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Selon une étude du réseau Action Climat et de la Société française de nutrition, réduire de moitié la consommation actuelle de viande en France permettrait d'atteindre les objectifs climatiques fixés par le gouvernement

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Transcription
00:00 Si vous êtes là, c'est pour parler de cette étude du réseau Action Climat et de la Société Française de Nutrition.
00:06 Elle a été publiée aujourd'hui et elle affirme que réduire la consommation actuelle de viande en France de 50%
00:13 permettrait d'atteindre les objectifs climatiques fixés pour le pays.
00:17 D'abord une petite question peut-être plus personnelle. Vous, vous êtes quoi ? Vous êtes végétarienne ?
00:21 Quasi totalement, oui. Quand je vais chez mon papa, je mange.
00:26 C'est une concession. C'est une concession exactement familiale.
00:30 Donc seulement lors des repas dominicaux avec votre père.
00:33 Ce n'est même pas dominical, c'est trois fois par an.
00:35 Je ne sais pas, il n'y a pas de meilleurs pas quand même.
00:37 Rassurez-nous. On va en parler je pense.
00:39 Donc trois fois par an, vous mangez de la viande. Est-ce que vous rejoignez ces préconisations ?
00:43 Est-ce qu'il faut vraiment que les Français mangent moins de viande et qu'ils réduisent d'autant, de 50% leur consommation de viande ?
00:52 Oui, je vous l'avais dit. Ça s'est vu et ça s'est entendu.
00:56 Mais bien sûr, il faut diminuer la consommation de viande. 50% c'est un objectif qui est tout à fait faisable.
01:02 C'est un objectif, un repas sur deux, on se passe de viande par rapport à la consommation de viande actuelle.
01:08 Et en fait, c'est bon pour la santé, c'est bon pour l'écologie et ça permet vraiment d'atteindre des objectifs climatiques.
01:15 Je rappelle que la consommation de viande c'est 12% de notre empreinte écologique.
01:20 C'est même 22% de notre alimentation.
01:26 Notre alimentation, oui.
01:27 Après, la question c'est en fait comment...
01:31 Là, c'est le geste individuel qui est le plus efficace sur le climat.
01:35 C'est-à-dire qu'en fait, dans tous les gestes individuels qu'on peut faire, celui-ci est le plus efficace.
01:39 Le truc, c'est qu'il faut aussi l'accompagner de politiques publiques.
01:42 Et aujourd'hui, on ne sent pas la volonté du gouvernement d'aller vers ça.
01:45 Je rappelle que Gabriel Attal, c'est une mesure de détail, mais finalement c'est quand même symbolique.
01:50 Gabriel Attal a remis les plats de viande toutes les semaines dans tous les ministères
01:55 alors qu'Elisabeth Borne avait supprimé une journée par semaine ses plats de viande.
02:01 Et on ne sent pas une volonté d'imposer des journées végétariennes dans les cantines,
02:08 des plats végétariens dans les cantines, dans la restauration collective, partout où c'est possible.
02:12 Donc en fait, là on a besoin, et par ailleurs, je rappelle que dans les politiques publiques,
02:16 on a besoin absolument d'accompagner les éleveurs.
02:18 Parce qu'aujourd'hui, et on le voit à l'entrée du Salon de l'Agriculture, on a un sujet.
02:23 Il faut réduire l'élevage intensif de manière obligatoire, sortir.
02:26 Eh oui, parce que certains diront en tout cas, le problème c'est que ça risque de mettre nos éleveurs dans l'embarras.
02:32 Ils le sont déjà, mais ça risque de leur compliquer un peu plus la tâche.

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