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NewsTranscription
00:00:00 - Bonsoir, Ilyan. Comment ça va? - Félicitations, champion.
00:00:02 - Merci à vous, championne. - Merci.
00:00:04 - Bonsoir, Imam. - Bonsoir, Ilyan.
00:00:07 - Bonsoir, champion. - Merci.
00:00:09 - Émotion? - Nous sommes champions.
00:00:11 - Nous sommes champions. - Nous sommes heureux.
00:00:12 - Justin Koulibaly, trois étoiles. - Oui, avec fierté.
00:00:17 - Comment vous vous sentez? - Très bien.
00:00:19 Bien. Est-ce que ça va?
00:00:20 Ça va?
00:00:22 Les micros... Merci.
00:00:26 Donc, Arlene, à génération,
00:00:29 ça marche top. Merci. Bonne émission.
00:00:31 - Merci. - Bonne émission à tous.
00:00:33 Merci.
00:00:34 Sous-titrage ST' 501
00:00:36 [Musique]
00:01:05 [Musique]
00:01:22 [Musique]
00:01:36 Ils ont fait vibrer des milliards de téléspectateurs.
00:01:40 Ils ont provoqué doute, émotion, joie, pleurs, fierté.
00:01:45 Ils ont à nouveau inscrit le nom de la Côte d'Ivoire
00:01:48 au sommet du football africain, rendant l'impossible possible
00:01:52 et provoquant une ferveur nationale.
00:01:55 Ce sont les éléphants champions d'Afrique 2023
00:01:58 qui ont conquis la troisième étoile de l'histoire du football ivoirien
00:02:02 après un parcours digne d'un scénario exceptionnel.
00:02:06 La Côte d'Ivoire a offert au monde, comme l'a voulu
00:02:09 le président de la République, Alassane Ouattara,
00:02:11 la meilleure des cannes jamais organisées et la canne de l'hospitalité.
00:02:15 Mesdames, Messieurs, bonsoir. Cannes 2023, comment préserver les acquis de l'unité ?
00:02:21 Quatre invités sur ce plateau. Bonsoir, Imam Sissé Djigiba.
00:02:25 - Bonsoir, Madame. - Merci et bienvenue sur ce plateau.
00:02:28 - C'est moi que vous remercie.
00:02:30 - Alors, je précise que vous êtes le fondateur de la fondation Djigui.
00:02:34 - C'est ça. - Bonsoir, mon père.
00:02:37 - Bonsoir, Eliane. - Bienvenue sur ce plateau.
00:02:39 Vous êtes mon père, Yédo Lat, curé de la paroisse Ascension de l'aéroport.
00:02:44 - C'est bien cela, oui. - Merci d'être parmi nous.
00:02:47 - Merci. - Docteur Prignon, bonsoir.
00:02:49 - Bonsoir, Eliane. - Alors, vous êtes, et vous insistez là-dessus,
00:02:52 vous êtes docteur Prignon de Naïp, politiste, juriste et enseignant
00:02:55 à l'université Péléphoro Gon, Coulibaly de Corogo.
00:02:59 - Tout à fait. - Merci d'être là.
00:03:01 - Gisèle Coulibaly, bonsoir. - Bonsoir, Eliane.
00:03:04 - Bienvenue sur ce plateau. - Merci, c'est moi.
00:03:07 - Vous êtes sociologue et je crois que vous êtes tous quatre, trois étoiles.
00:03:11 - Absolument, et on aborde ces étoiles avec beaucoup de fierté.
00:03:15 - Beaucoup de fierté. Alors, messieurs, comment vous vous sentez, mon père,
00:03:20 aujourd'hui, neuf jours après ce succès retentissant ?
00:03:25 - Bien, je me sens bien, comme tous les Ivoiriens, je crois,
00:03:30 et même tous les amis des Ivoiriens, après cette belle victoire,
00:03:35 qui est, je le disais avec les amis en offre, une victoire miracle.
00:03:43 - C'est une victoire miracle. - Une victoire miracle,
00:03:46 et je me sens très, très bien. Je rends toute la gloire à Dieu
00:03:49 qui nous a offert cela.
00:03:52 - Imam, alors, quel sentiment aujourd'hui, neuf jours après ?
00:03:55 - Neuf jours après, c'est un sentiment de bonheur, de fierté,
00:04:01 et un sentiment partagé, nous rendons gloire à Allah,
00:04:09 que nous a permis d'aboutir à ce résultat.
00:04:13 - Jussin Koulibaly, le sociologue que vous êtes, quel est votre sentiment ce soir ?
00:04:18 - Oui, à l'instar des autres Ivoiriens, je suis content, très heureux,
00:04:23 et je reste dans la fève de cette joie et de cette victoire.
00:04:28 - Docteur Prignon, que ressentez-vous ce soir ?
00:04:32 - Je pense que je partage les sentiments, c'est la fierté,
00:04:38 on est très fiers, très heureux de cette victoire.
00:04:43 - D'accord. Merci, docteur.
00:04:46 La CAN 2023 a réuni et uni. Nous souhaitons également,
00:04:50 mesdames, messieurs, que vous participiez à ce rendez-vous.
00:04:53 Tout à l'heure, vous pourrez scanner le QR code qui apparaîtra au bas de l'écran
00:04:57 et vous connaissez le principe, vous nous envoyez vos contributions ou vos questions.
00:05:01 Nous retrouvons pour l'instant Davy Soyo qui nous propose ce reportage
00:05:05 "Football, facteur de rassemblement".
00:05:09 La Côte d'Ivoire, désormais sur le toit du continent africain depuis le 11 février dernier.
00:05:17 Une fierté pour tout le peuple ivoirien.
00:05:19 Ce peuple, comme un seul homme, a su créer l'union sacrée autour des éléphants.
00:05:24 Le 12e homme a joué sa partition spontanément,
00:05:27 sans clivage ethnique ni appartenance politique et religieuse.
00:05:31 Cette image d'un peuple uni trouvait une couvre retentissante auprès des hommes politiques.
00:05:37 - Dans cette CAN, nous avons été simplement des Ivoiriens, d'adoption d'origine.
00:05:42 Je pense que c'est l'une des réussites de cette CAN.
00:05:46 Cela a pu contribuer aussi à la consolidation de la cohésion sociale.
00:05:51 C'est un chantier important pour le chef de l'État.
00:05:54 Solidarité, entraide et discipline sont les maîtres mots de cette épopée victorieuse.
00:06:00 La ministre en charge de la cohésion nationale entend se faire sur cette dynamique
00:06:04 pour que la Côte d'Ivoire demeure un navre de paix.
00:06:08 - Nous allons renforcer les liens de solidarité et de cohésion que la Côte d'Ivoire a connus
00:06:15 pendant la période de la CAN.
00:06:17 Nous ferons en sorte que cette flamme de la cohésion qui a été allumée pendant la CAN
00:06:22 reste allumée pour toujours en Côte d'Ivoire.
00:06:24 Et nous allons mener des actions sur toute l'étendue du territoire.
00:06:28 Le lancement se fera le 27 février à Toumodi, les actions dans le cadre de la cohésion nationale.
00:06:35 Pour le maire de Kokodi, cadre du PDCI RDA,
00:06:40 ce nouvel état d'esprit impulsé par le peuple doit prospérer.
00:06:45 - Pendant ce temps de CAN, tous les Ivoiriens étaient réunis.
00:06:51 Il y avait une cohésion impensable.
00:06:53 La vision recherchée non seulement par le PDCI, mais la vision recherchée par tout le monde.
00:06:58 Et on espère qu'après cette CAN, cette cohésion puisse rester et demeurer au niveau de la Côte d'Ivoire.
00:07:04 Le PPACI et le FPI attendent des décisions fortes du chef de l'état pour consolider la cohésion nationale.
00:07:13 - Pour ce qui nous concerne au PPACI, nous avons déjà attiré l'attention du président de la République sur la nécessité de faire en sorte
00:07:21 qu'on aille à cette CAN tous le cœur léger, en faisant venir, en ouvrant les portes pour que les derniers exilés rentrent.
00:07:29 Pour l'instant, le doyer demeure. Le président Laurent Gbagbo l'a commencé. Il demeure.
00:07:35 Mais comme, Dieu merci, les Ivoiriens se sont retrouvés autour de la maire patrie de la Côte d'Ivoire,
00:07:42 l'instant de la CAN, je pense qu'il faut capitaliser cela.
00:07:46 - Le sport nous a réunis parce que sur le sport, il n'y avait pas de PDCI, de RIDP, de FPI ou de PPACI.
00:07:55 Tout le monde était d'accord. Mais il faut que cet accord-là, nous réussissons à l'avoir sur d'autres thématiques, sur d'autres causes nationales.
00:08:05 Si nous réussissons cela, nous aurons, je dirais, exorcisé le démon des conflits.
00:08:12 De la cérémonie d'ouverture à la clôture, les supporters ivoiriens ont témoigné leur attachement à la maire patrie.
00:08:22 Ils n'ont pas hésité à entonner l'hymne national pour booster les éléphants et les pousser à la victoire finale.
00:08:30 - Merci, Davis Oyo. Alors, Imam, quand vous regardez ce reportage de Davis Oyo, qu'est-ce que vous ressentez ?
00:08:38 - Au vu de ce reportage, lorsqu'on écoute les uns et les autres, on entend surtout les voix de la population.
00:08:52 Lorsqu'on écoute les uns et les autres, on entend surtout la volonté exprimée d'être ensemble.
00:09:04 La notion de cohésion, de fraternité, de paix et de se mettre ensemble pour bâtir quelque chose, pour avoir un résultat.
00:09:16 Et ce résultat qui a été obtenu, c'est la coupe. Et c'est donc aussi l'expression de toutes les émotions qui ont été secouées,
00:09:25 quels que soient les bords politiques, religieux, unanimement.
00:09:31 Tout le peuple ivoirien est resté debout, du début jusqu'à la fin de cette canne.
00:09:40 C'est debout au départ, avec beaucoup d'émotion et surtout beaucoup de stress.
00:09:47 Mais ce qui compte, c'est la fin dernière des choses, avoir acquis et conquis le trophée continental, n'est-ce pas ? La coupe.
00:09:59 Mais ce n'était pas donné et ce n'était pas facile. C'est pour cela que nous avions vu les prémices venir.
00:10:06 - Comment ça ?
00:10:07 - Les prémices venaient, on a dit que l'ivoirien n'a jamais été aussi sous notre discipline comme cela a été.
00:10:15 La notion d'hospitalité qu'on sent depuis l'indépendance de la Côte d'Ivoire était visible.
00:10:23 L'hygiène qui pouvait préoccuper les uns et les autres pour laquelle une institution existe en Côte d'Ivoire, c'était aussi une réalité.
00:10:34 La ferveur morale et spiritualité, de faire en sorte que celui qui vient en Côte d'Ivoire parte avec une excellente idée de l'ivoirien hospitalier.
00:10:48 Et aussi de voir toute la culture culinaire, sociologique, la fraternité, l'accueil avec le sourire.
00:10:59 C'était unanimement que ces vertus ont été cultivées.
00:11:03 Et je dis, nous l'avons vu venir parce que dans les mosquées, dans les paroisses, dans les églises, un peu partout,
00:11:13 dès le départ, nous avons préparé les esprits à être des ivoiriens accueillants.
00:11:19 - Des ivoiriens accueillants.
00:11:20 - Des ivoiriens qui prennent l'étranger comme son frère en lui apportant en tout cas tous nos souris et toutes les dispositions qui permettent de mettre les autres à l'aise.
00:11:31 Quand je parle d'étranger, l'africain n'est pas étranger en Afrique, parce que nous sommes chez nous et il faut accueillir les autres.
00:11:39 Et là encore, nous avons vu beaucoup de témoignages d'Européens, d'Asiatiques, d'Américains, un peu partout.
00:11:49 Et c'était le bonheur qui se lisait sur tous les visages. Et je crois que le bonheur est total.
00:11:56 - Le bonheur est total. Mon père, alors, de votre côté, après avoir regardé ce reportage, que ressentez-vous et comment vous avez vécu justement cette période ?
00:12:08 - Je vais quelques dizaines d'années en arrière pour regarder le miracle ivoirien, celui du café et du cacao.
00:12:17 Et après ce miracle, je pense que le deuxième miracle ivoirien, nous venons de le vivre.
00:12:23 Quand deux entités sont à couteau tiré pendant des décennies, disons même parfois pendant des siècles,
00:12:31 et que par la force de la canne, Dieu et le diable se réconcilient, parce que la canne, la victoire de la canne, a été révendiquée par tous.
00:12:44 Et ça, c'est beau, parce que si on peut faire parler des ennemis, si on peut réconcilier des gens qui se tournent à l'envers.
00:12:54 - Son adversaire. - Son adversaire. Mais que voulons-nous encore ? Que veut le peuple ?
00:13:00 Sinon le bonheur, parce que c'est le bonheur de l'unité. Et je pense que le miracle a eu lieu.
00:13:05 Il nous faut préserver ce miracle pour ne pas qu'il y ait des distinctions entre nous, qu'il n'y ait même plus aucun ivoirien, je dirais, pour les religieux,
00:13:16 qui ose parler mal d'une autre religion. Parce que nous avons été tous ensemble pour cette canne,
00:13:24 et voilà que Dieu, ou en tout cas les entités supérieures à Cécelon, nous ont entendu et ont offert la canne, la coupe.
00:13:33 - Alors, Dr Prignon, on a vu des hommes politiques s'exprimer. Vous, vous êtes politiste, je précise et j'insiste là-dessus.
00:13:43 Comment, justement, on peut voir le football, le facteur de rapprochement en ce qui concerne, justement, cette sphère politique ?
00:13:51 - Oui, tout à fait. Quand j'ai écouté les discours des uns et des autres, je me suis rendu compte qu'ici, la canne nous a donné une occasion inouïe.
00:14:01 On a vu que les clivages politiques ont été dépassés et aujourd'hui, on a vu le discours des hommes politiques mieux.
00:14:10 Le gouvernement est très clair et aujourd'hui, la ministre chargée de la cohésion sociale l'a dit.
00:14:17 Il faut profiter de cette occasion-là pour, à soi, justement, les lévier d'une unité nationale, d'une cohésion nationale.
00:14:26 Et c'est très important parce qu'aujourd'hui, le football, avec la troisième canne qu'on a remportée, nous a donné l'occasion, nous, Ivoiriens,
00:14:37 de savoir qu'au-delà de la politique, il y a une possibilité de consolider l'identité nationale.
00:14:44 Et aujourd'hui, l'identité nationale a été consolidée à l'occasion de cette canne, c'est-à-dire les appartenances symboliques contre l'ethnie, la religion,
00:14:53 la région ont été dépassées au profit de l'intérêt national.
00:14:57 Et aujourd'hui, le discours des hommes politiques le montre.
00:15:00 Il y a effectivement une prise de conscience que cette coupe nous a apportée et Dieu merci, chaque acteur politique a pris conscience.
00:15:08 Et le discours que l'on a entendu tout à l'heure, c'est un discours qui est réconfortant.
00:15:13 Ça prouve qu'on peut se surpasser, on peut aller au-delà des convictions politiques, des clivages politiques, pour mettre la Côte d'Ivoire au centre des préoccupations des hommes politiques.
00:15:23 – Alors Giseline Koulibaly, vous êtes sociologue, est-ce qu'il n'y a que les hommes politiques qui doivent se dépasser
00:15:28 pour faire en sorte qu'il y ait cette cohésion sociale ? Quel est votre regard, vous, le sociologue ?
00:15:33 – Alors, si je me réfère au reportage que nous venons de visionner,
00:15:38 disons qu'on peut confirmer aujourd'hui que le sport en général et le football en particulier
00:15:45 est un puissant moteur de rassemblement, de construction, de la cohésion sociale,
00:15:53 mais aussi est un puissant vecteur d'unité nationale.
00:15:58 Pourquoi est-ce qu'on le dit ? Parce qu'en réalité, cette victoire a été forgée dans l'inclusion sociale.
00:16:05 Pourquoi j'ai dit inclusion sociale ? Parce qu'au stade, on n'a pas tenu compte des statuts sociaux.
00:16:13 Les riches, les pauvres se sont côtoyés, la middle class, la classe moyenne était également présente,
00:16:19 il n'y a pas eu d'obédience politique, il n'y a pas eu d'obédience religieuse, on l'a rappelé tout à l'heure à Souhaï,
00:16:26 et c'est dans la difficulté, parce que souvenez-vous du fameux 4 à 0 contre la Guinée équatoriale,
00:16:33 c'est dans cette douleur, dans cette difficulté, dans cette traversée de désert,
00:16:39 que les Ivoiriens ont commencé à avoir l'amour de leur patrie.
00:16:45 Vous pensez que c'est à ce moment-là ?
00:16:47 Nous pensons que ça a été un déclic à ce niveau, c'est vrai, qu'on était venus tous confiants,
00:16:55 2 à 0, 1 à 0 et 4 à 0, patatra, donc chacun commence à douter,
00:17:02 mais on constate que les Ivoiriens ne se sont pas démobilisés, c'est vrai.
00:17:07 Il y a eu de la colère quand même.
00:17:09 C'est vrai qu'il y a eu des mécontentements, mais on a soutenu l'équipe,
00:17:14 c'est dire que les Ivoiriens ont montré leur amour pour leur patrie,
00:17:19 le patriotisme vrai, on l'a vu, et au-delà du patriotisme, il y a eu des valeurs.
00:17:25 Il y a eu des valeurs, la valeur aussi du pardon,
00:17:29 des gens qui ont pris 4 buts, à qui on pardonne et on essaie d'aller de l'avant.
00:17:35 Il y a eu aussi la valeur de solidarité, la valeur de résilience autour de l'équipe,
00:17:42 tout le monde mettait en place des stratagèmes pour qu'on soit unis, soudés,
00:17:47 et je pense, et je terminerai sur ça, que l'union sacrée des Ivoiriens
00:17:53 autour de leur équipe a été la condition sine qua non pour cette victoire.
00:17:58 Et cette victoire-là, c'est la victoire de l'union.
00:18:01 C'est la victoire de l'union et des Ivoiriens réagissent grâce au Code QR.
00:18:06 Alors, il y a une question pour les religieux.
00:18:10 Alors, Sangaré, le Code d'Ivoire, dit ceci.
00:18:13 Quel a été l'apport des religieux à la réussite de cette canne de l'hospitalité ?
00:18:18 Imams et après mon père, quel a été de façon concrète votre apport ?
00:18:24 L'apport des religieux est un apport inestimable.
00:18:33 Dans ce sens que, dès le départ, je prends le cas du Conseil supérieur des Imams.
00:18:40 Le chef des Imams, je veux dire le grand imam, a instruit et demandé à tous les imams
00:18:49 de prier pour la paix et faire en sorte que la canne se passe dans les meilleures conditions,
00:18:56 sans erreurs et sans attitude regrettable ou à regretter.
00:19:02 Et notamment, mettre une commission en place pour sensibiliser les populations à un comportement de paix
00:19:11 et surtout d'hospitalité envers ceux qui viennent d'ailleurs pour venir en tout cas constater ce que nous sommes
00:19:20 et donner le modèle le meilleur de nous-mêmes pour être des modèles.
00:19:24 Il ne faut pas oublier non plus que le Premier ministre est allé voir d'une part les imams,
00:19:33 à leur siège au Conseil supérieur des Imams,
00:19:37 et il est allé voir également la hiérarchie catholique et religieuse du côté des protestants
00:19:43 et nous demander de nous réunir ensemble pour une prière afin que cette canne soit une réussite totale
00:19:53 et que les résultats soient en notre faveur, que nous puissions avoir cette canne.
00:19:59 Je crois que ce n'est pas un fait nouveau.
00:20:03 Mon frère, tout à l'heure, me rappelait une conférence que nous avons tenue...
00:20:07 - Il y a combien d'années ?
00:20:09 - Il y a 30 ans, à Bassam, au Centre des Jeunes,
00:20:13 où nous parlions justement de la contribution des jeunes à l'histoire des développements
00:20:17 et surtout de la promotion de la paix et d'un certain nombre de concepts
00:20:22 qui nous sont chers dans l'éducation de nos enfants et surtout des générations à venir.
00:20:27 Et donc, ce dialogue que nous avons établi depuis 1989,
00:20:35 au Centre des Métiers de Benjamin-Bou, on a mis en place le Forum des Confessions Religieuses,
00:20:40 nous sommes en dialogue pour que notre contribution en tant que religieux
00:20:45 soit une part de contribution à la promotion de la paix en Côte d'Ivoire.
00:20:49 Sans paix, il n'y a pas de développement possible et nous l'avons vu depuis très longtemps.
00:20:54 Donc, à la faveur de cette canne, nous avons prié, mais nous avons conseillé,
00:21:01 nous avons exhorté, nous avons invité à avoir le meilleur comportement possible
00:21:07 pour que ce soit dans la fierté des Ivoiriens d'avoir organisé ce qui est qualifié aujourd'hui
00:21:14 comme la meilleure canne de cette dimension.
00:21:17 Mon père, c'est vrai que l'imam rappelait que le Premier ministre Robert Beugrimambé,
00:21:23 par ailleurs ministre des Sports et du cadre de vie, a pris son bâton de pèlerin pour rencontrer les religieux.
00:21:30 De votre côté, comment cela s'est passé ? Parce qu'on vous a vu réunis,
00:21:35 et d'ailleurs samedi dernier il y a eu une grande cérémonie de remerciement à l'ensemble des religieux.
00:21:41 Alors, comment ça s'est passé ?
00:21:43 Il faut dire que toute la canne, déjà dès avant le lancement d'ouverture,
00:21:49 Mgr Alexi Thouabli, évêque de Agboville, qui est le président de la conférence au niveau de la culture et des sports,
00:21:59 avait lancé le message à tous les prêtres de prier pour que personne ne soit blessé,
00:22:05 pour qu'il n'y ait pas de dégâts, pour qu'il n'y ait pas de débordements.
00:22:10 Ce n'était pas pour que l'on prenne la coupe, mais pour que les choses se passent dans de bonnes conditions.
00:22:16 Le Premier ministre a rencontré, non pas seulement lui, mais aussi les autorités sportives,
00:22:22 on a rencontré le cardinal Jean-Pierre Coutoin, qui a donné le message dans toutes les églises catholiques
00:22:29 pour qu'une prière, chaque dimanche de la période de la canne, soit faite pour que la canne se déroule bien.
00:22:37 La cerise sur le gâteau de cette prière, on peut dire, c'est la victoire de la coupe.
00:22:44 Mais la plus grande victoire pour l'église catholique, c'est la fraternité, la solidarité qui a prévalu tout le long de cette canne.
00:22:53 Alors, solidarité, fraternité, docteur, est-ce que vous avez d'autres qualificatifs à ajouter à ce qu'on a entendu ?
00:23:03 Non, je pense que ce sont des mots qui reviennent et qui doivent véritablement revenir,
00:23:10 parce qu'on a constaté avec cette canne, effectivement, que les Italiens se sont mis dans une dynamique des communautés et des destins.
00:23:18 C'est-à-dire qu'on a estimé que la coupe, elle nous permettait justement de penser unité, de penser solidarité.
00:23:29 Et ce sont des expressions qui vont revenir parce qu'en fait, ce sont ces expressions-là qui ont caractérisé la dynamique de l'engagement des Ivoiriens.
00:23:41 Et c'est pour ça qu'il est important de noter l'intervention des religieux, parce qu'il y a une dimension,
00:23:48 en tout cas, qu'on a observée, une dimension religieuse, une dimension religieuse qui a été très importante,
00:23:54 qui a contribué, effectivement, à avoir cette ferveur autour de la canne et surtout à véritablement, comme Gislain l'a dit,
00:24:04 à faire sortir des valeurs comme la solidarité, des valeurs comme l'unité.
00:24:11 Et tout ça, ce sont des choses intéressantes qu'on doit forcément, forcément capitaliser.
00:24:17 Alors, Gislain, je voudrais, dans "Coulibaly", je rappelle que vous êtes sociologue.
00:24:20 C'est une question précise qui vous est adressée. Lors du match contre le Mali, la Côte d'Ivoire est menée et le public entonne la midianaise de façon spontanée.
00:24:32 Qu'est-ce qui a changé, justement, dans le comportement ou dans la tête de ce public ? Le public n'a pas hué les joueurs.
00:24:42 Oui, alors, c'est là où vous constatez qu'il y a l'éclosion d'une mentalité nouvelle.
00:24:49 Peut-être qu'on ne connaissait pas, parce qu'on se retrouve face au Mali, qui est un pays qui joue très bien au ballon,
00:24:57 avec des individualités, de la technicité et autres. Et nous sommes en difficulté.
00:25:03 Le peuple, les supporters, sachant que notre 11 est en difficulté, cherchaient justement un levier qui pouvait leur permettre de se surpasser
00:25:16 et surtout de créer cette capacité de dépassement de soi et de résilience.
00:25:23 Et on joue à 10. La Côte d'Ivoire joue à 10.
00:25:26 Et je pense que le groupe Yode et Siro, qui avaient mobilisé, soi-disant, passant les groupes Woyo,
00:25:36 et je pense que l'idée est venue d'un parmi eux, qui a dû dire qu'il faut qu'on entonne la biganesse.
00:25:44 Et lorsqu'on entonne la biganesse, vous voyez, au-delà du stade, dans toutes les contrées, dans toutes les maisons, on ressent.
00:25:54 Et c'est comme une chaire de poule qu'on a. C'est les enfants qui sont appelés par leur peuple, par leur nation à se transcender.
00:26:04 Et je pense que l'hymne national a été catalytique dans la victoire.
00:26:10 N'oublions pas, nous étions à la dernière minute. On gagne.
00:26:14 On va, on va, on va, on va. Vraiment, ça s'est joué, ça s'est joué à des détails près.
00:26:21 En quelques minutes.
00:26:22 Vraiment à des détails près.
00:26:23 Alors, une autre question d'un téléspectateur, nous les saluons tous, où qu'il soit.
00:26:30 Alors, il demande Soumaoro Awa, c'est une dame. Bonsoir Madame Soumaoro.
00:26:35 Alors, elle dit, comment se faire passer la peur étant en état d'échec ?
00:26:41 On est mené par le Mali ou le Sénégal et on fait passer la peur. Comment on réussit à faire passer cette peur ?
00:26:49 Oui.
00:26:50 Qui se lance ?
00:26:51 Vous avez parlé tout à l'heure de l'hymne national.
00:26:54 Oui, oui, oui, m'ame.
00:26:55 Fiers Ivoiriens, le pays vous appelle. Et ainsi de suite.
00:27:01 Et Hamel en tenant, c'est comme un cantique religieux qui invite aux sources d'orgueil pour représenter le pays dans toute sa profondeur et dans toute sa grandeur.
00:27:13 Et les acteurs de cette grandeur, c'est les hommes, c'est les femmes.
00:27:19 Et ainsi par ce cantique, je ne parle pas de l'hymne national, mais de ce cantique profond, les gens puisaient dans leur tréfonds les ressources nécessaires à apporter aux joueurs, pour leur dire, vous n'êtes pas seul.
00:27:36 Vous êtes certainement onze personnes et pour l'équipe ivoirienne, vous êtes à dix, mais vous avez des milliers, des milliers de personnes qui jouent avec vous.
00:27:46 Et les prières étaient entonnées partout. Et je crois que ce fermement était nécessaire pour que nos joueurs soient remis en confiance.
00:27:59 Et le résultat n'a pas attendu. Et c'est justement le sens aussi du miracle.
00:28:05 Le sens du miracle, oui, mon père, après...
00:28:07 Je voudrais simplement proposer à notre téléspectatrice que quand on est dans la peur, il faut s'en remettre à quelqu'un de plus fort, de plus puissant.
00:28:17 Et quand on retrouve la sérénité, eh bien, on peut mener le combat. Mais dans la peur, on ne peut pas. Il faut s'en remettre.
00:28:23 Et nous, on s'en remet à Dieu quand on est en face de la peur. Et Dieu vient à notre secours.
00:28:31 - Lislin et Dr ? - Oui. Alors pour moi, c'est vrai qu'il y avait peut-être l'échec, la peur, mais ce qui a permis aux éléphants de se mettre dans la marche, c'est l'union sacrée de tous les Ivoiriens.
00:28:49 Les Ivoiriens se sont unis. Quelle que soit la difficulté, on a senti un peuple debout.
00:28:56 Comme si le peuple était en mission. C'est notre pays. On a investi beaucoup dans les infrastructures, dans l'organisation. On ne peut pas sortir.
00:29:09 N'oublions pas que la Cannes, c'est la fête de la fraternité.
00:29:14 Donc pour vivre cette fraternité jusqu'au bout, il fallait créer ce déclic et avoir ce "fighting spirit", ce mental-là pour aller rechercher dans ces triples ressources pour gagner.
00:29:29 - Dr Préignon, quand le président de la République dit "jamais deux sans trois", et il le dit bien avant la Cannes, lorsqu'il s'est agi de la présentation des vœux le 8 janvier, sauf erreur de ma part, le message, il est fort.
00:29:47 Est-ce que vous pensez que cela a milité dans ce que nous avons vécu avec beaucoup d'émotion ? Jamais deux sans trois, cette certitude ?
00:29:55 - Oui, je pense que, on ne le dit pas assez, je pense que le sport aujourd'hui est un facteur très important dans l'action politique.
00:30:07 Et ce qu'on a aujourd'hui, c'est le résultat d'une décision et d'une volonté politique. Cette décision commence lorsque le gouvernement ivoirien décide d'organiser la Cannes.
00:30:20 On ne le dit pas assez, mais depuis cette décision, le gouvernement a mobilisé tous les moyens.
00:30:27 Si vous essayez de faire de la lecture, vous allez voir que le discours n'a pas changé depuis les années 2018-2019. Le discours est le même.
00:30:39 Les ministres du sport qui sont sûrés ont dit que le président a demandé que la Coupe reste ici.
00:30:44 Le président a donné tous les moyens pour que la Côte d'Ivoire puisse se donner les moyens de bien organiser la Coupe,
00:30:51 mais de faire en sorte que la Côte d'Ivoire soit victorieuse de cette Coupe.
00:30:55 Donc il y a une volonté politique affichée, clairement, c'est la question de cette Coupe d'Afrique.
00:31:00 Et donc ça, il ne faut pas le négliger. Quand le président dit qu'il ne peut pas avoir deux sans trois, il sait de quoi il parle.
00:31:08 Parce qu'en réalité, il a fait de ses projets et il s'est donné les moyens, il s'est donné la vision et aujourd'hui les résultats sont là.
00:31:16 On ne le dit pas parce qu'il faut le dire, il y a des faits qui en parlent.
00:31:21 Et effectivement, ça a été une décision politique, une volonté politique affichée.
00:31:25 On dit la meilleure canne, mais on n'a pas une meilleure canne comme cela.
00:31:30 Il y a une meilleure canne parce qu'on s'est donné les moyens.
00:31:33 Et si vous retournez en arrière, ça a été préparé il y a longtemps. Aussi bien les hommes, les moyens, la vision.
00:31:40 Et aujourd'hui, je pense qu'en l'affirmant, le président, normalement, il savait de quoi il parlait.
00:31:47 Il savait de quoi il parlait. Nous allons attaquer l'axe 2, messieurs.
00:31:51 Alors, Cannes 2023 ou l'éclosion d'un Ivoirien nouveau. Nous suivons donc ce papier libre d'Eve Boué.
00:32:01 La Coupe d'Afrique des Nations 2023 vient de s'achever, on le sait, par le sacre du pays Haute-La-Côte d'Ivoire.
00:32:09 Cette canne baptisée Cannes de l'Hospitalité aura été un élément déclencheur du renforcement de l'unité nationale.
00:32:16 Un fort élan de patriotisme vécu par les joueurs et l'ensemble des Ivoiriens, avec à leur tête le président Alassane Ouattara.
00:32:24 Monsieur le président, ici, présent, dans cette équipe, nous avons des enfants issus de toutes les régions de la Côte d'Ivoire.
00:32:33 Et nous avons montré à la Côte d'Ivoire qu'une Côte d'Ivoire unie est capable de beaucoup de choses.
00:32:40 Chers fils, chers enfants, je suis vraiment fier de vous. Très, très, très, très fier de vous.
00:32:50 Vraiment, vous méritez cette reconnaissance et ce soutien national.
00:32:58 Tous les Ivoiriens, sans exception, étaient non seulement en soutien, mais aussi en prière.
00:33:08 Vous aussi, vous avez créé quelque chose.
00:33:11 Oui, vous avez créé une étincelle de patriotisme, comme le disait le Premier ministre, de fierté, de cohésion.
00:33:24 Vous n'imaginez pas à quel point vous avez réussi à réunir les Ivoiriens en un seul peuple.
00:33:34 Merci à vous.
00:33:36 Je sais que maintenant, quand on viendra un Ivoirien, il ne dira pas « je suis de telle région, je suis de telle ethnie », il dira « je suis Ivoirien ».
00:33:47 Lèvez-vous pour dire « Vive la Côte d'Ivoire ».
00:33:50 Vive la Côte d'Ivoire !
00:33:52 Et nous sommes fiers d'être Ivoiriens.
00:33:54 Nous sommes fiers d'être Ivoiriens.
00:33:56 Merci, merci beaucoup.
00:33:58 Ni religion, ni ethnie, ni parti politique n'avaient le droit d'être cités.
00:34:04 Toutes les choses compartent-elles un bloc pour défendre les couleurs nationales ?
00:34:08 Chacun à son niveau, apportant sa pierre à l'édifice, comme de nombreux influenceurs et artistes.
00:34:15 C'est une volonté personnelle, en tant que créateur de contenu, de participer aussi à ma manière à la réussite de la CAN.
00:34:22 Donc on avait déjà préparé des choses avant, et puis quand c'est arrivé, même sans être appelé par une quelconque structure que ce soit, on a décidé de le faire.
00:34:32 On a dit qu'il fallait lancer une mobilisation générale.
00:34:35 C'est une mobilisation pour que tous les citoyens deviennent CRSE, et puis pour que tous les citoyens deviennent Ivoiriens.
00:34:44 Vous savez, au stade, les CRSE, même s'ils sont 200-300, qu'ils donnent de la voix pour un stade de 60 000 places, même pour un temps difficile, c'est très difficile.
00:34:59 On se souvient également de la très forte implication des volontaires. Leur engagement a participé au rayonnement de toute la compétition.
00:35:07 Nous, les gens avec le cœur, nous travaillons pour la nation, pour la nation Ivoirienne.
00:35:12 Avec le défi de l'organisation de la plus belle des CANs relevées à tous les niveaux, infrastructures, accueil, sécurité, engouement,
00:35:20 l'occasion est toute trouvée pour chaque Ivoirien de se mettre pleinement au service de la mère patrie.
00:35:27 Merci Ève Boué. Alors, monsieur, comment arriver à faire corps autour de ce que le président de la République a dit, "Je suis Ivoirien".
00:35:37 Donc, en fait, Ivoirienne d'abord. Gislin, tu m'as dit.
00:35:41 Oui, alors, il faut dire que le projet CAN, je pense, s'est inscrit dans une vision politique.
00:35:49 Et docteur Naïb Prignon l'a dit tantôt pour nous, on a un projet qui s'inscrit dans une vision politique.
00:36:00 Et n'oublions pas d'où nous venons. La Côte d'Ivoire est un pays qui a souffert de plusieurs années de ruptures de liens sociaux.
00:36:09 On peut retourner jusqu'à 1990, 1999, 2002, là où il y a eu le pic avec cette partition du pays.
00:36:19 Et donc, les Ivoiriens avaient besoin de ce bonheur. Et qu'est-ce que le président a fait ?
00:36:26 Pour aller vers la réconciliation, il a posé des pas. Mais n'oublions pas que le sport, précisément le football,
00:36:35 est également un accélérateur de réconciliation nationale.
00:36:40 Parce que n'oublions pas qu'on fait revenir l'ancien président Laurent Gbagbo, il revient, Charles Blais-Goudet,
00:36:47 l'ancien ministre Charles Blais-Goudet revient, et d'autres pontes de l'opposition.
00:36:51 Il y a eu des libérations.
00:36:52 Donc, il y a eu beaucoup de libérations. Mais comment parachever cette cohésion, cette réconciliation entre les Ivoiriens ?
00:36:59 À mon avis, l'équipe gouvernementale, avec à sa tête le président de la République, utilise la Cannes
00:37:06 comme un ferment de rapprochement, de réconciliation et de consolidation de l'unité nationale.
00:37:15 – Consolidation de l'unité nationale.
00:37:17 On n'oublie pas que le Premier ministre Robert Beugre-Mambé arrive juste avant la fin de l'année,
00:37:24 pour mission d'organiser, en tout cas d'assurer la coordination pour la meilleure des Cannes jamais organisée sur le continent.
00:37:32 Alors, mon père, comment justement on parle peut-être d'un Ivoirien nouveau ?
00:37:39 En écoutant le président de la République, en vous écoutant, l'Ivoirien nouveau est-il né ?
00:37:45 – Je pense que, comme nous l'avons entendu, être Ivoirien n'est pas le résultat d'un décret.
00:37:53 Il faut se construire Ivoirien, parce qu'un Ivoirien, c'est un citoyen d'une nation, et cela se construit.
00:38:06 Il faut prendre le temps, dans la discipline, dans le travail, dans l'union, de se construire.
00:38:14 Il y a eu un déclic, et c'est ce déclic-là qui va peut-être nous permettre de nous reconstruire, après les déchirures.
00:38:24 On était au bord du gouffre, après les 4-0.
00:38:27 Beaucoup, beaucoup étaient convaincus que c'était fini pour la Côte d'Ivoire.
00:38:33 Beaucoup d'Ivoiriens, peut-être même que certains ont pris le chemin du retour, d'où ils sont venus pour voir la Canne.
00:38:41 Et puis, il y a eu le déclic, et la Côte d'Ivoire, 3e…
00:38:47 – Meilleure 3e.
00:38:49 – Meilleure 3e, est repartie à la danse.
00:38:53 Et là, il a compris qu'il faut que je me ressaisisse.
00:38:59 Il nous faut, ce que je voulais dire, c'est qu'il nous faut pour réaliser de grandes choses, beaucoup d'humilité.
00:39:05 – L'humilité.
00:39:06 – Parce que c'est dans l'humilité qu'on se découvre.
00:39:09 Si on va dans la fanfaronnade, on va échouer.
00:39:14 Mais dans l'humilité, on connaît de quoi on est capable, de quoi on n'est pas capable, et sur quoi on doit travailler.
00:39:21 Et ce déclic-là a permis aux joueurs, aux encadreurs, aux Ivoiriens,
00:39:26 pourquoi ils sont allés soutenir, aboiquer la Côte d'Ivoire,
00:39:31 après le déclic de la qualification de meilleure 3e.
00:39:35 Ils ont cru que ce n'était pas quelque chose d'anodin, que ça venait de loin.
00:39:41 – Donc c'était un message.
00:39:42 – C'était un message. Ils ont entendu ce message et ils sont partis aboiquer, et on connaît la suite.
00:39:47 Il nous faut avoir de l'humilité en toute situation,
00:39:51 et dans nos familles, dans nos maisons, dans nos écoles, dans nos églises,
00:39:54 il nous faut enseigner cela.
00:39:57 Parce que c'est quand tu t'abaisses, qu'après, Dieu t'élève.
00:40:03 – Imam, alors justement, on parle d'humilité, il y a eu sur les réseaux,
00:40:08 on s'est chahuté, elle est désactivée, elle est activée.
00:40:11 Aujourd'hui, je ne sais pas quel est l'état de l'humilité.
00:40:13 Alors, vous-même, Imam, quel, justement, par rapport à ce qu'on a vécu,
00:40:17 par rapport à ce que le président de la République a dit,
00:40:20 par rapport à ce que vous avez vécu, est-ce l'Ivoirien nouveau qu'on voit aujourd'hui,
00:40:24 après cette canne, l'Ivoirien nouveau qui respecte son environnement,
00:40:28 qui aime son prochain, est-ce un Ivoirien nouveau ?
00:40:33 – Un Ivoirien nouveau, nous l'avons entendu,
00:40:38 et ça pour la première fois dans le discours du président de la République.
00:40:42 Un Ivoirien nouveau.
00:40:44 Le deuxième concept qui est venu après, vous savez que la Côte d'Ivoire,
00:40:49 c'est au moins 70% de la jeunesse.
00:40:53 Et c'est ce que nous avons décrété une année pour la jeunesse,
00:40:59 pour encore créer un déclic au niveau mental, au niveau de l'esprit,
00:41:05 que la jeunesse est au rendez-vous, est à l'honneur.
00:41:10 Elle a prouvé quelque chose, il suffit de lui donner les moyens
00:41:14 pour que la jeunesse y arrive.
00:41:16 Et les différentes valeurs qui avaient été chantées, chantées, chantées,
00:41:25 étaient dans les esprits, mais il n'y avait pas encore eu un événement
00:41:30 qui pouvait permettre la ressurgence de toutes ces valeurs.
00:41:36 Occuper l'hospitalité et d'accueil, l'humilité,
00:41:44 la modestie, le sens du travail, l'effort, la patience, l'endurance,
00:41:53 la persévérance, ce sont des valeurs qui ont été pleinement vécues
00:41:58 et que nous enseignons tous les jours dans les différents lieux de culte.
00:42:02 Mais un événement vient pour allumer, comme un moteur,
00:42:08 pour allumer et mettre les choses en marche.
00:42:11 Et je crois qu'à partir de cet événement heureux,
00:42:15 nous devons tous travailler à faire en sorte que les acquis
00:42:21 de l'hospitalité, de la cohésion sociale, de la paix que nous vivons
00:42:27 depuis un certain temps, que nous avons vécu pendant la Cannes,
00:42:30 que nous répondions à l'appel du président Moufaye.
00:42:34 La paix n'est pas un mot, mais un comportement.
00:42:37 Et que définitivement, les vilains sentiments soient mis à l'écart
00:42:43 pour que nous allons vers un idéal, celui d'une Côte d'Ivoire nouvelle.
00:42:48 - Côte d'Ivoire nouvelle, vous avez parlé, Imam, des jeunes.
00:42:51 Et durant la Cannes, il y a eu 10 000 bénévoles, 20 000 volontaires,
00:42:57 ce sont des jeunes qui ont été formés, il faut le dire.
00:42:59 Ils ont joué une belle partition et importante pour la réussite de cette Cannes.
00:43:04 Il faut les saluer. Un rendez-vous africain qui est devenu en réalité interplanétaire.
00:43:09 Il y avait rigueur, discipline, engagement et cette fierté de servir le pays.
00:43:14 Alors, le ministre de la Jeunesse, en charge de la Jeunesse, Mamadou Touré,
00:43:19 nous donne quelques recettes et donne son avis sur, justement,
00:43:23 le comportement de ces jeunes.
00:43:25 - 30 000 jeunes recrutés ont contribué au succès de cette Cannes.
00:43:29 Mais au-delà de ces 30 000 jeunes, nous avons eu, avec le ministère des Sports
00:43:34 et le ministère de l'Enseignement technique, à recruter 5 000 jeunes
00:43:38 qui sont formés dans les métiers du sport.
00:43:40 Ces jeunes vont finir leur formation, ils seront pour certains embauchés
00:43:44 pour l'entretien des infrastructures sportives,
00:43:46 certains s'installeront à leur propre compte, etc.
00:43:49 Avec le ministère du Tourisme, c'est quand même 1 200 jeunes
00:43:52 qui ont été formés dans le métier du tourisme
00:43:54 et qui, pour certains, ont pu participer en tant que stagiaires
00:43:58 dans des hôtels pour aider à l'accueil de l'ensemble des visiteurs
00:44:03 et pour certains, qui trouveront une opportunité d'insertion,
00:44:06 puisqu'il y a de nouvelles infrastructures qui ont été construites.
00:44:09 Donc, vous voyez que le gouvernement, au-delà de l'aspect purement sportif,
00:44:13 selon les chiffres du président de la République et du Premier ministre,
00:44:15 a anticipé sur les opportunités que cette Cannes offre aux jeunes.
00:44:20 Et je peux vous dire que cette Cannes laissera des traces,
00:44:22 parce que c'est des milliers de jeunes qui auront eu des opportunités
00:44:25 pour les retombées économiques et sociales de cette Cannes.
00:44:29 – Alors, Géssin Koulibaly, ces jeunes, volontaires, bénévoles,
00:44:34 ils ont eu des stages, on parle d'insertion.
00:44:37 Quel est votre commentaire, justement, après avoir suivi ce reportage ?
00:44:41 – Oui, je dirais qu'à la faveur de l'organisation de cette Cannes,
00:44:46 on se rend bien compte qu'il y a eu l'éclosion d'un Ivoirien nouveau.
00:44:52 L'Ivoirien nouveau, c'est vrai, c'est un concept, mais c'est aussi une vision.
00:44:57 C'est vraiment un idéal qui est recherché.
00:45:00 Et l'Ivoirien nouveau, pour être pragmatique,
00:45:03 l'Ivoirien nouveau, c'est le citoyen qui met au-dessus de ses intérêts partisans
00:45:12 la patrie, la nation ivoirienne.
00:45:16 Donc, l'Ivoirien nouveau, c'est celui-là qui va protéger les intérêts de son pays.
00:45:23 C'est celui qui respecte les institutions de son pays.
00:45:27 C'est celui qui est intègre.
00:45:29 C'est celui qui vit dans l'union, qui cohabite sans distinction d'ethnie,
00:45:35 sans distinction de statut social, sans distinction de religion,
00:45:40 sans distinction de quelque nature que ce soit.
00:45:44 C'est celui-là qui bâtit, qui forge dans l'union, dans la discipline,
00:45:49 dans le travail, sa nation, son pays.
00:45:52 Oui, du 13 janvier au 11 février, sans embâche, je dirais oui,
00:45:59 cet Ivoirien nouveau est né.
00:46:01 Et on l'a vécu, tout le monde l'a vu.
00:46:04 Je veux dire, tout le corps social s'est mis en branle
00:46:08 pour que la discipline soit observée.
00:46:11 Et regardez ces jeunes bénévoles qui ont tout abandonné
00:46:14 pour se mettre au service de l'État, au service du pays.
00:46:18 L'Ivoirien nouveau, c'est celui qui ne se sait pas, mais qui sait le pays.
00:46:24 - Dr Prégnon, qu'est-ce que vous en pensez, ces jeunes qui ont servi la nation,
00:46:29 sans au départ demander quoi que ce soit, mais ils sont en félicité.
00:46:33 Qu'est-ce que vous pensez, justement, de leur action ?
00:46:36 - Je pense qu'effectivement, il faut saluer un sursaut de la citoyenneté.
00:46:43 On a constaté avec cette canne une citoyenneté active.
00:46:47 C'est-à-dire que du côté du ministère de la Jeunesse,
00:46:51 j'ai entendu, on a vu comment les jeunes ont été sensibilisés.
00:46:55 Ils ont été appelés au civisme. Ils ont été appelés également à la civilité.
00:47:00 Ce sont des caractéristiques du citoyen.
00:47:03 En réalité, on a assisté à une citoyenneté active.
00:47:07 En plus de cela, il y a eu un esprit républicain hors pair.
00:47:11 Aujourd'hui, ce sont ces éléments conjugués qui ont donné la canne de l'hospitalité,
00:47:17 la canne du "tjatigia", comme les gens le disent.
00:47:20 Aujourd'hui, on se rend compte que l'Ivoirien nouveau dont on parle,
00:47:24 mais en réalité, c'est un travail...
00:47:27 Moi, je suis scientifique. Il me met difficile de croire à la spontanéité.
00:47:31 Donc je me dis que c'est un travail systémique.
00:47:34 D'un côté, le ministre de la Jeunesse qui fait un travail.
00:47:37 D'un côté, Mme la ministre chargée de la cohésion sociale
00:47:41 qui, effectivement, a longtemps travaillé sur ce chantier.
00:47:45 Elle a travaillé pour que les Ivoiriens comprennent la solidarité.
00:47:51 Et tout ce travail-là se manifeste avec la canne.
00:47:55 C'est vrai, on a l'impression que la canne, c'est le résultat d'un déclic.
00:48:00 C'est vrai, mais en réalité, il faut qu'il y ait des ressources endormies en nous
00:48:04 pour que ces ressources-là puissent sortir.
00:48:06 – Il a fallu un déclencheur. – Tout à fait.
00:48:09 Donc moi, je crois plus à un travail en amont qui, progressivement,
00:48:13 et comme les religieux l'ont dit, mais justement, ils le savent,
00:48:16 c'est le travail quotidien qui, aujourd'hui, se manifeste avec cette canne.
00:48:23 Donc en réalité, il faut éviter de prendre des raccourcis
00:48:27 pour penser que ce qu'on a observé, c'est juste à l'occasion des mois.
00:48:32 Je pense que c'est un travail qu'ils ont fait quotidiennement.
00:48:35 Et aujourd'hui, la canne nous montre que les Ivoiriens
00:48:38 ont des ressources plus importantes que ça.
00:48:41 Et que, comme il a dit, on peut aller au-delà
00:48:46 et puis, d'ailleurs, faire mieux que ce qu'on a fait.
00:48:48 – On peut faire mieux que ce qu'on a fait.
00:48:50 Le président de la République avait mis tout son gouvernement au travail.
00:48:52 C'était des commandos. Il y avait des commandos éléphants,
00:48:54 mais tout le monde était éléphant.
00:48:56 Et aussi, dans nos quartiers, nous disions "tuons tous les éléphants".
00:48:59 Alors, Diallo Bakary, doc de Côte d'Ivoire, nous envoie ce message.
00:49:03 "Est-ce que la marche des éléphants pendant cette canne
00:49:06 ne doit pas être enseignée dans nos écoles ?
00:49:09 Question pour pousser la jeunesse ivoirienne à ne jamais abandonner."
00:49:14 Imam.
00:49:15 – Absolument, je suis d'accord avec lui.
00:49:20 Parce que j'ai parlé de trois éléments qui sont liés.
00:49:25 Il y a la patience, qui est le fruit d'une éducation morale,
00:49:29 spirituelle, intellectuelle, sociale, culturelle.
00:49:33 Et il y a aussi l'endurance.
00:49:37 L'effort demande l'endurance.
00:49:39 Et la jeunesse doit s'inscrire dans le sens de l'effort
00:49:44 pour avoir des résultats.
00:49:46 Et lorsqu'il y a l'endurance, pour arriver à un résultat concret,
00:49:52 il faut également être dans cette dynamique
00:49:56 d'avoir un objectif à atteindre dans la vie.
00:50:00 Et je pense que toutes ces étapes…
00:50:04 L'éléphant a trébuché, mais s'est relevé
00:50:09 et a fait sa marche glorieuse vers la victoire qui a été obtenue.
00:50:15 Donc, être patient, endurant et persévérant
00:50:19 dans la poursuite d'un objectif qui a été assigné.
00:50:23 Je crois que cette vertu doit être enseignée
00:50:27 à nos jeunes, à nos enfants, dans les écoles,
00:50:30 pour qu'ils retiennent que ce n'est pas l'effet de la canne seulement.
00:50:37 Mais après la canne, la Côte d'Ivoire doit aller davantage,
00:50:41 de mieux en mieux, vers ce qui est meilleur
00:50:44 pour être parmi les meilleures nations.
00:50:46 Pas seulement du football,
00:50:48 mais du point de vue de la paix, de la promotion sociale,
00:50:53 de la culture, de l'intelligentsia.
00:50:56 Il y a tout un ensemble, en fait,
00:50:58 d'éléments qui doivent être enseignés à nos enfants
00:51:01 et pour qu'ils s'inscrivent dorénavant dans cette dynamique
00:51:06 d'effort continu pour donner toujours
00:51:09 la meilleure image de la Côte d'Ivoire.
00:51:12 Et le monde a vu une Côte d'Ivoire au sud,
00:51:15 à Bidjan, et avec nos stades,
00:51:19 les gens ont voyagé, ils sont allés à Saint-Pédro,
00:51:22 ils ont vu encore une autre dimension
00:51:25 de la Côte d'Ivoire au sud,
00:51:27 et nous avons fait un reportage télé,
00:51:30 dans les villages, comment la canne est vécue.
00:51:33 Mais ça a été tellement apprécié ailleurs,
00:51:36 en dehors de la Côte d'Ivoire,
00:51:38 voir comment les villageois,
00:51:40 autour des feux de bois, ont vécu cela.
00:51:43 - Oui. - Après, là-bas, à Boaké.
00:51:46 Ceux qui sont venus nous voir, la canne,
00:51:49 ont vu la canne à Boaké, au centre de la Côte d'Ivoire.
00:51:52 Et ils ont voyagé pour aller au nord.
00:51:55 Toutes les parties de la Côte d'Ivoire ont été visitées.
00:51:59 Et c'est ce qui a fait l'admiration
00:52:02 de voir que toute la Côte d'Ivoire était dans une dynamique.
00:52:06 - La Côte d'Ivoire était dans une dynamique.
00:52:08 - Voilà. - Alors, justement,
00:52:10 Moutard, du Sénégal, il écrit ceci.
00:52:13 Ce n'est pas une question, c'est un message qu'il envoie
00:52:15 à toute la Côte d'Ivoire.
00:52:16 "Félicitations aux éléphants, j'aime la Côte d'Ivoire."
00:52:19 Merci, Moutard. Nous saluons tout le Sénégal
00:52:23 et partout où vous vous trouvez à travers le monde.
00:52:27 Il y a également Sly de Côte d'Ivoire qui dit
00:52:30 "Je tenais à féliciter notre président et nos joueurs.
00:52:33 Vive la Côte d'Ivoire."
00:52:34 Donc, il y a effectivement des réactions
00:52:37 et une joie conjuguée de tous ceux qui vivent
00:52:41 en Côte d'Ivoire ou ailleurs.
00:52:43 Alors, je voudrais vous poser une autre question.
00:52:46 Alors, comment faire, si vous voulez,
00:52:49 pour que ce qui s'est passé, ce qu'on a vécu, soit durable ?
00:52:55 Parce que c'est vrai que l'imam a donné des conseils,
00:52:57 il y a des recommandations, mais concrètement,
00:52:59 comment on fait pour que cela ait un impact durable ?
00:53:03 Mon père, docteur, Gislain.
00:53:06 Alors, si j'ai la parole.
00:53:07 Oui, bien sûr.
00:53:08 Alors, je dirais qu'il faut regarder une chose.
00:53:11 L'imam a dit l'enseignement et ça compte beaucoup.
00:53:14 On a eu des enseignements dans ce parcours
00:53:17 quand on a perdu 4 à 0.
00:53:20 Et c'est ça qu'il faut enseigner aux enfants et aux jeunes.
00:53:25 Les Ivoiriens ne se sont pas soulevés
00:53:30 contre ni l'arbitre, ni une autre nation, ni un autre frère.
00:53:37 Mais il y a eu quand même des bus qui ont été caillassés.
00:53:41 Ça, c'est nos bus.
00:53:42 C'est un peu de violence.
00:53:43 Oui, ça fait de la violence, qui sont déplorables.
00:53:45 Mais on s'en est pris à nous-mêmes.
00:53:48 Et dans toute démarche, si on veut aller loin,
00:53:51 il faut faire une introspection.
00:53:54 Nous, nous en sommes pris à nous-mêmes.
00:53:57 Et je pense que c'est déplorable, si on a cassé nos bus,
00:54:00 mais on aurait pu accuser, comme les autres l'ont fait,
00:54:04 soit l'arbitre, soit un entraîneur, soit une tricherie.
00:54:09 Il y en a qui ont été sanctionnés pour cela.
00:54:11 Nous, on s'en est pris à nous-mêmes.
00:54:13 Je pense que concrètement, pour que cela se poursuive,
00:54:16 il faut aujourd'hui avoir, si c'est possible,
00:54:20 un panthéon du sport, par exemple,
00:54:23 où on va mettre les noms de tous nos grands athlètes
00:54:28 qui nous ont apporté la fierté.
00:54:30 Ne pas oublier ces jeunes-là qui nous ont fait vibrer.
00:54:34 Prendre et donner régulièrement de leurs nouvelles à la Côte d'Ivoire.
00:54:39 Et peut-être aussi donner les nouvelles de la Côte d'Ivoire à ces jeunes-là.
00:54:43 Ne pas les oublier.
00:54:44 On a connu des grands joueurs en Côte d'Ivoire.
00:54:47 Mais ce n'est pas seulement...
00:54:48 Dans toutes les disciplines, il n'y a pas que le football.
00:54:50 Il n'y a pas que le football.
00:54:51 Absolument.
00:54:52 Est-ce que les jeunes d'aujourd'hui, ou les enfants d'aujourd'hui,
00:54:57 vont aller voir et lire ?
00:54:59 Ah, voilà, Laurent Pogou et son histoire.
00:55:04 Voilà, tel joueur et son histoire.
00:55:08 Nous, on était un peu petits.
00:55:10 Je pense qu'il y avait un joueur qui n'était pas de moindre nénébi.
00:55:14 Nénébi.
00:55:15 Bon, il y a un autre néné qui est de...
00:55:17 Oui, d'accord.
00:55:18 Mais, voilà, il y a eu des grands joueurs.
00:55:21 Il peut y avoir un panthéon pour qu'on retienne l'histoire...
00:55:25 Ça, c'est une proposition.
00:55:26 ...de ceux qui nous ont apporté des victoires.
00:55:28 Alors, Dr Gislain, est-ce que ce qui s'est passé
00:55:31 peut avoir un impact sur même l'estime de soi-même ?
00:55:35 Je dirais oui.
00:55:36 Absolument, parce que quand vous regardez ce qui s'est passé,
00:55:41 on se rend bien compte que cette victoire a eu un impact
00:55:45 non seulement sur les consciences individuelles,
00:55:48 mais sur les mémoires collectives.
00:55:50 Et ça, c'est vraiment important.
00:55:53 Et lorsqu'on regarde ce qui s'est passé,
00:55:57 on se rend bien compte que l'ivoirien nouveau dont on parle,
00:56:03 c'est cet ivoirien nouveau qui renonce à la violence.
00:56:07 C'est cet ivoirien nouveau qui accepte d'apprendre de nouvelles valeurs.
00:56:12 Et ces valeurs-là, ce sont des valeurs de persévérance,
00:56:16 ce sont des valeurs de courage,
00:56:18 ce sont des valeurs de solidarité.
00:56:20 Et nous pensons que le football est une institution.
00:56:25 Et cette institution-là, contrairement peut-être à ce que nous pensons
00:56:30 relativement à la pratique du sport,
00:56:32 mais c'est une institution de socialisation,
00:56:35 c'est une institution d'éducation,
00:56:38 c'est une institution de développement.
00:56:40 L'ivoirien aime le football,
00:56:42 l'ivoirien aime le sport de façon générale.
00:56:45 Pourquoi ne pas passer par le sport pour véhiculer nos valeurs cardinales ?
00:56:51 Pour qu'on ait cet ivoirien nouveau qui met au-dessus
00:56:56 justement de ses intérêts partisans, égoïstes,
00:57:00 l'intérêt de la nation.
00:57:02 Et donc il faut y travailler.
00:57:04 Et je termine en disant qu'il faut mobiliser le corps social.
00:57:08 Faire en sorte que la ferveur de cette victoire
00:57:11 ne s'étiole pas dans le temps.
00:57:13 Je le dis parce qu'on peut,
00:57:16 le politique, et ça c'est un plaidoyer,
00:57:19 le politique peut surfer sur cette vague positive
00:57:22 pour prendre des décisions fortes au niveau politique
00:57:26 pour que les enfants de ce pays se retrouvent.
00:57:29 Les guides religieux vont poursuivre leurs efforts,
00:57:32 les autorités traditionnelles vont poursuivre cet effort.
00:57:35 N'oublions pas que la société civile s'est mobilisée.
00:57:37 À travers par exemple la marée orange,
00:57:39 il y a eu justement une sensibilisation contre les violences
00:57:43 basées sur le genre avant la canne,
00:57:45 pendant la canne et même après la canne.
00:57:47 - Vous étiez parti prenant d'ailleurs.
00:57:48 - Voilà, donc tout le corps social s'est mobilisé
00:57:50 et c'est comme ça que nous pouvons
00:57:53 préserver les acquis de l'unité.
00:57:55 - Justement l'axe 3, mais je vais vous entendre
00:57:57 justement sur cette question avant de passer à
00:58:00 l'axe 3 qui est effectivement comment préserver les acquis.
00:58:03 Dr Prégnon.
00:58:04 - Oui, je pense que
00:58:06 il a été démontré dans beaucoup de pays que
00:58:10 là où la politique n'a pas uni les peuples,
00:58:14 le sport a réussi à les unir.
00:58:16 D'ailleurs, le sport permet à ceux qui sont découragés
00:58:20 de la politique de se trouver un espace pour affirmer
00:58:23 leur identité nationale.
00:58:24 Et aujourd'hui, il est important de consolider ça parce que
00:58:29 on l'a dit ici, l'objectif c'est que les Ivoiriens
00:58:32 puissent se reconnaître en quelque chose.
00:58:34 Et le sport offre ici une occasion inouïe pour les Ivoiriens
00:58:38 de justement consolider leur identité nationale.
00:58:42 Et je pense que, on a écouté les politiques,
00:58:45 ils ont décidé justement de bondir sur cette perche
00:58:50 afin de consolider les acquis de cette canne.
00:58:53 Je crois qu'aujourd'hui, la construction nationale,
00:58:57 dans beaucoup de pays, les nations se sont construites
00:59:00 sur des histoires, soit des conflits, soit des guerres.
00:59:05 Mais nous en Côte d'Ivoire, on peut construire notre nation
00:59:08 sur le sport. Le sport, dans beaucoup de pays,
00:59:12 a contribué à consolider les nations et à consolider
00:59:16 justement l'esprit républicain.
00:59:18 L'esprit républicain. Alors, le chef de l'État,
00:59:21 Alassane Ouattara, et le gouvernement, les élus,
00:59:24 on l'a dit tout à l'heure, les religieux, la population,
00:59:27 tout le monde était en mission. Et nous allons voir justement
00:59:30 par rapport à cela, que pensent les Ivoiriens,
00:59:33 comment préserver ces acquis.
00:59:36 Dans le cadre de la préservation surtout des infrastructures
00:59:39 de la canne, facteur d'union et de cohésion.
00:59:42 Alors, si on est parti de la canne, et qu'autour du football,
00:59:47 on a pu réunir tous les enfants du pays,
00:59:49 je pense que c'est l'occasion de profiter
00:59:52 pour consolider cet acquis-là, afin que,
00:59:56 dans les quatre coins de la Côte d'Ivoire,
00:59:59 on puisse parler football. Et en parlant football,
01:00:03 par derrière, on va voir l'ivoirien nouveau,
01:00:06 l'ivoirien qui n'a pas d'ethnie.
01:00:08 C'est de cela que le président parlait quand il parlait
01:00:10 de l'ivoirien nouveau. Il faut que dans les quartiers,
01:00:12 dans les maisons, chacun dise que la Côte d'Ivoire,
01:00:14 c'est pour nous tous.
01:00:15 À travers cette canne-là, je veux montrer que la Côte d'Ivoire,
01:00:18 c'est dans l'unité que l'on peut devenir grand.
01:00:22 Donc si on veut, on peut. Voilà, c'est une question
01:00:27 de volonté. Pour maintenir cette flamme-là,
01:00:30 cette unité, cette cohésion nationale-là,
01:00:33 il faudrait que les hommes politiques marchent ensemble,
01:00:36 même dans la mer.
01:00:37 Je pense que le gouvernement doit continuer
01:00:39 à sensibiliser les populations, et puis créer
01:00:42 encore d'autres événements qui vont encore réunir
01:00:44 les populations. Parce que pendant la canne,
01:00:47 on a vu qu'il n'y avait pas de groupe ethnique,
01:00:50 donc il faut que les gens soient unis.
01:00:52 Je pense que c'est une question de volonté.
01:00:54 Je pense que c'est une question de volonté.
01:00:56 Je pense que c'est une question de volonté.
01:00:58 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:00 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:02 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:04 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:06 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:08 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:10 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:12 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:14 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:16 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:18 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:20 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:22 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:24 Je pense que c'est une question de volonté.
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01:01:40 Je pense que c'est une question de volonté.
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01:01:44 Je pense que c'est une question de volonté.
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01:01:50 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:52 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:54 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:56 Je pense que c'est une question de volonté.
01:01:58 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:00 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:02 Je pense que c'est une question de volonté.
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01:02:38 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:40 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:42 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:44 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:46 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:48 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:50 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:52 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:54 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:56 Je pense que c'est une question de volonté.
01:02:58 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:00 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:02 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:04 Je pense que c'est une question de volonté.
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01:03:42 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:44 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:46 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:48 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:50 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:52 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:54 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:56 Je pense que c'est une question de volonté.
01:03:58 Je pense que c'est une question de volonté.
01:04:00 Je pense que c'est une question de volonté.
01:04:02 Je pense que c'est une question de volonté.
01:04:04 Je pense que c'est une question de volonté.
01:04:06 Je pense que c'est une question de volonté.
01:04:08 Je pense que c'est une question de volonté.
01:04:10 Alors, justement, aujourd'hui on est dans les propositions.
01:04:14 Comment faire en sorte qu'il y ait ces acquis,
01:04:16 mais que ces acquis, ceux qu'on a obtenus
01:04:18 et qu'on a vus pendant la Cannes,
01:04:20 soient consolidés et durables,
01:04:22 et à travers le sport.
01:04:24 Et il n'y a pas que le sport, le football,
01:04:26 il y a le taekwondo, on a des champions,
01:04:28 il y a le basket, il y a le handball,
01:04:30 il y a beaucoup de sports, mais là on parle effectivement de Cannes.
01:04:32 On parle de Cannes et après Cannes,
01:04:34 On parle de Cannes et après Cannes,
01:04:36 comment on consolide, qu'est-ce qu'il faut faire ?
01:04:38 comment on consolide, qu'est-ce qu'il faut faire ?
01:04:40 Comment obtenir un effet extraordinaire
01:04:42 Comment obtenir un effet extraordinaire
01:04:44 d'émotion
01:04:46 qui a fraternisé davantage
01:04:48 et l'amour,
01:04:50 un nouvel élan d'amour
01:04:52 est né entre les Ivoiriens
01:04:54 avec un destin commun
01:04:56 de victoire en victoire.
01:04:58 Et on peut encore
01:05:00 englober davantage dans l'avenir.
01:05:02 Il faut mieux organiser le sport
01:05:04 Il faut mieux organiser le sport
01:05:06 et toutes les entités du sport.
01:05:08 On a une école de sport,
01:05:10 et je proposerais
01:05:12 qu'à côté du sport, il y ait une homonérie.
01:05:14 et je proposerais
01:05:16 qu'à côté du sport, il y ait une homonérie.
01:05:18 Dans l'armée, il y a l'homonier.
01:05:20 Dans l'armée, il y a l'homonier.
01:05:22 Dans l'armée, il y a l'homonier.
01:05:24 Dans les différents corps du milieu, il y a des homoniers.
01:05:26 Que les religieux puissent être
01:05:28 ces personnes-là
01:05:30 qui doivent parler
01:05:32 parce que cette Cannes
01:05:34 a été un élément
01:05:36 déclencheur d'une nouvelle
01:05:38 vision du sport
01:05:40 par rapport aux religieux en Côte d'Ivoire.
01:05:42 Sur nous, les musulmans,
01:05:44 à 13h,
01:05:46 on a vu des jeunes
01:05:48 alignés partout, descendre
01:05:50 pour faire leur prière.
01:05:52 À 16h, on a vu des jeunes
01:05:54 en train de faire leur prière, ils choisissent
01:05:56 un imam parmi eux.
01:05:58 Et aux heures de prière, ce qu'on n'avait jamais
01:06:00 constaté.
01:06:02 Et on a vu des jeunes,
01:06:04 des différents confesseurs religieux
01:06:06 qui s'embrassaient, qui se donnaient
01:06:08 vraiment, se félicitaient.
01:06:10 Je pense que ça, c'est l'effet d'une éducation.
01:06:12 Et cette éducation
01:06:14 que nous sommes en train de réussir,
01:06:16 parce que c'est un cas
01:06:18 exceptionnel qu'il y ait la Côte d'Ivoire,
01:06:20 les religieux en Côte d'Ivoire soient
01:06:22 en symbiose, qu'on se voit
01:06:24 régulièrement
01:06:26 quel type, quelle est la
01:06:28 contribution des religieux
01:06:30 dans la stabilisation et la paix
01:06:32 en Côte d'Ivoire. Nous nous pressions
01:06:34 depuis plus de 30 ans
01:06:36 et ça ne se voit pas exactement comme ça
01:06:38 dans les autres parties
01:06:40 de l'Afrique, alors que nous avons
01:06:42 notre part de responsabilité
01:06:44 et notre contribution à apporter.
01:06:46 Ce que je voudrais dire
01:06:48 par rapport encore à ce que
01:06:50 l'impact
01:06:52 que cela doit encore produire
01:06:54 sur nous, en plus du fait
01:06:56 qu'il faut
01:06:58 entretenir
01:07:00 les équipes
01:07:02 de façon à ce que
01:07:04 les stades ne soient pas fréquentés
01:07:06 par les cafards.
01:07:08 Que ce soit ces joyaux
01:07:10 soient entretenus
01:07:12 de façon rationnelle
01:07:14 parce que celui qui est à l'origine
01:07:16 est un homme organisé. Et je pense que
01:07:18 l'économie du sport
01:07:20 doit avoir été
01:07:22 déjà étudiée.
01:07:24 Et je crois que
01:07:26 toutes les valeurs
01:07:28 qui ont ressurgi et qui existent
01:07:30 dans nos communautés,
01:07:32 l'ivoirien doit
01:07:34 se dire que ce qu'on a
01:07:36 construit, on n'a pas
01:07:38 intérêt à ce que
01:07:40 cela soit détruit.
01:07:42 Ce qu'on a construit, on n'a pas intérêt à ce que cela
01:07:44 soit détruit. Quel que soit le motif.
01:07:46 Les élections vont venir.
01:07:48 Les élections qu'on fasse,
01:07:50 on aille
01:07:52 voter en Amie
01:07:54 et on revient.
01:07:56 Sans que cela ne donne
01:07:58 l'impression
01:08:00 d'animosité
01:08:02 et d'inimitié.
01:08:04 Non.
01:08:06 Dans ça également,
01:08:08 nous avons notre rôle à jouer.
01:08:10 Mais chaque Ivoirien doit savoir
01:08:12 quel acte nous devons
01:08:14 poser de façon à préserver
01:08:16 cet acquis précieux
01:08:18 que nous venons d'avoir.
01:08:20 - Il y a également
01:08:22 des infrastructures.
01:08:24 La Canne, elle est terminée.
01:08:26 On a quatre villes qui ont changé.
01:08:28 Et également, les villes
01:08:30 voisines vont devoir en profiter.
01:08:32 En profiter.
01:08:34 Qu'est-ce que...
01:08:36 Modestement, je vous pose la question.
01:08:38 Qu'est-ce qu'on peut faire justement
01:08:40 pour les infrastructures? Il est vrai que le président
01:08:42 de la République a demandé, après
01:08:44 la proposition du président de la FIFI,
01:08:46 au premier ministre, de faire
01:08:48 des propositions. Mais la Côte d'Ivoire,
01:08:50 nous sommes la Côte d'Ivoire, est concernée.
01:08:52 Les citoyens que vous êtes, vous pouvez aussi
01:08:54 émettre des propositions.
01:08:56 Qu'est-ce qu'on fait de ces infrastructures?
01:08:58 Cet héritage. 24 stades
01:09:00 pour les 24 équipes qui étaient là.
01:09:02 Il y a des stades
01:09:04 de taille mondiale
01:09:06 et internationalement reconnue. Qu'est-ce qu'on en fait?
01:09:08 Docteur,
01:09:10 vous réfléchissez? - Je pense que
01:09:12 effectivement, il y a une économie
01:09:14 qui... L'imam l'a dit,
01:09:16 il y a une grosse économie autour
01:09:18 de ces infrastructures. Et puis,
01:09:20 il y a déjà les couleurs qui sont annoncées.
01:09:22 - Il y avait 24 stades
01:09:24 d'entraînement pour toutes... Il y avait 24 équipes,
01:09:26 je précise, 24 stades d'entraînement.
01:09:28 C'était une première aussi
01:09:30 dans cette compétition.
01:09:32 Et puis, comment on entretient justement
01:09:34 cet héritage? - Oui.
01:09:36 Donc, je pense que c'est ce que j'ai dit.
01:09:38 L'imam l'a dit, il faut
01:09:40 une nouvelle politique du sport.
01:09:42 Et cette nouvelle politique du sport doit inclure
01:09:44 la gestion de ces infrastructures.
01:09:46 Et je l'ai dit, les couleurs sont annoncées.
01:09:48 Le président de la FIFA
01:09:50 dit qu'il est même prêt à confier
01:09:52 l'organisation de la Coupe du monde à la Côte d'Ivoire.
01:09:54 - 2038. - Donc ne soyez pas étonnés
01:09:56 qu'avec les infrastructures, la Côte d'Ivoire
01:09:58 devienne une terre du football.
01:10:00 Et ça, si on continue
01:10:02 d'entretenir ces infrastructures,
01:10:04 c'est sûr que pendant
01:10:06 de nombreuses années, la Côte d'Ivoire
01:10:08 sera...
01:10:10 sur le projecteur.
01:10:12 En tout cas, en matière de football.
01:10:14 Parce que cette Cannes a fait l'unanimité.
01:10:16 L'unanimité sur
01:10:18 notre capacité,
01:10:20 nos compétences,
01:10:22 nos capacités. Et donc, aujourd'hui,
01:10:24 il n'y a même plus de débat à faire.
01:10:26 De la même manière,
01:10:28 il y a eu un sursaut national pour supporter
01:10:30 les éléphants. Il doit y avoir un sursaut national
01:10:32 pour que ces infrastructures-là
01:10:34 puissent être entretenues,
01:10:36 pour que nous, on soit toujours fiers
01:10:38 d'être ivoirien, d'être fiers d'être
01:10:40 ivoirien avec 3 étoiles,
01:10:42 fiers d'avoir organisé la meilleure Cannes,
01:10:44 ivoirien fiers d'avoir
01:10:46 ce genre d'infrastructures.
01:10:48 Donc, en réalité, c'est un appel
01:10:50 que vous nous lancez à nous tous.
01:10:52 Comment on préserve ça ?
01:10:54 - Je partage l'information. - Bien sûr. On va le préserver
01:10:56 par notre culture citoyenne, aujourd'hui,
01:10:58 républicaine, de sorte que chaque
01:11:00 ivoirien puisse mener une action
01:11:02 partout où il est,
01:11:04 pour que ces infrastructures-là soient entretenues
01:11:06 et pas à son civisme,
01:11:08 pas à sa discipline.
01:11:10 Et maintenant, le politique va
01:11:12 mettre en œuvre la stratégie
01:11:14 pour qu'on puisse rester
01:11:16 le miroir du football africain
01:11:18 et peut-être même bientôt le miroir
01:11:20 du football mondial. - Justin Coulibaly,
01:11:22 des infrastructures, il y a également
01:11:24 les cités cannes.
01:11:26 Ceux-ci sont, qui ont servi,
01:11:28 c'était une première également à ce niveau.
01:11:30 La Côte d'Ivoire, c'est vraiment une première.
01:11:32 Mais justement, comment on se
01:11:34 bat pour que
01:11:36 cet héritage demeure
01:11:38 et qu'on fabrique de nouveaux champions ?
01:11:40 - Oui, absolument. Pour les scientifiques
01:11:42 que nous sommes,
01:11:44 il ne faudrait pas de l'amateurisme.
01:11:46 On l'a dit, il y a une
01:11:48 politique du sport,
01:11:50 il faut la réviser et
01:11:52 faire en sorte que ces infrastructures
01:11:54 soient utilisées de façon optimale.
01:11:56 Il y a peu, on voyait
01:12:00 par exemple que les équipes de Korogo
01:12:02 étaient délocalisées pour venir jouer à Abidjan.
01:12:04 Alors maintenant, ils ont...
01:12:06 - On est instag.
01:12:08 - Alors il faut permettre à la population
01:12:10 qui aime le sport
01:12:12 de pouvoir vivre justement
01:12:14 ces moments d'émotion
01:12:16 à Korogo, à Boaké,
01:12:18 à San Pedro, à Abidjan.
01:12:20 Et au-delà
01:12:22 du levier sportif,
01:12:24 n'oublions pas la culture.
01:12:26 Les Ivoiriens aiment leur culture.
01:12:28 Regardez la cérémonie d'ouverture.
01:12:30 Regardez
01:12:32 comment est-ce qu'on a mis en avant
01:12:34 notre patrimoine culturel.
01:12:36 Vous savez que la Croix d'Ivoire, c'est la
01:12:38 diversité culturelle.
01:12:40 Regardez la cérémonie de
01:12:42 clôture, où
01:12:44 on fait appel à nos talents,
01:12:46 à nos artistes de renom.
01:12:48 J'ai cité Didi B,
01:12:50 j'ai cité Roseline Laio,
01:12:52 la team PA, etc.
01:12:54 - Tamsir. - Tamsir. - Alpha Blondie.
01:12:56 - Alpha Blondie pour dire que
01:12:58 nous avons des talents,
01:13:00 nous avons des artistes et on a
01:13:02 vendu au monde entier
01:13:04 toute cette expertise
01:13:06 dans le domaine culturel.
01:13:08 Donc on peut utiliser le vecteur
01:13:10 de la culture pour
01:13:12 édifier des valeurs
01:13:14 de persévérance,
01:13:16 des valeurs de courage,
01:13:18 des valeurs de résilience.
01:13:20 Et pour nous,
01:13:22 c'est aussi un
01:13:24 levier sur lequel on pourrait s'appuyer.
01:13:26 Et sans oublier l'éducation.
01:13:28 Et ça, ça commence à la base.
01:13:30 Nos cellules familiales
01:13:32 ont une mission, c'est la mission
01:13:34 de socialisation, d'éducation
01:13:36 à ces valeurs. Donc tous les Ivoiriens
01:13:38 doivent s'y mettre, c'est dans cette
01:13:40 mobilisation collective et communautaire,
01:13:42 mais surtout individuelle,
01:13:44 qu'on deviendra un citoyen modèle.
01:13:46 - Un citoyen modèle.
01:13:48 Nous deviendrons donc un citoyen modèle.
01:13:50 Alors messieurs, donc Imam,
01:13:52 mon père, docteur
01:13:54 et Gislain, alors le sport
01:13:56 aujourd'hui, on regarde depuis
01:13:58 cette canne et cette remontada
01:14:00 historique, on va dire
01:14:02 cela ainsi, certains
01:14:04 ont réussi à placer le
01:14:06 nom de la Côte d'Ivoire sur le globe.
01:14:08 Est-ce que le sport peut également
01:14:10 contribuer à ce soft power ?
01:14:12 Ou comme dans la diplomatie
01:14:14 sportive, est-ce que
01:14:16 c'est possible de s'appuyer sur le sport
01:14:18 pour accompagner la diplomatie
01:14:20 de la Côte d'Ivoire ?
01:14:22 - Oui, tout à fait. Le sport,
01:14:24 peut être considéré comme
01:14:26 une diplomatie d'influence.
01:14:28 Parce qu'aujourd'hui, on l'a constaté
01:14:30 avec la canne,
01:14:32 la Côte d'Ivoire,
01:14:34 justement, vous l'avez
01:14:36 mentionné,
01:14:38 au plan d'abord culturel,
01:14:40 on a vendu notre culture,
01:14:42 au plan économique, effectivement,
01:14:44 il y a eu des bailleurs,
01:14:46 il y a eu des investisseurs qui sont venus
01:14:48 et qui sont partis heureux.
01:14:50 - Mais il faut qu'ils reviennent.
01:14:52 - Oui, bien sûr, parce que,
01:14:54 avec ce qu'on entend, franchement,
01:14:56 je ne pense pas qu'ils vont passer
01:14:58 plus de temps à venir. Et donc,
01:15:00 le sport, justement, peut être
01:15:02 considéré, en tout cas, pour la Côte d'Ivoire,
01:15:04 comme un
01:15:06 instrument de
01:15:08 diplomatie d'influence,
01:15:10 de diplomatie de puissance.
01:15:12 Parce que, justement, si aujourd'hui
01:15:14 les instances mondiales du football
01:15:16 parlent de la Côte d'Ivoire, on a gagné
01:15:18 le pari. Si aujourd'hui,
01:15:20 on reçoit des félicitations,
01:15:22 des satisfaits-ci,
01:15:24 du système international,
01:15:26 on a gagné le pari.
01:15:28 Un petit pays en Afrique
01:15:30 qui réussit aujourd'hui à
01:15:32 séduire l'instance mondiale
01:15:34 du football, madame,
01:15:36 je pense qu'il n'y a pas plus de diplomatie
01:15:38 active que celle qu'on vient d'avoir.
01:15:40 Et donc, la diplomatie du sport, bravo.
01:15:42 C'est pour ça que, d'ailleurs,
01:15:44 c'est vrai, c'est un peu que
01:15:46 les gens ne veulent pas qu'on félicite les politiques,
01:15:48 mais en réalité... - Mais pourquoi ?
01:15:50 - Non, je veux dire, quand on lit,
01:15:52 les gens... Nous sommes tous
01:15:54 sur les réseaux sociaux, mais
01:15:56 je veux dire, il faut
01:15:58 les féliciter parce qu'il y a forcément
01:16:00 un bénéfice politique à tout ça.
01:16:02 Il y a un bénéfice politique à tout ça.
01:16:04 Nous, on est Ivoirien, certainement qu'on n'est pas
01:16:06 politicien, mais on est heuré aujourd'hui.
01:16:08 Mais qui l'a fait ? Il y a forcément
01:16:10 quelqu'un derrière. C'est vrai,
01:16:12 il y a Dieu, il y a tout, mais il y a quand même
01:16:14 quelqu'un qui prend
01:16:16 une décision. Il y a des personnes
01:16:18 qui s'engagent, il y a un commando
01:16:20 qui suit le terrain. Et puis là, aujourd'hui, nous, on est
01:16:22 très heureux d'avoir trois médailles.
01:16:24 - Trois étoiles. - Oui, trois étoiles.
01:16:26 Excusez-moi. Et donc, je pense que
01:16:28 vous l'avez dit, aujourd'hui,
01:16:30 ça nous a permis
01:16:32 justement de rayonner.
01:16:34 On est fiers d'être Ivoirien.
01:16:36 - On est fiers d'être Ivoirien,
01:16:38 dit docteur. Imam
01:16:40 et mon père,
01:16:42 quel est votre regard ?
01:16:44 Qu'est-ce que serait, ce soir,
01:16:46 le message à tous ceux qui
01:16:48 nous regardent, les jeunes, les hommes
01:16:50 politiques, la société civile
01:16:52 qui s'est engagée, qui s'est investie, justement,
01:16:54 pour le succès de cette CAN ?
01:16:56 Imam, quel serait le message,
01:16:58 aujourd'hui ? - Je dirais, nous avons
01:17:00 du travail par rapport à l'impact.
01:17:02 C'est la volonté
01:17:04 affichée de beaucoup
01:17:06 de ceux qui sont venus visiter
01:17:08 la Côte d'Ivoire, de revenir
01:17:10 et d'en parler au monde.
01:17:12 Parler de diplomatie.
01:17:14 Les hommes sont marqués
01:17:16 à travers les images
01:17:18 et à travers les informations
01:17:20 qu'ils ont reçues de la Côte d'Ivoire,
01:17:22 des informations positives.
01:17:24 Et ça se passe dans la tête.
01:17:26 Et ça met
01:17:28 en marche une nouvelle dynamique
01:17:30 et une autre façon
01:17:32 de voir l'Afrique à travers la Côte d'Ivoire.
01:17:34 Et donc, cette
01:17:36 vision très positive,
01:17:38 nous devons
01:17:40 l'entretenir en tant qu'Ivoirien.
01:17:42 Dans toutes les cellules des réflexions.
01:17:44 Vous voyez déjà, une Côte d'Ivoire,
01:17:46 avec telle institution internationale,
01:17:48 on peut vous présenter
01:17:50 "Ah, vous venez d'avoir la Côte,
01:17:52 félicitations,
01:17:54 avant que vous continuiez. Congratulations
01:17:56 for your CAP."
01:17:58 Et quand on reçoit ça,
01:18:00 et tout le monde sait sur place,
01:18:02 je veux dire, en fait, qu'on a
01:18:04 touché à un certain nombre. L'éducation
01:18:06 a
01:18:08 conservé
01:18:10 les acquis.
01:18:12 Et a s'investi, vous avez parlé aussi
01:18:14 du mot "être
01:18:16 en mission". Chaque Ivoirien
01:18:18 doit se mettre en mission
01:18:20 - On est tous des commandos. - Pour donner
01:18:22 la meilleure image de la Côte d'Ivoire,
01:18:24 celle que le monde
01:18:26 entier a vue.
01:18:28 Dans toutes les dimensions des besoins
01:18:30 humains. Et je crois que
01:18:32 bien sûr,
01:18:34 même si souvent
01:18:36 les autres parlent
01:18:38 d'être scientifique,
01:18:40 il y a une science religieuse,
01:18:42 avant et après tout.
01:18:44 Et à partir de cela, je pense que les religieux,
01:18:46 nous sommes au travail
01:18:48 pour apporter notre contribution
01:18:50 de façon inlassable
01:18:52 dans notre
01:18:54 alliance des religieux
01:18:58 pour la promotion de la paix
01:19:00 dans le monde, et particulièrement
01:19:02 chez nous, en Côte d'Ivoire. Je crois
01:19:04 sans la paix,
01:19:06 on ne peut pas faire d'autres progrès.
01:19:08 Et je pense que ça doit être le comportement
01:19:10 de toutes et de tous.
01:19:12 C'est ce à quoi j'invite
01:19:14 nos citoyens. - Merci
01:19:16 Imam. Mon père, alors un message
01:19:18 à tous ceux qui nous regardent. - Moi je pense que
01:19:20 tout à fait, nous parlons, pour nous les religieux,
01:19:22 nous travaillons à construire
01:19:24 l'homme intérieur. Si nous voulons
01:19:26 un Ivoirien nouveau, c'est dans
01:19:28 son intériorité qu'il va changer.
01:19:30 Ce n'est pas le nez, ni
01:19:32 la bouche, ni la tête.
01:19:34 Mais c'est dans l'homme intérieur. Et l'homme intérieur
01:19:36 se construit dans le
01:19:38 respect des choses sacrées.
01:19:40 Dans le respect des anciens.
01:19:42 On a vu par exemple,
01:19:44 soit dit en passant,
01:19:46 que la musique officielle
01:19:48 de la Canne a comme été
01:19:50 un peu mise sous le teignoir
01:19:52 par une musique des jeunes.
01:19:54 Pour comprendre
01:19:56 que parfois, il faut
01:19:58 aller maintenant laisser la place
01:20:00 aux générations qui suivent.
01:20:02 Ça aussi, ce sont des
01:20:04 transmissions qu'il faut observer
01:20:06 et respecter.
01:20:08 La Canne est finie. Maintenant, la place
01:20:10 aux arbitres ou aux
01:20:12 acteurs de la société.
01:20:14 De la société civile, de la communauté politique,
01:20:16 de l'autorité judiciaire.
01:20:18 Il faut que ces organes-là soient
01:20:20 elles aussi renouvelés.
01:20:22 Parce que l'Ivoirien ne va pas être nouveau
01:20:24 simplement dans sa chambre.
01:20:26 Il va être nouveau dans
01:20:28 toutes les dimensions de la société.
01:20:30 Aujourd'hui, les religieux,
01:20:32 nous travaillons, nous continuerons
01:20:34 de travailler pour que
01:20:36 on ait la crainte du spirituel,
01:20:38 on ait la crainte du sacré,
01:20:40 qu'on ait la crainte
01:20:42 de l'autre. Pas en termes
01:20:44 de peur, mais en termes
01:20:46 de considération.
01:20:48 Et cela va provoquer
01:20:50 la construction de la paix,
01:20:52 de l'amour, de la fraternité,
01:20:54 de la communion
01:20:56 qui est
01:20:58 l'objectif de l'unité.
01:21:00 Il faut qu'on soit unis, mais
01:21:02 ensemble. Unis ensemble.
01:21:04 Sur la tablette, il y a
01:21:06 des messages, beaucoup de messages.
01:21:08 Donc Eladj Soro Djakaridja
01:21:10 de Côte d'Ivoire, c'est un
01:21:12 très long message. Et donc,
01:21:14 cette personne a pris le temps de nous écrire.
01:21:16 Alors, au-delà de...
01:21:18 Au-delà de nos préoccupations quotidiennes,
01:21:20 individuelles, nous avons
01:21:22 vibré à l'unisson
01:21:24 autour de la Cannes, ce qui est vrai. Parce que
01:21:26 l'Ivorien, il me semble, n'a pas voulu que le sacrifice
01:21:28 de son premier responsable soit vain. Pour moi,
01:21:30 il a été honnête avec les Ivoiriens.
01:21:32 C'est ce que Djakaridja dit.
01:21:34 Comme le père fondateur. Ma question,
01:21:36 parce qu'il y en a une, est-ce que
01:21:38 on peut nous proposer quelque chose de
01:21:40 nouveau pour que les Ivoiriens se
01:21:42 sentent un ?
01:21:44 J'aime dire à la classe politique, c'est un
01:21:46 message aux politiciens,
01:21:48 que je ne veux plus voir l'un de mes frères
01:21:50 comme ennemi. C'est un message, donc,
01:21:52 d'Eladj Soro Djakaridja
01:21:54 qui dit, et je reprends,
01:21:56 je ne veux plus voir l'un de mes frères
01:21:58 comme ennemi. Et ça, c'est issu
01:22:00 de la Cannes. Ce sont des
01:22:02 résultats de la Cannes.
01:22:04 Très bien.
01:22:06 C'est très bien. Je pense que c'est
01:22:08 un appel à tous de voir
01:22:10 l'autre semblable
01:22:12 et son frère, sur tout ça.
01:22:14 On est frères
01:22:16 en humanité. On est frères
01:22:18 de la même religion, mais on est frères
01:22:20 et soeurs en humanité.
01:22:22 Et nous sommes engagés dans le même
01:22:24 bateau et
01:22:26 que le navire arrive à destination
01:22:28 en paix, c'est notre souhait
01:22:30 à tous. Donc, c'est notre responsabilité
01:22:32 commune de continuer
01:22:34 à faire de la Côte d'Ivoire l'un des
01:22:36 meilleurs pays du monde.
01:22:38 Moi, je pense qu'avec tous ces
01:22:40 messages, on voit
01:22:42 bien que l'Ivoirien nouveau
01:22:44 est vraiment né
01:22:46 et à travers ces messages
01:22:48 positifs, on peut
01:22:50 être heureux et dire
01:22:52 que l'édification de la paix,
01:22:54 l'édification de la cohésion
01:22:56 sociale, de l'unité nationale,
01:22:58 de l'identité nationale
01:23:00 n'est pas l'affaire
01:23:02 du politique. Ce n'est
01:23:04 pas l'affaire d'un individu,
01:23:06 mais c'est l'affaire de tous.
01:23:08 Tous les citoyens,
01:23:10 quel que soit
01:23:12 leur statut social, quel que soit
01:23:14 leur appartenance
01:23:16 ou leur obédience
01:23:18 politique, doivent tous
01:23:20 oeuvrer dans leur secteur
01:23:22 d'intervention à
01:23:24 favoriser cette
01:23:26 paix et faire en sorte
01:23:28 que chaque
01:23:30 Ivoirien aime son pays
01:23:32 et mette surtout
01:23:34 la nation
01:23:36 comme priorité
01:23:38 partout où il est. Et donc, nous
01:23:40 pensons que cette ferveur
01:23:42 doit être entretenue
01:23:44 au niveau régional,
01:23:46 au niveau local,
01:23:48 mais aussi au niveau national.
01:23:50 Il faut qu'on continue
01:23:52 d'y croire et les élections
01:23:54 ne pourront pas venir
01:23:56 entacher cette détermination,
01:23:58 cette volonté à oeuvrer
01:24:00 pour que notre pays soit
01:24:02 pacifique dans l'union,
01:24:04 dans la discipline et dans le travail.
01:24:06 Union, discipline, travail, docteur ?
01:24:08 Oui, tout à fait. Je
01:24:10 pense que pour paraphraser
01:24:12 un auteur français,
01:24:14 Renan, qui disait que
01:24:16 la nation est un
01:24:18 plébiscite de tous les jours.
01:24:20 C'est-à-dire qu'effectivement,
01:24:22 il faut qu'on puisse
01:24:24 chaque jour
01:24:26 oeuvrer à
01:24:28 consolider ses acquis.
01:24:30 C'est la magie du football,
01:24:32 c'est la magie des prières,
01:24:34 et tout ça, aujourd'hui,
01:24:36 cette information, en tout cas,
01:24:38 cette communication,
01:24:40 je pense qu'il n'est pas
01:24:42 le seul. Aujourd'hui,
01:24:44 il y a eu beaucoup de transformations,
01:24:46 comme on l'a observé. C'est pour cela, d'ailleurs,
01:24:48 que vous demandez comment il faut
01:24:50 consolider. Et les guides de Rugeul
01:24:52 ont dit qu'ils vont continuer leur travail.
01:24:54 C'est-à-dire saisir
01:24:56 au bon, ce qui se passe là,
01:24:58 pour continuer leur travail et
01:25:00 pour que tous les Ivoiriens puissent
01:25:02 se transformer. Donc, aujourd'hui,
01:25:04 cet implébiscite de tous les jours,
01:25:06 ça veut dire qu'à partir d'aujourd'hui,
01:25:08 certainement, on le faisait avant, mais
01:25:10 ça va aujourd'hui devenir
01:25:12 plus important. Chaque Ivoirien
01:25:14 doit considérer son
01:25:16 compatriote comme son frère.
01:25:18 Et c'est vrai, on en parlait
01:25:20 des élections, mais je pense
01:25:22 qu'on est dans la magie
01:25:24 aujourd'hui. On est
01:25:26 pratiquement dans une émotion
01:25:28 indescriptible. Et je pense que
01:25:30 chaque Ivoirien devrait
01:25:32 justement trouver l'occasion
01:25:34 avec l'élection, de montrer
01:25:36 effectivement que ce qu'on a fait,
01:25:38 ce n'est pas quelque chose
01:25:40 qui a été fait. – Spontané.
01:25:42 – Spontané. En réalité, c'est l'Ivoirien.
01:25:44 C'est pour ça que je suis
01:25:46 un peu dubitatif.
01:25:48 Quand on dit "l'Ivoirien nouveau",
01:25:50 le président, il a dit "depuis 2011, on est déjà
01:25:52 nouveau, en fait". C'est l'Ivoirien
01:25:54 qu'il voulait. – La question, c'était "l'Ivoirien nouveau",
01:25:56 mais après, c'est dans les gestes, dans le comportement.
01:25:58 – Oui, donc justement, je lui ai dit
01:26:00 c'est l'Ivoirien qu'il cherchait, qu'il était là
01:26:02 aujourd'hui. – C'est lui qui est là.
01:26:04 – Voilà, donc en fait, il a dit "c'est l'Ivoirien".
01:26:06 Donc il a voulu qu'il soit nouveau,
01:26:08 mais en réalité, il est là. – L'Ivoirien est là.
01:26:10 – L'Ivoirien dont il parlait. Je pense
01:26:12 que chacun est en train
01:26:14 de manifester cette
01:26:16 "ivoirité", si vous voulez.
01:26:18 – Docteur Prégnant,
01:26:20 dans le bon sens, c'est l'Ivoirien.
01:26:22 – Oui, non, je veux dire, dans le sens de ce que j'ai dit.
01:26:24 – Sa globalité. Alors, nous allons
01:26:26 bientôt terminer cette émission, ça va très vite,
01:26:28 mais je voudrais quand même
01:26:30 partager ce message de Mel Jean, qui dit
01:26:32 "bonsoir à toutes les sommités présentes
01:26:34 sur le magnifique plateau de la
01:26:36 RTI, merci monsieur,
01:26:38 autour du sport, vecteur de cohésion, d'unité,
01:26:40 d'hospitalité, d'interculturalité,
01:26:42 de fraternité et d'espérance.
01:26:44 Bravo à tous les Ivoiriens, à tous ceux qui vivent
01:26:46 sur le sol ivoirien. En ce qui concerne la gestion
01:26:48 des acquis de la Cannes,
01:26:50 à mon avis, cette problématique doit faire l'objet
01:26:52 d'un cadre de réflexion
01:26:54 nationale, impliquant toutes les forces
01:26:56 vives de la nation, car cette
01:26:58 nouvelle victoire des éléphants,
01:27:00 footballeurs, appelle et intègre
01:27:02 plusieurs aspects de la vie de la nation,
01:27:04 et je voudrais donc que vous demandiez juste un mot,
01:27:06 parce que nous allons conclure, après cette victoire,
01:27:08 qu'est-ce que vous retenez ?
01:27:10 Imane, un mot, un qualificatif.
01:27:12 Nous disons "Dieu merci,
01:27:14 nous avons la coupe",
01:27:16 mais après il faut continuer à travailler,
01:27:18 travailler sur les principes
01:27:20 et sur les valeurs
01:27:22 qui ont été mises en exergue
01:27:24 et que les
01:27:26 Ivoiriens ont pratiquées
01:27:28 pendant tout ce temps, et que nous continuons
01:27:30 dans la même veine
01:27:32 et continuer,
01:27:34 c'est vrai, l'Ivoirie est
01:27:36 devenue nouvelle, et il faut
01:27:38 l'entretenir. Il faut l'entretenir,
01:27:40 merci infiniment Imane, mon père ?
01:27:42 Nous avons vécu
01:27:44 la Cannes, moi je dirais
01:27:46 n'oublions pas ce que nous avons
01:27:48 vécu pendant la Cannes.
01:27:50 Merci infiniment mon père, docteur ?
01:27:52 Je pense que c'est un
01:27:54 nouveau contrat social, et
01:27:56 il faut qu'on le neuve pour qu'il puisse
01:27:58 rester longtemps.
01:28:00 Un contrat social pour qu'il reste longtemps, Justin Koulibaly ?
01:28:02 Moi je dirais simplement que
01:28:04 nous avons une Cannes
01:28:06 sans harcèlement,
01:28:08 et c'est beau de savoir que les femmes
01:28:10 ont aussi le droit à regarder
01:28:12 le sport et à fréquenter
01:28:14 les stades.
01:28:16 Merci à tous les quatre, merci mesdames, messieurs de nous avoir
01:28:18 suivis, nous sommes champions,
01:28:20 oui, nous l'avons tous fait sous l'impulsion
01:28:22 du premier des capitaines des élèves sudans,
01:28:24 le président Alassane Ouattara,
01:28:26 président de la République, il avait dit
01:28:28 jamais deux sans trois, et cette troisième étoile,
01:28:30 elle est là. Merci au directeur général
01:28:32 de la RTI, Fosé Nidambélé,
01:28:34 au directeur des magazines d'information
01:28:36 Lassina Kone, à la
01:28:38 rédactrice en chef des débats
01:28:40 Aficiata Karamoko-Dosso,
01:28:42 à la réale Arlene Poca,
01:28:44 à toutes les équipes rédactionnelles
01:28:46 et techniques, la Côte d'Ivoire est championne
01:28:48 d'Afrique de football, et
01:28:50 nous allons l'applaudir. Bonsoir,
01:28:52 à très bientôt.
01:28:54 Côte d'Ivoire, s'il y a nuit un soir,
01:28:56 il y aura un beau matin.
01:28:58 En toi j'affondais mes espoirs,
01:29:00 pour une nouvelle génération.
01:29:02 Voix à tes enfants,
01:29:04 allez au front,
01:29:06 pour défendre ton honneur.
01:29:08 Que tes prières les accompagnent,
01:29:10 pour une victoire
01:29:12 prévue par Dieu.
01:29:14 De toi sortirons
01:29:16 des guerriers,
01:29:18 de toi sortirons
01:29:20 des guerriers.
01:29:22 Sortirons des guerriers,
01:29:24 une élite du Dieu
01:29:26 vivant,
01:29:28 établie par sa base,
01:29:30 pour un avenir
01:29:32 ensoleillé.
01:29:34 Je crois
01:29:36 en toi,
01:29:38 terre mère,
01:29:40 chère avocate,
01:29:42 de tes sombres jumeaux d'écran.
01:29:44 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:29:47 "Une vie sans guerre, une vie sans paix"
01:29:50 "Une vie sans guerre, une vie sans paix"
01:29:53 "Une vie sans guerre, une vie sans paix"
01:29:56 Merci à tous !