Le Premier ministre a prononcé mardi son discours de politique générale. Travail, santé, éducation… Il a décliné les priorités de son gouvernement.
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00:00 Alors oui, j'assume de le dire, il faut désmicardiser la France.
00:04 On ne peut accepter une France où beaucoup sont condamnés à rester proche du SMIC toute leur carrière.
00:19 La progression salariale doit toujours permettre de récompenser l'effort et le mérite.
00:25 Alors oui, j'assume de le dire, il faut désmicardiser la France.
00:29 Dès le prochain projet de loi de finances, en nous appuyant sur les propositions de parlementaires,
00:35 de partenaires sociaux et sur un certain nombre de travaux d'experts qui se sont actuellement conduits,
00:39 nous commencerons à réformer ce système.
00:41 Notre souveraineté, c'est aussi notre capacité à répondre aux besoins de nos concitoyens.
00:50 Et donc sur ces fondements, nous allons réarmer nos services publics.
00:53 Ils ont toujours été une fierté, ils doivent le rester et pour certains d'entre eux, le redevenir.
00:58 Nous allons continuer à réarmer notre système de santé.
01:01 Et avec vous, je veux rendre hommage à tous les soignants de France, chacun à leur poste, chacun dans leur spécialité.
01:06 Dès cet été, chaque département devra être doté d'un service d'accès aux soins,
01:14 avec des professionnels organisés pour assurer la permanence des soins.
01:18 Dans les départements où il n'y aurait toujours pas de service d'accès aux soins et de réponse satisfaisante,
01:23 je suis prêt à aller plus loin en restaurant des obligations de garde pour les médecins libéraux,
01:27 en soirée ou le week-end, dans leur cabinet, à l'hôpital ou en maison de santé.
01:32 Aujourd'hui, nos compatriotes clairement nous appellent à revoir notre droit.
01:41 C'est une demande des familles, c'est une demande des malades, c'est un appel grave auquel nous devons répondre, nous y répondrons.
01:49 Nous renforcerons considérablement les unités de soins palliatifs dans notre pays, avec une unité par département.
01:55 Avant l'été, nous examinerons un projet de loi sur l'aide active à mourir dans notre pays.
02:01 Les attentes changent, les technologies évoluent et font apparaître de nouvelles fractures.
02:08 Je pense notamment à celles entre ceux qui peuvent télétravailler et ceux qui ne peuvent pas télétravailler.
02:12 Alors les conditions de travail doivent aussi évoluer et l'État doit donner l'exemple.
02:17 Comme ministre des Comptes publics, j'avais décidé d'expérimenter dans mon administration,
02:23 non pas la semaine de quatre jours, mais la semaine en quatre jours, sans réduction du temps de travail.
02:28 Notre agriculture est une force et notre fierté aussi.
02:36 Alors je le dis ici solennellement, il y a et il doit y avoir une exception agricole française.
02:42 Je suis lucide face à l'empilement des normes, face aux décisions qui tombent d'en haut et qui parfois tombent d'on ne sait où.
02:52 L'agriculture doute, elle aussi, et elle attend des réponses et des solutions.
02:57 Nous serons au rendez-vous sans aucune ambiguïté.
03:01 (Rires)