• il y a 10 mois
Apprendre la programmation n’aura jamais été aussi simple ! Si cette matière fait désormais partie du programme scolaire, dans les faits, son enseignement dans les écoles n’est pas toujours adapté. Un constat que veulent renverser Simon Le Berre et son équipe à travers le robot éducatif Ilo. Grâce à une approche ludique, il offre une expérience interactive et personnalisée et s’adapte ainsi au niveau de l'élève, de la primaire jusqu’au lycée.

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Transcription
00:00 *Musique*
00:02 *Sonnerie de téléphone*
00:03 *Be smart*
00:03 Allez, on part à la découverte d'un robot, un robot éducatif qui va permettre d'apprendre le numérique, d'apprendre à programmer
00:10 de façon ludique et interactive on nous dit. Alors de la primaire jusqu'au lycée, ça fonctionne, c'est simple, c'est réparable, c'est open source.
00:17 En fait ça a tout pour que ce soit dans Smartech parce qu'on aime beaucoup ça. En tout cas ça donne envie d'en savoir plus.
00:22 Bonjour Simon Lebert, merci beaucoup d'être avec nous. Vous êtes donc le cofondateur d'iLoRobot, c'est un projet qui est né pendant le confinement.
00:29 A ce moment là vous êtes deux étudiants, rentré de force en France alors que vous étiez en train de terminer un master en Chine.
00:38 Et puis le projet part de l'idée de construire un robot qui viendrait en soutien de la maman de votre camarade qui est institutrice.
00:47 Et donc c'est comme ça que naît iLo, ça vous emmène jusqu'au CES de Las Vegas où vous y étiez...
00:53 Oui, il y a deux semaines là.
00:54 Voilà, il y a deux semaines, j'imagine que c'est un super coup de projecteur. Quels sont selon vous les critères aujourd'hui d'un bon robot éducatif qui a sa place en classe ?
01:03 Je pense que c'est quelque chose qui puisse servir à l'élève tout au long de sa scolarité.
01:07 C'est-à-dire que peu importe son niveau, il peut l'utiliser, il y a un niveau qui correspond et donc c'est le cas du robot iLo.
01:13 Quand on est en primaire ou au collège ou au lycée, il y a une solution software pour le contrôler, donc il y a une solution logicielle pour le contrôler.
01:19 Et aussi le fait que s'il dure longtemps, il faut pouvoir le réparer, parce que le robot est conçu pour durer au niveau programme scolaire plus de 10 ans,
01:25 donc il faut que le robot puisse durer d'un point de vue mécanique plus de 10 ans aussi.
01:28 Donc pour vous, ça c'est les critères qui ont primé quand vous vous êtes dit "je veux construire un robot qui a sa place à l'école",
01:33 vous vous dites "d'abord il faut qu'il puisse être évolutif en fait et réparable".
01:38 Il n'y a pas d'autre critère ? Pour qu'il soit accepté par les enseignants, les élèves ?
01:42 Il faut que ça soit facile, il faut que ça soit facile à prendre en main pour les enseignants.
01:44 Les enseignants aujourd'hui, surtout aux primaires, ont peur en fait d'être coincés par le robot qu'ils utilisent.
01:50 Et ça c'est vraiment le problème.
01:51 Coincés comment, c'est-à-dire ?
01:52 Ils ne réussissent pas à l'utiliser. Les élèves vont peut-être mieux comprendre qu'eux.
01:54 Et donc l'idée, l'application mobile qu'on a développée, on l'a développée avec les enseignants pour qu'ils aient cette facilité d'utilisation,
02:00 facilité de le connecter au démarrage, de pouvoir l'utiliser à la fois avec un ordinateur, avec un téléphone,
02:05 peu importe le téléphone qu'on a, même s'il est un peu ancien.
02:07 Toutes ces choses-là sont des freins que les enseignants veulent éviter.
02:10 Ils veulent aller vite dans la pédagogie. Et parfois c'est très long avec certains autres robots,
02:14 où l'enseignant passe par 10-15 minutes et après la classe se disperse et c'est perdu.
02:18 Et l'idée c'est d'avoir un robot où au bout de 2 minutes, le robot est prêt, on démarre tout de suite la pédagogie.
02:22 Et donc c'est vraiment ça.
02:24 Alors vous dites qu'on peut le monter avec un seul tournevis ?
02:27 Pour le coup, aujourd'hui c'est une clé Allen. Une clé Allen, c'est une clé hexagonale.
02:31 L'idée c'est que justement on puisse le démonter et le remonter facilement.
02:34 Alors ma deuxième question c'est, donc on apprend à programmer avec ce robot.
02:39 Vous nous dites que ce qui est important c'est qu'il puisse suivre l'évolution de l'élève.
02:42 Je disais que c'était un robot qui pouvait nous accompagner de la primaire jusqu'au lycée.
02:46 Comment ça fonctionne ? Grâce à quoi ?
02:49 C'est la partie logicielle qui évolue ? C'est la manière dont on va le programmer qui devient de plus en plus perfectionnée ?
02:56 Oui, c'est la manière de le programmer qui devient de plus en plus précise.
02:58 Au début on fait du contrôle très basique, où on va déplacer le robot.
03:02 Le robot a la particularité de pouvoir aussi bien avancer, il peut aussi se déplacer en crave, c'est-à-dire sur le côté.
03:07 Donc au début c'est des contrôles très simples, sans les capteurs.
03:09 Puis après on intègre les capteurs et après on peut commencer par exemple à amener une vision, c'est-à-dire une supervision.
03:15 Vous avez deux robots ou trois robots qui sont contrôlés par des caméras où on connaît la position.
03:18 Donc ça peut même aller plus loin que le lycée jusqu'à l'université.
03:21 C'est une base hardware, une base mécanique qu'on propose et après on trouve des solutions de contrôle tout autour de cela.
03:26 On le voit par exemple justement dans un labyrinthe, là c'est pour des compétitions de robotique
03:31 où justement le robot utilise ses capteurs, utilise tout simplement tous ses capteurs pour réussir à monter.
03:35 Il y a des pentes parfois, en fonction de la pente le robot va adapter la motricité qu'il va avoir.
03:39 Donc là on voit qu'on peut aller très loin.
03:41 Mais donc il va s'adapter au niveau de la classe, pas au niveau de chaque élève ?
03:46 Il s'adapte au niveau de la classe mais il y a quand même le côté inclusion,
03:49 c'est-à-dire que si un enseignant repère qu'un élève est un petit peu en difficulté, il peut l'amener sur le contrôle plus simple.
03:54 Et du coup il contrôle aussi le robot tout autant que les autres élèves, mais de façon plus classique et après il réintègre le cours.
03:59 Pareil pour un élève qui sera un peu en avance, il peut intégrer le niveau supérieur en le programmant par exemple dans le dernier niveau en Python,
04:05 donc un langage de programmation aujourd'hui qui est utilisé beaucoup en industrie.
04:08 Ça veut dire qu'il faut plusieurs robots en classe ? Plusieurs îlots ?
04:12 En général on recommande d'avoir 4 ou 5 robots pour une classe de 20-25, les 4 en primaire,
04:17 ce qui permet de faire des groupes de 4 ou 5.
04:19 C'est aussi l'idée de communiquer avec les élèves, de travailler ensemble,
04:22 de se dire comment est-ce qu'on va réussir à sortir du labyrinthe ? Et puis ils réfléchissent.
04:25 Ce labyrinthe-là au début il peut être très simple et après il peut être très complexe avec des zones où par exemple il y a une zone qui n'est pas vue,
04:31 donc le robot va être en autonome.
04:32 Donc là il y a toute une pédagogique, aujourd'hui on travaille beaucoup sur ça,
04:35 l'aspect pédagogique pour encadrer, aider les enseignants à déployer leurs cours.
04:39 Alors vous nous dites que c'est un robot qui est durable, le soft il est open source, il est hyper simple à monter, à utiliser.
04:48 Vous le proposez pour les classes, donc c'est plutôt un projet très grand public d'intérêt général.
04:53 C'est quoi le modèle économique de la robotique dans ce cas-là ?
04:57 Ça reste la vente du robot.
04:59 Vous le vendez à l'éducation nationale ?
05:01 On souhaite le vendre à l'éducation nationale en France, on se déploie aussi dans d'autres pays
05:05 qui sont parfois plus faciles d'accès à l'éducation nationale,
05:08 le système éducatif est parfois plus facile d'accès pour les entreprises privées.
05:11 On le vendra aussi aux particuliers parce que c'est un robot qui peut intégrer aussi les familles.
05:16 À partir de quand ?
05:17 On espère à partir de fin avril 2024.
05:20 Donc avant Noël.
05:22 Avant Noël.
05:23 Dans un premier temps, on se concentre sur les systèmes éducatifs et après on part sur le marché des familles.
05:28 Il y a aussi un marché important, c'est les Fab Labs qui sont un marché qui est venu très vite vers nous
05:32 et ça, ça sera aussi sur fin avril.
05:34 Parce que le robot peut aussi être imprimé en impression 3D.
05:37 Oui, parce que vous avez démarré comme ça, après ce projet.
05:39 On a démarré comme ça.
05:40 Un ordi, une imprimante 3D.
05:41 Et on le garde comme ça, c'est-à-dire que les Fab Labs peuvent toujours l'utiliser comme là.
05:45 Les Fab Labs, c'est des tire-le numérique, il y a des imprimantes 3D.
05:48 On le garde, cette possibilité, c'est-à-dire que les pièces qu'aujourd'hui on fabrique en injection plastique
05:52 seront compatibles avec les pièces en impression.
05:54 Super, merci beaucoup Simon Le Berc au fondateur d'ILO Robo.
05:58 Et puis bonne chance pour tous ces lancements.
06:00 Merci.
06:01 Allez, à suivre, on va s'intéresser au monde des cryptos et de la blockchain.
06:03 On va voir quelles sont les perspectives pour l'année 2024.

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