Gabriel Attal surpris en train de regarder des photos de chiens à l'Assemblée
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Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 Gabriel Attal, surpris, en train de regarder des photos de chiens à l'Assemblée.
00:03 Comprenez-vous la polémique ?
00:05 Sur la lune, il devait juste préparer certainement les animaux de la huit.
00:08 Une photo montre le Premier ministre regardant l'image d'un chiot noir à ses ministres le 5 février,
00:14 pendant que Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée,
00:17 évoquait le sort des travailleurs.
00:18 Regardez cette photo.
00:20 Et c'est vrai que tout le monde en a parlé.
00:21 La photo, voilà.
00:22 - Quelle honte !
00:23 - Est-ce que c'est gênant ?
00:24 - Quel scandale !
00:25 - Non mais franchement, ça va.
00:26 - Démission !
00:27 - C'est l'ironie, hein.
00:28 Vous jouez hyper bien.
00:30 - Vous avez vu ça ?
00:31 - Comment il joue bien le gars, sans déconner.
00:32 - Merci, c'est gentil.
00:33 - Voilà, refaites-le.
00:34 - Il faut s'en méfier, hein.
00:35 - De qui ?
00:36 - De lui, là.
00:37 - Ah oui ?
00:38 - Oui, s'il joue aussi bien, tu caches des choses.
00:41 Tu joues double jeu !
00:42 - C'est un peu le cas de l'art qui dit "tu pues au rock fort", quoi.
00:44 - Oh là !
00:45 - Oh !
00:46 - Oh !
00:47 - Oh !
00:48 - Oh !
00:49 - Oh !
00:50 - Oh !
00:51 - Eh, les deux, ça, c'est...
00:52 - C'est monstreux, les deux, j'adore.
00:53 Oui, alors ?
00:54 - Ah non, oui, d'accord, il regarde une photo de chien.
00:56 L'ancienne première ministre vapotait dans l'hémicycle.
00:59 C'était, pour le coup, interdit.
01:01 C'est pas bien grave, quoi.
01:02 - C'est pas pareil.
01:03 - Il y a la photo de vapoté, tu peux donner de l'attention à ton interlocuteur.
01:06 Là, il en a clairement rien à faire.
01:07 Quand t'es ministre, tu peux te comporter comme le cancre au fond de l'amphi.
01:10 - Oui, oui.
01:11 - Mais je pose une question.
01:12 Est-ce que c'était pas un geste politique, aussi ?
01:13 Alors, évidemment, il s'est fait choper.
01:14 Mais est-ce que c'était pas pour montrer aussi...
01:16 - J'en ai rien à faire de ce que vous dites.
01:17 - Il faut donner de l'attention, son désintérêt de sa façade.
01:20 - Sauf que là, on parle du malaise dans le travail.
01:23 On parle de 158 personnes qui sont décédées au travail.
01:26 Et il y a un vrai problème de fond, aujourd'hui,
01:28 avec les gens qui se suicident dans certains domaines.
01:31 On parle des agriculteurs, par exemple, où il y a un vrai malaise.
01:35 Et le Premier ministre ne peut pas se permettre,
01:38 lorsqu'on s'exprime sur ce genre de sujet...
01:40 Ça aurait été anecdotique si on parlait d'autre chose, à la rigueur, pas aussi grave.
01:44 - Je pense qu'il n'écoutait même pas ce qu'il était en train de dire.
01:46 - Oui, mais c'est un problème.
01:47 - Il est Premier ministre. Il doit montrer l'exemple ?
01:49 - Oui.
01:50 - Autant hier, sur les réseaux, je disais, c'est super qu'il aille sur les réseaux.
01:54 Il était sur BRL, on réagissait là-dessus.
01:56 Autant, en tant que Premier ministre, avoir ce type de photo...
01:59 Gauthier, franchement, je ne dis pas.
02:01 - Oui.
02:02 - Ça peut arriver à tout le monde, mais il ne faut pas se faire prendre.
02:04 Tu vois ? Il ne faut pas se faire prendre.
02:05 Tu ne peux pas, en tant que Premier ministre, être à l'Assemblée nationale...
02:07 - Surtout sur un...
02:08 - Et tu...
02:09 - Surtout quand on parle...
02:10 - Avoir quelqu'un en tribune, quand tu es en train de parler,
02:12 tu peux pas regarder des photos de chiens.
02:13 Je trouve que tu peux pas pour l'exemple.
02:14 - Ça va.
02:15 - M. Vallaud lui a dit deux fois...
02:16 - Ça fait des G.
02:17 - C'est Premier ministre, c'est pas n'importe qui.
02:19 - Surtout que M. Vallaud, il me semble, qui est en train de parler,
02:21 il lui a dit deux fois...
02:23 Il lui a demandé, si vous voulez, de l'écouter et d'arrêter avec son téléphone.
02:26 - Il a interprété.
02:27 - Voilà.
02:28 - Moi, je suis d'accord avec Valérie, c'est un geste politique.
02:30 - Qui vous a demandé, là ?
02:31 - Je croyais que vous me donniez la parole.
02:32 - Non, je regardais Florian Philippot.
02:33 (Rires)
02:34 - Oui, oui.
02:35 - Non, mais je pense qu'il faut qu'il s'occupe un petit peu,
02:38 parce qu'il n'y a plus de Premier ministre en France, de toute façon.
02:40 - Ah oui ?
02:41 - Depuis le quinquennat, il n'y a plus de Premier ministre.
02:42 C'est le président qui fait tout.
02:43 Enfin, vous le voyez bien.
02:44 Il a remplacé...
02:45 Le président a remplacé complètement le Premier ministre,
02:47 donc il faut bien qu'il s'amuse avec les chiens sur les...
02:49 - Sur la séquence des agriculteurs, ce que vous dites est faux.
02:51 Il a été en première ligne sur la séquence des agriculteurs.
02:53 - Parce que Macron était dans un dîner royal en Suède et en Inde sur un sario.
02:57 - Ah oui, donc ça, il a existé.
02:58 - Effectivement, il ne pouvait pas s'en occuper.
02:59 - On ne peut pas dire que Gabriel Attal n'existe pas médiatiquement,
03:01 même si je suis d'accord avec vous.
03:02 - Du point de vue des institutions, il n'y a plus de Premier ministre en France.
03:04 Maintenant, on n'a plus de ministre, même.
03:06 On a directement un président qui décide tout.
03:08 Enfin, presque, parce qu'au-dessus, il y a Ursula qui décide encore plus que lui.
03:11 - Oui, mais ça n'a pas de sens.
03:12 - Et puis donc, il faut bien qu'il s'occupe.
03:14 Puis c'est de son âge.
03:15 Il est très jeune.
03:16 - Oh !
03:17 - C'est facile.
03:18 - C'est méprisant.
03:19 - Mais si, c'est méprisant.
03:20 - Vous êtes jaloux parce qu'il a réussi et pas vous ?
03:23 - Non !
03:24 - Oh !
03:25 - Alors, si réussir, c'est être macroniste.
03:27 On n'a pas la même définition de la Première.
03:29 - Vous n'avez pas fini en disant non plus, Florian Philippot.
03:31 - Mais non, mais je ne dis pas que je veux être à sa place.
03:33 Je dis simplement que pour être Premier ministre,
03:35 normalement diriger le gouvernement de la France,
03:37 je pense qu'il faut un peu d'expérience.
03:38 Je l'assume.
03:39 Je pense qu'il faut de l'expérience et qu'il n'en a pas assez.
03:41 Il a vécu dans 3 km² dans sa vie.
03:42 Il ne faut pas l'oublier, ça.
03:43 - Il y a beaucoup de gens qui ont de l'expérience et qui font...
03:45 - Qui font aussi n'importe quoi.
03:46 - Oui, oui.
03:47 - On est d'accord.
03:48 L'un n'empêche pas l'autre, mais c'est quand même,
03:50 je crois, préférable qu'on ait un peu roulé sa bosse.
03:52 Sinon, ça donne un Macron, ça donne un Attal.
03:54 C'est-à-dire des gens un peu déconnectés.
03:55 - Qu'est-ce qu'il veut, le baroudeur ?
03:56 Qu'est-ce qu'il veut, le baroudeur ?
03:57 Qu'est-ce que tu fais, la têté ?
03:59 Tu reviens du bivouac ?
04:00 J'aime bien cette baisse.
04:01 J'aime bien.
04:02 Il est sur son lieu de travail et c'est une réunion.
04:04 Ils sont en train de voter des lois.
04:05 C'est super important.
04:06 - Ah oui.
04:07 - Je pense qu'il y a un autre moment pour faire voir son chien.
04:09 Si nous, ici, on travaille, et pourtant, c'est pas l'Assemblée,
04:11 loin de là, si moi, tous les soirs, je m'amuse à faire voir
04:13 des photos de chiens, qu'est-ce que tu vas faire ?
04:15 - C'est pas des photos de chiens que vous faites.
04:17 On va montrer.
04:18 - Qu'est-ce que tu vas faire ?
04:19 Tu vas pas être content et tu vas dire,
04:21 "Pose ton téléphone, on travaille."
04:22 - Non, si...
04:23 - Non, c'est...
04:24 [Musique]