Une émission enregistrée au coeur du salon Mountain Planet, le carrefour des neiges du monde entier ! Durant cette émission spéciale nous aborderons la question de l'enneigement de culture, de la diversification des activités et nous partirions à la rencontre de la station de Chamrousse...
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00:00 Au cœur de nos massifs avec Esprit Montagne et Poma.
00:03 En route sur les chemins d'Esprit Montagne avec la gamme électrifiée de Hyundai-Jean L'Automobile à Echirol.
00:10 Le groupe Samse et l'entrepôt du bricolage vous présente Esprit Montagne.
00:18 Bienvenue sur Mountain Planet 2024, carrefour des neiges du monde entier.
00:41 Durant trois jours et tous les deux ans en alternance avec Innsbruck,
00:44 Grenoble devient la capitale mondiale de l'aménagement en montagne.
00:48 L'aménagement en montagne c'est par exemple 350 millions d'euros d'investissement pour les domaines ski à par an
00:53 avec de plus en plus d'actions en faveur du développement durable.
00:56 Durant cette spéciale à Alpexpo, spécial Esprit Montagne,
01:00 nous allons aborder la question de l'enneigement de culture avec des gens qui ont la culture de la neige.
01:04 Nous aborderons aussi la diversification des activités avec des investissements à l'année.
01:09 Et nous irons également aussi à la rencontre de la station de Chamrousse.
01:13 Pour parler de neige de culture, nous verrons les spécialistes techno alpins Esnosat
01:18 et pour parler d'aménagement, le géant Poma.
01:21 Mais rentrons tout de suite dans le vif du sujet dans ce Mountain Planet 2024.
01:25 Avant de parler d'activités montagne à l'année, on va aborder cette sacro-sainte saison d'hiver qui se termine.
01:37 Saison qu'il faut garantir avec de l'enneigement.
01:39 Et quand on parle neige de culture et culture de la neige, on parle bien sûr techno alpin.
01:43 Je suis avec Max Rougeau. Max, bonjour.
01:46 Bonjour. Cette neige de culture, on en parle beaucoup.
01:51 Mais avant d'en parler, est ce que vous nous présentez techno alpin?
01:54 Oui, bien sûr. Je vous remercie de venir voir techno alpin à Mountain Planet.
01:58 Alors techno alpin, c'est un groupe italien, leader mondial de la neige de culture.
02:03 On a à peu près 60% de parts de marché.
02:05 On équipe toutes les stations, tous les domaines skiable, que ce soit en Europe, en Amérique du Nord, en Asie et bien entendu en France.
02:13 Pour lequel on a à peu près 80% de parts de marché.
02:16 On est leader de l'innovation depuis 1990.
02:19 On a beaucoup travaillé à améliorer ce produit neige de culture pour offrir les outils les plus performants aux exploitants de domaine skiable.
02:26 Alors quand on parle neige de culture en France, ça représente quelle couverture du domaine et comment peut on se comparer par rapport aux Européens?
02:33 Alors le taux de couverture en France, on est un petit peu en dessous de 40% de taux de couverture sur les domaines skiables.
02:39 Alors, bien sûr, avec des variations très, très, très importantes selon les massifs et selon les vallées.
02:46 Et on est un petit peu en retard par rapport aux autres marchés européens.
02:49 Les Dolomites, on va à peu près avoir 90% de taux de couverture, 70% en Autriche, 60% en Suisse.
02:56 Donc, il y a encore une marge de progression pour les domaines skiables français pour rattraper un petit peu les autres stations européennes.
03:04 Et quelles sont les perspectives d'ici 2030?
03:07 Les perspectives sont intéressantes.
03:09 On travaille beaucoup sur des extensions, des installations de neige de culture.
03:14 On travaille beaucoup sur de l'optimisation, apporter plus de performance.
03:18 Et bien entendu, maintenant, quand un exploitant va remplacer un appareil ou installer un nouvel appareil, forcément, il va y avoir une installation de neige de culture pour garantir l'exploitation de la nouvelle machine qui a été installée.
03:29 On le disait en préambule, il y a un peu de fantasme autour de l'enneigement dans la neige de culture.
03:34 Comment ça se fabrique, cette neige de culture?
03:36 Ça reste de l'eau et de l'air?
03:38 Bien sûr, le principe est très simple.
03:40 C'est de l'eau et de l'air pulvérisé dans un environnement froid.
03:43 Donc, on va simplement venir congeler cette eau et cet air et déposer la neige sur la piste.
03:50 Mais j'imagine qu'en quelques années, on a réussi à progresser.
03:55 Comment? Quelles sont les évolutions et les techniques sur ce sur cette thématique de l'enneigement de culture?
04:01 Alors, on a beaucoup travaillé sur la performance énergétique.
04:05 C'est un élément essentiel.
04:06 On a beaucoup travaillé à réduire les consommations énergétiques des enneigeurs et réduire la consommation énergétique pour la production de neige de culture.
04:14 Et comment on arrive à réduire cette énergie?
04:18 Ce coût de l'énergie?
04:19 Alors, avec un travail de R&D, un travail d'innovation, un travail de recherche très important.
04:25 On a beaucoup travaillé sur les bus des enneigeurs.
04:28 On a beaucoup travaillé sur les débits, sur la manière dont le flux d'air est entraîné.
04:33 Et c'est vrai qu'au jour d'aujourd'hui, on arrive à avoir une production vertueuse et on essaye d'être très durable dans les solutions qu'on propose aux exploitants de domaine skiable.
04:44 Parce qu'on sait très bien que, effectivement, comme ça a été dit tout à l'heure, il y a un petit peu de fantasme au source de cette neige de culture.
04:51 Mais on va juste... Des interrogations?
04:53 Des interrogations qui peuvent être légitimes.
04:55 On vient juste prélever de l'eau, la congeler et ensuite, on la restitue au milieu naturel.
05:00 Et quelle est la température idéale pour produire cette neige de culture là où on va être le plus performant?
05:06 Alors, on a aussi beaucoup travaillé sur les températures auxquelles on peut commencer à produire la neige de culture.
05:12 C'est quoi la température auquel on peut commencer?
05:14 On peut commencer à produire à moins un degré et demi.
05:17 Mais c'est vrai que plus il va faire froid et plus les installations seront performantes.
05:22 Quel est l'environnement?
05:23 Quel est l'impact justement sur l'environnement?
05:25 Il y a des études qui sont sorties.
05:27 Vous arrivez maintenant à voir et à pouvoir progresser aussi pour minimiser cet impact?
05:31 Bien sûr, tout à fait.
05:33 Il y a des études qui ont été faites, mais effectivement, comme je le disais tout à l'heure, l'eau est prélevée.
05:37 Elle est restituée. Donc, finalement, l'impact est relativement mineur sur l'environnement.
05:43 Et comme je le disais aussi, les outils qu'on propose aux exploitants, on leur donne les outils pour qu'ils produisent la juste neige.
05:49 Juste ce dont ils ont besoin pour exploiter leur piste et pour offrir les meilleures conditions de glisse à leurs clients du début jusqu'à la fin de la saison.
05:57 Est ce que vous avez pu estimer la prolongation de l'enneigement quand on est sur une piste où il y a de la neige de culture, de la neige aussi naturelle et que cette neige est entretenue et damée?
06:07 Alors effectivement, il faut savoir que les skieurs vont principalement skier sur un mélange de neige de culture et de neige naturelle.
06:14 Et une fois que tout a été damé par les engins de damage, finalement, vous avez un manteau neigeux qui est très, très performant pour le ski et qui va avoir une grande longévité tout au long de la saison.
06:27 Max, merci. Alors maintenant, nous allons nous rendre sur le voisin de SnowSat.
06:30 Une fois que cette neige est produite, il faut désormais la garantir.
06:34 Il faut l'entretenir. Et ça, c'est aussi le sujet de SnowSat qui permet aux dameurs d'avoir un outil pour être justement le plus près possible dans la garantie neige.
06:45 Bonjour Olivier Argois, vous êtes président directeur technique de SnowSat.
06:49 Oui, c'est ça. Je travaille à SnowSat depuis une douzaine d'années.
06:52 On travaille vraiment cette neige et on a à cœur de l'étaler du mieux possible et de gérer la production du mieux possible.
07:01 On va parler de tout ça, mais parlez-nous d'abord de SnowSat. Ça appartient à qui?
07:06 Alors SnowSat, on fait partie du groupe Casborer. On est ensemble depuis une douzaine d'années.
07:13 Du coup, grâce à Casborer, on est présent sur tous les pays de la neige et on peut aider tous ces pays.
07:21 Alors qu'est ce qu'offre SnowSat? C'est quoi le concept?
07:24 Le concept de SnowSat, c'est de mesurer la neige qui est disponible sur les pistes, qu'elle ait été produite techniquement ou qu'elle soit naturelle.
07:31 On mesure et du coup, on est capable, en connaissant les bonnes quantités, de savoir où mettre la neige, où la déplacer et d'essayer de savoir jusqu'où on peut tenir pour tenir les pistes le plus longtemps possible.
07:44 C'est un outil qui permet damer au plus juste, c'est ça?
07:46 C'est ça, on dame au plus juste. Le chauffeur dans la machine peut vraiment voir les zones où il y a des manques, les zones où il y a des surplus, peut aller déplacer de la neige.
07:56 Et c'est ça tout le concept. Éviter d'avoir des trous d'enneigement, de perdre des pistes à cause du manque de neige dans certaines parties et vraiment de faire durer le manteau neigeux le plus longtemps possible.
08:08 Donc j'imagine qu'on est aux confins de la technologie, de l'innovation. Quand on dit SnowSat, c'est satellite. Comment ça marche?
08:14 Alors avant tout, on fait des relevés du terrain pendant l'été qui nous montrent la modélisation du sol en 3D.
08:22 Et puis pendant l'hiver, on vient passer dessus avec la dameuse. La dameuse est équipée de capteurs GPS qui sont précis au centimètre.
08:30 Et avec tout un tas de calculs, on arrive à recalculer précisément sous la dameuse la quantité de neige qui est réellement présente.
08:39 Est ce que vous arrivez à estimer la prolongation de l'enneigement possible grâce à l'utilisation de cette technologie?
08:45 Avec les données d'historique qu'on accumule, on arrive à comparer les saisons l'une à l'autre, les pistes par pistes ou par plus grands ensembles.
08:54 Et on compare les courbes d'évolution de fonte des pistes. Et du coup, on sait se donner des probabilités d'être capable de rester ouvert jusqu'à la fermeture ou prévue ou non.
09:06 Comment se passe le travail en collaboration avec le service des pistes ou les damers? Il y a des formations. Comment vous accompagnez tout ça?
09:13 Alors nous, on organise des formations, bien sûr, mais surtout ce qu'on a ce qu'on a opéré, ce qu'on a vu opérer avec l'arrivée de nos produits,
09:21 c'est des changements dans l'organisation des stations de ski, avec notamment beaucoup la création des pôles neige où on va retrouver travailler ensemble
09:30 aussi bien la niveau culture que le service du damage, qui était des départements qui travaillaient assez séparés jusqu'à l'arrivée de ces outils qui ont mis tout le monde autour de la table.
09:42 Alors concrètement, je suis aux commandes de cet engin derrière et quand je suis le chauffeur de la dameuse, quand j'ai ce nossade, j'ai une vision à combien un périmètre de combien pour savoir où est l'enneigement et quelle est l'épaisseur de la neige?
09:55 Alors, avec notre dernière nouveauté, qui est le LIDAR, on a une vision jusqu'à 30 mètres devant nous, ce qui permet de vraiment pouvoir aller chercher de la neige sur les bords de pistes
10:05 ou d'étaler les tas de neige technique le plus efficacement possible. Voilà ce que voit le chauffeur dans la machine.
10:13 Mais il reçoit aussi tout un tas de tous ces travaux spécifiques qui seraient à faire et ainsi, du coup, ils sont plus oubliés et ça améliore la communication avec le service des pistes,
10:24 avec les demandes spécifiques des pisteurs. Olivier, merci. On en sait un peu plus désormais sur la gestion de cet or blanc.
10:30 Nous allons prendre un peu de hauteur, quitter le plancher des jambes vaches pour rejoindre Poma, un géant de l'aménagement.
10:37 Quand on dit géant de l'aménagement, on pense à Poma. On est sur le stand. On vous l'avait dit, il est grand, il est beau. Fabien, merci de nous accueillir.
10:51 Avec plaisir. On va parler avec vous de l'évolution des technologies pour s'adapter aux demandes de la clientèle, mais aussi pour s'adapter aux demandes des stations qui maintenant veulent des équipements à l'année.
11:02 Mais avant de parler de ça, Poma, c'est plus qu'un constructeur de remontées mécaniques. Alors on est avec quasiment 90 ans d'histoire.
11:09 On est évidemment un concepteur de solutions de mobilité. On est un concepteur de solutions aussi. On accompagne dans l'exploitation des remontées mécaniques dans l'urbain.
11:20 Donc aujourd'hui, on est concepteur utilisateur de nos remontées mécaniques et c'est ce qui nous permet de progresser, d'être très proche de nos clients.
11:28 Alors la tendance actuellement dans l'équipement, il est à la réduction de ces équipements. C'est pas une bonne nouvelle quand on veut avoir plusieurs commandes.
11:37 Ce qui se passe en général en montagne, c'est que justement, on remplace trois petits appareils par un gros porteur.
11:42 Donc ça fait déjà une grosse installation. Déjà, c'est très bien. C'est que ce projet, ces projets arrivent.
11:47 Donc on est on est favorable à ces projets se fassent et ça fait des grosses installations.
11:51 On voit par exemple en France qu'on fait principalement des grosses télécabines qui ont justement l'avantage de pouvoir être utilisées toute l'année
11:57 par rapport à plusieurs télésièges fixes comme il y avait avant. Et puis, ça permet aussi de libérer un peu les domaines, la nature d'équipements obsolètes.
12:05 Exactement. Le but, c'est de remplacer des télésièges avec beaucoup de pylônes par une télécabine avec moins d'appui qui permet d'être utilisée toute l'année
12:14 pour utiliser aussi des piétons. Il y a des solutions comme les Télémix qui sont dans quelques stations françaises, dont l'Alpe d'Huez,
12:19 qui ont l'avantage aussi d'avoir soit du ski au pied, soit des piétons, soit des groupes et l'utilisation 4 saisons.
12:27 Qu'est ce que ça change de raisonner à l'année quand on investit pour la conception de ces remontées mécaniques?
12:33 Aujourd'hui, on a l'avantage aussi de travailler depuis plus de 20 ans dans l'urbain.
12:37 Poma, on a construit notre première télécabine urbaine à Medellin comme une référence.
12:42 Et l'urbain nous a amené quoi? C'est justement cette utilisation.
12:45 365 jours par an de 5 heures du matin à 22 heures.
12:48 Donc, quand on travaille toute l'année avec des ascenseurs valéens, par exemple, ou des remontées qui travaillent toute l'année,
12:53 on est justement dans un fonctionnement où on doit aider l'exploitation avec des systèmes plus automatisés qui fonctionnent comme une.
13:00 Je dirais, il faut qu'on soit au niveau de disponibilité en urbain.
13:04 On est jugé sur le taux de dispo. C'est la même chose pour de remonter en montagne.
13:08 Alors il y a un exemple concret en ce moment, vous êtes sur le chantier du gendrille express aux deux Alpes.
13:14 D'ailleurs, il va ouvrir quand ce gendrille? L'ouverture est prévue en fin d'année 2024.
13:20 Conformément au projet, au contrat, on fait ça en deux ans.
13:23 Donc une très, très, très belle réalisation avec une vitesse. Pas beaucoup de temps pour un tel.
13:28 Deux ans pour un appareil hors nom qui fait quasiment 7 kilomètres de long.
13:32 On est vraiment sur un appareil qui est peut être un des plus gros projets des Alpes.
13:36 Pour nous, c'est une réalisation incroyable en technologie 3S avec une cabine qui est juste derrière nous.
13:42 Je ne sais pas si vous êtes assis dedans, mais un confort inégalable.
13:46 On est aussi très attaché à l'environnement en montagne.
13:50 On parle beaucoup du coût de l'énergie.
13:52 Quelles sont les technologies que vous utilisez pour faire baisser la note de kilowattheure?
13:56 C'est quelque chose qu'on a qu'on a implémenté il y a déjà quelques années.
13:59 On a beaucoup d'éléments qui permettent de faire baisser la note.
14:02 Premièrement, il y a quelques années, on a commencé déjà à livrer dans tous nos systèmes
14:06 une solution qui s'appelle l'EcoDrive qui permet d'adapter la vitesse de fonctionnement à la queue et à la file d'attente,
14:12 soit par des caméras, soit par une utilisation du moteur.
14:14 On a des moteurs moins consommateurs en énergie.
14:18 Et récemment aussi, on a lancé avec Michelin des nouveaux bandages qui limitent la friction,
14:23 qui permettent justement de baisser la note énergétique.
14:25 Autre innovation aussi qu'on met en place cette année à Saint-Gervais,
14:28 on a lancé nos tout derniers balanciers.
14:29 Alors c'est très technique, c'est des balanciers, mais ces balanciers prennent plus de charge.
14:33 Donc, on peut limiter le nombre de pylônes sur la ligne.
14:35 Donc, finalement, on limite globalement l'empreinte de Poma sur ce projet.
14:41 On est ici à Montaigne Planète. C'est l'équivalent du salon du Bourget pour les avionneurs.
14:44 C'est toujours le moment où les avionneurs annoncent Boeing telle commande, Airbus telle commande.
14:50 Vous, Poma, vous avez annoncé des commandes. Vous avez des choses dans les cartons.
14:53 Alors déjà, on est Airbus. Qu'on soit bien d'accord. Aujourd'hui, c'est le Airbus français.
14:59 On est vraiment très fiers d'être l'Airbus, surtout vu l'actualité au niveau du monde de l'aviation.
15:03 Donc non, non, aujourd'hui, on a hier, on a signé des très belles commandes avec Châtel, par exemple, qui nous fait confiance pour régulièrement.
15:10 Régulièrement, on est, je dirais maintenant, ça fait huit appareils avec Poma depuis quelques années.
15:16 On a aussi un client chinois très important, Tianmen Shan, qui nous a fait confiance avec une commande très importante de trois sections.
15:24 330 cabines fait chez Sigma à Vérintulins dans notre usine du groupe.
15:29 Et on a aussi d'autres partenariats comme on continue à aider, par exemple, la FFS et les jeunes, les jeunes, la relève, la relève.
15:35 C'est aussi ça, Poma, c'est d'être aux côtés des institutions.
15:38 On est un acteur français, on est un acteur du territoire et on a vraiment besoin d'être auprès de nos institutions.
15:43 Et voilà, on est dans la continuité de notre ADN.
15:47 Quand on pense relève du ski français, on pense à 2030, aux Jeux olympiques de 2030.
15:51 Qu'est ce que ça peut changer pour, j'allais dire, une entreprise comme Poma d'avoir un événement comme ça structurant pour le territoire?
15:59 J'imagine que vous avez des idées. On parle beaucoup de mobilité douce.
16:02 Forcément, vous allez trouver des terrains d'entente avec avec les Jeux 2030.
16:07 Déjà, premièrement, je suis très fier et bravo.
16:09 Bravo aux équipes de la candidature. Vraiment, je suis très fier que ces Jeux arrivent en France.
16:13 C'est très bon pour le ski. C'est bon pour le territoire.
16:16 C'est vraiment une dynamique très forte et il faut accompagner ce mouvement.
16:19 On a été très présent au Championnat du monde à Courchevel comme un partenaire.
16:23 C'est aussi notre devoir d'être présent pour les Jeux 2030.
16:26 Clairement, un des atouts de la France est d'avoir des infrastructures existantes.
16:30 On voit la piste de l'éclipse. On voit d'autres sites qui sont déjà équipés.
16:34 La mobilité va arriver et va arriver de la vallée.
16:37 Le but, c'est justement de proposer des derniers kilomètres avec des connexions vallées, stations de montagne.
16:42 Et c'est là où nos solutions de mobilité positive peuvent répondre à ces besoins.
16:46 Et on a des exemples comme Saint-Gervais-St-Anne, comme dans les Pyrénées,
16:50 comme Bourg-Saint-Maurice, comme Bride-les-Bains, où je pense que d'autres projets comme Beausel-Courchevel vont pouvoir se faire.
16:55 Peut-être M-Laplein, peut-être d'autres vers Brianson.
16:58 En tout cas, les solutions de transport pour l'accès aux montagnes sont bénéfiques pour la vallée comme pour les stations de montagne.
17:05 Et bien, on va suivre ces beaux projets.
17:06 On va rester dans l'ambiance olympique en allant dans une station,
17:09 Chambrousse, qui a connu les Jeux en 68 à la rencontre de Frédéric Géromain.
17:13 Nous sommes au cœur de Montaigne Planète, dans l'allée centrale.
17:20 Frédéric Géromain, que vient chercher un directeur de station de Chambrousse comme vous ici à Montaigne Planète?
17:26 Alors tout d'abord, c'est un très grand rassemblement pour nous, la montagne, le monde de la montagne, avec des constructeurs, des fournisseurs
17:35 et puis aussi beaucoup de startups par rapport à l'innovation et aussi de la recherche pour nos sites de montagne.
17:44 Mais pas que la saison d'hiver se termine.
17:47 Parlez nous un petit peu de la saison à Chambrousse.
17:50 Comment ça s'est déroulé?
17:51 Alors globalement, c'est une belle saison.
17:54 C'est on a eu et c'est aujourd'hui de la neige naturelle en début de saison,
18:01 recouplée avec la neige de production qui nous a permis de faire une belle saison sur Chambrousse,
18:09 avec une fréquentation de plus 14% et avec un développement de nos chiffres d'affaires de plus 20.
18:19 Donc c'est pour ça que je dis cette saison 2023 2024 est une belle saison.
18:26 Grâce aussi à l'enneigement de culture, comment cet équipement s'organise dans la station de Chambrousse?
18:32 Qu'est ce que ça représente l'enneigement de culture sur le domaine de Chambrousse?
18:35 Alors on a une couverture en neige de production presque 50% de notre domaine, ce qui est supérieur à la moyenne française.
18:43 Oui, voilà. Et l'idée, c'est bien sûr, c'est de pouvoir aujourd'hui conforter, sécuriser l'ensemble de nos retours station ski au pied.
18:53 Donc et par rapport à la production et à la gestion de cette neige de production.
18:59 Aujourd'hui, c'est on est sur un secteur qui est stratégique et aujourd'hui, on s'occupe, on s'équipe d'outils nouveaux,
19:09 d'aide à la décision qu'on installe sur nos engins de damage, avec des radars de hauteur de neige qui nous permettent d'avoir en temps réel
19:18 la hauteur de neige sous les chenilles et qui, bien sûr, croise avec le service de production pour pouvoir produire de la neige au bon endroit.
19:32 Et pertinent dans la production. Et pertinent dans la production et dans la gestion aussi de cette fabrication et de nos ressources en eau, en air et en électricité.
19:43 Il y a la question quand on dit enneigement de culture des retenues collinaires.
19:45 Comment vous gérez cette question environnementale qui est un peu sensible?
19:49 Oui, donc aujourd'hui, sur Chamrousse, nous avons 3, 3, 3 retenues qui nous permettent, j'irai bien sûr, de pouvoir avoir de la ressource en eau disponible,
20:01 mais qui sont aujourd'hui multi usages et qui permettent aussi sur une activité agricole estivale de pouvoir, le cas échéant, abreuvoir les troupeaux,
20:17 de pouvoir aussi utiliser ses ressources sur de sur de la réserve incendie et encore de pouvoir proposer à notre clientèle des activités aquatiques.
20:27 Pas de baignade, pas de baignade, mais en tout cas des activités aquatiques.
20:31 On va parler aussi diversification à Chamrousse.
20:34 Quels sont les chantiers que vous avez lancé?
20:36 Les équipements que vous avez développé pour pouvoir justement incarner cette diversification de l'activité?
20:41 Voilà, on parle beaucoup de transition climatique, d'activités complémentaires, de diversification.
20:47 Chamrousse s'inscrit pleinement dans cette dans cet objectif avec dans un premier temps l'aménagement du site sommital de la Croix
20:56 avec passerelle himalayenne, des belvédères, un cheminement piton, un espace de pique nique.
21:03 Derrière, on a connecté bien sûr la plus longue tyrolienne à pylône du monde qui a été mis en service au mois de juin 2023.
21:11 C'est un équipement qui fonctionne à l'année, la tyrolienne?
21:12 Oui, tous ces équipements fonctionnent à l'année.
21:16 On avait, je dirais, c'était en période d'observation sur le site sommital de la Croix, sur l'ouverture hivernale de la passerelle.
21:24 On l'a fait cet hiver. Aujourd'hui, on est convaincu comme quoi ces activités, il faut qu'elles soient ouvertes tout au long de l'année.
21:31 On est sur la diversification. Bien sûr, on est tout de suite.
21:34 On va attaquer d'ici 15 jours, 3 semaines.
21:37 Un nouvel équipement, c'est une luge sur rail 4 saisons.
21:40 Luge d'été, c'est même pas luge d'été, c'est 4 saisons.
21:42 Voilà un luge sur rail 4 saisons avec aujourd'hui, il nous faut.
21:47 Il faut qu'on soit réactif.
21:50 On peut. On se doit d'être, de proposer à nos clients des activités complémentaires au ski, des activités toute l'année.
21:58 Donc, ça fait partie de cette transition et de ce qu'on veut mettre en place sur sur Chambrousse.
22:04 Alors Chambrousse n'est pas encore sur la carte des Jeux olympiques 2030.
22:06 J'ai bien regardé. En revanche, vous avez un projet qui est lié à l'olympisme.
22:12 Oui, tout à fait. En fait, ça rentre dans un projet d'aménagement global.
22:15 Je parlais du site sommital de la Croix qui va devenir à très court terme une des destinations faires sur notre site de montagne.
22:24 Et c'est la réhabilitation sur le site de la Croix d'un ancien bâtiment Météo France et qui va devenir une future maison de l'olympisme.
22:35 Frédéric, merci. Nous allons suivre tous ces dossiers, tous ces chantiers.
22:37 Je vous souhaite une bonne saison d'été.
22:40 Quant à nous, nous allons faire un petit clin d'oeil à nos confrères du Dauphine et Libéré en parlant de Tech'n Fest 2025.
22:46 Petit clin d'oeil de Ski Chrono à la maison mère Dauphine et Libéré.
22:49 Je suis avec Georges Bozy, cofondateur de Tech'n Fest.
22:52 Georges, qu'est ce que fait le cofondateur de Tech'n Fest à Montaigne Planète?
22:56 Il prend beaucoup de plaisir déjà. Et effectivement, Laurent, si on est sur Montaigne Planète, vous le savez,
23:03 c'est parce que Dauphine et Libéré, au-delà de Tech'n Fest, on a direct entreprise.
23:07 Bien sûr, la newsletter et le média aussi que l'on peut retrouver tous les 15 jours avec le Dauphine et Libéré.
23:13 Et il ne vous a pas échappé à vous que Montaigne Planète, c'était le rendez vous des entreprises liées à l'économie de la montagne.
23:19 Donc, on a forcément énormément de sujets à foison et on y voit des choses qui nous interpellent.
23:26 On y voit des changements en profondeur. Et comme vous parliez de Tech'n Fest,
23:28 on voit aussi que dans la montagne, la tech prend une part très, très importante et que forcément,
23:35 on a un intérêt à regarder ce qui se fait, ce qui évolue et comment on peut avoir une cohérence aussi infinie
23:39 pour revenir à Tech'n Fest entre la montagne et Tech'n Fest.
23:42 Alors, on va se projeter en 2025 Tech'n Fest numéro 2. Les dates, ça va être 5 et 6.
23:49 Alors, petit changement mercredi et jeudi.
23:52 Est ce qu'on peut imaginer que ce Tech'n Fest numéro 2 aura un parfum un peu plus montagne?
23:56 Alors, on ne va pas l'imaginer. On va essayer de lui donner un parfum un peu plus montagne parce que d'abord,
24:01 c'est notre environnement. On vit nous entourés. On vit avec la montagne.
24:04 On vit à la montagne tous autant qu'on est. Et même si Tech'n Fest n'est pas un événement qui est centré sur la région,
24:11 puisque sa vocation est nationale, voire internationale, on ne peut pas échapper à la thématique.
24:16 Et comme je vous l'ai dit tout à l'heure, la tech imprègne absolument toutes les sphères de l'économie.
24:22 Et inévitablement, quand on quand on vient ici monter une planète,
24:25 on voit que toutes les évolutions fines, toutes les solutions innovantes, elles passent par la tech.
24:31 La tech, c'est quoi? C'est la capacité qu'on a à améliorer un équipement.
24:34 Tout simplement, quand on voit Petzl pour citer quelques marques que l'on connaît,
24:39 quand on voit la finesse de leur système de sécurité au delà des lampes que l'on connaît tous.
24:43 On voit qu'il y a beaucoup de tech, beaucoup de recherche, beaucoup d'ingénierie.
24:46 Donc, inévitablement, sans parler de start up, il y en a qui travaillent sur la montagne,
24:50 ne serait ce qu'à la décarbonation. Vous voyez, c'est un enjeu de territoire énorme.
24:54 On ne peut pas ne pas parler de tech ou on ne peut pas ne pas parler de montagne sans parler de tech.
24:58 Si vous voulez, nous serons là les 5 et 6 février.
25:01 On va laisser Georges et ses équipes travailler et nous allons nous retrouver
25:04 pour clôturer cette spéciale Esprit Montagne à Montagne Planète.
25:08 Nous achevons notre petit tour sur Montagne Planète ici, dans l'oeuf poma des années 60.
25:18 Nous espérons désormais que vous en savez un peu plus sur les enjeux de la montagne de demain.
25:22 Rendez-vous pour des aventures en mode été et gardez bien l'esprit montagne.
25:51 Le groupe Samse et l'entrepôt du bricolage vous a présenté Esprit Montagne.
25:55 C'était Esprit Montagne avec la gamme électrifiée de Hyundai et Géant l'automobile à Echirol.
26:03 Au cœur de nos massifs avec Esprit Montagne et Poma.
26:08 [Générique de fin]