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NewsTranscription
00:00 de la région.
00:03 Le ministre d'état, ministre de
00:12 l'agriculture, du développement
00:14 rural et de production
00:16 vivrière dans le port. À
00:19 Sologo, sous préfecture de
00:21 Thirou dans le département de
00:23 Corgo, il lance officiellement
00:25 le programme de production
00:27 alimentaire d'urgence de la
00:29 région de la Côte-Nord. Ce
00:31 programme vise à réduire les
00:33 importations des produits
00:35 alimentaires de base. Merci au
00:37 ministre d'état pour ce beau
00:39 geste qui va permettre à nous
00:41 les producteurs de nous booster
00:43 pour que enfin cette
00:45 campagne, la campagne 2024-
00:47 2025 soit une bonne
00:49 campagne. Ça nous soulève la
00:51 base de la production et le
00:53 résultat de la production, c'est
00:55 les intrants. Et là, c'est moi
00:57 qui donne la parole. Merci au
00:59 ministre. Le programme de
01:01 production alimentaire d'urgence
01:03 de POSSI est une initiative du
01:05 gouvernement. Il va durer deux
01:07 ans et ce sont des milliers de
01:09 producteurs qui en bénéficieront.
01:11 Nous allons mettre à la
01:13 disposition des producteurs
01:15 sur tout le territoire national
01:17 3600 tonnes de semences
01:19 hybrides de maïs
01:21 pour une mise en place
01:23 sur une superficie
01:25 de plus de
01:27 8000 hectares.
01:29 3894
01:31 tonnes
01:33 de semences de riz
01:35 pour couvrir
01:37 plus de 88 000
01:39 hectares. Financé par la
01:41 Banque africaine de développement et le gouvernement
01:43 japonais à hauteur de 170
01:45 milliards de fonds CFA. Il est
01:47 mis en oeuvre par le ministère de l'agriculture,
01:49 du développement rural et de production
01:51 vivrières. Il s'agit
01:53 de mettre en disponible
01:55 plus de produits alimentaires
01:57 de base et de
01:59 contribuer ainsi
02:01 à la réduction
02:03 de la cherté de la vie,
02:05 une priorité nationale.
02:07 Pour la région du Poro,
02:09 7560
02:11 producteurs
02:13 de riz
02:15 sont actuellement inscrits
02:17 dans cette première
02:19 phase de l'opération
02:21 bénéficiaient de 4902
02:23 tonnes d'engrais
02:25 URE et NPK
02:27 et 424
02:29 tonnes de
02:31 semences de riz.
02:33 Depossi vise aussi à amortir l'impact
02:35 des chocs exogènes
02:37 et de renforcer la souveraineté
02:39 alimentaire du pays. Au total,
02:41 ce sont 800 000 producteurs
02:43 qui bénéficieront de l'appui du
02:45 gouvernement en semences améliorées
02:47 et en engrais de qualité.
02:49 L'Institut de formation et d'éducation
02:51 féminine IFEF
02:53 d'Aniama,
02:55 rénové par la fondation
02:57 MAUIC, permettra aux pensionnaires
02:59 de se former dans de meilleures conditions.
03:01 Vraiment, c'est un sentiment
03:03 de joie, de reconnaissance.
03:05 Il y avait trop de problèmes.
03:07 Les salles aussi ne respectaient pas
03:09 les normes d'une IFEF.
03:11 Donc, quand
03:13 la responsable de l'ONG
03:15 a dit que c'était un problème,
03:17 la responsable de l'ONG,
03:19 MAUIC, est venue voir
03:21 et elle a vu dans quelles conditions
03:23 nous travaillons. Vraiment,
03:25 elle a eu vraiment
03:27 de la tristesse pour nous.
03:29 Elle a décidé de nous aider.
03:31 Vraiment, son aide était
03:33 vraiment salutaire pour nous.
03:35 Cet appui est évalué à
03:37 12 millions de francs CFA,
03:39 y compris le matériel d'équipement.
03:41 Nous avons eu l'opportunité d'offrir
03:43 aujourd'hui des machines à coudre,
03:45 des surfileuses industrielles.
03:47 Nous avons offert des intrants
03:49 pour la production de pâtisseries,
03:51 des intrants également
03:53 pour la couture.
03:55 Nous avons offert des fers à repasser,
03:57 des ventilateurs, pour
03:59 permettre à ces jeunes filles-là d'apprendre
04:01 dans un cadre serein.
04:03 80 auditrices, en moyenne par an,
04:05 sont formées au métier de la couture,
04:07 de la broderie, de l'alphabétisation
04:09 et de l'entrepreneuriat.
04:11 À une dizaine de kilomètres
04:13 d'Adiaké, dans la région du sud
04:15 de Komoue, un village nommé
04:17 Bondoukou.
04:19 De toutes les localités qui composent
04:21 cette région, où les viandes et le palmier
04:23 huiles sont rois en termes
04:25 d'intérêt des populations,
04:27 et où le croc frappe par son
04:29 attachement à la culture de la noix de coco.
04:31 Ce quartier très dynamique
04:33 de Bondoukou regorge
04:35 de nombreux territoires,
04:37 dont le Bandaoua,
04:39 et le Bandaoua de Bondoukou
04:41 regorge de nombreux planteurs,
04:43 au nombre desquels des jeunes
04:45 ont pris la relève de leurs parents.
04:47 Aujourd'hui, producteur
04:49 de noix de coco, ils ne tient pas
04:51 grand bénéfice de leur labeur.
04:53 Depuis que la
04:55 palme industrie est tombée
04:57 et que ça a été privatisé,
04:59 les parents ne savent plus où
05:01 vendre leur coco. Et aujourd'hui,
05:03 c'est des acheteurs, il y en a
05:05 qui quittent de gauche à droite,
05:07 à Mali, soit au Burkina,
05:09 et même au Ghana voisin, pour venir
05:11 acheter leur coco avec nous.
05:13 Les prix, ils les fichent sur la tête
05:15 du planteur. L'intérêt pour la culture
05:17 de la noix de coco dans le
05:19 village de Bondoukou remonte
05:21 aux années 60. La population
05:23 était convaincue par la palme industrie
05:25 qui exploitait dans la région
05:27 de vastes plantations de palmier
05:29 à huile, de s'adonner
05:31 à la culture de la noix de coco,
05:33 avec promesse d'acheter
05:35 la production à un prix rémunérateur.
05:37 Tout allait bien
05:39 jusqu'en 1996,
05:41 année de la privatisation
05:43 de cette société d'État.
05:45 Et depuis ce temps, à ce jour,
05:47 les producteurs de coco,
05:49 selon leur propre expression, "brois du noir",
05:51 et leurs plantations
05:53 mal entretenues, sont isolés
05:55 au milieu des plantes de palmier
05:57 d'Evea, qui laissent
05:59 à découvrir toute leur majesté,
06:01 bénéficiant de l'attention des
06:03 industriels de ce secteur.
06:05 Et comme il fallait s'y attendre,
06:07 le nouveau propriétaire
06:09 de CocoToray, lui, a abandonné
06:11 leurs exploitations au profit
06:13 du binôme Evea
06:15 par ligne à huile. A leur honneur
06:17 toutefois, les plantations
06:19 de coco ne sont pas détruites, car
06:21 ils en tirent
06:23 malgré tout des subsides.
06:25 "Avant, je plantais coco,
06:27 mais le coco ne marchait pas trop,
06:29 j'ai commencé à planter graines.
06:31 J'ai fait quatre étages d'abord.
06:33 Oui, là, ça marche,
06:35 ça marche à cause de la graine."
06:37 Face à une spéculation qu'ils ne veulent
06:45 pas abandonner, parce que
06:47 faisant la particularité
06:49 de leur village, les jeunes
06:51 de Eolie-Ecroc montrent leur unité
06:53 et leur solidarité.
06:55 L'un des champs, ils savent
06:57 valoriser ce qui constitue des valeurs
06:59 léguées par leurs aïeux,
07:01 eux-mêmes producteurs de coco,
07:03 et venus du Ghana dans les années 1900
07:05 pour s'établir aux encablures
07:07 de la lagune Abie
07:09 et plus tard,
07:11 créer le village de Bondoukou.
07:13 En ce début
07:15 de nouvel an, l'atmosphère
07:17 à Eolie-Ecroc est à la fête.
07:19 La fraternité,
07:23 la cohésion sociale, la paix et le
07:25 vivre ensemble sont célébrés.
07:27 Dans ce village cosmopolite,
07:29 les jeunes sont les acteurs participants
07:31 au développement socio-économique
07:33 de leur milieu de vie, mais également
07:35 de leur département adjaqué,
07:37 par les différentes activités qu'ils mènent au quotidien.
07:39 Par un tournoi
07:41 de football Petit Poteau,
07:43 ils ont célébré ces valeurs
07:45 sur le temps de l'espoir.
07:47 Il y a au moins 5 ethnies dans ce village,
07:49 donc l'idée est venue
07:51 de créer quelque chose
07:53 pour pouvoir rassembler les différents ethnies
07:55 dans ce village.
07:57 J'ai accepté de parvenir comme ça
07:59 pour les enfants à cause
08:01 de la paix
08:03 et de vivre ensemble.
08:05 Pour qu'ensemble,
08:07 il y ait ici des Bukinabés,
08:09 des Maliens, des Togolais.
08:11 Vu du succès de ce tournoi
08:13 de football Petit Poteau et l'adhésion
08:15 totale de toutes les composantes de la population,
08:17 les organisateurs
08:19 veulent en faire un festival
08:21 culturel et gastronomique.
08:23 Les jeunes veulent
08:25 que l'on retienne, que Bondoukou
08:27 reste dans le Sud-Koumoué,
08:29 la seule localité où malgré tout,
08:31 il existe encore
08:33 des plantations de noix de coco.
08:35 Place Kien Kien à Boaflé, atmosphère de fête.
08:43 Au cœur de l'organisation, la communauté Moseï de Boaflé,
08:51 fortement mobilisée
08:53 pour l'internisation de son nouveau chef.
08:55 Un événement riche en son et en couleur
08:57 auquel prend part
08:59 un aéropage de personnalité
09:01 à la tête desquels le préfet de la région
09:03 de la Maraoué, Gombadi Gueugeorge.
09:05 Le nouveau chef de la communauté Moseï de Boaflé
09:07 se nomme Wango Zambédé Clément.
09:09 Il est âgé de 64 ans,
09:11 transporteur.
09:19 Son choix est le fruit d'un long processus
09:21 dans le respect des justes et coutumes
09:23 en pays Moseï.
09:25 Il est toujours là pour aider la population.
09:27 Ce monsieur l'a toujours fait.
09:29 C'était une reconnaissance de notre part
09:31 de le choisir comme chef de communauté.
09:33 Quand on est responsable,
09:35 il y a des décisions à prendre
09:37 qu'il faut prendre.
09:39 Si tu interroges quelqu'un
09:41 et qu'il ne te reproche rien,
09:43 il faut avancer.
09:45 Nous avons vu
09:47 et nous avons pu
09:49 que la communauté Moseï mérite
09:51 et nous avons fait respecter
09:53 votre choix.
09:55 L'internisation du nouveau chef
09:57 de la communauté Moseï
09:59 a été une éventuelle éventualité
10:01 pour le Bois-Flé.
10:03 L'internisation du nouveau chef
10:05 de la communauté Moseï de Bois-Flé
10:07 vient combler un vide qui aura duré
10:09 4 ans.
10:11 Vide a survenu après le décès
10:13 de son prédécesseur Kabouré Mamadou.
10:15 Je ferai tout mon possible
10:17 pour que la cohésion sociale
10:19 règne dans ma communauté,
10:21 surtout la communauté morée.
10:23 Je souhaiterai que tous ceux
10:25 qui n'ont pas compris
10:27 nous rejoignent pour qu'on conduise
10:29 le total soutien de sa communauté
10:31 pour relever les défis
10:33 et consolider les acquis.
10:35 C'est le calme
10:43 et la tristesse à Ménécré
10:45 dans le département de Gagnoua
10:47 et cela depuis le décès
10:49 de Célestin Kadhi alias docteur
10:51 Visavi ou encore
10:53 vieux Ménécré. Dans ce village
10:55 issu du canton Niabré,
10:57 les coeurs sont en lambeaux
10:59 avec la disparition de ce centenaire
11:01 qui avait su garder son humour.
11:03 C'est difficile, on ne sait plus
11:05 que dire que Dieu nous pardonne
11:07 mais vraiment, c'est pas comme ça
11:09 on peut nous arracher
11:11 de nos patriaches.
11:13 Il est le plus âgé de ce village,
11:15 dans sa maladie ils ont tout fait, tout fait,
11:17 ça n'a pas marché et il est parti.
11:19 Durant les dernières années de sa vie, rongé par la maladie,
11:21 docteur Visavi a pu
11:23 bénéficier des largesses d'une jeune dame
11:25 qu'il appelait affectueusement
11:27 Osigé. S'il avait besoin
11:29 de quelque chose par rapport à la nourriture,
11:31 mon oncle il connait Osigé,
11:33 il m'appelle Osigé. On a battait beaucoup de choses,
11:35 de joie et de peine aussi.
11:37 L'un des fils du disparu,
11:39 Kadhi Bayou Jean-Claude, notable
11:41 du village, raconte les derniers
11:43 jours de son père. Les derniers
11:45 jours du docteur n'ont pas été
11:47 vraiment
11:49 gai, surtout l'âge étant
11:51 dedans, le vieux a beaucoup souffert
11:53 mais dans tout ça
11:55 je dirais merci seulement à la ministre
11:57 de la culture, elle a beaucoup fait
11:59 pour le vieux. Kadhi Célestin fut
12:01 le premier habitant du village à
12:03 construire une maison en dur.
12:05 Réhabilité par les autorités du pays,
12:07 dans les années 2000, il a pu se construire
12:09 une autre de trois pièces,
12:11 juste à côté de la précédente, là
12:13 où il quittera les siens.
12:15 *Musique de fin*