EMISSION SPECIALE - SALON SAMSE 2024

  • il y a 7 mois
Emission spéciale "Si On Parlait" enregistrée à Chambéry à l'occasion du salon Samse en février 2024

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Transcript
00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, ravie de vous inviter à vous installer avec nous au salon
00:34 SAMSE 100 ans d'innovation entre pros à Chambéry.
00:38 Sa fourmi d'énergie ici derrière nous, de grands projets sont sans doute en train de germer à condition
00:44 bien sûr de répondre aux nouveaux défis du secteur du BTP.
00:49 C'est de cela qu'on va parler.
00:52 Comment est-ce que la SAMSE anticipe ces défis et accomplit cette transition
00:56 en plaçant l'humain au cœur de ce projet ? C'est vaste mais c'est très précis.
01:00 Vous allez voir et on va vous le montrer avec vous Jérôme de Foin.
01:03 Bienvenue. Merci de m'accueillir.
01:06 Bienvenue chez vous et merci de nous accueillir.
01:09 Donc on est en direct du salon SAMSE.
01:11 Effectivement, pour la première fois de sa longue histoire, SAMSE a plus de 100 ans.
01:17 Le comité de direction de SAMSE va ouvrir sa stratégie au plus grand public de ses territoires
01:24 pour expliquer comment il réfléchit à l'avenir, comment il prépare ses trajectoires, sa feuille de route.
01:29 Et on va parler de grands thèmes qui sont au cœur de notre stratégie
01:33 et qui répondent aux grands défis de la filière BTP.
01:36 Oui, parce qu'on sait à peu près tout ce que c'est que la SAMSE.
01:38 On voit aussi ces lettres jaunes et bleues un petit peu partout sur le territoire.
01:43 Vous allez désormais tout savoir sur cette grande, grande entreprise.
01:48 Le monde est en pleine mutation et le BTP est fortement impacté par les défis climatiques, économiques et sociaux.
01:56 Effectivement, le BTP, c'est un des secteurs les plus émissifs en termes d'émissions de gaz à effet de serre,
02:02 avec le transport et l'agriculture.
02:04 Donc on est très concerné par les enjeux de la décarbonation, à la fois les industriels,
02:09 nous, les négociations de matériaux et les entreprises du bâtiment.
02:12 C'est le grand thème de ce salon où sont présents les trois acteurs.
02:16 Au-delà de ça, le monde bouge, les générations changent.
02:20 Il y a des nouvelles attentes chez les jeunes.
02:22 Il y a la digitalisation de la relation aussi qui fait bouger les lignes.
02:25 On a tous ces sujets en cours.
02:28 Tout en restant, c'est notre volonté, une entreprise très ancrée sur ces territoires
02:33 et très attachée à l'être humain.
02:35 L'être humain est au centre de SAMSE.
02:37 Oui, vous avez choisi de montrer l'engagement SAMSE autour de cinq thèmes très significatifs
02:42 dont on va parler ici au cours de cette émission avec les responsables qui en parleront bien
02:46 mieux que moi et qui sont très au fait de la question.
02:49 On va parler d'abord du maillage des territoires au cœur de la stratégie de l'enseigne SAMSE
02:54 et de ses marques spécialistes.
02:56 Ça peut paraître plein de notions, tout ça assez impalpable, mais vous allez voir
02:59 que c'est vraiment du concret.
03:00 On en parle avec vous, Laurent Laroche, bienvenue.
03:02 Bonjour.
03:03 Voilà, dans le micro, vous allez vous y habituer.
03:06 Fabrice Loris est là, bienvenue.
03:08 Bonjour.
03:09 Fabrice, vous êtes directeur de la région Rhône-Loire et Laurent Laroche, vous êtes
03:14 le directeur opérationnel.
03:15 Ce maillage territorial, qu'est-ce que c'est ?
03:19 En fait, ça veut dire que ça représente tout un réseau d'agences qui est construit,
03:24 j'imagine, en toute réflexion.
03:25 Oui, c'est cela.
03:27 On bâtit notre maillage et notre organisation.
03:30 Alors, Fabrice en parlera étant sur le terrain et au contact de nos clients dans son quotidien.
03:36 On bâtit tout notre maillage pour être en proximité clients et être au plus proche
03:40 de nos chantiers.
03:41 Oui, alors ça veut dire qu'il y a certaines agences qui sont là, qui sont historiques,
03:45 qui sont là depuis très longtemps, d'autres viennent compléter l'offre.
03:48 Comment ils se présentent ce réseau ?
03:49 En fait, nous avons historiquement des agences sur nos départements historiques.
03:54 Aujourd'hui, nous avons des trous dans nos maillages.
03:58 La demande du client évolue, on doit se spécialiser.
04:01 On parle souvent des SMC, ces marques spécialistes où on doit apporter un service différent
04:06 à certains métiers.
04:07 Donc, dans le maillage, il y a deux gros piliers.
04:10 Il y a le pilier de déploiement de notre stratégie de point de vente en proximité
04:15 avec nos clients, proximité qui est voulue par tout ce qui est RSE, de moins se déplacer
04:22 pour nos points de vente et moins se déplacer sur nos chantiers, d'être au plus proche
04:28 et au cœur de nos métiers.
04:30 Et dans la deuxième logique du maillage, il y a tous nos départements historiques
04:36 où nous avons des trous de proximité et des dépôts qu'on renouvelle afin qu'ils
04:44 soient plus conformes à nos attentes.
04:46 Oui, alors quand vous dites vos clients, il y a 80% de professionnels et 20% de particuliers,
04:51 c'est à peu près ça la clientèle SMC ?
04:52 Oui, dans les grandes familles, on va être à 80-20%.
04:55 Alors, comment on décide d'ouvrir une agence ? Parce qu'il y a un service de proximité
04:59 qui est rendu aux habitants.
05:00 Comment on prend cette décision ?
05:02 Alors, souvent les clients sont au cœur des demandes.
05:06 Souvent, nous avons des clients qui se déplacent de plus en plus, qui vont sur des zones où
05:11 on a des trous de maillage.
05:13 Le développement urbain et la population bougent, donc il faut qu'on s'adapte au
05:18 marché, il faut qu'on suive nos clients et qu'on apporte le même service sur les
05:22 zones où nous ne sommes pas présents.
05:23 Mais alors, il y a une équation professionnelle particulière aussi à résoudre en fait ?
05:27 Oui, on a une équation professionnelle particulière à résoudre et puis on a aussi une autre
05:31 équation qui est très importante pour nous, c'est l'optimisation de nos flux d'appro.
05:35 Il est très important pour nous de mettre en place nos agences sur un maillage qui est
05:40 assez proche puisque toutes nos agences sont livrées à partir de nos plateformes.
05:44 Et pour optimiser, on a des circuits de livraison, on a une organisation qui nous permet d'être
05:51 beaucoup plus performants et surtout d'avoir des produits régulièrement dans nos agences
05:55 sous moins d'une semaine.
05:56 Donc on a cette approche-là, on a aussi, SAMSEE se modernise, on a le maillage, on
06:02 modernise nos points de vente.
06:03 Là aussi, on est très enclin à moderniser nos points de vente qui sont un peu vieillissants
06:08 pour les amener au goût du jour et être dans les démarches actuelles de performance
06:13 énergétique de nos bâtiments.
06:14 Et puis on fait attention, on fait ça en termes de maîtrise budgétaire par rapport
06:20 à la stratégie de l'enseigne.
06:22 Oui, parce qu'il faut aussi faire du chiffre d'affaires, ça coûte j'imagine d'ouvrir
06:25 une agence ?
06:26 Oui, ça coûte, mais c'est de l'investissement à long terme.
06:32 Donc aujourd'hui, on a vraiment une demande et un besoin d'être présent à proximité
06:40 de nos chantiers, à proximité de nos clients.
06:42 C'est vraiment une volonté du groupe.
06:44 Ça, ça s'anticipe aussi.
06:45 Est-ce qu'on arrive aussi à sentir où les chantiers vont se développer ? Comment on
06:49 raisonne ?
06:50 Ça s'anticipe parce qu'une création, une ouverture sur un nouveau département, c'est
06:55 entre 20 et 24 mois de travail.
06:58 Donc il y a un travail de fond qui est énorme afin d'ouvrir une agence.
07:04 Mais on est aidé par les élus qui souhaitent vraiment nous accueillir sur certaines zones
07:13 où il y a un manque pour leurs habitants.
07:15 C'est vraiment une demande.
07:16 Oui, j'ai l'exemple, il y a quelques années, quand on est allé planter une agence à Lens
07:22 Envercors, on a amené un service extraordinaire aux habitants du plateau.
07:26 Plutôt que de venir dans la plaine pour chercher leurs matériaux, ils ont les matériaux à
07:31 disposition à notre agence de Lens Envercors.
07:33 Et on a plein d'exemples comme ça.
07:35 Et c'est des succès.
07:36 C'est très simple, mais c'est un succès à chaque fois.
07:39 C'est aussi un circuit court, finalement.
07:41 C'est un circuit court et c'est aussi que sur un même point de vente, on est capable
07:45 de développer des co-activités.
07:47 C'est d'ailleurs d'avoir plusieurs spécialités, plusieurs services différents.
07:51 Typiquement, on a une nouvelle agence au sud de Grenoble, à Hébain, où on a à la fois
07:55 la spécialité des plaques de plâtre isolation, en même temps la spécialité menuiserie extérieure
07:59 et en même temps la spécialité aménagement intérieur-extérieur.
08:02 Ce qui fait que si j'ai un projet complet de rénovation, j'ai trois réponses spécialistes
08:07 au même endroit.
08:08 Je ne me déplace qu'une fois et j'ai trois réponses spécialistes.
08:10 Et si on implante une agence par une offre de service, on va créer une demande ?
08:15 Donc, est-ce qu'on réfléchit comme ça aussi ?
08:18 Ou est-ce qu'on répond à un besoin au départ ?
08:23 On répond à un besoin, mais il y a de la demande.
08:26 On apporte par notre maillage et par notre service logistique, notre plateforme, un vrai
08:32 service à nos clients.
08:33 Et on crée la demande et on répond à une demande.
08:37 Très bien.
08:38 Oui, à moi.
08:39 On a pour habitude aussi de parler dans notre maillage, d'être proche de nos clients et
08:43 de leur chantier.
08:44 Et on essaye d'être à peu près entre 20 minutes et une demi-heure de nos clients et
08:49 de nos chantiers.
08:50 C'est vraiment le temps qu'ils ont besoin pour venir chercher leur matériau.
08:53 Merci beaucoup, messieurs.
08:56 Et bonne route, bien sûr, pourvu qu'elle soit le plus courte possible.
09:01 On a compris la proximité des clients.
09:03 On va s'intéresser tout de suite au cœur du réacteur.
09:06 Le cœur du réacteur, on en a déjà parlé un petit peu.
09:08 C'est la relation client.
09:09 Tout de suite.
09:10 Oui, parce que Jérôme, on est en train d'appeler nos invités.
09:22 La relation client, en fait, ça veut tout et rien dire à la fois.
09:27 En fait, c'est un commerce.
09:28 C'est une relation client par définition.
09:30 Alors aujourd'hui, ça représente un parcours qui doit être efficace et agréable de part
09:35 et d'autre.
09:36 C'est ça la relation client ?
09:37 La particularité de notre métier, c'est qu'on a différentes typologies de clients.
09:40 On a des petits, moyens, gros.
09:42 On a des charpentiers, des maçons, des plaquistes, des menuisiers.
09:45 On a plein de types de clients différents.
09:47 Les clients de haute montagne, de montagne, de plaine, etc.
09:50 Les clients urbains.
09:51 Et donc, on doit avoir une relation client adaptée à chaque client.
09:54 Donc, on ne peut pas raisonner la relation client de façon linéaire.
09:57 Il faut vraiment être capable de répondre à chaque typologie de client.
10:01 Et les particuliers, c'est encore une autre catégorie.
10:03 Mais ça, messieurs, on a deux bons clients.
10:07 On a deux bons clients pour parler de ça.
10:09 Pour le coup, François Berriot, merci d'être avec nous.
10:12 Avec plaisir.
10:13 Et merci de nous accueillir.
10:14 Vous êtes le directeur général de l'Enseigne SAMSE.
10:17 Et puis, Vincent Barbero, merci d'être avec nous.
10:20 Bonjour.
10:21 Directeur de Région ISER.
10:24 François, c'est un sujet permanent.
10:27 C'est une préoccupation de chaque instant pour tous les salariés, j'imagine, mais aussi
10:30 pour la direction, cette relation client ?
10:32 Oui, c'est quelque chose qui nous caractérise.
10:34 On a une proximité client qui est ancrée dans nos chaînes depuis très longtemps.
10:39 Et aussi, on est le négoce local, le négoce régional, adapté au cœur de nos montagnes.
10:46 On est en Rhône-Alpes.
10:47 On a un maillage de proximité avec des points de vente tous les 20-30 kilomètres.
10:52 Et donc, on est au plus près de nos clients.
10:54 Mais ça ne suffit pas d'avoir des sites au plus près de nos clients.
10:56 Il faut aussi aller les voir, faire des choses avec eux pour pouvoir conquérir petit à
11:01 petit cette proximité et être favorisé un moment ou un autre quand on a besoin.
11:05 Dans des moments difficiles, on est en concurrence comme tout le monde.
11:08 Et à nous d'être le négoce préféré de nos clients.
11:11 Donc, on travaille là-dessus.
11:12 Comment on se démarque ?
11:14 Alors justement, c'est vrai que c'est très concurrentiel, on l'a dit.
11:17 La proximité ne fait pas tout.
11:18 Il faut aussi gagner la confiance.
11:20 Comment est-ce que ça se matérialise ?
11:22 Le deuxième grand mot de chez nous, en plus de la proximité, c'est le professionnalisme.
11:26 Ça ne suffit pas d'être copain avec les clients, d'être proche d'eux.
11:30 Il faut aussi être très professionnel.
11:32 Et donc, on a un certain nombre de formations, on a un certain nombre de valeurs chez nous
11:35 qui font qu'on doit être très professionnel.
11:38 On cultive aujourd'hui cette relation au client, mais dans le sens du professionnalisme,
11:42 avec des formations, avec le sens du client, le sens du commerce, le sens de l'engagement
11:47 et le respect de cet engagement pour que le client qui nous demande quelque chose, si
11:51 on s'engage, on le fait derrière.
11:53 Et ça, globalement, ça marche très bien.
11:55 Vincent, c'est aussi quelque chose qui doit être inné quand on travaille dans une entreprise
11:58 comme celle-ci.
11:59 C'est ce sens du service au client.
12:01 Bien sûr, les clients sont très exigeants.
12:04 Les clients ont besoin de gagner du temps sur leur chantier.
12:07 On ne doit pas leur faire de fausses promesses.
12:09 On doit être capable de délivrer, de répondre à leurs attentes en temps voulu.
12:13 C'est très important.
12:14 C'est ce qu'ils attendent de nous.
12:15 Donc, ça passe par le professionnalisme de nos équipes, ce que dit très bien François,
12:19 et puis par tout l'événementiel qu'on fait autour.
12:22 On fait énormément d'événementiels.
12:23 Le salon en est un très bon exemple.
12:26 Cette émission aussi.
12:27 On attend plus de 5000 clients sur deux jours ici.
12:31 On voit plein de sourires.
12:32 Les clients sont contents d'être avec nous.
12:34 Et nous, on aime vivre des événements avec nos clients en dehors du travail quotidien.
12:39 Donc, on fait énormément de choses avec eux.
12:42 Oui, alors parmi les choses qui font l'excellence, on l'a dit, c'était la proximité.
12:46 Elle est physique et elle est morale aussi, je crois, puisque beaucoup dans ce secteur,
12:50 on se tutoie.
12:51 Ça en fait partie aussi.
12:53 C'est des clients que vous connaissez depuis longtemps et parfois de famille en famille
12:57 aussi.
12:58 De génération en génération.
12:59 L'avantage, c'est que nos clients qui vieillissent, il y a des jeunes qui reprennent derrière.
13:04 Il y en a qui transmettent.
13:06 Mais globalement, on suit toujours les mêmes clients depuis de nombreuses années.
13:09 C'est le cas général, justement, la transmission dans ces entreprises.
13:12 Dans beaucoup d'endroits.
13:13 Alors, quand ils ont la chance de pouvoir le faire en famille, c'est très bien.
13:17 Les fils qui reprennent, on a des tas d'exemples.
13:19 Moi, j'étais avec un groupe de clients il n'y a pas très longtemps.
13:21 Et il y en a 3 ou 4 à qui j'ai dit bonjour en disant bah, il y a 20 ans, il y a 25 ans,
13:25 je travaille avec ton papa et c'est ça.
13:27 Donc, c'est marrant.
13:28 C'est le papa qui a créé l'entreprise et les fils qui reprennent.
13:30 Des fois, troisième génération.
13:31 Et ces gens là restent fidèles à SAMSEE.
13:33 Et donc ça, ça se travaille dans le temps.
13:35 Ce n'est pas parce qu'on a été bon avec le papa qu'on sera bon avec le fils.
13:39 Donc, il faut aussi s'adapter.
13:40 Il faut aussi avoir du répondant et pouvoir répondre à leurs demandes et à leurs attentes.
13:46 C'est ce qu'on s'attelle à faire.
13:47 Oui, un engagement d'un côté comme de l'autre aussi.
13:49 Ne pas décevoir.
13:50 J'imagine que c'est un souci permanent.
13:53 Rien n'est jamais acquis.
13:54 Oui, mais ce n'est pas exclusif non plus.
13:56 Il n'y a pas que la transmission de génération en génération.
13:59 Ce n'est pas le cas général.
14:00 Enfin, c'est peut-être, je ne sais pas comment.
14:02 Il y a des entreprises qui se revendent aussi avec des gens qui arrivent d'autres secteurs,
14:06 d'autres activités et autres.
14:07 À nous de leur faire comprendre que c'est le bon choix de travailler avec SAMSEE.
14:11 Et ce n'est pas parce qu'eux, ils arrivent derrière qu'il faut tout changer.
14:14 Mais ça, ça dépend de nous.
14:16 Si on est bon, ils nous garderont.
14:18 Et rien n'est jamais acquis.
14:19 Donc, à nous de faire ce travail-là.
14:20 Et comment est-ce qu'on entretient cette relation ?
14:23 Alors, avec quel service ?
14:24 Il y a des petits cafés, il y a des coussins.
14:26 Comment ça se fait en fait ?
14:27 Comment est-ce qu'on « chouchoute » un petit peu, en tout cas, on rassure les clients
14:32 dans une agence et au quotidien sur le déroulé d'un chantier ?
14:35 Je reviens sur le professionnalisme.
14:37 C'est quand même la pierre angulaire du service client.
14:39 C'est d'être pro, de ne pas faire de fausses promesses.
14:42 Le café est offert dans toutes les agences SAMSEE, sachez-le, à tous nos clients tous
14:46 les jours.
14:47 Et puis après, comme je le disais précédemment, ça passe aussi par des événements en dehors
14:52 du travail.
14:53 Nos partenariats nombreux avec le hockey à Grenoble, on peut citer le rugby, le FCG,
14:59 le G38.
15:00 C'est-à-dire que vous les invitez vos clients au match ?
15:01 On les invite, on vit des événements avec eux où là, on arrive à créer un lien qui
15:05 va au-delà du travail.
15:06 Mais si le travail est mal fait, le lien, vous ne le créerez jamais.
15:10 C'est vraiment la base.
15:11 Que l'on soit un ancien salarié ou un tout nouveau qui arrive aussi.
15:16 Tout à fait.
15:17 Pour rebondir sur ce que vient de dire François, on voit aujourd'hui arriver dans nos agences
15:23 des quatrièmes générations de clients dont les arrières-grands-pères ont ouvert les
15:27 comptes il y a très très longtemps.
15:28 C'est un contrat moral ça Jérôme ?
15:31 Oui, on est une entreprise qui est poussée au quotidien à la responsabilité.
15:35 Nos clients ont des comptes ouverts chez nous, ils viennent régulièrement chez nous, on
15:40 a des commerciaux qui les suivent et on est leur premier banquier.
15:44 Le professionnalisme c'est aussi qu'on est leur premier banquier et donc on les accompagne
15:49 dans leur croissance, on les accompagne dans les aléas des chantiers, on est au rendez-vous
15:53 et cette confiance elle est très très importante.
15:56 Ça se construit tous les jours.
15:57 On est dans un commerce de relations continues, on n'est pas toujours parfait, on a souvent
16:03 à s'améliorer mais néanmoins, Samsez s'est toujours démarqué par son sens inné du client
16:10 et ça l'a toujours été depuis 100 ans et c'est certainement inscrit dans la gravée
16:14 dans le marbre pour les 100 ans à venir.
16:16 D'ailleurs la confiance elle est entre bien sûr le salarié et le client mais les salariés
16:20 eux-mêmes.
16:21 D'ailleurs là on est un petit peu plus dans le domaine de la RSE qui va venir tout à
16:25 l'heure mais c'est très important aussi.
16:26 La productivité pour nous et c'est l'exemple type sur ce salon, elle est avec les clients
16:31 mais elle est aussi avec les collaborateurs bien sûr, on en parlera tout à l'heure dans
16:33 la partie RH, mais elle est aussi avec nos industriels, nos fournisseurs partenaires.
16:37 On essaye d'avoir des vrais partenariats avec eux et ça les clients le ressentent
16:41 aussi donc ça cultive aussi cette proximité avec le client.
16:44 Pas besoin de surveiller, ça se passe bien en général, vous n'avez pas un gendarme
16:48 de la relation client ? Pas besoin.
16:51 On n'en doute pas.
16:53 Merci beaucoup.
16:54 A vous deux quelque chose à ajouter ? On souhaite un bon salon à tous nos clients
16:59 bien sûr et à tous nos partenaires industriels.
17:01 Ça a l'air d'être bien parti.
17:03 Elle est là derrière nous aussi la relation client.
17:06 Merci beaucoup et à tout de suite.
17:08 D'ailleurs François vous revenez ici, le contexte on l'a bien compris c'est le défi
17:12 climatique, c'est omniprésent ici dans ce salon.
17:15 Nous aussi on va prendre le train vers cet enjeu.
17:19 D'ailleurs Laurent Laroche retrouve son siège, je rappelle que vous êtes le directeur opérationnel
17:34 et Eric Gauthier bienvenue.
17:36 Merci, merci beaucoup.
17:37 Directeur du développement MPPI, qu'est-ce que c'est ?
17:41 Alors MPPI c'est une enseigne spécialiste du groupe Samsey et on distribue principalement
17:46 des produits liés à la plâtrerie, l'isolation et aussi les plafonds.
17:50 D'où le PPI.
17:51 Et au coeur de l'actualité, au coeur des enjeux bien sûr.
17:55 On peut rappeler d'ailleurs Jérôme que Samsey est les marques partenaires, les marques
18:02 associées ? Les marques spécialistes.
18:04 Qu'est-ce que c'est ?
18:05 Samsey c'est une vieille marque généraliste des matériaux de construction qui est là
18:09 depuis plus de 100 ans et qui a développé depuis quelques années des spécialités.
18:13 Donc MPPI pour la plaque de plâtre isolation, Carreo pour le carrelage et l'aménagement
18:18 intérieur et Ménéo plus récemment pour les menuiseries extérieures, les portails.
18:22 Et donc ces quatre marques se combinent sur différents sites ou sur le même site.
18:27 Ça dépend des territoires.
18:28 Donc c'est Samsey et ses marques spécialistes.
18:31 Alors ce défi climatique, c'est pas qu'une façade, sans reprendre un...
18:34 Après tout c'est dans le thème.
18:36 Donc c'est pas qu'une façade évidemment.
18:37 Ici tout est question des défis face à la préservation de l'environnement et la transition
18:44 énergétique et écologique.
18:46 C'est un enjeu énorme pour tous les acteurs de la filière, les industriels des matériaux
18:50 qui doivent décarboner leur production en utilisant plus de matières premières recyclées,
18:54 en modifiant leur mix énergétique etc.
18:57 Nous les négociants on doit aussi travailler sur notre empreinte carbone et c'est un vrai
19:02 sujet parce que finalement on déplace des tonnes d'un point A à un point B toute la
19:05 journée.
19:06 Et enfin les entreprises du bâtiment qui doivent améliorer à la fois dans la conception
19:10 et dans la mise en œuvre, qui doivent décarboner les chantiers.
19:13 Il y a un enjeu de partout et tout le monde s'y colle en ce moment.
19:16 Tout le monde travaille dessus en ce moment.
19:17 Et on s'y colle, il y a plein de...
19:20 Décidément le jargon du BTP est infini ici pour nous.
19:23 On s'y colle notamment avec les produits durables et responsables, avec les enjeux
19:29 des isolants bio et géosourcés, écosourcés aussi.
19:32 On va parler aussi de l'AÉRE 2020.
19:34 Qu'est-ce que c'est ?
19:35 L'AÉRE 2020 c'est une réglementation.
19:38 Voilà c'est l'AÉRE 2020.
19:40 Après on peut dire aussi 2020, il n'y a aucun problème.
19:42 C'est en fait une réglementation qui régit l'ensemble de la construction d'oeuvres en
19:47 France.
19:48 Donc en fait c'est une loi qu'on doit respecter et à partir de là on a un bâtiment qui
19:52 est conforme pour l'habiter.
19:53 Avec tout un tas de normes, on ne peut pas aujourd'hui faire comme on veut.
19:57 Non mais on pourra prendre rendez-vous pour en parler si vous voulez.
19:59 Tout à fait.
20:00 Parce que c'est vrai que le BTP construit et rénove.
20:03 Et rénove donc c'est un secteur qui est très consommateur d'énergie.
20:07 On vient de le dire.
20:08 Aujourd'hui il y a une nouvelle donne à la fois dans la construction neuve et dans la
20:13 rénovation.
20:14 Oui, effectivement.
20:15 On a des impératifs.
20:17 La France est inscrite complètement à travers son plan climat pour réduire son émanation
20:21 de gaz à effet de serre à travers le bâtiment qui, comme vous l'avez dit, est une source
20:26 de pollution importante.
20:28 Oui, alors comment est-ce que la SAMSES encourage, accompagne et s'engage dans la décarbonation?
20:33 Alors, au travers de nos produits déjà, on travaille une offre de produits qui nous
20:40 permet de répondre.
20:41 Donc on travaille avec nos partenaires industriels pour avoir des produits le plus décarbonés
20:45 possible.
20:46 Donc on s'engage avec eux à distribuer ces produits, ces produits nouveaux, ces innovations.
20:50 Et on avance aussi avec eux par de l'expérience terrain.
20:55 Nos clients aussi nous font part d'utilisations ou de souhaits d'utiliser tel matériau de
21:01 telle et telle façon.
21:02 Et on aide à améliorer le processus aussi de fabrication des matériaux.
21:06 Il y a une dimension recherche qui est très importante aussi.
21:08 Il y a une dimension recherche.
21:10 Effectivement, aujourd'hui on arrive à avoir des matériaux biosourcés performants, pérennes
21:14 dans le temps également et validés par des bureaux d'études.
21:17 Et c'est important dans la construction parce qu'on est sûr d'avoir le bon produit pour
21:20 la bonne utilisation.
21:21 Qu'est-ce que c'est les matériaux biosourcés ou géosourcés ?
21:23 Alors ce sont des matériaux principalement issus de matières premières renouvelables.
21:28 C'est-à-dire qu'on ne vient pas puiser la matière première.
21:30 On vient tous les ans récolter des produits, ce sont principalement des isolants à base
21:36 de végétaux.
21:37 Des sillures ?
21:38 Tout à fait.
21:39 On peut utiliser du bois, on peut utiliser du lin, on peut utiliser différents types
21:44 de produits.
21:45 Et alors en termes de matériaux de construction, certains sont ancestrales, comme la terre,
21:50 comme le bois.
21:51 De nombreuses collectivités d'ailleurs aujourd'hui parient sur ce type de construction.
21:55 On peut parler d'un vrai virage en matière de construction et de matériaux de construction ?
21:58 Il y a véritablement depuis quelques années un virage parce qu'il y a une attente forte
22:05 aussi des clients.
22:06 On a une attente forte aussi au niveau réglementaire.
22:09 Et puis on n'a pas le choix.
22:11 C'est-à-dire que si on veut vraiment atteindre ces objectifs de décarboner la filière bâtiment,
22:16 nous devons utiliser ces produits qui sont de plus en plus performants et avec une mise
22:19 en œuvre aussi de plus en plus aisée.
22:21 Et on doit aussi former à la mise en œuvre.
22:23 Parce que vous savez, ces matériaux, ils ont beau être de qualité, s'ils sont mal
22:26 mis en œuvre, le résultat final ne sera pas à la hauteur des impératifs que nous
22:30 avons.
22:31 Oui, c'est ancestral, voire archaïque.
22:33 Ça marche depuis la nuit des temps aujourd'hui avec les progrès de la recherche, ça marche
22:36 de mieux en mieux, c'est ça ?
22:37 Complètement.
22:38 Ça marche de mieux en mieux.
22:40 Et on a un recul aujourd'hui et on est obligé d'assurer une pérennité de l'ouvrage
22:46 à plus de 50 ans.
22:47 Donc on est vraiment là sur l'intergénérationnel.
22:49 Et les produits d'aujourd'hui répondent à ce qu'il y ait des charges.
22:52 Oui, parce que les produits d'hier, ils étaient souvent polluants et dangereux.
22:55 C'est terminé tout ça.
22:56 C'est fini pour de bon ?
22:57 On l'espère.
22:58 En tous les cas, on contribue.
23:00 Et on voit de plus en plus de jeunes générations d'entrepreneurs qui demandent de mettre
23:05 en œuvre des produits qui respectent ces conditions-là, telles que la fibre de bois,
23:09 on a des produits à base de chanvre, de cellulose.
23:11 Bien sûr, pour pouvoir les appliquer, Eric en parlait juste avant, le bon geste est
23:17 important.
23:18 Donc ces produits sont performants s'ils respectent des bonnes règles de mise en œuvre.
23:23 La cellulose, c'est fini ? La bonne vieille laine de verre ? Le truc qui piquait et qui
23:28 dépassait des murs ?
23:29 C'est fini, mais sur un cycle assez long.
23:31 C'est pas dans 15 jours ou dans 3 mois, c'est sur des cycles de plusieurs années.
23:35 Il y a une tendance effectivement où on voit émerger les isolants biosourcés et
23:41 se réduire progressivement les isolants classiques.
23:43 Mais néanmoins, la part de marché des isolants classiques est énorme aujourd'hui.
23:47 Donc il faudra quand même du temps.
23:49 Il faut penser que c'est des échelles de temps, 5, 10, 15 ans.
23:53 C'est pas en 2-3 ans que ça va se faire.
23:55 Mais on y va, toute la filière y va.
23:57 Alors comment on sélectionne ces produits ?
23:59 On les sélectionne principalement au niveau de leur performance.
24:03 On ne les oppose pas parce que les enjeux de l'isolation sont tels qu'on a besoin
24:07 de toutes les sources d'isolation.
24:09 C'est vrai qu'il y en a certaines qui sont plus dynamiques,
24:11 et c'est les isolants dont on vient de parler, les biosourcés.
24:13 Mais on a besoin au sein de la filière d'avoir l'ensemble des produits
24:17 parce qu'on a un parc existant, et ça c'est la rénovation qui est énorme
24:21 et qui est la plus ancienne au monde.
24:22 C'est une caractéristique de la France.
24:24 On déconstruit très peu et on a des enjeux dans le neuf qui sont aussi considérables.
24:28 Donc ce qu'on veut nous, c'est que le bon produit soit utilisé,
24:32 évidemment répondre aux besoins du marché en mettant à disposition dans nos agences
24:36 une gamme de produits qui n'existaient pas il y a dix ans
24:38 ou qui n'étaient pas adaptés aux besoins du bâtiment.
24:41 Et donc là on est sur cette tendance très forte avec des développements très intéressants.
24:46 La sélection se fait aussi comme ça.
24:48 Il y a une gamme de prix aussi.
24:50 Il faut pouvoir s'adapter selon les budgets.
24:53 C'est plus coûteux ces matériaux ?
24:56 Ils ne sont pas plus coûteux.
24:57 Ils ont des approches souvent assez proches en termes de budget.
25:03 Ils peuvent être un petit peu plus élevés,
25:04 mais surtout ils doivent vraiment répondre à des particularités.
25:07 Comme disait Eric, on ne les oppose pas.
25:09 C'est des caractéristiques spécifiques qui permettent plutôt d'utiliser tel ou tel matériau.
25:14 Et puis il y a des appels d'offres dans lesquels il faut répondre avec ces matériaux.
25:18 Et on le voit de plus en plus dans nos projets de rénovation.
25:21 Ces matériaux aussi sont de plus en plus sollicités.
25:25 Alors on cherche à avoir les produits les plus adaptés,
25:28 les produits qui répondent le mieux,
25:30 les produits qui sont plus performants à ce moment-là de l'utilisation
25:33 puisque dans la rénovation on parle plus de performance globale.
25:37 On ne va pas parler d'un point de vue thermique d'un seul produit.
25:41 C'est une combinaison d'un certain nombre de produits
25:43 qui nous amène à une performance énergétique globale.
25:47 Et il faut accompagner le client aussi dans ce virage ?
25:50 Il faut toujours accompagner les clients.
25:52 C'est notre métier de base.
25:54 C'est la proximité, on en parlait tout à l'heure, l'accompagnement.
25:58 Souvent les lois sont faites par des ingénieurs ou des juristes
26:01 ou des architectes très chevronnés.
26:05 Et nous on fait un travail d'interprète français-français.
26:08 On raconte à nos clients la réglementation avec des mots d'artisans.
26:12 Parce que nous on parle artisan première langue.
26:14 C'est notre langue en fait.
26:16 Merci beaucoup et merci beaucoup à vous deux.
26:19 Éric Gauthier, Laurent Laroche, et très bon salon à vous.
26:22 Et belle continuation.
26:24 On reste dans le thème, bien sûr Jérôme,
26:27 mais avec cette fois-ci le circuit du bon sens.
26:30 Le circuit du bon sens, c'est le réemploi,
26:44 c'est le nouveau défi éco-responsable pour SEMC.
26:48 Avec Astrid Manien, bienvenue.
26:50 Merci, bonjour.
26:51 Coordinatrice de Enfin Réemploi, vous allez tout nous dire.
26:54 Et Christophe Lyonnet, merci d'être là.
26:56 Merci, bonjour.
26:57 Directeur de la région Savoie.
27:00 Qu'est-ce que c'est Enfin Réemploi, Astrid ?
27:03 Enfin Réemploi est une association chantier d'insertion basée à Chambéry.
27:07 Nous avons une plateforme de matériaux de seconde main
27:10 de 1000 m² dans Chambéry,
27:12 qui est ouverte 5 jours sur 7, comme les magasins SAMSEC.
27:15 C'est vrai que ce sont deux choses,
27:17 le réemploi du matériau pour faire du neuf,
27:20 et le réemploi du matériel.
27:23 En fait, le réemploi c'est un sujet extrêmement intéressant,
27:25 extrêmement vaste.
27:27 Et c'est vraiment le cœur du métier d'Enfin Réemploi,
27:30 c'est de dire, on va arrêter de démolir et de jeter
27:33 quand on déconstruit.
27:34 Maintenant, on fait une déconstruction sélective,
27:37 intelligente, et on va récupérer un maximum de matériaux
27:40 pour essayer soit de les réutiliser pour la même affectation.
27:43 On va reprendre une tuile,
27:45 et ça va redevenir une tuile sur un nouveau bâtiment,
27:47 ou on va utiliser un matériau,
27:50 lui amener un petit traitement et le réutiliser
27:52 pour faire autre chose.
27:53 Par exemple, on va déconstruire une charpente,
27:55 et avec cette charpente, après un rabotage,
27:58 après un nettoyage, on va faire des meubles
28:00 ou on va faire autre chose.
28:01 Et c'est ça qui est magique.
28:02 Ça ne se faisait pas avant, ça ?
28:04 Alors, si je peux réagir, effectivement,
28:07 ça s'est toujours un peu fait, notamment avec du recyclage,
28:10 pour les agrégats notamment, où c'est devenu obligatoire,
28:13 dans le cas d'une déconstruction,
28:15 de réutiliser une partie des matériaux
28:19 de déconstruction sur place.
28:21 Ça se fait aussi avec des matériaux dont l'esthétique ancien
28:24 est recherché, notamment pour la patine.
28:27 Je pense aux pierres et aux vieux bois, notamment,
28:30 aux pavés, etc.
28:32 Il y a plein de produits qu'on réemployait
28:35 pour des enjeux particuliers.
28:36 Je pense que là, maintenant, on se situe, effectivement,
28:39 à d'autres échelles, qui est vraiment de réutiliser
28:42 pour des utilisations de structures,
28:45 pour des utilisations vraiment de circuits
28:47 le plus courts possible,
28:48 une grosse partie des isolants,
28:51 des bois, de structures, de charpentes,
28:53 Jérôme l'a dit, etc., pour vraiment qu'on puisse
28:56 refaire du circuit le plus court possible
28:58 des produits de déconstruction.
28:59 Donc, ça se fait à l'échelle des particuliers,
29:01 ça se fait aussi à l'échelle d'un grand groupe
29:03 comme le vôtre, alors ?
29:04 Oui, tout à fait.
29:05 En fait, on travaille ensemble avec le groupe SAMSEE
29:08 sur la récupération de tous les éléments
29:11 qui ne sont pas vendus, donc les invendus,
29:14 les sorties de catalogue.
29:16 Et en fait, l'intérêt de donner à une association
29:19 comme la nôtre, c'est de permettre au groupe SAMSEE
29:21 de ne pas mettre à la poubelle
29:22 et de faire vivre notre association.
29:24 Nous revendons, du coup, les produits
29:25 que le groupe SAMSEE nous donne.
29:28 Nous travaillons principalement avec des particuliers
29:30 puisque c'est une plateforme urbaine, aujourd'hui,
29:32 que nous avons à Chambéry.
29:33 Donc, les particuliers viennent nous voir quotidiennement.
29:36 Avec les professionnels, on travaille plus
29:37 sur un modèle de commande puisqu'on fabrique,
29:39 du coup, des pièces de bois à façon.
29:41 Donc, on va nous passer une commande
29:43 d'un certain nombre de tasseaux, par exemple,
29:45 que nous allons fabriquer grâce à nos outils
29:47 puisque nous avons un atelier de transformation du bois
29:50 pour pouvoir ensuite, du coup, les livrer.
29:52 Il nous faut à peu près trois mois.
29:53 Donc, c'est un peu plus qu'une entreprise classique
29:55 ou qu'un silleur classique, mais ça permet aussi
29:57 à notre chantier d'insertion d'apprendre les gestes
30:00 des métiers de la scierie.
30:02 - En ce qui concernait aussi le gros œuvre,
30:05 je ne peux pas entendre que tout allait à la benne auparavant.
30:08 Les gros matériaux, les gravats.
30:09 - Malheureusement, une grosse partie, effectivement,
30:12 des produits, sauf ceux qu'on pouvait broyer
30:14 et concasser sur place, étaient malheureusement
30:18 destinés à être jetés, à être détruits.
30:23 - Alors aujourd'hui, quels matériaux ?
30:25 En fait, est-ce qu'on peut tout recycler ?
30:27 - Oui, on peut tout réemployer, surtout.
30:29 C'est ça qu'il faut voir.
30:30 En fait, le déchet le plus vertueux,
30:33 c'est le déchet qu'on ne produit pas.
30:35 Ensuite, il y a ce fameux déchet qui devient une ressource,
30:37 le réemploi.
30:38 Et ensuite, la troisième démarche, c'est le recyclage.
30:42 Le réemploi permet de donner une seconde vie à un matériel.
30:45 Tous les matériaux sont réemployables en l'état
30:48 à partir du moment où ils n'ont pas été trop abîmés.
30:51 Sur un chantier de déconstruction, avec un cure-âge classique,
30:53 c'est beaucoup plus facile de récupérer une tuile
30:55 ou une charpente que de récupérer un carrelage
30:57 qui aurait été posé avec un mortier, un joint, etc.
31:00 Donc nous, nous avons pris une orientation à Chambéry
31:03 parce que nous avons un atelier de transformation du bois.
31:05 Donc 50% de notre parc, c'est du bois.
31:07 Il y a d'autres matériautés qui ont des plateformes extérieures
31:10 et qui travaillent beaucoup avec, du coup, du TP,
31:13 du gros œuvre, de la tuile, de l'ardoise.
31:16 Ils fabriquent, du coup, soit du paillage minéral,
31:19 soit des gabions parce qu'en fait,
31:21 c'est une première retransformation du matériel
31:24 tel qu'il a été récupéré sur un chantier de déconstruction.
31:26 Mais il faut faire attention aussi à ce qu'il soit bien aux normes,
31:28 aujourd'hui, que ce soit du matériel qui soit propre aussi et non polluant.
31:33 Alors, on a pris le parti, du coup, de ne travailler qu'avec des matériaux
31:36 qui ne nécessitent pas de normes.
31:38 Il faut savoir qu'aujourd'hui, les normes sont des normes PMR,
31:41 des normes sécurité, des normes feu, du coup.
31:44 Et donc, tout ce qui concerne, par exemple, une porte-coupe-feu,
31:47 vous n'allez pas la réemployer en porte-coupe-feu,
31:49 vous allez l'utiliser en porte classique.
31:51 C'est pour dire qu'on reclasse les matériaux
31:54 pour ne pas avoir à les mettre, comment dire, en porte-à-feu
31:57 vis-à-vis d'un essai ou vis-à-vis d'un bureau de contrôle.
32:01 Il faut partir avec des choses simples.
32:02 Et pour commencer dans le réemploi, il faut travailler avec des matériaux
32:05 qui ne sont pas soumis à des normes thermiques,
32:08 à des normes feu, à des normes PMR.
32:10 - Alors, auparavant, vous le disiez, le tri se faisait en aval.
32:14 Bon ben voilà, on a déconstruit, on a détruit.
32:17 Qu'est-ce qu'on récupère aujourd'hui ?
32:18 Il y a une réflexion en avant.
32:20 Ça fait partie de la démarche, en fait,
32:25 en termes de construction, de rénovation.
32:26 Qu'est-ce qu'on récupère avant ?
32:28 - Je pense qu'aujourd'hui, effectivement,
32:30 dans tout type de chantier de déconstruction,
32:33 il y a une réflexion, effectivement, sur ce qui peut être revalorisé
32:37 dans la déconstruction.
32:39 Alors plus particulièrement, effectivement,
32:40 ce qui peut être démonté.
32:42 C'est évident que les murs ne se démontent pas.
32:44 Donc le gros oeuvre ne se démonte pas.
32:46 Par contre, une charpente se démonte.
32:47 Les isolants peuvent se démonter.
32:49 Les menuiseries peuvent se démonter.
32:51 Donc ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on est quand même
32:53 dans une démarche qui est plutôt pionnière.
32:55 On ne veut pas opposer, évidemment,
32:57 au sujet précédent sur les matériaux biosourcés
33:00 qui font, eux, l'objet d'une démarche déjà industrielle.
33:02 Là, on est plutôt sur quelque chose qui démarre,
33:05 mais dont, effectivement, l'intérêt est de ne pas refabriquer.
33:09 Donc là, c'est le biosourcé par excellence,
33:11 puisqu'on ne va pas réutiliser de matières premières
33:14 pour refabriquer les produits.
33:15 Et on va essayer de les réutiliser
33:17 le plus à proximité de la déconstruction.
33:19 Donc il y a vraiment un intérêt majeur
33:21 à développer, effectivement, cette nouvelle organisation,
33:25 cette nouvelle réflexion,
33:26 et puis cette nouvelle façon de revaloriser ces produits.
33:30 Donc ça passe d'un chantier à un autre chantier.
33:32 Le réemploi extraordinaire,
33:35 c'est quand on a, sur un même territoire,
33:37 un chantier qui donne et un chantier qui prend,
33:39 entre deux architectes, avec, au milieu,
33:42 une entreprise de réemploi et de réinsertion
33:43 qui fait la déconstruction,
33:45 qui fait l'audit de démontabilité,
33:48 qui fait la déconstruction,
33:49 qui fait le traitement et qui passe d'un chantier à l'autre.
33:52 Quand on réussit ça, et c'est la force d'Enfin Réemploi,
33:55 c'est qu'Enfin Réemploi a été créé par des acteurs économiques
33:59 et des acteurs de la filière BTP savoyards,
34:02 avec cette volonté d'inscrire le réemploi
34:04 au cœur des territoires de Savoie
34:07 et c'est ce qui nous attire dans ces premiers échanges
34:10 avec Enfin Réemploi, c'est que nous on a un réseau très dense,
34:13 on est très présents en Savoie, on a toute une histoire en Savoie
34:16 et on se dit qu'on a beaucoup de choses à faire ensemble.
34:19 Donc c'est pas contradictoire alors ?
34:21 Parce que qui dit réemploi dit économie,
34:23 réduction des déchets à la source,
34:25 donc vous gagnez moins d'argent.
34:26 Plus Astrid va vendre de matériaux de réemploi,
34:28 moins je vais vendre de matériaux neufs, ça c'est vrai.
34:30 C'est une sacrée concurrente.
34:32 Mais elle représente l'avenir je pense
34:34 et nous on doit s'intéresser à l'avenir.
34:35 Et c'est pour ça qu'on dialogue avec elle.
34:37 Il faut pour promouvoir une filière comme ça,
34:40 il faut énormément de détermination.
34:42 Évidemment avant qu'il y ait des gains privés qui soient importants,
34:48 il faut aussi beaucoup de mouvements associatifs,
34:50 il faut beaucoup d'aide publique
34:52 et on a vraiment besoin effectivement,
34:54 quand on a compris l'intérêt, la finalité,
34:56 le sens de cette démarche,
34:58 il faut évidemment continuer de les aider,
35:00 je pense aux collectivités,
35:02 mais même nous qui sommes un acteur de la filière,
35:05 il faut vraiment continuer de les aider
35:06 pour qu'on puisse vraiment arriver à une échelle
35:09 où économiquement ce type de projet soit viable.
35:12 Et de notre point de vue,
35:13 là où SAMSE est important pour nous,
35:15 c'est vis-à-vis de leur professionnalisme et de leur humanisme.
35:18 C'est une entreprise familiale qui met en avant ses salariés,
35:21 ils ont une vocation sociale autant que nous,
35:23 mais aussi une vocation de professionnalisation de notre filière
35:26 puisque le réemploi reste un petit peu nébuleux aujourd'hui
35:28 pour le grand public.
35:29 On a besoin de la SAMSE pour faire avancer la filière.
35:32 Oui, et surtout aussi,
35:34 certaines collectivités proposent presque des chantiers,
35:39 des magasins presque,
35:41 voilà, particuliers, ce qu'on vend,
35:43 des matériels issus de bureaux,
35:44 issus de différents chantiers de déconstruction.
35:48 C'est de plus en plus commun
35:50 avec l'association Comme la Vôtre, bien sûr,
35:52 mais aussi les particuliers qui peuvent aussi profiter
35:55 de ces matériaux à bas prix.
35:57 C'est le succès du Boncoin,
35:59 c'est le succès de Vinted,
36:01 aujourd'hui la seconde main,
36:03 beaucoup de succès dans le monde entier.
36:04 Et je pense que dans cinq ans,
36:07 on verra que le réemploi fait partie de la construction
36:10 et de la filière BTP à sa place,
36:12 à trouver sa place.
36:14 Et ce sera des cohabitations,
36:16 des collaborations entre des entreprises comme la nôtre,
36:19 entre les collectivités, entre les associations.
36:21 Tout ça, c'est en train de démarrer et on y croit beaucoup.
36:24 Voilà, peut-être différence aussi avec ces fameuses
36:27 enseignes de réemploi dont vous parlez,
36:29 c'est peut-être la relation client, l'humain.
36:31 C'est toujours l'humain qui dirige.
36:34 Il y a un grand chantier encore au niveau de toutes ces marques
36:38 de réemploi qui sont bien sûr extrêmement vertueuses.
36:41 Ça n'est que le début.
36:42 Il y a encore beaucoup de progrès à faire
36:44 et vous montrez le chemin, bien sûr.
36:46 Merci beaucoup à vous deux.
36:48 Merci.
36:49 Et alors nous, on va réemployer aussi notre plateau pour l'humain.
36:53 L'humain, dans tout ça, il est partout,
36:55 dans tout ce qu'on vient de dire,
36:56 d'ailleurs dans tous les secteurs.
36:57 Et on va vous le rappeler tout de suite.
37:00 [Musique]
37:08 Jérôme est en train de faire une choré, ça marche bien,
37:11 ça c'est vrai.
37:12 Ils sont contents d'ailleurs.
37:14 On en a vu danser ici quelques-uns.
37:16 Merci François Berriot de reprendre place ici à nos côtés,
37:19 directeur général de l'enseigne SAMSE
37:22 et la DRH et la directrice des ressources humaines,
37:24 Lauren Tornambé.
37:25 Bienvenue.
37:26 Merci.
37:27 Tout va bien ?
37:27 Oui, tout va bien.
37:29 Alors, les sportifs que vous connaissez bien,
37:31 François, le disent et le répètent,
37:33 on est un groupe qui vit bien.
37:35 En général, c'est une équipe qui va bien, qui dit ça.
37:37 Un groupe performant et un groupe qui se sent bien en harmonie
37:40 avec sa mission et qui vit avec son temps, c'est important ?
37:44 C'est très important et c'est ce qui fait la différence chez nous,
37:47 c'est l'humain.
37:49 On dit toujours, il y a une équipe.
37:50 Dans une équipe, il y a des individualités qui sont fortes,
37:53 mais il y a une cohérence de l'équipe et une cohésion
37:56 et une entraide globale de l'équipe.
37:59 Nous, on fonctionne un petit peu pareil.
38:01 On a des gens très performants individuellement,
38:03 mais qui travaillent en équipe et c'est ça qui marche chez nous.
38:06 C'est ça, le meilleur de l'équipe n'est rien sans l'équipe
38:09 qui donne tout ce qu'il y a de meilleur.
38:10 Enfin, il y a plein de citations comme ça.
38:12 C'est tout l'enjeu.
38:13 Voilà, c'est tout l'enjeu aussi qu'on appelle le RSE,
38:16 responsabilité sociétale des entreprises,
38:18 donc qui vise à avoir un impact positif sur la société.
38:22 Donc, c'est presque une question d'éthique.
38:25 En fait, ça, Lauren?
38:27 C'est effectivement une question d'éthique.
38:29 C'est la manière dont l'entreprise va pouvoir véhiculer
38:32 sa marque employeur au travers de certaines actions,
38:34 de certains sujets qui sont potentiellement tabous
38:36 encore dans notre société, comme le handicap,
38:38 comme la diversité sur lesquelles on a tout notre rôle à jouer.
38:41 Nous, en tant qu'employeur.
38:42 Oui, alors, vous avez choisi aussi QVT,
38:46 c'est qualité de vie,
38:47 haut travail, c'est ça, décarbonation, parité et handicap,
38:51 puisqu'il y a beaucoup d'enjeux.
38:53 C'est aussi une obligation légale.
38:55 C'est une obligation légale avec la loi pacte,
38:57 entre autres du 22 mai 2019,
39:00 qui a renforcé les dispositions légales.
39:02 J'imagine que la SAMSE n'avait pas attendu.
39:05 On n'avait pas attendu et il faut surtout avoir un coup d'avance
39:08 pour ne pas subir ces obligations.
39:10 Donc, c'est vrai qu'on a mis en place un certain nombre d'actions
39:13 qui vont nous permettre aussi de jouer sur notre attractivité,
39:16 pour féminiser nos métiers, parce que je pense que vous l'avez vu,
39:18 il y a beaucoup d'hommes aujourd'hui ici présents.
39:20 Donc, on a de vrais enjeux autour de l'attractivité de nos métiers,
39:23 parce que parfois on a des bassins d'emploi peu dynamiques.
39:25 Donc, il faut qu'on puisse recruter.
39:27 Et on a aussi un enjeu de féminisation.
39:29 Donc, effectivement, pour nous, c'est des questions
39:32 qui sont centrales chez SAMSE et qu'on aborde aussi
39:34 sous différents angles avec nos partenaires sociaux.
39:37 Il y a quand même un ressenti ici dans ce salon
39:39 par rapport au salon ici, il y avait quatre ans,
39:42 davantage de femmes.
39:44 Je n'étais pas là il y a quatre ans, donc je ne peux pas témoigner.
39:46 Eh bien, vous le prouvez, puisque vous êtes là.
39:49 Exactement. Et on a un comité de direction SAMSE
39:52 dans lequel il y a des femmes.
39:53 On a une équipe de directeurs de région
39:55 dans lequel il y a une femme.
39:56 On a des chefs d'agence féminine de plus en plus importante
39:59 en nombre. Donc, oui, on progresse, on avance.
40:03 On a deux chefs des ventes femmes qui dirigent une équipe d'hommes.
40:08 Donc, aujourd'hui, oui, ça se féminise.
40:09 Oui, on avance.
40:11 Et c'est à la fois un succès en interne,
40:14 parce qu'on change un peu d'habitude,
40:16 mais il faut changer aussi d'habitude en externe,
40:18 parce qu'on a certains clients pour qui c'est un métier
40:20 un peu masculin. Et bon, c'est une profession
40:23 qui a mis un peu plus de temps que d'autres à s'adapter
40:25 à ces nouveaux modes de management féminin.
40:28 Et comment est-ce que vous essayez de convaincre les femmes
40:30 qu'il y a plein de place pour elles ?
40:32 Par définition, de toute façon, il y a de la place pour tout le monde,
40:35 quel que soit le secteur d'activité,
40:37 quel que soit le domaine choisi dans le BTP.
40:40 Il faut encore le rappeler aujourd'hui.
40:41 Oui, et on n'a pas beaucoup besoin de convaincre,
40:44 parce que c'est la qualité humaine qui fait la différence.
40:46 C'est-à-dire que nous, on a beaucoup de promotion interne
40:47 dans l'entreprise et la promotion interne,
40:49 on va chercher le meilleur talent. Si c'est une femme,
40:51 la question ne se pose pas à nous de faire en sorte
40:53 de l'accompagner. Mais comme on accompagnerait un homme
40:56 qui prend aussi une fonction de direction de management.
40:59 Donc, il n'y a pas de changement à ce niveau-là.
41:01 Ce qui est important, c'est d'être au rendez-vous.
41:03 Et si la personne est au rendez-vous,
41:05 il n'y a pas de problème, elle fera son trou.
41:07 Et pour un homme comme pour une femme.
41:09 Donc, on essaye de ne pas faire de différence.
41:12 On doit choisir les talents et il faut sortir un peu du lot
41:14 pour pouvoir passer.
41:15 Et il ne faut pas nécessairement avoir des gros bras
41:17 et aimer mettre la main dans le béton
41:19 pour travailler à la SAMSEE.
41:20 C'est extrêmement vaste.
41:22 Par exemple, ça va de quel secteur,
41:24 aujourd'hui, quel domaine d'activité à la SAMSEE
41:28 peuvent améliorer la parité ?
41:32 Alors, on a différents métiers en interne,
41:35 des fonctions support au personnel de parc
41:37 en passant par les fonctions commerciales.
41:39 Et après, c'est d'aller chercher des forums
41:41 en forum de recrutement, potentiellement de privilégier
41:44 les profils féminins par rapport à des compétences égales
41:47 versus un profil masculin.
41:49 On va aussi avoir des leviers d'action
41:51 sur la lecture des CV, mais c'est surtout un accompagnement
41:53 aussi de nos chefs d'agence sur le fait de pouvoir
41:56 intégrer des femmes plus facilement sur des parcs
41:59 dans ce milieu très masculin, comme le disait François.
42:01 Après, on a quelques questions aussi sociétales,
42:05 puisqu'on a certains métiers qui sont pénuriques
42:07 dès l'embauche, dès le processus de recrutement.
42:08 On ne reçoit pas de CV de femmes sur certains métiers.
42:11 Donc, ça, ça nous dépasse un petit peu parfois.
42:13 Donc, il faut qu'on aille représenter SAMSEE
42:15 dans les écoles et donner envie à ces femmes
42:16 de nous rejoindre.
42:17 Mais on peut aussi lever du matériel lourd.
42:21 On peut aussi... Voilà, il faut aussi briser ces idées-là.
42:24 Maintenant, on est équipé. Il y a des chariots.
42:25 Il y a tout ce qu'il faut.
42:26 Donc, il n'y a pas forcément besoin d'avoir des gros bras.
42:29 Et puis, on est des fois très surpris parce que moi,
42:32 j'ai une agence où j'ai discuté avec une femme magasinier.
42:36 Et après, une fois que j'ai discuté avec elle,
42:38 j'étais voir son chef d'agence en disant,
42:40 mais donc, elle a l'air de bien se débrouiller.
42:41 Elle me dit oui, elle va à la salle régulièrement.
42:44 Et donc, les mecs, ils savent qu'il faut filer droit.
42:47 Il n'y a pas de problème à elles de faire leur place.
42:50 - Exactement. On a parlé de la féminisation,
42:53 en tout cas de la parité.
42:54 On peut aussi citer les sept thématiques de l'ARSE.
42:57 C'est la gouvernance et l'organisation,
42:59 les droits de l'homme, les relations et les conditions
43:01 au travail, l'environnement, la loyauté des pratiques,
43:04 les questions relatives aux consommateurs
43:06 et les communautés et le développement local.
43:08 J'imagine que vous connaissez tout ça par cœur.
43:10 Mais vos priorités ici, aujourd'hui,
43:12 vos axes de développement, c'est effectivement
43:14 la qualité de vie au travail, la décarbonation,
43:16 la parité, le handicap, qualité de vie au travail.
43:18 Comment est-ce qu'on y veille ?
43:20 - Alors, comment on y veille ?
43:22 C'est un sujet qui est clairement d'actualité
43:24 parce qu'aujourd'hui, on a à cœur de pouvoir offrir
43:27 des espaces, des locaux sociaux accueillants.
43:31 Donc, on lance un gros challenge au niveau de l'enseigne
43:33 pour rafraîchir, rénover nos espaces
43:36 pour qu'ils deviennent de vrais lieux de convivialité
43:38 pour ces collaborateurs qui restent de plus en plus souvent
43:40 en agence pour manger et déjeuner entre midi et deux.
43:43 Chez Samsey, chaque agence, c'est comme une petite famille
43:45 et il faut qu'on arrive à créer un univers cosy
43:48 sur ces espaces de repos.
43:50 Donc, c'est un sujet qu'on prend à bras-le-corps
43:52 et qu'on va traiter cette année pour justement
43:54 ces nouvelles générations qui vont arriver,
43:56 ces femmes qui vont arriver, ces nouveaux salariés
43:58 qui vont arriver chez nous se sentent bien dès l'embauche.
44:01 - Alors, le café est gratuit aussi pour les salariés ?
44:04 - Oui, c'est prépandéral.
44:06 - Bien sûr. S'il est pour les clients également.
44:09 - Justement, ce que vous dites est important.
44:11 Et c'est vrai qu'à un moment, on faisait beau
44:13 ce qui était devant par rapport aux clients.
44:16 Et souvent, les chefs d'agence disaient
44:18 "Oui, mais on ne va pas investir dans les locaux sociaux,
44:20 ce n'est pas important, ci, ça."
44:22 Ça, c'était avant.
44:23 Et aujourd'hui, on les pousse un peu des fois de temps en temps
44:26 en disant "Mais si, il faut que les salariés s'y retrouvent aussi.
44:28 Il faut qu'il y ait un bout de canapé
44:30 quand ils se reposent entre midi et deux,
44:31 qu'il y ait un coin tranquille où ils peuvent manger,
44:34 je dirais, à l'abri de la poussière, de la saleté, de ci, ça."
44:37 Et voilà, donc à nous de privilégier ça.
44:40 Et heureusement, on n'a pas besoin de beaucoup pousser.
44:43 C'est dans l'air du temps et globalement, on y va.
44:46 Et bon, voilà, on fait un petit challenge
44:47 pour que ce soit encore plus sympa et pour que ce soit général.
44:51 Mais globalement, ça se fait petit à petit.
44:53 - Vous les invitez aussi au hockey, au rugby des fois ?
44:55 - Bien sûr, bien sûr. Ils sont invités.
44:57 Au cirque aussi. On est partenaire du Basil de Lucierc
44:59 et on le fait surtout pour les salariés en interne.
45:02 Donc oui, c'est quelque chose qu'on essaye de faire.
45:05 On fait une grosse journée de ski aussi à la fin de saison,
45:08 souvent à l'Alpe d'Huez, où on invite aussi tous nos collaborateurs.
45:11 Donc oui, on fait des tas de choses comme ça avec eux et pour eux.
45:15 - Fameux team building aussi, comme on dit.
45:17 La décarbonation, comment elle se traduit ?
45:20 Il y a eu beaucoup d'efforts à faire dans ce domaine-là ?
45:23 - Alors la décarbonation, je vais faire appel à mon joker, je pense.
45:26 Jérôme, tu veux prendre la parole ?
45:28 - Le joker de la décarbonation,
45:29 évidemment, on travaille sur nos bâtiments.
45:32 François en parlait tout à l'heure.
45:33 Il faut rénover nos bâtiments pour qu'ils consomment moins d'énergie
45:36 en hiver comme en été.
45:38 - Donc comme les cordonniers, vous êtes bien chaussés quand même.
45:40 - Il y a plein de solutions techniques, mais c'est des gros investissements.
45:43 Donc on doit les planifier dans le temps.
45:45 Là, on investit.
45:46 Vous avez dehors des camions,
45:47 les nouvelles générations de camions électriques et camions au gaz naturel.
45:51 Donc on investit dans des moyens d'exploitation qui sont beaucoup plus chers.
45:56 Un camion électrique, ça coûte trois fois plus cher qu'un camion diesel.
45:59 Mais néanmoins, on investit parce qu'on va pouvoir livrer
46:02 les centres-villes de Grenoble, de Lyon, avec des poids lourds électriques
46:06 dans le cadre à la fois de la loi des ZFE,
46:10 mais aussi du fait que nous, on veut avancer sur ces sujets-là.
46:12 - Ça, vous aviez anticipé.
46:13 - On avait anticipé.
46:14 On est en train de convertir toute notre flotte de véhicules légers,
46:17 de passer du diesel à l'électrique aussi ou à l'hybride.
46:20 Et tout ça, c'est aussi de la conduite du changement, des investissements.
46:24 Et tous ces chantiers sont adressés de façon proactive
46:27 par le comité de direction de l'enseigne et avec un plan d'investissement
46:31 parce que, voilà, n'oublions pas que derrière la décarbonation,
46:34 il y a de l'investissement.
46:35 - Près de 50% de notre renouvellement de flotte en 2023
46:40 a été fait avec des véhicules hybrides ou des véhicules électriques.
46:43 50%, c'est un grand pas en avant.
46:46 Donc, on s'aperçoit que, petit à petit, on va là-dedans,
46:49 on y contribue, les camions électriques, mais aussi les chariots-élévateurs.
46:53 On a aujourd'hui près de 70% de notre flotte de chariots-élévateurs
46:57 qui sont électriques.
46:58 Donc, on avance dans le bon sens.
47:00 Il faut un peu de temps parce que, j'irais comme dit Jérôme,
47:03 des investissements lourds, mais c'est aussi quelque chose
47:07 qui est au niveau du confort.
47:09 Et pour demain, la décarbonation, c'est primordial.
47:12 - Et vous en êtes un ambassadeur en montrant l'exemple,
47:14 d'ailleurs, dans ce domaine.
47:15 - Toujours.
47:16 - Et on a parlé, bien sûr, de cette décarbonation.
47:21 Le handicap, c'est encore un grand chantier également.
47:24 Comment est-ce que la SAMSEA accompagne les salariés,
47:27 les porteurs de handicap, encourage aussi à rejoindre l'entreprise ?
47:32 - Alors, on a commencé l'année dernière par déjà signer un accord handicap
47:36 avec nos partenaires sociaux.
47:38 Cet accord, il nous permet d'être plus agiles sur la gestion
47:40 de nos flux financiers sur ce sujet, pour aménager des postes rapidement
47:44 pour nos collaborateurs.
47:45 Donc, on s'est attaqué plutôt à l'interne, à démystifier ce sujet,
47:50 à faire en sorte que ce ne soit plus un tabou.
47:52 Parce que, comme je vous le disais, en agence,
47:54 ce sont comme des petites familles qui travaillent tous les jours,
47:57 au quotidien, et c'est très difficile d'aborder ce sujet
47:59 parfois avec ses collaborateurs.
48:00 Donc, on a signé cet accord et on a fait émerger le sujet.
48:03 La deuxième étape, ce sera évidemment d'intégrer des personnes
48:06 en situation de handicap.
48:07 Donc, aujourd'hui, on va aller chercher des partenaires
48:09 au niveau du recrutement qui vont nous permettre de cibler
48:11 ces populations qui sont souvent les grands oubliés du recrutement.
48:15 Pour autant, comme je vous le disais, on a des enjeux
48:17 sur des bassins d'emploi compliqués.
48:19 Il faut qu'on ouvre nos chakras et qu'on aille effectivement chercher
48:22 ces populations en situation de handicap qui ont de vraies compétences
48:25 et de vrais savoir-faire.
48:26 - Est-ce que c'est aussi une obligation légale ?
48:28 - C'est aussi une obligation légale.
48:30 Alors, oui et non, dans le sens où si on ne répond pas à notre obligation,
48:33 on paye. Aujourd'hui, l'objectif, c'est de répondre à notre obligation
48:37 parce qu'on veut être entreprise accueillante.
48:39 - Là aussi, il y a des murs à faire tomber,
48:40 puisque le BTP encore est porteur de beaucoup de mythes.
48:44 - Oui, il y a ça. Et puis, il y a des difficultés aussi parfois
48:47 liées à nos bâtis, à nos structures, à nos agences,
48:49 qui ne nous permettent pas, malheureusement,
48:50 de recevoir certains collaborateurs en situation de handicap.
48:53 Et il y a certains handicaps qu'on ne pourra pas non plus intégrer
48:55 dans nos agences du fait du risque sur les métiers.
48:59 On a des zones parfois accidentogènes qui ne nous permettent pas
49:01 de recevoir certaines personnes, certains collaborateurs
49:03 en situation de handicap.
49:04 Donc, c'est tout ça qu'on travaille pour cibler les bons collaborateurs
49:08 aux bons endroits, mais pour qu'ils puissent venir travailler
49:09 en toute sécurité également.
49:11 - C'est un vrai progrès qui va prendre encore aussi 100 ans
49:15 pour arriver jusqu'à vos idéaux, aussi sans doute.
49:19 Jérôme ?
49:21 - Super.
49:22 - Voilà, le développement, les perspectives.
49:23 On peut dire que le groupe a encore bien d'échantillons aussi,
49:26 mais ils sont bien en route, bien en marche.
49:29 - En tout cas, on a fait une belle balade avec vous au cœur
49:32 de la stratégie de l'ancienne SAMSEE et de ses marques spécialistes.
49:35 Et c'est 100 ans d'histoire et c'est encore 100 ans
49:38 de belles histoires qui s'annoncent avec des beaux défis,
49:41 des beaux challenges et une nouvelle génération de managers
49:45 qui arrivent, dont Laurane, qui est une jeune femme
49:48 et qui montre bien que SAMSEE évolue puisque au comité
49:51 de direction de SAMSEE, on a déjà plusieurs femmes.
49:53 Et ce n'est pas fini.
49:55 - Merci beaucoup, Jérôme Twain.
49:57 Merci beaucoup, François Berriot et Laurane Tornambay.
50:02 Voilà, merci encore à vous.
50:04 Très, très belle continuation.
50:05 On se retrouve, c'est dans quoi déjà ?
50:08 Dans ? On se retrouve la prochaine fois pour le prochain salon SAMSEE.
50:11 - Deux ans.
50:12 - Dans deux ans, s'il n'y a pas de crise sanitaire.
50:14 - Février 2026.
50:16 - On touche du bois et c'est le cas.
50:17 Merci encore à vous tous.
50:18 Merci de votre fidélité.
50:19 - Merci.
50:21 ...
50:32 - Vous avez profité de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
50:36 [Musique]

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