eu cette idée, où s'arrêteront-ils ?
01:24 - Hugo Gattoni, c'est l'artiste.
01:30 Mais on va être accusé encore de ringard, on va être accusé d'extrême droite, on va être accusé de cateau.
01:36 Je vous assure ça va être un flot d'insultes pour ceux qui réclament simplement de respecter le message ou le sens du dôme des invalides.
01:48 - Totalement. Alors je suis très à l'aise avec tout ça.
01:51 Je suis absolument pas catholique, absolument pas croyant, d'origine musulmane puisque je suis tunisien d'origine.
01:57 Grand-parents, arrière-grand-parents, toute la famille était musulmane.
02:01 J'y étais parce que certains se sont convertis au christianisme.
02:04 Donc je suis très très à l'aise avec ça.
02:06 Mais on est dans un pays chrétien, un pays catholique.
02:09 C'est un scandale de renier notre histoire quand on sait ce que représente le dôme des invalides,
02:15 les invalides, de tous ces hommes qui se sont battus pour la grandeur de notre pays.
02:20 C'est vraiment se renier. On est en train de renier, de détruire ce pays.
02:24 Moi je suis arrivé en 1959 dans ce pays en catastrophe avec ma famille.
02:30 On a bu notre première goutte d'eau réelle à ce moment-là, sinon on buvait de l'eau de pluie.
02:36 On était à la frontière libyenne dans une misère totale.
02:39 On est arrivé dans ce pays qui nous a tout donné, l'éducation, la médecine et tout ce qui va avec.
02:44 Ce pays de 1000 km sur 1000 km a une grandeur extraordinaire.
02:49 On est en train de détruire, de tout détruire.
02:52 Nos savants, nos personnes qui ont fait de longues études foutent le camp à l'étranger.
02:59 Mais qu'est-ce qu'on va devenir ?
03:00 On fait rentrer 400 000 personnes chez nous et on est en train de brosser tout le monde dans le sang du poil
03:05 pour se racheter de quoi ? J'en sais rien du tout.
03:08 On n'a absolument rien à se racheter.
03:10 C'est pourquoi on est là en train d'effacer les valeurs catholiques et chrétiennes de ce pays.
03:14 C'est une question de défaut.
03:16 - Mais non, mais c'est simple, c'est parce que c'est toujours la même chose.
03:18 On ne veut pas heurter.
03:20 La vérité, c'est que si vous aviez mis la croix des Invalides,
03:26 sans doute qu'on aurait souligné qu'il y avait une représentation d'une religion,
03:34 en l'occurrence la religion chrétienne,
03:36 et qu'il n'y avait pas sur l'affiche la représentation d'une autre religion.
03:40 Alors ça, c'est imparable.
03:43 Mais il se trouve qu'il n'y a pas de monument dans Paris
03:48 avec, je ne crois pas en tout cas, avec un témoignage d'une autre religion.
03:55 Bien sûr qu'il y a des synagogues, bien sûr qu'il y a des mosquées,
03:57 mais elles n'avaient pas sans doute leur place de la même manière que le Dôme des Invalides,
04:04 qui est un bâtiment historique construit à Paris en 1614, me semble-t-il, de mémoire.
04:09 En 1670, oui.
04:11 Ah, alors là, monsieur Boubouc !
04:15 Il vous est passé !
04:17 Qui était effectivement pour les soldats invalides.
04:22 Il y a le fils du général de Gaulle qui est aux Invalides aujourd'hui.
04:26 Pardon ?
04:27 Il y a le fils du général de Gaulle qui vit aux Invalides aujourd'hui,
04:30 qui a passé 100 ans l'amiral de Gaulle.
04:32 Oui.
04:33 Philippe de Gaulle, l'amiral, qui est le fils de Charles de Gaulle.
04:38 C'est un homme qui est très vieux et il vit à sa chambre aux Invalides.
04:43 D'accord.
04:44 Oui, vous ne savez pas ça ?
04:45 Non, non.
04:46 Catherine Ney notamment était allée le voir dans sa chambre
04:48 et avait fait un excellent sujet dans le journal du dimanche,
04:51 il y a peut-être un an, pour ses 100 ans peut-être,
04:54 parce que cet hôpital accueille aussi des grands serviteurs de l'État,
04:58 ce qui est le cas de l'amiral de Gaulle,
05:00 disons-le qu'ils sont en difficulté parce que le grand âge est là.
05:04 Et puis vous avez également un des soldats de, je crois, de l'attentat de Toulouse,
05:15 qui doit être là, et qui, j'avais vu un sujet passer également.
05:20 Je pense qu'on va pouvoir trouver le nom de ce soldat
05:23 qui évidemment est un des seuls rescapés de la tuerie de Toulouse
05:29 et des attentats il y a une dizaine d'années, plus que cela même.
05:33 Bon, je referme la parenthèse Jean-Pierre sur l'hôtel des Invalides,
05:36 mais c'est vrai que c'est quelque chose qui me dérange pour tout vous dire.
05:40 C'est quelque chose qui me dérange, parce que c'est travestir la réalité,
05:44 c'est enlever quelque chose qui est notre histoire.
05:47 Et en plus, il y a une volonté de gommer ça,
05:51 il y a une volonté de l'effacer, mais c'est presque,
05:55 vous savez, c'est presque orwellien.
05:59 C'est-à-dire que c'est Staline qui enlevait sur les photos
06:03 certains compagnons de route, parce qu'il les avait fait exécuter.
06:06 Ben là, on enlève la croix.
06:08 - Exact. Oui, oui. Mais totalement.
06:11 Mais ce que je voulais vous dire aussi, c'est qu'à force de vouloir,
06:15 entre guillemets, ne pas vouloir heurter les consciences,
06:19 on s'aperçoit que ça s'arrange vachement en France quand même.
06:22 On est en progression dans tous les actes possibles pour détruire notre pays.
06:27 Et malgré tout, on continue comme ça à essayer de ne pas heurter les consciences.
06:33 Pour l'anecdote, je suis une bonne partie de l'année au Maroc.
06:37 Quand vous allez en direction de la place de Maéfna,
06:39 dans cette grande avenue dont le nom m'échappe, je ne m'en souviens plus,
06:42 vous avez un petit peu avant d'arriver à la place de Maéfna,
06:45 sur une route à droite, une rue, vous avez trois églises face à face,
06:49 l'une à côté de l'autre.
06:51 La mosquée, une synagogue et une église catholique,
06:55 qui porte très haut sa croix au sommet de son clocher.
06:58 Elles sont distantes à peu près de 20 à 30 mètres.
07:01 Ces trois lieux de culte sont à peu près à 20 à 30 mètres l'un de l'autre.
07:07 Dans une tolérance totale, il n'y a pas un policier, il n'y a rien.
07:11 Alors moi je crois que, quand j'ai découvert ça il y a 14 ans,
07:15 j'avais vraiment les cheveux droits sur la tête,
07:17 j'étais vraiment épaté de tant de tolérance, de tant de gentillesse,
07:20 d'accueillir cette synagogue et d'accueillir cette église catholique en face d'une mosquée.
07:25 Prenons exemple de ça.
07:27 Prenons exemple de ça.
07:29 On ne peut pas gommer notre histoire et notre culture.
07:32 - Merci. Yann Elap sur ce sujet peut-être à 11h41,
07:35 et vous êtes sur Europe 1 bien évidemment,
07:37 et vous pouvez nous appeler si...
07:39 Alors d'abord tout le monde je pense n'a pas vu encore Géraldine,
07:41 vous l'avez découvert comme nous ce matin.
07:43 - La fiche là, oui. Exactement.
07:45 - La fiche là, oui, comme vous dites.
07:47 - On a dit qu'on vous embête.
07:49 - Je cherchais pour vous le nom du soldat,
07:52 c'est pour ça en fait, je faisais des recherches pour vous.
07:55 - Eh bien écoutez c'est très...
07:57 - On dirait pas comme ça mais...
07:59 - Mais quelle insolence.
08:01 - Extrêmement insolente.
08:03 - SFR, oui.
08:05 Jean, Yann est avec nous,
08:08 mais tout le monde n'a peut-être pas vu cette affiche.
08:10 C'est l'affiche officielle, bien évidemment.
08:13 On peut d'ailleurs considérer qu'elle est sur le plan artistique réussie.
08:18 Parce que c'est toujours subjectif, l'art.
08:22 Je souligne quand même que si c'était une affiche pour autre chose,
08:26 on ne s'en rendrait pas forcément compte.
08:28 On ne voit pas immédiatement que c'est une affiche pour des Jeux Olympiques, disons-le.
08:31 Il n'y a pas de drapeau français, je ne suis même pas sûr qu'il y ait des anneaux olympiques.
08:35 Je disais tout à l'heure, on ne voit que l'artiste.
08:37 Bon, il est sûrement un très grand artiste d'ailleurs ce monsieur Gattoni, Hugo.
08:42 Yann, bonjour Yann.
08:44 - Bonjour Pascal.
08:46 - Vous l'avez vu cette affiche ?
08:47 - Alors j'ai découvert l'affiche ce matin, j'ai failli être pris de sanglots.
08:51 - Et bien on va en parler après la pause, à 11h42,
08:54 parce que DJ Fab me parle à l'oreille, ou plus exactement à l'oreillette.
08:58 - Il aurait dû être contrôleur SNCF.
09:00 - Ah c'est ça, je suis un vrai chef de gare.
09:02 - Mais le train serait arrivé à l'heure au moins.
09:04 - L'oreillette, ce n'était pas le nom de...
09:06 - De la base du salon.
09:08 - Bien sûr.
09:10 - D'ailleurs il faudrait que vous nous racontiez votre petit passage au...
09:13 - Au salon d'agriculture ?
09:15 - Avec votre ami Laurent Tessier.
09:17 - Pourquoi pas, c'était mercredi, mais vous parliez de ce week-end dimanche, samedi.
09:20 - C'était génial.
09:21 - Monsieur Tessier y était également.
09:23 - C'était la bébissiter de monsieur Boubou.
09:25 - Bon, monsieur Tessier, le grand rendez-vous de monsieur Tessier
09:28 sera désormais vers 12h46 tous les jours,
09:31 et c'est le grand retour, et moi j'ai vraiment beaucoup insisté,
09:35 pour qu'il fasse cette séquence.
09:37 - Le retour de ? Vous n'avez pas dit ?
09:38 - Le retour du débrief.
09:40 - Le débrief de vendredi ?
09:41 - Qu'est-ce que c'est, Laurent ?
09:43 - Les meilleurs moments de l'émission.
09:45 - Les meilleurs moments de l'émission à 11h46.
09:47 Et ça c'est vraiment important, parce que d'abord c'est une mise en perspective.
09:50 Ce n'est pas que drôle, toujours.
09:52 Il y a une vraie réflexion éditoriale.
09:54 - Merci.
09:55 - Donc il faut écouter l'émission, et en tirer la substantifique moelle.
09:59 - Oui, c'est le feu d'artifice de l'émission au bout des deux heures, non ?
10:02 Comme ça qu'on peut le vendre, non ?
10:04 - Bon, écoutez, je peux plus.
10:05 - 11h44, à tout de suite.
10:06 - Europain.
10:07 - Pascal Proévou.
10:08 - Nous parlons de l'affiche des Jeux Olympiques,
10:15 mais on fait juste une assise, je dois dire, pour évoquer Jean-Pierre Bourtère,
10:20 qui est le compositeur notamment de Claude François.
10:22 Eh bien, il est mort, hélas.
10:24 Et il avait composé cette chanson que vous entendez,
10:27 mais pas que celle-là, il avait composé...
10:33 - Il était le compositeur, non pas le parolier.
10:36 - Absolument, il nous a quittés hier à l'âge de 82 ans,
10:39 il a composé de nombreuses chansons, des titres un petit peu surprenants,
10:42 comme celui-ci, par exemple.
10:43 - Elle est géniale, cette chanson.
10:47 - Alors, il était dans la variété, puis aussi dans les génériques de grandes émissions,
10:52 comme celui-ci.
10:53 - Champs-Elysées.
10:56 - Elle est vive, Champs-Elysées, avec ce soir, Elie Wittgen.
11:00 Et il accompagnait notre ami Michel Droucker aussi sur Star.
11:04 Star 90, vous vous souvenez de cette émission ?
11:08 - Ça, vous êtes sûr que c'est la musique de Star, ça ?
11:13 - Oui.
11:14 - Mais tenez !
11:15 - Oui, avec une composition de Jean-Pierre Bourtère,
11:17 et puis il avait aussi travaillé sur ce titre.
11:28 - Voilà, la série d'Arsène Lupin.
11:30 - C'était surtout la bande originale, également, du feuilleton Arsène Lupin.
11:38 Vous savez qui jouait Arsène Lupin ?
11:40 - Georges Descrières !
11:41 - Georges Descrières.
11:42 Et Georges Descrières était un acteur célèbre de la comédie française,
11:47 il est décédé depuis, et il avait parfois des trous.
11:51 Et les comédiens...
11:53 - C'est-à-dire ?
11:54 - Des trous de mémoire !
11:55 - Ah oui, oui !
11:56 - Les comédiens qui sont parfois féroces entre eux,
11:58 l'avaient surnommé Georges Dégruyère.
12:00 - Ah, excellent !
12:02 Ça aurait pu être une de vos blagues, ça !
12:05 - Et on lui doit une chanson, à laquelle je tiens beaucoup, aussi.
12:07 - Paroles de Claude François.
12:12 - Ça, c'est pas Claude François, ça ?
12:14 - Non, c'est Patrick Topalov, mais des paroles de Claude François,
12:17 et des musiques de Jean-Pierre Bourtère.
12:19 - Ah, ça, c'est absolument incroyable, ça !
12:24 - Vous aviez un autre titre, je crois, qu'on aurait pu écouter,
12:28 et puis je ne le retrouve plus, malheureusement.
12:30 - Et puis il avait fait "Salut", aussi,
12:34 qui est une très jolie chanson pour de Sardou.
12:36 "Salut !"
12:37 - Oui, et puis il avait fait aussi différentes chansons de Sardou, hein !
12:40 - Ah oui, mais vous vous rendez compte, le compositeur, que c'est ?
12:44 C'est un type...
12:46 On en reparlera avec Michael Jones, tout à l'heure !
12:48 Parce que c'est un...
12:49 - Musulman, hein !
12:52 - 86 !
12:53 - C'est vrai que moi, j'attends Sardou, le 16 mars, je vais le voir !
12:56 - Eh, c'est bientôt !
12:57 - Je vais le voir, au...
12:58 Comment ça s'appelle ? Le Dôme, non pas des Invalides ?
13:00 - Vous y allez quand ?
13:01 - Bah, c'est le 16 mars !
13:02 - Mais nous aussi, avec Laurent, on y va le 16 mars !
13:03 - Ah oui, on y est, hein !
13:04 - Oh là là !
13:05 - On y va ensemble !
13:06 - Ah oui, mais on sera ensemble !
13:08 - Eh, dis donc, vous avez l'air heureux, hein !
13:11 Non, mais attendez !
13:13 - Mais c'est le 16 mars !
13:14 - Mais vous êtes déçus, ou je rêve ?
13:15 - Mais non, non, le 16 mars, bien sûr !
13:16 - Mais si !
13:17 - Vous avez honte, ou... ? Qu'est-ce qui se passe ?
13:18 - Mais absolument, mais...
13:19 - Vous voulez pas qu'on se voit en dehors de la sphère professionnelle ?
13:21 - Ça, c'est à Paris, à la Défense Arena, c'est ça ?
13:23 - Voilà, c'est à la Défense Arena.
13:24 - On est au front de la salle, nous, hein !
13:25 - Ouais, ouais !
13:26 Nous, on n'est pas dans le Carré Or, hein !
13:27 - On ira lui dire...
13:30 Si vous êtes sages, on ira lui dire bonjour ensemble, mon cher !
13:32 - Oh la chance !
13:33 - Merci, patron !
13:35 - Bon, Yann est avec nous, on termine sur l'image des JO,
13:42 cette affiche qui va faire parler, je vous assure que ça va être un thème, ça,
13:46 la croix des Invalides, ça va être un thème,
13:49 et vraiment, je me demande si elle va aller,
13:54 si on va pas remettre même la croix,
13:55 moi, je serais pour une pétition pour qu'on remette la croix des Invalides.
13:59 Yann ?
14:00 - Ouais, alors, évidemment, il faut remettre la croix des Invalides,
14:04 c'est à d'une nature complètement le sujet,
14:05 mais moi, quand j'ai vu l'affiche ce matin,
14:07 j'ai pas compris, j'ai cru que c'était une affiche promotionnelle
14:10 pour Eurodiffet à Dubaï,
14:12 et puis après, j'ai regardé, je me suis dit,
14:14 ah non, c'est une affiche de promotion pour
14:16 Bienvenue au monde des Bisounours à Paris,
14:19 et puis après, j'ai re-regardé, je me suis dit, mais non, c'est Interville, en fait,
14:22 donc, c'est absolument désastreux.
14:25 - Vous n'aimez pas, vous, alors ça, c'est subjectif, forcément,
14:28 une affiche, on peut aimer, ne pas aimer,
14:30 bon, moi, je trouve qu'elle n'est pas adaptée à des JO,
14:32 mais après, on peut aimer le dessin,
14:34 ça ressemble, paraît-il, je connaissais pas ça,
14:36 mais c'est Charlie, c'est ça ?
14:38 - Oui, Charlie, les bouquins où on doit trouver le petit Charlie.
14:41 - Vous trouvez qu'il y a effectivement...
14:43 - Ça ressemble, oui, ça ressemble.
14:45 - Donc, moi, je connais pas celui, c'est quoi ?
14:47 - C'est une collection de livres, où il y a plein de dessins,
14:49 avec plein de personnages, et on doit trouver,
14:51 c'est pour les enfants, ou même pour les adultes,
14:53 on doit trouver le personnage où est Charlie.
14:55 - D'accord, et ce dessin...
14:57 - Si vous regardez, ça y ressemble.
14:59 - Non, mais Pascal, franchement,
15:01 où est la majesté de Paris ?
15:04 En fait, s'il y a 70 millions de touristes en France,
15:07 qui passent la plupart par Paris,
15:10 ils viennent pour la beauté de Paris, pour sa majesté.
15:13 Et d'autre part, où est le dépassement,
15:16 ou je dirais même presque la transcendance des Jeux Olympiques,
15:18 qui sont un rendez-vous de la paix, de la fraternité,
15:21 et de la performance.
15:23 Donc, c'est complètement ridicule, c'est hors sujet,
15:26 ça foule au pied l'histoire de la France et de Paris.
15:31 C'est enfantin, c'est ridicule,
15:34 ça ne correspond à aucune réalité de ce que sont les Jeux Olympiques.
15:38 Et par extension, j'ai envie de dire,
15:41 quand on a vu la réalisation qui a été faite pour le village olympique à Saint-Denis,
15:45 mais on se serait cru, mais on est dans la déconne là aussi,
15:49 on se croirait à Berlin-Est en 1965.
15:52 Mais tout est à l'envers, c'est insupportable.
15:57 - Écoutez, merci de ce témoignage, Yann, à 11h54.
16:03 Qu'est-ce qu'il se passe, M. Olivier Guéniquet ?
16:06 - Je suis un petit peu déçu, parce que quand on vous a dit qu'on venait en même temps que vous voir Michel Sardou,
16:10 j'ai bien vu la déception dans votre regard !
16:13 - Mais pas du tout !
16:15 - Je suis un petit peu aussi désolé !
16:17 - Mais pourquoi vous dites ça ?
16:19 - Ah, j'ai vu le "Ah mince, il me colle encore ces deux-là !"
16:21 - Mais pas du tout, au contraire, vous venez avec un autre fiancé ?
16:24 - Laurent Tessier, oui.
16:26 - Avec Laurent Tessier ? - Oui, c'est pas ma fiancée encore, mais...
16:28 - Mais Laurent, il vient avec son épouse ce soir-là ?
16:30 - Non, il vient avec moi !
16:31 - Madame reste avec ma petite-fille.
16:33 - Ah ouais, donc vous, c'est à l'ancienne, vous sortez tout seul sans votre femme.
16:36 - Mais vous comprenez pas, on y va tous les deux, ensemble !
16:39 - Oui, mais pourquoi vous n'avez pas pris des femmes pour Madame Tessier ?
16:42 - Parce qu'il a pris ça pour mon cadeau d'anniversaire !
16:44 - Ah, parce que votre anniversaire, c'est quand ?
16:46 - C'était le 22 janvier !
16:48 - Ah oui, d'accord, ça sera l'anniversaire le 16 mars.
16:50 Mais on ira lui dire bonjour, M. Sardou !
16:52 - Oh là là ! Dominique Grimaud qui est là, qu'est-ce qu'il fait Dominique Grimaud en régie ?
16:56 Pourquoi il est là ? Bonjour Dominique Grimaud !
16:59 - Bonjour Pascal !
17:00 - Pourquoi vous êtes là ?
17:02 - De passage, je voulais voir Geoffroy Lejeune, La Grande Maison, Journal du Dimanche, Europe...
17:06 - Eh bien, venez nous dire bonjour !
17:08 - Je viens !
17:09 - Alors ça nous intéresse en plus, parce que vous avez fait quand même plusieurs Jeux Olympiques,
17:13 notamment les premiers Jeux Olympiques à Paris, les derniers, vous étiez présent en 1924.
17:18 Et vous allez nous dire ce que vous pensez de l'affiche d'aujourd'hui, à 11h55.
17:25 - Ah, Dominique Grimaud était athlète ?
17:27 - Oui !
17:28 - Ah, Dominique Grimaud était un excellent athlète, il a fait de l'aviron, mais effectivement...
17:33 - Au Jeux Olympiques ? Bah dis donc !
17:35 - Bien sûr, il a fait de l'aviron...
17:36 - Médaillé j'imagine ?
17:37 - Il a été médaillé de chocolat !
17:39 - Il met du temps à venir !
17:41 - Oui, je sais pas, il a quitté la régie...
17:43 - Il s'est perdu entre la régie et le studio !
17:45 - Sans qu'on aie retrouvé un...
17:46 - C'est le premier invité qui se perd entre la régie et le studio !
17:50 - Donc, assyez-vous !
17:53 - Dominique Grimaud, je disais à mon ami Boubou, qui connaît pas tout,
17:56 que vous avez été un athlète de premier plan,
17:58 car vous étiez un... comment on dit ? Un avironiste ?
18:01 - Un rameur !
18:02 - Ah !
18:03 - Un rameur, il y a...
18:04 - Moi aussi !
18:05 - Pour ramer, vous avez ramé !
18:06 - Ah, j'ai ramé toute ma vie, vous le savez d'ailleurs !
18:09 - Tout ça c'est...
18:10 - Vous le savez !
18:11 - Bon, dites-moi ce que vous pensez de l'affiche !
18:13 - Oh...
18:14 - L'affiche des Jeux.
18:15 - J'y ai pas cru !
18:16 (Rires)
18:18 - J'y ai pas cru, j'ai cru que c'était un dessin pour enfants...
18:21 Non, sérieusement, ça me paraît...
18:23 ça me paraît guerre sérieux, quoi !
18:25 On voit pas trace de sport,
18:26 alors on voit pas trace de Notre-Dame,
18:28 on voit pas trace de Paris...
18:29 C'est une espèce de... vous l'avez dit justement ce matin,
18:33 une espèce de Babylone fantasmé !
18:35 Mais... mais... Babylone c'est une idée,
18:38 et puis ça signifie surtout la décadence !
18:42 - C'est vous qui me l'avez dit, Babylone...
18:44 - Bah oui, c'est moi qui te l'ai soufflé !
18:46 (Rires)
18:48 - Et vous l'avez incarné à l'envers !
18:50 - Je l'ai vu au téléphone, il me dit "on dirait Babylone",
18:52 et oui c'est vrai !
18:53 - On peut faire très attention à ce qu'on dit,
18:55 parce que moi je suis persuadé que certains vont trouver ça absolument génial.
18:59 - Bah formidable, justement, parce que...
19:01 et la croix qu'on enlève sur le dom d'Israëlide...
19:03 - Oui, je trouve ça scandaleux, mais c'est...
19:05 - Bah si, on la conserve, pourquoi ?
19:08 Vous le savez très bien, pourquoi ?
19:10 Parce que s'il y a un symbole religieux d'une religion,
19:13 et qu'il n'y a pas un symbole religieux d'une autre religion,
19:16 et bien ça posera problème dans l'espace public, voilà pourquoi on enlève la chrétienté...
19:19 - Vraiment de l'artiste ?
19:21 - Bah oui, alors l'artiste...
19:23 - C'est 2000 heures le travail, hein ?
19:25 - Oui, après ce qu'on lui a mis, si j'ose dire, l'artiste...
19:27 (rires)
19:29 Je sais pas si Norvine nous écoutait,
19:31 mais bon, je cite cette phrase depuis ce matin,
19:35 de Pierre Mortès dans "Le Père Noël est une ordure",
19:37 "N'y voyez pas le fantasme de l'homme, mais le délire de l'artiste".
19:39 C'est vrai qu'on voit que l'artiste dans cette affiche.
19:42 11h57, Dominique Grimaud est arrivé avec nous,
19:45 vous pouvez rester là quelques secondes.
19:47 - Quelques secondes ?
19:48 - Oui, pas d'avantage.
19:49 - Cédric Chasseur, enfin je veux pas...
19:51 - J'ai changé de place, vous inquiétez pas, j'ai trouvé un autre tailleur.
19:53 - Cédric Chasseur lui a pris la place d'Émilie Dez.
19:55 Elle est où d'ailleurs, Émilie ?
19:57 - Elle est en formation toute la semaine.
19:59 - Parce que nous on dit tout à l'auditeur,
20:01 on n'a pas de secret pour l'auditeur.
20:03 - En formation sur les tropiques, quand même.
20:05 - Elle n'est pas en vacances.
20:07 - Elle est en formation CS pour l'entreprise.
20:09 - C'est quoi le CS ?
20:11 - C'est le comité de l'entreprise.
20:13 - Et pendant 8 jours, on te forme à quoi ?
20:15 - Au droit social, à la gestion, à toutes ces choses-là.
20:17 - Déformé Fabrice.
20:19 - Déformé, c'est plutôt bien.
20:21 - C'est vraiment intéressant.
20:23 - Il est 11h58, à tout de suite.
20:25 - Pour réagir avec Pascal Praud, 11h à 13h sur Europe 1, vous composez ce numéro.
20:27 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.