"Dans la vie, il n'y a rien sans effort, donc il ne faut jamais rien lâcher", Emerse Faé

  • il y a 7 mois
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Sports
Transcript
00:00 [Musique]
00:07 Voilà, je vous l'annonçais, nous recevons un champion ce soir sur notre plateau.
00:11 Il s'agit de l'entraîneur des éléphants de Côte d'Ivoire, Hermès Faye.
00:15 Avec son staff, il a conduit l'équipe nationale sur le toit de l'Afrique.
00:19 C'était le dimanche 11 février dernier face au Nigeria.
00:23 Les Super Eagles ont été battus par les éléphants 2 buts à 1.
00:27 Quelle a été au juste la stratégie ? Quelle est la suite après cette canne ?
00:31 Il nous répond maintenant. Bonsoir champion.
00:33 Bonsoir, bonsoir à tous.
00:35 Et là je vois ce trophée.
00:37 Ça c'est mon bébé.
00:39 C'est mon bébé, on s'est tellement battu pour ça.
00:42 On est content de la présenter aux Ivoiriens.
00:44 Et je ne peux pas expliquer aux téléspectateurs présentement cette sensation que je ressens.
00:49 Je comprends pourquoi cette coupe est tant convoitée.
00:52 Déjà parce qu'elle est belle.
00:54 Vous pouvez la présenter.
00:56 Oui, elle est tellement importante pour les Africains qu'elle est très convoitée.
01:02 Et puis je peux avoir aussi la grâce de toucher ce trophée.
01:05 Faites-vous plaisir.
01:07 Merci beaucoup MS Faye.
01:09 Alors vous allez éclairer ce soir à tous les téléspectateurs qui nous regardent.
01:13 Il y a une rumeur qui circule depuis hier concernant votre probable démission.
01:18 Qu'en est-il au juste ?
01:20 Bon déjà avant de parler de tous les sujets qu'on va évoquer ce soir,
01:27 parce qu'hier j'ai eu la chance d'avoir un jour vraiment qui restera gravé dans ma mémoire à vie.
01:35 J'ai eu la chance d'être décoré hier au palais présidentiel.
01:38 Et je voudrais vraiment donner tous mes remerciements à M. le Président de la République,
01:44 à M. le Vice-président aussi, à M. le Premier ministre qui était également là pour cette fête.
01:52 Le Premier ministre, Obebe Grémondé, ministre des Sports aussi.
01:55 Qui était également de la fête.
01:56 A tous les ministres, à toutes les autorités, vraiment leur dire un grand grand merci.
02:01 Et saluer et remercier aussi une personne sans qui tout ça ne serait pas arrivé.
02:06 Il faut le reconnaître parce qu'il est venu me chercher en 2005 déjà en tant que joueur.
02:11 Il est revenu me chercher encore en 2021 en tant qu'entraîneur.
02:15 C'est le président de la fédération Idriss Yallou.
02:18 Que je remercie et il ne faut surtout pas que j'oublie de remercier et féliciter aussi.
02:23 Parce qu'ils ont été très très importants dans notre sacre.
02:27 C'est la population ivoirienne, c'est les supporters qui nous ont joué leur rôle.
02:32 Vraiment, ils ont joué leur rôle.
02:33 Ils ont joué leur rôle et ils ont permis d'aller chercher ce titre qui a été très très difficile à...
02:38 Je sais, je sais que c'était tellement au stade de Boaké où ils ont scandé,
02:42 ou bien à Iamsoukro, je ne sais pas, où ils ont scandé l'hymne national.
02:45 C'est ça, c'était à Iamsoukro.
02:46 Qu'est-ce que vous avez ressenti ?
02:48 C'était incroyable.
02:49 Ça a boosté.
02:50 Oui, c'était difficile.
02:51 Les Sénégalais là, ce sont des champions.
02:54 Des champions de titre qu'il fallait battre.
02:55 Ils ont vraiment donné beaucoup de force et beaucoup d'énergie.
02:58 D'accord.
02:59 Alors vous succédez à Jean-Louis Gassé dans un contexte difficile marqué par deux défaites.
03:04 Face aux, on ne va pas rappeler, ces deux défaites,
03:09 les éléphants qui compromettaient notre qualification au prochain tour.
03:13 Qu'est-ce qui vous motive à accepter cette grande responsabilité ?
03:17 Bon, déjà parce que j'aime mon pays.
03:19 J'aime mon pays et je suis un homme qui aime aussi les challenges.
03:24 Et quand le président de la fédération, M. Idriss Diallo, m'a proposé,
03:29 et m'a demandé si je me sentais capable aussi de relever ce défi,
03:35 je n'ai vraiment pas hésité une seconde.
03:37 Parce que c'était important pour moi d'aider mon pays, d'aider mon équipe nationale
03:43 à relever la tête après les deux revers qu'on a connus.
03:47 Et vous croyez en notre chance, malgré la défaite face aux Équatos et Guinée,
03:52 et ensuite face aux Nigériens au premier tour ?
03:54 Vous croyez en nos chances ?
03:56 Qu'est-ce qui a été votre stratégie ?
03:59 Comment avez-vous réussi à booster ces joueurs pour qu'ils puissent passer le premier tour ?
04:03 Déjà le fait d'être passé par la petite porte, si je puis dire,
04:08 ça nous a déjà donné beaucoup plus de motivation, déjà, dans un premier temps.
04:12 Puis après, quand on est arrivé devant les joueurs pour notre première séance d'entraînement avec mon staff,
04:19 on leur a d'abord parlé de confiance.
04:21 Il fallait qu'ils retrouvent la confiance parce que c'est de très très bons joueurs.
04:24 Et puis la chance qu'on avait souri avec le Maroc, ça nous a permis d'aller dépasser le premier tour.
04:30 Je remercie aussi d'ailleurs nos frères marocains pour cette victoire contre la Zambie qui nous a permis de nous qualifier.
04:37 Mais il fallait redonner un peu de confiance au groupe, il fallait retrouver les sourires, un peu de joie,
04:44 et puis recréer un commando en retrouvant des liens solides quand on est sur le terrain.
04:52 Parce qu'en dehors du terrain, tout allait bien.
04:54 Mais il fallait qu'on retrouve cette sensation de solidarité, de groupe, il fallait qu'on la retrouve sur le terrain,
05:00 il fallait qu'on soit beaucoup plus compact quand on défendait surtout.
05:05 Et vraiment, c'est sur ça qu'on a accentué le travail.
05:09 Et qu'est-ce que vous leur dites ?
05:11 Je leur explique que si on veut aller chercher la coupe, il faut qu'on soit beaucoup plus soudés
05:17 et qu'on fasse beaucoup plus peur ensemble.
05:19 Moi, j'ai donné l'exemple d'un troupeau d'éléphants dans la savane.
05:25 Personne ne s'attaque à un troupeau d'éléphants.
05:27 On peut s'attaquer à un éléphant qui est seul, mais on ne peut pas s'attaquer à un troupeau d'éléphants.
05:31 Donc c'est un peu l'image que je leur ai donnée pour leur donner vraiment cette envie de jouer les uns pour les autres.
05:38 Alors, vous prenez une équipe, je l'ai dit, vous allez répondre encore à cette question, qui sortait presque de la compétition.
05:49 Alors en ce moment, on vous dit de prendre l'équipe nationale.
05:52 Vous faites confiance à quoi ? Vous comptez sur quoi ?
05:56 Moi, je fais confiance aux joueurs. Ça fait un an et demi que je suis avec eux.
06:01 Je les connais très très bien, ils me connaissent très très bien aussi.
06:04 Je sais que ce qu'ils ont montré au premier tour n'est pas le vrai visage de ce qu'ils sont capables de faire.
06:09 Donc j'ai confiance en ça, je m'appuie sur ça, mais j'ai juste besoin de leur redonner un peu de confiance.
06:14 Et il y avait des joueurs, on le sait, on ne va pas rappeler les noms, qui étaient sur le banc du tour, qui ne jouaient pas.
06:19 Vous arrivez et vous prenez le risque de les faire jouer.
06:22 Non, ce n'est pas un risque. Je n'ai pris aucun risque en faisant jouer les joueurs que j'ai alignés.
06:28 Quand vous parlez de Max Gadel, d'Aler, d'Adingra, de Kosonu.
06:36 C'était différent. Aler et Adingra étaient blessés.
06:39 Mais vous les faites jouer.
06:40 Oui, parce qu'ils étaient aptes à jouer. Alors qu'au début de la compétition, ils n'étaient pas aptes à jouer.
06:44 Jean-Michael Seré, que j'ai connu à Nice, que j'ai côtoyé à Nice, que je connais très très bien.
06:50 Il y a Odilon, Kosonu aussi.
06:54 Ce sont des joueurs que je connaissais et que j'avais juste envie de redonner un peu de confiance.
07:02 Parce que je savais ce qu'ils étaient capables d'apporter.
07:04 Vous avez foi en leurs compétences.
07:06 C'est clair.
07:07 Si vous deviez décrire ce parcours comme leçon de vie, Hermès Fahy, que diriez-vous ?
07:12 Que la vie est un combat. La vie est un combat.
07:15 On a été gagné cette coupe dans la douleur, dans la souffrance.
07:20 Mais après, c'est à l'image de la vie. La vie, on n'a rien sans effort.
07:26 Donc, il ne faut jamais rien lâcher. De la première à la dernière minute.
07:30 Tant que l'arbitre n'a pas sifflé à la fin du match, il faut continuer à y croire.
07:33 Même si on est mené 1-0, 2-0, il faut continuer à y croire.
07:37 Il faut continuer à faire les efforts pour revenir.
07:39 Parce que c'est qu'en faisant les efforts qu'on se donne des chances de revenir.
07:42 Quelles sont vos relations avec le président de la FIF ?
07:45 Très très bonnes.
07:46 Comme je l'ai dit tout à l'heure, il est venu me chercher en 2005.
07:50 Quand j'étais joueur, pour l'anecdote, on faisait un match amical.
07:54 Moi, j'étais à Nantes à l'époque.
07:57 Je suis né à Nantes. J'ai fait toute ma formation à Nantes.
08:01 Et en 2005, on fait un match amical contre la sélection de Côte d'Ivoire.
08:05 Donc avec le FC Nantes, à cette époque.
08:07 Et à la fin du match, le président Idriss vient me voir et me dit
08:11 "Mais toi, Fahy, t'es Ivoirien ou t'es Sénégalais ?"
08:14 Je lui dis "Non, non, c'est pas Fahy, c'est Fahé".
08:16 Et je suis Ivoirien.
08:18 Et à partir de ce moment-là, il a tout fait pour que j'intègre l'équipe nationale de Côte d'Ivoire.
08:25 Et encore en 2021, en tant qu'entraîneur, c'est lui qui est venu me chercher.
08:29 J'étais à Clermont avec la réserve.
08:31 C'est lui qui est venu me chercher et qui m'a permis de venir soulever cette coupe.
08:36 Et vous savez, vous avez dit tout à l'heure, le 12e homme était fortement mobilisé derrière vous.
08:41 On va voir ses réactions au niveau international des États-Unis, en France, en passant par Abidjan.
08:47 Le 12e homme était fortement mobilisé.
08:49 On va suivre ensemble et puis on reparle.
08:51 La scène internationale s'est durant près de mois laissée séduire
08:57 par l'exceptionnel canne de l'hospitalité ivoirienne.
09:01 Avec la victoire des éléphants, les messages de soutien et de félicitations s'enchaînent.
09:06 Présent à Abidjan lors de la débâcle de l'équipe nationale face à la Guinée équatoriale,
09:11 le secrétaire d'État américain Anthony Blinken félicite.
09:15 Félicitations à la Côte d'Ivoire d'avoir accueilli une Coupe d'Afrique des nations palpitantes
09:20 et à son équipe, les éléphants, pour leur victoire.
09:22 J'ai eu l'occasion de vivre de près l'effervescence autour de cette équipe le mois dernier à Abidjan.
09:28 Des encouragements auxquels se joignent le roi du Maroc et son peuple.
09:32 Monsieur le Président et chers frères, Madame la Première Dame,
09:35 il m'est agréable de vous adresser et à travers vous, au peuple ivoirien,
09:39 mes félicitations chaleureuses à l'occasion du sacre de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire
09:43 en finale de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des nations de football
09:47 que votre pays a accueillie avec succès.
09:50 Le Président français Emmanuel Macron aussi.
09:52 Quel canne pour la Côte d'Ivoire. Amis ivoiriens, félicitations pour votre victoire.
09:58 Avec lui, le Sénégal.
10:00 Au nom du peuple sénégalais et à mon nom personnel,
10:03 j'ai le plaisir de vous adresser ainsi qu'au peuple ivoirien, amis et frères,
10:07 mes chaleureuses félicitations à la fois pour la magnifique victoire sportive
10:11 mais également la bonne organisation de l'événement.
10:14 Rappelons que pour la finale qui a opposé les éléphants de Côte d'Ivoire aux Super Eagles du Nigeria,
10:19 le Président du Comores et celui de Guinée, Bissau,
10:23 le Vice-président du Nigeria et la Directrice Générale de l'UNESCO étaient à Abidjan.
10:29 Voilà, Hermès Faye, vous avez vu cette forte mobilisation qui vous a boosté, vous l'avez dit.
10:34 Dites-nous, si vous êtes confirmé dans vos fonctions,
10:37 quels sont les grands chantiers qui vous attendent ?
10:40 Si. Si je suis confirmé.
10:42 Non, non, on a une équipe qui est assez jeune.
10:46 Parce qu'on s'attend à ce que vous soyez confirmé.
10:48 J'espère, j'espère. J'espère que vous vous attendiez quand même à ce choix.
10:51 Oui, nous on espère et j'espère que c'est le cas pour tous les Ivoiriens.
10:54 Oui, il n'y aura pas de soucis.
10:56 On espère que vous serez confirmé.
10:58 On a une équipe qui est jeune, donc a encore beaucoup d'années devant elle.
11:04 Après, il va y avoir la question des joueurs cadres.
11:07 Est-ce qu'ils vont continuer ou est-ce qu'ils vont arrêter ?
11:11 Ça, c'est des discussions que je dois avoir aussi avec eux.
11:14 Et à partir de là, on essaiera toujours de faire une équipe qui est à la fois jeune,
11:20 avec toute la fougue et toute la vivacité de la jeunesse,
11:26 et à la fois expérimentée.
11:28 Parce que pour gagner des compétitions comme la Cannes,
11:32 comme la Coupe du Monde, il faut avoir de l'expérience dans l'équipe.
11:35 Donc on continuera à faire une équipe avec un mélange entre les jeunes et les joueurs expérimentés.
11:41 Et en comptant aussi, c'est ceux qui ont joué un peu cette Cannes ?
11:44 Bien sûr, bien sûr. Ils sont sélectionnables.
11:46 Et on sait qu'il y a encore beaucoup de joueurs professionnels Ivoiriens qui évoluent à travers le monde.
11:50 Que prévoyez-vous aussi de faire à cet effet ?
11:53 Le fait que j'étais avant avec les U23, responsables de cette équipe,
11:59 fait qu'on a un long panel de joueurs Ivoiriens qui sont en Europe,
12:06 qui sont sélectionnables, qui ont beaucoup de qualités.
12:08 Donc on va continuer à les suivre, continuer à suivre leur performance.
12:13 Et à chaque rassemblement, on fera la sélection des joueurs les plus méritants.
12:18 Et on a déjà les échanges à venir, notamment la Canne 2025 au Maroc.
12:24 On a aussi le Mondial 2026. Vous y songez ?
12:28 Oui, ça c'est deux priorités. Deux priorités, pourquoi ?
12:31 Parce que pour la Canne, on est tenant du titre maintenant.
12:35 On a ce joli bébé à remettre en jeu au Maroc, qui est notre pays frère.
12:42 Qui va organiser une très belle Canne, j'en suis sûr.
12:46 Et on aura vraiment à cœur de remettre notre titre en jeu de la meilleure des manières.
12:52 Et le chef de l'État l'a dit hier, il n'y a jamais eu deux sans trois.
12:56 On aura trois, on aura quatre, on aura cinq.
12:58 Il a dit que la Coupe reste pendant plusieurs années encore.
13:01 Exactement, elle va chez nos frères, mais on revient avec.
13:04 Donc on va juste leur présenter et on revient avec.
13:06 Et puis il y a la Coupe du Monde aussi.
13:08 Parce qu'on n'était pas à la dernière Coupe du Monde en 2022.
13:12 Et une Coupe du Monde sans la Côte d'Ivoire, c'est une tâche.
13:16 Il faut absolument qu'on y soit.
13:18 Donc voilà, c'est les deux gros chantiers, les deux gros objectifs qui sont dans ma tête.
13:24 D'accord.
13:25 Hermès Faye, regardez les téléspectateurs droit dans les yeux.
13:29 Beaucoup s'interrogent encore, ils disent qu'ils n'ont pas bien compris.
13:32 Est-ce que Hermès Faye a démissionné, oui ou non ?
13:35 Non, non, jamais.
13:36 Dites-le, regardez-les.
13:38 Jamais, ce ne sont que des rumeurs qui sont complètement, complètement, complètement fausses.
13:43 Comme j'ai dit tout à l'heure, j'ai vécu une journée hier que je n'oublierai jamais.
13:48 Ce n'est pas pour démissionner le même jour, ce n'est pas possible.
13:51 Donc non, ce sont des rumeurs.
13:53 Je serai toujours là en mars, sur le banc des éléphants.
13:59 Et je continuerai, comme j'ai dit, je préparerai les deux grosses échéances qui vont arriver,
14:04 qui sont très, très, très importantes pour le foot ivoirien.
14:07 Merci beaucoup, Hermès Faye.
14:09 On va rappeler encore, il y a une belle ambiance au sein du staff,
14:13 belle ambiance également avec le président de la FIF.
14:17 Les relations sont bonnes ?
14:19 Elles sont très, très bonnes.
14:21 Merci beaucoup, merci d'avoir été avec nous.
14:23 Merci, merci pour l'invitation, merci beaucoup.
14:25 Ça me fait vraiment plaisir d'être là, d'être devant mes compatriotes
14:29 et de clarifier les choses, parce que c'est important aussi de clarifier.
14:33 Comme je ne parle pas beaucoup aussi sur les réseaux, c'est important que je vienne dire des vérités.
14:37 Et justement, on vous a vu, vous ne parlez pas, mais sur le terrain,
14:40 on vous a vu manifester vivement votre joie.
14:44 Quand on était qualifiés pour les prochains tours et surtout quand on a eu la coupe,
14:49 alors là, on a tous festoyé.
14:52 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
14:54 Vous regardez ce douzième homme droit dans les yeux.
14:56 Qu'est-ce que vous avez à lui dire ?
14:58 On peut dire qu'on a un commando désormais et qu'on peut aller à la conquête de Dame Coupenco en 2025.
15:04 Exactement, on a un commando, mais le commando a besoin de vous.
15:09 Restez comme vous avez été tout au long de cette canne.
15:12 Vous nous avez soutenus, vous nous avez portés, vous nous avez donné beaucoup, beaucoup, beaucoup de force.
15:19 Donc, continuez, continuez comme ça.
15:21 On a vraiment, vraiment besoin de vous.
15:23 Merci beaucoup.
15:24 Merci.
15:25 Merci d'avoir été avec nous.
15:26 Merci à vous, bonne soirée.
15:27 Bravo, bravo champion.
15:28 Merci, c'est gentil.

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