Face à la colère des agricultures et aux promesses de blocages, le gouvernement hausse (un tout petit peu) le ton

  • il y a 8 mois
Gérald Darmanin a fixé plusieurs « lignes rouges » à ne pas franchir. Le député Renaissance, Sylvain Maillard, lui met en garde les agriculteurs face au risque que leur lutte ne devienne « impopulaire »

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00:00 On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS.
00:02 Des lignes rouges que sont l'occupation du marché de Rungis,
00:05 des aéroports parisiens et la ville de Paris et des grandes villes de province.
00:08 Vous aurez compris donc une grande organisation du ministère de l'Intérieur
00:26 pour éviter que le pays se bloque et singulièrement la capitale parisienne.
00:30 Des lignes rouges que sont l'occupation du marché de Rungis,
00:33 des aéroports parisiens et la ville de Paris et des grandes villes de province
00:36 qui ont été dites et redites et je crois acceptées par les organisations syndicales que je remercie.
00:40 Et des moyens, si jamais malheureusement le mouvement devait échapper aux uns ou aux autres
00:45 pour pouvoir faire des interpellations si jamais c'était le cas
00:47 mais qui n'est pas la volonté du ministère de l'Intérieur.
00:50 On n'est pas obligé d'être bête et méchant.
00:52 Ce n'est pas tout ou rien la liberté de manifestation, la liberté de revendication, elle existe en France.
00:58 Je crois que le gouvernement a montré qu'il avait beaucoup de respect
01:01 vis-à-vis des actions et des expressions des agriculteurs.
01:04 Mais il y a des lignes rouges à ne pas franchir.
01:06 Je crois que c'est du bon sens et que les gens comprennent bien ça.
01:08 Je crois que bloquer les Français et particulièrement ceux qui travaillent,
01:12 c'est ceux qui bossent qui vont être bloqués toute la journée
01:14 pour venir sur Paris ou sur les grandes villes.
01:16 Je crois que ça peut devenir impopulaire.
01:18 Donc je dis attention aux agriculteurs qui bloquent.
01:22 Les agriculteurs travaillent et lorsqu'ils ont envie de démontrer
01:33 qu'ils ont des revendications, le gouvernement l'écoute,
01:36 le Premier ministre fera des annonces demain, il faut les entendre.
01:38 On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS.
01:41 En revanche, j'ai rappelé au préfet que si les bâtiments publics,
01:44 si les policiers, les gendarmes, les agents de préfecture étaient pris à partie,
01:47 évidemment que nous interviendrons.
01:48 Mais je pense qu'il y a une grande compassion et une grande écoute à avoir avec nos agriculteurs.
01:52 [Musique]

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