La présences de membres LFI à l'hommage des victimes du 7 octobre est t-elle souhaitable ?

  • il y a 7 mois
Avec Françoise Degois et Elisabeth Lévy

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-02-07##

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Transcript
00:00 (musique)
00:02 - Elisabeth Lévy, Françoise de Goy, dites-le franchement, est-ce que la présence de députés et les filles est souhaitable ?
00:13 - Non. - Non ?
00:14 - Pas du tout. - Pas du tout, pourquoi ? Parce que tout le monde n'a pas l'attitude de certains.
00:19 - Elle est fière d'être c'est républicain, c'est les UGAS, etc.
00:22 Mais quelle intelligence politique c'eût été de dire "on n'y va pas" ?
00:26 - Oui mais ça veut dire qu'implicitement, dans ces conditions... - Non, je voudrais finir s'il vous plaît.
00:30 Parce que vraiment, moi je suis accablée de la ligne qui est choisie.
00:37 Je regardais les questions au gouvernement hier, deux questions de députés et de filles, deux questions sur Gaza.
00:42 Donc ça veut dire qu'en réalité, ils vont à cet hommage en toute insincérité.
00:47 Ils vont à cet hommage, ils font de la politique avec cet hommage.
00:50 Donc moi je suis extrêmement choquée qu'il n'y ait pas cette ouverture du cœur
00:56 qui fait qu'on peut blesser des gens.
01:00 Imaginez les familles des victimes qui vont être là aujourd'hui.
01:05 Imaginez ce que c'est pour votre famille, ce que ce serait pour votre famille,
01:09 si vous habitiez dans ce kiboutz, qui en plus étaient des marchands de paix.
01:13 C'est-à-dire que même la gauche mélenchoniste, elle était plus à droite.
01:18 Si vous voulez que les gens qui étaient dans ces kiboutz...
01:22 Imaginez ce chagrin quand vous avez toute la journée, et je ne parle pas de toute Alephi,
01:27 quand vous avez toute la journée Thomas Porte, Ersilia Soudé, Daniel Obono, Alma Dufour,
01:33 qui toute la journée font des tweets délirants sur le génocide, sur la souffrance des Palestiniens,
01:41 sur le fait que le Hamas n'est pas un mouvement terroriste.
01:45 C'est tout à fait insupportable. Moi, je vous le dis, j'ai un peu honte pour la gauche.
01:48 Moi, je trouve ça complètement radioactif pour la gauche.
01:51 Parce que je ne veux pas être associé...
01:53 - Au sein d'Elefi, il y a quand même des gens...
01:55 - Justement, par exemple...
01:57 - François Ruffin, Alexis Corbière, quelques autres...
01:59 - Alors, je pense qu'il y a au sein d'Elefi des gens qui se sont rendus compte du danger mortel.
02:03 Et qui sont sincères, pour le coup. Je pense que Corbière est sincère, je pense.
02:07 Et j'ai entendu d'ailleurs Manuel Bompard, il est fort Jean-Jacques,
02:11 il a fait dire, il a fait quand même avouer à Daniel Obono qu'elle considérait le Hamas comme un mouvement de résistance.
02:17 Mais Manuel Bompard, je crois pour la première fois dans ce studio, a prononcé le mot "pogrom".
02:25 Et, si vous voulez, quels que soient... On ne peut pas sonder les reins et les cœurs.
02:28 Mais n'oublions pas qu'ils ont des électeurs.
02:30 Dire cela, c'est aller aussi à l'encontre d'une partie de leurs électeurs en particulier.
02:36 Et donc, je pense que si Elefi avait été, comme vous le dites, une sorte d'élan du cœur,
02:42 ils auraient dit "on va envoyer des gens comme Ruffin, comme Corbière, comme Garrido".
02:47 - Bien sûr, je suis d'accord.
02:49 - C'est parce qu'il a aussi un rôle à l'Assemblée nationale.
02:53 - Un cocrèle attaque a dit qu'Israël est un état terroriste.
02:57 Excusez-moi, il renvoie tout le monde doigt de haut.
02:59 Le problème, pour ajouter à ce qu'a dit François, c'est que dans leur tweet du 7 octobre,
03:04 on a le droit de critiquer Israël, il faut arrêter avec.
03:06 On a parfaitement le droit.
03:08 Mais il n'y a pas eu, dans leur premier tweet, dans la morgue de Mathilde Pannot,
03:13 "Ah, je ne vais pas dire terroriste",
03:15 il n'y a pas eu une once de compassion, il n'y a pas eu une once de quelque chose d'un peu brisé.
03:20 Tous les Français ont été un peu brisés par ces images du 7 octobre.
03:24 Sauf eux. Alors ça, vraiment, c'est du rave.
03:27 - Moi je suis d'accord sur la présence d'Elefi.
03:29 Il fallait envoyer des gens qui ne sont pas des répulsifs. Je suis désolé.
03:33 - Mais le fait que le fait a été nickel !
03:35 - Je suis une famille qui a vécu le 7 octobre, ça m'est insupportable
03:39 de voir arriver Mathilde Pannot, que, au demeurant, c'est pas la personne.
03:44 Mathilde Pannot ou Éric Ocrel.
03:46 Ça me serait insupportable !
03:48 - Sur certains points, vous êtes d'accord avec Mathilde Pannot.
03:50 - Moi je suis d'accord sur le social, mais on ne peut pas être d'accord sur tout.
03:53 Et surtout, on ne peut plus être d'accord sur rien. C'est surtout ça.
03:56 Je pense depuis le 7 octobre.
03:58 - Dans un instant, il est 8h20, on continue.
03:59 Tout à l'heure, à 8h30, ce sera Jean-Philippe Tanqui du Rassemblement National
04:04 qui sera l'invité de Jean-Jacques Bordin.
04:06 Vous pourrez prendre la parole également à 9h avec Jean-Jacques 0826 300 300.
04:10 Dans un instant, on va revenir sur la politique.
04:12 On attend toujours le gouvernement.
04:14 - Vous l'attendez, vous ?
04:16 - Non, non, il y a beaucoup de secteurs où ils attendent.
04:20 Pas que l'éducation, le secteur du logement, les transports, la santé, le commerce, par exemple.
04:27 Le Conseil National du Commerce n'a pas été apporté.
04:30 - On va signer le Mercosur et on n'a pas...
04:32 - Non, mais même les commerçants en France.
04:34 Il n'y a plus de personnes qui s'en occupent.
04:37 Même les TPE. Il n'y a plus d'interlocuteurs aujourd'hui pour pouvoir avancer.
04:43 - Il y a des administrations quand même.
04:45 - Les administrations, oui, sauf qu'elles sont un peu tétanisées dans ces conditions.
04:50 Et donc il n'y a pas de décision qui sont prises.
04:52 Il est 8h21, ça fait 28 jours qu'il n'y a pas eu pour certains postes des ministres ou des secrétaires d'État.
04:59 Sinon, on ne nomme plus personne.
05:01 - Le pire, ce serait qu'on se rende compte que ce n'est pas gênant.
05:03 - Dans un instant, on en parle.
05:05 - Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Roger.
05:09 - Oui, alors on parlait de politique tout à l'heure.
05:13 Il y a aussi une petite déclaration qui n'est pas passée inaperçue hier,
05:17 qui va peut-être vous faire réagir, Françoise de Goy, Elisabeth Lévy,
05:20 avant l'invité politique, Jean-Philippe Tanguy, du Rassemblement National,
05:24 qui sera l'invité de Jean-Jacques Bourdin tout à l'heure.
05:26 Le wokisme est devenu une politique de censure.
05:31 C'est Rachid Haddati qui l'a déclaré hier.
05:34 Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
05:36 - Non mais c'est un lieu commun, on peut dire que c'est un lieu...
05:39 - Pas tant que non. - Non, non, mais attendez, attendez, attendez.
05:41 Je finis. C'est un lieu commun, tout le monde le sait.
05:44 Enfin, si vous voulez, on les a vus en marche.
05:46 Simplement, ce qui n'est pas du tout un lieu commun,
05:49 c'est qu'une personnalité de la droite et du gouvernement aujourd'hui le disent.
05:54 Parce que, je vais vous faire une petite confidence,
05:56 il y a quelques années, parce qu'en plus,
05:58 elle n'a pas seulement dit le wokisme, elle a parlé du pluralisme dans le service public.
06:02 Ce qui est beaucoup plus important pour moi,
06:04 c'est la première fois qu'un ministre ou une personnalité de droite,
06:08 d'habitude en privé, ils vous disent "pique-pendre".
06:11 Mais ils ont tellement peur d'être tricards sur les chaînes de service public,
06:16 que vous voulez qu'en public, ils disent jamais rien.
06:18 C'est la première fois qu'une personnalité dénonce ce véritable scandale.
06:23 Nous, on en est à 4 ou 3 couvertures de causeurs sur le sujet,
06:27 parce que c'est un véritable scandale.
06:29 Il n'y a pas de raison que les Français financent des médias idéologisés.
06:34 - Ils ne le sont pas tous, et pour tous quand même.
06:37 - François Tebaume, je ne veux pas qu'on recommence ce débat complètement dingue
06:42 sur le visel public qui serait...
06:45 - Non mais là c'était sur le wokisme en général, dans la société.
06:48 - Vous savez, moi j'en ai marre d'abord sur le wokisme, j'en ai ras-le-bol,
06:53 parce que personne n'est capable de donner une définition claire, précise
06:57 et universitaire de ce qu'est le wokisme.
07:00 J'en ai marre des gens qui voient du wokisme partout,
07:02 comme j'en ai marre des gens qui n'en voient nulle part.
07:04 C'est-à-dire qu'il y a des faits, comment dirais-je, de wokisme
07:08 qui sont absolument évidents.
07:10 Rachida Dati, elle prend l'air du temps, elle dit "le wokisme c'est une censure,
07:14 elle ne sait même pas ce qu'elle veut dire".
07:16 Comprenez, je veux dire, si on commence vraiment...
07:18 - Moi aussi, je pense.
07:19 - Non mais écoutez, arrêtez, de quoi elle parle ?
07:20 Elle dit que dans le monde de la culture, donc du coup il y a du wokisme,
07:23 c'est une censure.
07:24 Le wokisme, il y a un aspect du wokisme qui est très bien.
07:26 Wokisme, vous avez dit, c'est être éveillé.
07:28 - Ah bah sur le papier, oui.
07:29 - Oui, être éveillé aux injustices.
07:30 On a le droit d'être éveillé.
07:31 - Bien sûr.
07:32 - Il y a une différence entre, comment dirais-je, changer des œuvres
07:36 parce qu'elles ne respectent pas la diversité,
07:39 et s'émouvoir par exemple du sort des peuples premiers,
07:43 vouloir qu'en Australie, les aborigènes aient les mêmes droits que leurs,
07:45 ça c'est du wokisme aussi.
07:46 - Non.
07:47 - Ah c'est tombé, c'est totalement du wokisme.
07:49 - Mais non, non, non, vous avez terminé Elisabeth.
07:51 - Le wokisme qui sert à stigmatiser, démoniser la gauche,
07:56 j'en ai ras-le-bol, ça c'est exactement ce que fait Rachida Dati,
07:59 mais j'en ai ras-le-bol aussi de tous ceux qui voient des fascistes partout
08:02 et qui voient des wokistes nulle part, voilà.
08:04 - Bon, Elisabeth, au passage, je signale que
08:08 on peut être anti-wok, et de gauche, c'est ce qu'avait dit Nathalie Heinrich,
08:12 notamment qui était invitée sur chaque bordel.
08:15 - Évidemment, il y a une partie de la gauche qui, heureusement, n'a pas cédé à cela.
08:19 Écoutez, cette histoire que le wokisme, comme l'islamo-gauchisme, ça n'existe pas, c'est amoureux.
08:24 - Non, c'est pas ce que j'ai dit.
08:25 - Bah non, Françoise, je vous ai écouté, comme on l'a demandé passé,
08:28 alors vous allez faire le grand effort de vous taire.
08:31 Voilà, donc, je pense que, si vous voulez, je vous rappelle par exemple
08:37 qu'il y a eu ce pas de deux sur l'islamo-gauchisme, c'était extraordinaire,
08:41 le CNRS, ça n'existait pas.
08:43 Évidemment, si vous voulez, on n'a pas attendu les wok, excusez-moi,
08:47 pour se rendre compte qu'il y avait des discriminations et vouloir lutter contre.
08:51 Ce n'est absolument pas cela dont il s'agit.
08:54 Ce dont il s'agit, c'est d'imposer une vision du monde
08:57 dans laquelle il y a des méchants, c'est l'Occident, les mâles blancs, hétérosexuels, etc.
09:02 Et puis il y a des gentils, les minorités, tout opprimés, les racisés, etc.
09:07 Les uns ont toujours raison, les autres ont toujours tort.
09:10 Et c'est enseigné dans nos universités, donc Françoise,
09:13 la preuve du wokisme, c'est qu'ils s'enseignent, comme on disait des gâteaux.
09:17 - Je le sais très bien, comme aux Etats-Unis.
09:19 - Donc c'est enseigné dans les universités, c'est un pignon sur rue, si vous voulez.
09:23 Et surtout, ce qui est frappant, c'est que ce sont des minorités
09:26 qui imposent à la société, qui foutent la trouille.
09:29 Et vous le savez très bien, les gens ont peur.
09:31 - Je le sais très bien, les gens ont peur.
09:33 - Les gens ont peur.
09:34 - Et donc, que...
09:36 - Ah bah parce que maintenant, vous allez chercher vos idées et vos opinions dans les micro-trottoirs.
09:42 - C'est extraordinaire.
09:45 - C'est obsessionnel, c'est obsessionnel dans un monde, le wokisme.
09:50 Vous êtes en train de m'expliquer que les gens en ont peur,
09:53 mais les gens ne savent même pas ce que c'est.
09:55 Et en réalité, je pense que vous me créez...
09:57 - Attendez. - Je ne suis pas d'accord avec cette façon que vous avez de fonctionner,
10:01 et c'est un courant très classique qu'on connaît,
10:04 cette façon que vous avez de fonctionner, en mettant tout dans le wokisme,
10:07 ça me tue, ça me cibère de la part de quelqu'un d'aussi subtil que vous.
10:11 - Bon, voilà, François Zemmour.
10:12 - D'abord, je n'ai évidemment pas mis tout dans le wokisme,
10:14 je dis simplement que c'est un mouvement, aujourd'hui, idéologique, extrêmement dangereux.
10:18 À partir du moment où, effectivement, des employeurs, par exemple,
10:22 sont terrifiés, au moindre tweet, ils lâchent les gens, par exemple,
10:26 - Mais au moindre tweet, c'est-à-dire ?
10:29 - Par exemple, si quelqu'un est accusé d'être raciste, même s'il ne l'est pas,
10:33 et bien vous allez voir si demain, il y a une, comment on appelle ça en français,
10:38 une "shitstorm", enfin une tempête horrible,
10:41 si vous voulez, sur les réseaux sociaux, pour dire que Elisabeth Lévy est une méchante raciste,
10:46 vous allez voir les pressions qu'il va y avoir sur vous pour me virer.
10:49 Alors vous, peut-être que vous ne cèderez pas, mais il y a des employeurs qui cèdent,
10:53 il y a des gens qui sont virés, pour une mauvaise blague,
10:57 - C'est chaud ça ! - Mais non, c'est ça qu'on appelle...
10:59 - Ça fait partie du walkie, je pense. - Mais oui, ça fait partie du walkie.
11:02 Vous prétendez que parce qu'il n'y a pas de définition universitaire, ça n'existe pas.
11:05 Alors ça, c'est extraordinaire !
11:07 - Ce que je dis, Elisabeth, c'est que j'en ai marre des gens qui voient du walkisme partout,
11:11 j'en ai pas marre de vous, mais en tout cas, cette façon de voir le monde me fatigue chez vous,
11:16 - Vous avez intérêt ! - Je vous adore, mais j'en ai marre des gens qui voient des walkismes partout,
11:20 et j'en ai marre de ceux qui n'en voient nulle part.
11:22 Donc à un moment donné, il faut quand même arriver à trouver un juste milieu,
11:27 et c'est moi qui dis ça !
11:29 - Il y a Jackie qui est réagie, qui dit "le walkisme, c'est éteindre toutes les lumières
11:34 et affirmer que l'obscurité doit avoir sa part de clarté".
11:37 - Oui, c'est pas mal, c'est pas mal. - Ecoutez, être toutes les lumières, c'est le grand machin.
11:42 - Soyez gentils et respectueux avec nos auditeurs. - Mais je l'adore, Jackie Bordal, je n'y arrive pas trop.
11:47 - D'un mot encore, Françoise de Gaulle, Elisabeth Lévy,
11:50 vous, vous n'attendez rien de ce nouveau gouvernement ?
11:53 - Ah si, moi j'attends une chose. - Vous attendez quoi ?
11:55 - Moi j'attends que ce... parce que, excusez-moi, je sais qu'il y a d'autres ministères,
11:58 mais je pense quand même, moi je suis vraiment attristée par le fait que Gabriel Attal ait lâché
12:04 l'éducation nationale quand j'espérais qu'il allait la remonter, moi je suis peut-être naïve,
12:08 mais j'attends une chose, c'est que François Bayrou, qui n'a pas été bon à l'éducation nationale,
12:12 n'y soit pas nommé. Ça, ce serait un très mauvais signal.
12:15 - L'école de la seconde chance, quand même ! - Oui, bah oui !
12:18 - Excusez-moi ! - Oui, oui, bravo !
12:21 - Écoutez, moi je pense que c'est dramatique, l'éducation nationale c'est ça le problème,
12:27 soit on veut vraiment changer les choses, on veut dégraisser le mammouth et regarder comment ça termine
12:30 pour Claude Allègre, ou bien même Jean-Michel Blanquer d'une certaine manière,
12:34 soit on nomme des ministres, Gabriel Attal avec un air comme ça extrêmement proactif,
12:40 en réalité il était là aussi pour éteindre les syndicats, on a nommé Jack Lang, Lionel Jospin...
12:45 - Je suis peut-être naïf, Jean-Jacques Anglin ! - Non mais là, la longue histoire des ministres de l'éducation nationale,
12:49 c'est d'abord pour calmer les syndicats, donc Bayrou... - C'est pour ça, d'où le désastre !
12:54 - Non mais Bayrou, ce serait un formidable aide-redond, c'est ce que je veux dire !
12:57 - D'où le désastre ! - Bon, pour vous, Oudéa Castera ne va pas rester alors ?
13:00 - Elle ne peut pas ! - Non, elle ne fait pas partie !
13:02 - Ça paraît quand même très compli... d'abord, ça paraît effectivement compliqué qu'elle reste,
13:07 et moi, je vais vous dire, si Mme Oudéa Castera avait dit "j'ai mis mes enfants à Stannes, et c'est mes oignons,
13:12 ça me regarde, ça me regarde, l'école privée, c'est aussi l'école de la République,
13:17 et en plus, vous savez parfaitement qu'il y a des problèmes à l'école publique,
13:20 que je vais m'employer à Réginellet... - Il n'y aurait pas eu de problèmes, elle aussi !
13:23 - Si vous voulez, ce n'est pas l'inaudible ! Elle n'est pas outillée politiquement !
13:27 - Elle a mal communiqué au démarrage, et après c'était fini !
13:30 - Elle a menti, c'est ça le problème, je suis d'accord avec Elisabeth,
13:33 elle aurait dit "j'assume", et ça ne vous regarde pas, "allez aux fraises",
13:36 et bien, on va aux fraises, et puis c'est tout !
13:38 - Ce qui est évidemment complexe dans ces conditions, c'est qu'il y a une petite bataille
13:43 entre Emmanuel Macron et Gabriel Attal, à travers ça aussi.
13:46 - Intéressant ça ! - Oui, ça c'est intéressant,
13:48 et notamment sur François Bayrou, parce qu'Emmanuel Macron serait favorable à ce qu'il intègre,
13:53 et il paraît que Gabriel Attal, lui, a un peu de difficulté.
13:57 - Apparemment Bayrou a milité contre sa nomination !
14:00 - Bon, écoutez, à un moment donné, c'est bien sûr que c'est vrai,
14:03 mais à un moment donné, il ne va pas falloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes,
14:07 Macron il décide, il dit à Attal "ok, c'est lui, c'est lui !"
14:10 - 8h33, merci !

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