Avec Chantal Ladesou, comédienne
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2024-01-29##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##SUD_RADIO_MEDIA-2024-01-29##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
00:04 Bonjour mesdames messieurs, ravie de passer encore cette semaine avec vous. On va terminer le mois de janvier. Gilles Gansman, bonjour.
00:12 Bonjour Christine, je suis content de vous revoir.
00:14 On va effectivement passer la semaine ensemble.
00:17 Oui, si vous voulez Valérie, elle n'a pas voulu voir les agriculteurs.
00:20 Elle a fui, c'est marrant. Moi je vous les amène.
00:22 Voilà, elle est partie bronzée.
00:25 Moi je vous les amène de la province, les agriculteurs qui vont assiéger Paris. Bien sûr c'est à suivre dans l'info et dans toutes les émissions
00:31 d'actualité sur Sud Radio, mais là on va parler d'autre chose si vous le voulez bien.
00:36 Pensez à autre chose avec notre invité qu'on est ravi de recevoir, c'est Chantal Lazzou. Bonjour Chantal.
00:41 Bonjour.
00:42 Merci d'être là. Ça vous fait peur l'arrivée des agriculteurs dans l'OVNI ?
00:45 Non, parce que je trouve qu'ils ont raison.
00:47 Je les soutiens complètement.
00:49 Parce que c'est très dur ce métier et c'est pas normal quoi que ça se passe comme ça.
00:53 Donc on est tous ensemble, les Français sont avec eux.
00:57 Mais est-ce que dans votre vie quotidienne, vous, vous avez le temps de regarder si le produit est français, pas français ?
01:01 Eh bien oui.
01:02 Si il est cher ou pas cher ? Est-ce que vous êtes une consommatrice vigilante ?
01:05 Oui, parce que par exemple je vais dans un petit supermarché à côté de chez moi et mon mari aussi regarde beaucoup ça.
01:10 On cherchait des tomates mais il n'y avait pas une tomate française dans le petit supermarché.
01:14 Et on se dit qu'on n'achète pas justement parce qu'il y a beaucoup de trucs espagnols.
01:18 Avec plein de pesticides dedans.
01:20 Donc on achète pas. Mais on va beaucoup au marché.
01:23 Et au marché, on trouve vraiment des produits français.
01:26 On vous reconnaît au marché ?
01:27 Oui.
01:28 Et qu'est-ce que vous dites quand ça se passe ?
01:30 Ah ben voilà, Chantal et Michel, qu'est-ce qu'ils veulent ?
01:32 C'est sympathique, j'adore aller au marché.
01:34 Alors on est avec vous Chantal Latsou pour ce coup d'essai ce soir sur TF1.
01:40 Le fil d'Ariane.
01:41 C'est ce nouveau policier, cette série qu'on espère maintenant...
01:45 C'est le pilote qu'on va avoir.
01:46 C'est un pilote ce soir.
01:47 Enclenché derrière une série durant de longues années.
01:51 Et moi je suis sûr que ça va s'enclencher.
01:53 Pour l'avoir vu en avance.
01:55 Écriter, j'en suis très fier en fait.
01:57 Parce que ça soulève plein de problèmes.
02:00 On n'a pas fait un truc sur Chantal Latsou l'humoriste.
02:03 On m'a fait jouer une palette de sentiments.
02:06 Et j'étais très bien parce que les auteurs m'ont vraiment fait un sur-mesure.
02:11 Donc j'en suis fier, je le redis.
02:14 Parce que c'est un très beau film.
02:17 En plus il y a une vraie enquête dans laquelle je suis sérieuse.
02:19 Quand je mène l'enquête.
02:20 Et c'est une enquête sur les influenceurs.
02:22 Donc c'est un crime chez les influenceurs.
02:24 Et je suis avec un camarade qui joue très bien son rôle aussi.
02:28 Florian Père.
02:29 Allez on va y revenir ensemble évidemment.
02:30 Et puis moi je conseille aux téléspectateurs de rester jusqu'à la coupure pub de la première partie.
02:36 Vous allez voir un plan qui zoom sur Chantal Latsou.
02:41 Qui est au bord des larmes.
02:43 Et on voit une détresse que moi je n'ai jamais vue.
02:46 Et c'est extrêmement bien joué.
02:48 Vous voyez la séquence où vous êtes abandonné de tous.
02:52 Et là, moi je ne vous ai jamais vu avec ce visage là.
02:56 C'est vrai, merci.
02:57 Oui, c'est très émouvant en fait.
02:59 Mon mari aussi m'a dit "mais dis donc, ça va loin en fait".
03:03 Mais c'est gentil de me le dire.
03:06 On revient dans un instant bien sûr.
03:08 On va parler avec vous.
03:09 Non, ça ne va pas.
03:10 On va reparler du fil d'Ariane.
03:13 C'est ce soir sur TF1, 21h05.
03:16 Avec vous, Chantal Latsou.
03:18 Qui est incarnée donc, c'est cette Ariane Legrand.
03:21 Cette enquêtrice, journaliste, chroniqueuse judiciaire à qui on dit "c'est trop tard maintenant, vous êtes un peu vieille, on va mettre du sang neuf dans votre rédaction".
03:30 On va y revenir dans un instant.
03:31 Là c'est l'heure du zapping, j'ai l'air.
03:38 Le titre de champion d'Europe pour l'équipe de France de handball.
03:45 Ça s'est joué sur un fil 33 à 31.
03:49 Et évidemment, la dernière minute fut un suspense intense.
03:53 Regardez le chrono, pas de souvenir.
03:55 Allez, allez, allez.
03:56 32-30.
03:57 Qui t'sais ?
03:59 C'est rentré !
04:00 C'est rentré.
04:01 C'est rentré derrière Belinsène.
04:03 10 secondes.
04:05 Allez, 10 secondes.
04:06 Allez, c'est pas grave, c'est pas grave.
04:08 Ah, c'est pas grave, 32-31.
04:10 Ne rien reprocher à Samir.
04:12 Ne rien lui reprocher.
04:14 10 secondes.
04:16 Et surtout, restez lucide.
04:18 Pas de marché.
04:20 Allez, Yanis, allez, c'est fait.
04:22 C'est fini ! La France est championne d'Europe !
04:25 Et Yanis Lénosol qui boite.
04:27 Mais ça c'est rien !
04:29 Les Bleus, une à moi après les filles.
04:32 Championnes du monde.
04:34 Sont les maîtres du continent à nouveau.
04:37 10 ans après.
04:39 Ah oui, on s'en remet pas.
04:40 Moi je suis une fan de Horn, donc c'est pour ça.
04:42 Moi j'adorais ça quand j'étais jeune.
04:44 J'ai pas regardé, j'étais en...
04:45 Je revenais d'Avignon, mais j'ai pas regardé.
04:47 Et vous, vous y en rendez balle ?
04:48 Quand j'étais petite, oui, enfin jeune, j'adorais ça.
04:51 Ah, super.
04:52 Carton d'audience pour TF1.
04:54 5 272 000 téléspectateurs
04:58 pour une part de marché énorme.
05:00 30 % de part de marché.
05:02 Vrai carton pour TF1.
05:03 Résultat, qu'est-ce qu'il y avait derrière ?
05:05 Le journal.
05:06 Le journal est presque à 7 millions.
05:08 Donc ça a été vraiment...
05:11 Un carton plein.
05:13 Ça marche, le sport.
05:15 Les gens sont restés avec...
05:16 Ah bah oui, on peut avoir des finales tout le temps.
05:18 Vous mettez du handball, vous avez des finales tout le temps.
05:20 C'est vrai, ça marche.
05:22 Les agriculteurs, on en parle, sont en colère.
05:24 Ils n'acceptent plus la concurrence déloyale.
05:26 Mais aussi leurs complices, on en parlait tout à l'heure avec Chantal Lazzou.
05:29 Les grandes surfaces, les agriculteurs,
05:32 aimeraient que les patrons de Leclerc ou de Super U
05:35 viennent les voir plus tôt que de parader dans les journaux télé.
05:39 C'était dans le Figaro TV.
05:41 J'ai fourni Leclerc.
05:42 Le poulet, avec les fermiers de la piège,
05:44 on le vendait 5,30 € le kilo.
05:46 Livré chez Leclerc, TTC, machin,
05:48 on prenait 5,30 €.
05:49 On faisait 4-5 % de marge.
05:52 Leclerc, lui, il le revendait 8 ou 9 € le kilo.
05:55 On le lui a amené dans la chambre froide.
05:58 Il le prenait dans la chambre froide, il le mettait en rayon,
06:00 il faisait entre 30 et 42 % de marge.
06:02 Et après, il a dit "je m'oublie, c'est pas cher".
06:04 Non, tu crèves la vie culturelle.
06:06 Droit dans les yeux, Monsieur Leclerc.
06:07 Quand vous voulez, on se rend compte.
06:09 Et Super U, Intermarché, voilà.
06:12 Il faut qu'on réduise le consommateur.
06:14 On ne peut pas avoir le dernier iPhone et bien manger.
06:17 Au bout d'un moment, il faut choisir.
06:18 Quand vous les entendez, Chantal Lazzou,
06:20 qu'est-ce que nous, on peut faire ?
06:22 Qu'est-ce que nous, on peut faire ?
06:24 C'est moins consommer des trucs qui viennent de l'étranger,
06:27 qui viennent d'Espagne, etc.
06:29 Mais c'est vrai que c'est compliqué,
06:31 parce que les gens remplissent des caddies
06:34 et regardent aussi le prix du caddie.
06:36 Donc, comment leur dire d'acheter plus cher des tomates
06:40 qui sont meilleures, qui auront meilleur goût,
06:41 qui ne seront pas traficotées, etc.
06:43 Mais c'est compliqué, parce qu'il y a le pouvoir d'achat,
06:46 il y a tout ça.
06:47 Donc, que dire ?
06:48 Moi, je vais au marché.
06:50 Je vais carrément du producteur au consommateur.
06:52 Mais il faut avoir le temps d'aller au marché.
06:56 Il faut avoir le temps de faire son marché.
06:57 Là, on n'est plus que deux,
06:58 mais c'est vrai que j'ai toujours privilégié de faire le marché.
07:00 Même quand mes enfants étaient petits, j'allais au marché.
07:03 Mais c'est difficile.
07:05 Le problème est très, très compliqué.
07:07 Très complexe.
07:08 Très compliqué, mais il n'y a pas de raison
07:10 qu'on empêche de mettre des pesticides aux cultivateurs français,
07:14 alors qu'on achète, on vend dans les grandes surfaces,
07:17 des choses pleines de pesticides.
07:18 Je ne vois pas le truc.
07:19 Là, il y a un problème, quand même.
07:20 Là, il y a un vrai problème.
07:21 Vous cuisinez ?
07:22 J'ai cuisiné.
07:23 Mais maintenant, j'ai un cuisinier à la maison en repère.
07:26 C'est vous ?
07:27 Comment il s'appelle ?
07:28 C'est mon mari, Michel.
07:29 Mais vous, c'était quoi votre plat ?
07:32 Moi, mon plat l'hiver, c'est que je faisais un très bon poteau feu.
07:36 Et comme ça, j'attirais les enfants.
07:38 Il y a poteau feu à la maison.
07:39 Alors, ils venaient tous.
07:40 Et donc, je fais très bien la blanquette à l'ancienne.
07:45 Je fais très bien les omelettes.
07:46 C'est plutôt des plats...
07:47 Oui, des plats familiaux.
07:49 Et puis des mijotées.
07:51 Des mijotées.
07:52 Beaucoup plus facile.
07:53 Vous mettez le cachon sur la table et tout le monde s'en sert.
07:57 Dans votre série, Le Fil de la Rienne, dont on va parler après la pub,
08:00 vous parlez des influenceuses et puis des ventes d'objets que font ces influenceuses.
08:06 Après Wish, il y a un site qui cartonne.
08:09 Ce matin, entre handball et handball, c'est Temiu.
08:14 Je rectifierai pas.
08:15 Vous voyez Temiu ?
08:16 Oui.
08:17 Vous savez, c'est si tous les objets sont à 50 centimes ou 1 euro ou 2 euros,
08:22 7 à 8 sur TF1, à enquêter hier sur cet empire chinois.
08:26 Ce site a été lancé par un géant du e-commerce chinois, Pinduoduo,
08:31 qui affiche 18 milliards d'euros de trésorerie.
08:34 Une puissance financière qui lui a permis de développer l'un des algorithmes de personnalisation
08:39 les plus puissants du monde.
08:41 Dès lors que vous allez arriver sur Timu et que vous êtes vraiment novice,
08:44 c'est la première fois que vous y allez, toutes vos données sont absorbées,
08:47 votre comportement est absorbé, ce qui va vous intéresser,
08:50 ce qui fait surgir la moindre émotion chez vous,
08:54 donc souvent ça passe sur le clic bien évidemment.
08:56 Derrière, il y a de l'intelligence artificielle,
08:58 donc l'algorithme Mouline, Mouline, Mouline.
09:00 Votre prochaine visite, il y aura déjà quasiment tout ce dont vous avez besoin,
09:06 mais en tout cas il y a des choses qui vous correspondent.
09:08 Voilà, il faut se méfier de ces sites parce qu'ils aspirent aussi vos coordonnées.
09:13 Et après ça part en Chine, madame.
09:16 Samedi, dans l'émission de Léa Salamé, Faustine Bollard s'est confiée.
09:20 Elle a révélé comment Michel Drucker l'a sauvée
09:23 et lui a permis de ne pas être agressée par Dominique Strauss-Kahn.
09:26 Michel Drucker, à un moment où il y avait un homme politique
09:29 qui s'est montré très incisif avec moi,
09:32 il m'a fait peur, exactement, il m'a fait peur,
09:35 il s'est montré insistant et qu'on sent la différence
09:38 entre l'insistant lourd et l'insistant prédateur.
09:41 Et Michel Drucker était là, il a sauvé la fête.
09:43 Et Michel est intervenu, il a tout de suite ouvert la porte, m'a demandé,
09:46 et il a tout de suite vu dans mes yeux que j'avais besoin d'être libérée de ce moment,
09:49 et il m'a tout de suite invitée à le suivre, et j'avoue que j'étais très soulagée.
09:53 Ça vous est arrivé, vous, d'avoir un producteur ou un comédien un peu lourd ?
09:58 Pas vraiment. Pas, mais j'aurais bien aimé.
10:01 Je plaisante, je plaisante.
10:03 Oui, ça fait le buzz.
10:05 Attention, oh là là !
10:07 On va partir sur un buzz, ne partons pas sur un buzz.
10:10 Quand vous dites "pas vraiment", c'est que votre personnalité faisait que vous les mettiez à distance ?
10:15 Peut-être, oui, vous avez peut-être peur, mais j'ai pas cherché,
10:19 enfin voilà, non, j'ai pas de souvenirs.
10:21 Par contre, si, quand j'étais plus jeune, à 17 ans,
10:24 je me suis fait ennuyer très très fort par un garçon qui a voulu me violer dans un bateau.
10:29 Voilà.
10:30 C'est une histoire que mon mari a découvert à la radio, parce que je l'ai racontée aussi.
10:34 Il me dit "ah bon ?"
10:36 Mais j'ai bataillé, vraiment, je me suis sauvée.
10:40 Mais ça a failli être...
10:43 Mais bon, comme je suis très costaud, je fais du judo quand j'étais petite,
10:46 donc je peux me défendre.
10:48 C'est pour ça que je conseille aux femmes de faire des sports de combat.
10:50 C'est très important.
10:51 Hop, vous retournez un coup de coude par derrière,
10:53 un coup de pied à l'arrache derrière aussi, ça fait très mal.
10:56 Mais ça aide quand même.
10:58 C'est pas inutile.
10:59 C'est pas inutile.
11:00 Qu'est-ce que vous avez pensé de l'affaire de Pardieu ?
11:02 On a pas entendu là-dessus.
11:03 Écoutez, moi c'est aussi un acteur avec qui j'ai joué un film, d'ailleurs il y a 3-4 ans,
11:08 et il ne m'a rien proposé.
11:10 Attention, attention, mauvais buzz !
11:14 Non, pas buzz, mais c'est vrai que c'est un acteur que j'adore,
11:16 et que c'est un grand acteur.
11:18 Et écoutez, j'en sais rien, je vais pas me prononcer.
11:22 Vous auriez signé la tribune ?
11:24 Non.
11:25 Si on vous l'avait proposé ?
11:26 Non.
11:27 Pourquoi ?
11:28 Parce que c'est pas jugé.
11:29 Et puis voilà, il faut voir, tout cela est très très confus.
11:33 Et non, je me prononcerai pas.
11:36 Pour finir, ils seront nos invités cette semaine,
11:39 Axel et Elena de la Star Academy.
11:42 En effet, samedi c'est Elena qui a été éliminée face à Pierre.
11:45 On recevra également le gagnant le lundi suivant.
11:48 Ils nous ont offert de beaux duos,
11:50 comme celui où ils ont repris la chanson de Véronique Sandor,
11:53 "Une nuit sur ton épaule".
11:56 J'ai oublié d'y m'esaurir
12:00 Et même tous mes éclats de voix
12:07 Ils me donnent sans me le dire
12:15 Alors ça a très bien marché samedi aussi.
12:17 François est arrivé en premier,
12:19 mais ils ont fait un gros score samedi, les Starac.
12:23 C'était la demi-finale.
12:25 C'est ce samedi.
12:27 Vous suivez un peu les Starac ?
12:29 C'est là que j'ai été les voir.
12:31 Je suis allée les voir au château.
12:33 C'était comment le château ?
12:35 C'est un château quoi.
12:37 Merci Chantal.
12:39 C'est un château aménagé pour recevoir du monde.
12:44 Il y a plein de choses partout,
12:46 des lits, des canapés,
12:48 mais c'est amusant.
12:50 Je suis allée les voir,
12:51 et on m'a conduit dans le théâtre
12:53 où ils font leurs exercices,
12:55 avec le professeur de théâtre.
12:57 On leur a fait des impros avec Eva Dams.
12:59 Vous avez un coup de cœur ou pas ?
13:01 Pour les trois, ils sont tellement mignons.
13:03 On a travaillé avec les trois,
13:05 et on s'est amusés comme des fous.
13:07 Vous ne bougez pas Chantal,
13:09 de toute façon vous êtes avec nous.
13:11 Le fil d'Ariane, on va en parler.
13:13 C'est ce soir sur TF1.
13:15 On y revient dans un instant.
13:17 Le 10h30, Sud Radio Média.
13:19 Christine Bouillaud, Gilles An...
13:21 Sud Radio Média, l'invité du jour.
13:25 Notre invité Chantal Ladsou,
13:27 qui est ce soir sur TF1.
13:29 Ariane Legrand,
13:31 cette chroniqueuse judiciaire.
13:33 Ça vous a amusé de plonger dans l'univers
13:35 de la justice des chroniqueurs judiciaires ?
13:37 Ces personnages qu'on adore.
13:39 J'avais beaucoup parlé avec les auteurs,
13:41 qui sont venus me voir au théâtre
13:43 deux fois, deux trois fois.
13:45 J'avais beaucoup parlé avec les auteurs
13:47 et j'ai dit que j'étais passionnée
13:49 par les émissions de crimes,
13:51 de faits intra-accusés, de crimes,
13:53 de non-élucidés.
13:55 Et quand j'étais plus jeune,
13:57 je pensais être avocate, en fait,
13:59 pour défendre des criminels
14:01 ou des gens un peu perdus.
14:03 Et je regardais
14:05 toutes les grandes plaidoiries,
14:07 toutes les émissions
14:09 sur ça,
14:11 sur les psychologues, les psychiatres, etc.
14:13 Ça m'intéressait vraiment.
14:15 Et vous allez dans une salle d'audience ?
14:17 Oui, quand j'étais plus jeune,
14:19 j'allais écouter les procès,
14:21 les choses comme ça.
14:23 Ça m'intéressait.
14:25 Et puis après, j'ai plus le temps.
14:27 Mais j'ai en même temps très peur.
14:29 Je m'enferme. On regarde ça avec mon mari.
14:31 Mon mari s'endort au bout d'un quart d'heure.
14:33 Il dit "Oh là là, elle se réveille,
14:35 c'est elle, c'est elle, elle a une sale gueule,
14:37 c'est l'avocate, rendors-toi, c'est bon."
14:39 Et dans cette série, vous verrez,
14:41 on va pas tous polier,
14:43 mais un moment, comme elle est passionnée
14:45 par les faits divers, pour endormir
14:47 ses petits-enfants,
14:49 elle raconte l'histoire de Michel Fourniret.
14:51 Et donc, la séquence
14:53 est tellement drôle.
14:55 Et pourquoi ne pas raconter des vraies histoires, finalement ?
14:57 D'un autre côté.
14:59 Parce que plutôt qu'une vieille fée qui vous pique
15:01 et vous dormait mille ans, non.
15:03 Au moins, il ne m'entrera pas
15:05 dans les camionnettes.
15:07 On peut écouter l'abandonnance.
15:09 - Bonjour chérie !
15:11 - Qu'est-ce que tu fais là ? Elle est où la nounou ?
15:13 - J'ai décidé de lever le pied, de m'occuper
15:15 des enfants.
15:17 C'est important !
15:19 - Bonjour !
15:21 Les stagiaires de 3ème ! - 3ème ? Mais ils ont quel âge ?
15:23 - Alors, et vous les enfants ?
15:27 Vous avez un talent ? Une spécialité ?
15:29 - Elle a même que moi.
15:33 - Je déteste les gens qui racontent des conneries.
15:37 - Ariane Le Grand, René Caugé-Lysière.
15:39 Inédit,
15:41 le fil d'Ariane, votre nouvelle comédie
15:43 policière, lundi à 21h10
15:45 sur TF1 et en streaming
15:47 sur TF1+.
15:49 - On peut citer Florent Paire. - Florent Paire,
15:51 qui est votre fils dans la série.
15:53 - Et puis les enfants. - Les enfants sont super.
15:57 - Il y a Léna Accantini qui joue Camille,
15:59 Lénie Pluvier, il y a Tim Rousseau,
16:01 Philippa Fénix.
16:03 Vraiment, il y a une équipe autour
16:05 de Chantal Lattou qui est vraiment
16:07 la vedette
16:09 du téléfilm,
16:11 bientôt de la série.
16:13 Vous avez une équipe qui est vraiment
16:15 incroyable. Les enfants,
16:17 puisque vous jouez
16:19 la grand-mère de deux enfants.
16:21 - La grand-mère a été castée par Jason Renfais, qui est le
16:23 metteur en scène, et qui a fait vraiment un bon
16:25 boulot. Il voulait vraiment des enfants, il les a
16:27 cherchés un peu dans toute la France, il a fait
16:29 des castings et
16:31 c'est très réussi. Ils sont en même temps
16:33 très calmes,
16:35 très discrets, mais
16:37 ils jouent très bien. - C'est compliqué de jouer
16:39 avec des enfants ? - Par là, je m'en suis pas rendu compte
16:41 parce que c'était tellement naturel,
16:43 tellement facile,
16:45 qu'ils sont très naturels. - Parce que dans les
16:47 films, c'est qui ?
16:49 Cette grand-mère et autres ? Vous avez
16:51 l'habitude de jouer avec des jeunes ? - J'ai l'habitude.
16:53 Je suis restée très enfant à l'intérieur de moi-même,
16:55 donc on joue beaucoup en même temps, entre les prises.
16:57 Donc c'était très facile.
16:59 Ça ne me perturbe pas du tout.
17:01 - C'est quoi la technique
17:03 d'enquête d'Ariane Legrand ?
17:05 - Elle fait...
17:07 Elle va plus loin que les autres, en fait.
17:09 Elle fait des choses interdites.
17:11 Elle va s'attrondir sur une scène de crime, par exemple,
17:13 où elle n'a pas le droit du tout d'aller, parce qu'elle
17:15 sait qu'il y a quelque chose qui a été
17:17 balayé, qui n'a pas été vu.
17:19 Donc elle voit tous les détails, c'est ça.
17:21 Sa puissance, ce qui fait un peu d'ombre
17:23 à son fils, évidemment.
17:25 - Jouée par Florent Peyre, qui est extraordinaire.
17:27 - J'avais un petit peu peur, j'avais une apprehension.
17:29 On m'a dit "J'aime beaucoup Florent".
17:31 On se croisait sur les plateaux d'humour, etc.
17:33 J'aimais beaucoup ce qu'il faisait.
17:35 Il est très, très aussi...
17:37 Voilà.
17:39 Et j'avais peur, j'ai dit "Oula, deux humoristes
17:41 ensemble, est-ce que ça ne va pas un petit peu faire l'escalade ?"
17:43 Et j'ai... La première lecture,
17:45 c'était formidable. C'est un comédien.
17:47 Un très bon comédien. - Et vous pensez auxquels ont connu
17:49 Imogène, avec Dominique Lavanin,
17:51 Imogène d'Aix-Braya, il y a un peu
17:53 ce côté-là, il y a cette phonie-là
17:55 qu'on retrouvait dans les livres d'Aix-Braya.
17:57 - C'est vrai. - Et vous la portez
17:59 et on sent
18:01 aussi que vous avez mis votre patte
18:03 dans cette série, ou pas ?
18:05 - Ma quoi ? - Votre patte.
18:07 C'est une expression qui veut dire
18:09 "Maître", non je rigole, "Maître,
18:11 vous avez contribué au dialogue,
18:13 ou pas ?" - C'est-à-dire que les auteurs étaient formidables
18:15 et Gaëlle Cholet
18:17 qui les a réunis, elles étaient très...
18:19 Elles se sont mises,
18:21 elles se sont mises presque à mon service, en fait.
18:23 Elles ont écouté des choses, elles ont vu des choses,
18:25 elles sont venues au théâtre,
18:27 et elles m'ont écrit des insurmesures,
18:29 donc pratiquement rien n'a changé.
18:31 - Est-ce que c'est un hasard si le pilote,
18:33 le scénario, l'adaptation, tout ça, il n'y a que des femmes ?
18:35 - Ah !
18:37 - J'ai vu ça, scénario,
18:39 Clara Bourreau, Cécile Lughiez,
18:41 et adaptation et dialogue, c'est Clara Bourreau,
18:43 Cécile et Charleine Galland. Il n'y a que des femmes
18:45 et vous, visiblement. - Oui.
18:47 Mais pas dans le pilote.
18:49 - Pas dans le pilote. - Non, il y a quand même
18:51 quelques hommes. Il y a même mon fiancé
18:53 qui est assez beau garçon. - Oui.
18:55 - Il se choisit pas mauvais, quand même.
18:57 - Oui. Mais...
18:59 - Les gens voient balader aussi. - Oui, absolument.
19:01 - Ça me soulève pas mal de choses. L'amour,
19:03 après un certain âge... - Enfin, vous l'exploitez,
19:05 les gens verront... - Je l'exploite.
19:07 Il me rend des services, moyennant quoi, s'il est sage.
19:09 - Les gens le verront.
19:11 - Mais ça me soulève aussi ça.
19:13 - On a l'impression, on vous a vu dans
19:15 Sam aussi, qui a précédé
19:17 le film
19:19 "La Riane", on a l'impression que
19:21 désormais, la télé
19:23 vous voit enfin comédienne
19:25 et plus comme quelqu'un
19:27 qui fait du stand-up ou des sketchs.
19:29 Ça a été long de conquérir la télé.
19:31 - C'est-à-dire que comme j'ai un personnage assez extravagant
19:33 sur scène,
19:35 on s'est dit
19:37 "elle va pas rentrer dans l'écran, parce qu'elle
19:39 va à droite, à gauche, elle lève les bras, elle fait des choses".
19:41 Mais, je pense
19:43 que ça fait peur, peut-être, aux
19:45 metteurs en scène. Surtout les gens qui font du
19:47 one-man show,
19:49 ça fait peur, parce qu'ils se disent
19:51 "elle va faire son numéro". Et ils pensent pas que
19:53 j'étais comédienne, au fond, à la base.
19:55 Le fait d'avoir fait
19:57 un one-woman show, c'était un petit peu un appel
19:59 "regardez ce que je sais faire"
20:01 puisqu'on m'engageait pas
20:03 simplement au théâtre.
20:05 Et c'est un truc, regardez, je sais
20:07 faire ça aussi, je sais faire ça.
20:09 Mais ça a dû faire peur aux metteurs en scène
20:11 à bon moment.
20:13 - Et le fait qu'on se voit confier
20:15 comme ça, ce premier rôle,
20:17 à votre âge, plus de 70 ans.
20:19 - Fais gaffe à ce que tu vas dire.
20:21 - On y va tous, de toute façon.
20:23 Mais est-ce que c'est une forme de revanche ?
20:25 Ou c'est aussi, dans l'air du temps,
20:27 de se dire "aujourd'hui, on peut
20:29 effectivement mettre une
20:31 femme plus âgée". Parce que souvent, on entend les comédiennes
20:33 qui disent "passer un certain âge, c'est plus
20:35 difficile, on nous propose moins de rôles".
20:37 - C'est une chance de plaire, justement, à mon âge.
20:39 Je parle pas de revanche. J'aime pas trop ça,
20:41 je suis pas dans la revanche. Il se trouve que c'est
20:43 comme ça. Et René Simon,
20:45 je le dis souvent, René Simon m'avait vu jouer
20:47 une scène dans son théâtre, dans son
20:49 cours, il était sur le balcon,
20:51 je jouais une scène, et puis il est descendu, il m'a dit
20:53 "toi, tu vas faire une carrière très tardive".
20:55 Il était un petit peu devant, en fait.
20:57 "Tu vas faire une carrière très tardive parce que t'as déjà une autorité
20:59 naturelle. Tu vas pas faire les jeunes
21:01 premières, tu vas faire des concierges, des putes,
21:03 des machins, des trucs, mais tu vas pas faire
21:05 des jeunes premières de ton âge. Donc t'as
21:07 un peu de temps", il m'a dit. Et voilà.
21:09 - On vous a vu dans
21:11 le film, les derniers films de...
21:13 ou dans les derniers films de Philippe Lachaud,
21:15 et on a l'impression que vous avez le même âge
21:17 que eux, que vous vous amusez... - Ah oui.
21:19 - Je me rappelle quand vous jouez la prostituée
21:21 dans le camion.
21:23 - Ah oui.
21:25 Ça, je me suis beaucoup amusée.
21:27 - On a l'impression qu'avec la bande à Fifi, vous faites partie
21:29 de cette bande-là. - J'ai l'impression d'être
21:31 d'avoir leur âge, d'être avec des copains,
21:33 de m'amuser. - Et eux, ils ont l'impression aussi...
21:35 - Je pense aussi. Eux, ils me regardaient en pyjama
21:37 quand j'étais à la classe. Donc pour eux, c'est une espèce de truc...
21:39 Mais je suis un peu leur mascotte, en fait.
21:41 Je m'amuse vraiment
21:43 quand je suis dans ces films, et je suis
21:45 sur la même longueur d'onde, en fait.
21:47 - Et à un moment, vous avez cru que vous n'y arriveriez pas,
21:49 ou pas ?
21:51 - À un moment donné, j'ai cru que oui,
21:53 parce que j'ai eu pas mal de râteaux.
21:55 Je me présentais, j'étais toujours en option.
21:57 C'est-à-dire, j'étais toujours la deuxième ou la troisième.
21:59 Et...
22:01 - Et qu'est-ce qu'on vous dit à ce moment-là, quand on vous dit
22:03 "non, c'était presque ça, mais..."
22:05 - "Non, on vous appelle pas." Vous le savez comme ça,
22:07 c'est qu'on vous appelle pas, on vous appelle pas, on vous a pas appelé.
22:09 Et au bout d'un moment, ça devenait un petit peu...
22:11 Heureusement que j'ai eu mon mari, qui m'a toujours
22:13 encouragé, qui m'a toujours viré de la maison
22:15 en disant "vas-y, va à ce rendez-vous,
22:17 c'est très bien, vas-y."
22:19 Est-ce qu'il avait envie que je parte de la maison pour qu'il ait la paix ?
22:21 J'en sais rien.
22:23 Et mes enfants m'ont beaucoup, beaucoup...
22:25 Je me souviens, un jour, je suis allée chercher en voiture
22:27 avec Mathieu et Tostine, je suis allée chercher
22:29 en voiture à l'école, et ils étaient tous les deux
22:31 déguisés avec du papier crêpon, comme des petites fleurs
22:33 derrière, dans la voiture. Et puis j'avais le
22:35 Xème râteau, et je les regarde
22:37 dans les rétroviseurs, "Ah, faut que je vous dise,
22:39 j'arrête le métier, vous êtes contents ?" Et puis je démarre.
22:41 Et là, j'ai vu des têtes
22:43 dans mon rétroviseur, presque des
22:45 larmes dans leurs grandes vues, je me suis dit
22:47 "C'est pas possible." Je dis "Ah non, non, mais c'est pas vrai,
22:49 je déconne, non, non, non, j'arrête pas, non, non, non."
22:51 Parce qu'ils étaient fans complets.
22:53 Ils me regardaient à la télé quand j'étais à la classe,
22:55 etc., ils me regardaient, ils étaient
22:57 complètement fans, donc j'en avais fait
22:59 une blessure, vous voyez, c'est...
23:01 Et grâce à eux, ça m'a beaucoup aidé,
23:03 franchement. - On continue
23:05 bien sûr à discuter avec vous,
23:07 notre invité, Medhia Santalatsou,
23:09 ce soir, qui est donc Ariane Le Grand
23:11 dans cette nouvelle série "Le Fil d'Ariane".
23:13 C'est les deux premiers épisodes, vous parlez
23:15 de "Pilote", donc si ça marche...
23:17 - C'est un épisode en entier. - C'est un épisode en entier, mais...
23:19 - Il n'y a pas deux épisodes. - Non, non, pas juste deux épisodes,
23:21 c'est un épisode en entier, mais si ça marche, il y aura un deuxième
23:23 épisode. - Il y en aura un troisième, il y en aura un quatrième,
23:25 ça deviendra une série. - Ça deviendra une série,
23:27 il y a le coeur. - C'est ça, "Pilote", c'est qu'il est bien
23:29 fini quand même. - Oui, oui, oui.
23:31 - A début, il y a une fin. - Oui, à début, fin, et c'est
23:33 bien réalisé. - Le coupable, non.
23:35 - Gilles, vous êtes
23:37 incorrigible. Allez, on s'arrête un court instant,
23:39 on se retrouve juste après ça.
23:41 - Le 10h30,
23:43 Sud Radio Média,
23:45 Christine Bouillaud, Gilles Gansman,
23:47 Sud Radio, le Supplément
23:49 Média. - Et on est toujours en compagnie
23:51 de Chantal Latsou avec vous, Gilles Gansman,
23:53 pour parler de ce numéro un,
23:55 on va dire, de
23:57 "Ariane Le Grand", "Le Fil d'Ariane",
23:59 c'est ce soir sur TF1, à 21h05.
24:01 Hors antenne,
24:03 on discutait avec vous, et la question
24:05 qu'on se pose aussi, vu votre
24:07 parcours de comédienne,
24:09 c'est, est-ce qu'un jour, ou est-ce que vous avez
24:11 déjà eu des rôles plus dramatiques ?
24:13 Est-ce qu'on vous a déjà imaginé, un metteur
24:15 en scène, une metteure en scène, vous a
24:17 déjà vu dans ce rôle-là ?
24:19 - Pas vraiment, en fait.
24:21 Et j'aimerais bien,
24:23 parce que je trouve que,
24:25 je pense qu'un humoriste a quand même
24:27 aussi, a quand même du drame
24:29 en lui, et
24:31 je crois qu'on peut y arriver.
24:33 Et je pense
24:35 que je le ferais très très bien, en fait.
24:37 - Parce qu'on fait rire parce
24:39 que, quoi, on a cette
24:41 nature au fond de soi, ou on
24:43 essaye de soigner quelque chose ? - On fait rire
24:45 pour un peu désamorcer les tensions,
24:47 et puis c'est ça aussi chez les gens, c'est que
24:49 ils nous le disent, on a ri
24:51 pendant, on a oublié, souvent j'essaie
24:53 de dire le mot "oublier",
24:55 après les représentations, on a oublié
24:57 pendant deux heures, une heure et demie, deux heures,
24:59 on a oublié nos soucis,
25:01 tout ce qu'on est, etc.
25:03 Et c'est formidable. Et les humoristes,
25:05 moi c'est un peu aussi, un peu
25:07 pour cacher un petit peu
25:09 ma timidité, pour cacher un petit peu
25:11 les drames, pour cacher,
25:13 voilà, j'aime faire rire,
25:15 j'aime ce contact, j'aime
25:17 raconter des histoires au public,
25:19 et cette espèce de retour, ça me fait
25:21 bien aussi en fait, ce rire dans la salle
25:23 qui revient comme ça, ça me nourrit,
25:25 ça m'enchante, quoi.
25:27 - Mais vous aimeriez
25:29 quand même qu'on vous propose un jour un rôle ?
25:31 - J'aimerais beaucoup, j'aimerais beaucoup, je vous le dis, j'aimerais.
25:33 - Bah peut-être,
25:35 un prochain téléfilm
25:37 de TF1.
25:39 Alors, est-ce que, je suis obligé de vous
25:41 poser la question dans une émission média,
25:43 donc on peut dire qu'officiellement vous serez
25:45 dans ma Singer ?
25:47 - Alors, écoutez... - Je connais bien
25:49 Tony Meunier, le producteur. - Je ne l'ai pas vraiment dit.
25:51 Je l'ai dit que c'était dans les tuyaux.
25:53 - Oui, mais... - On ne sait jamais, parce que
25:55 vous savez, j'ai déjà eu une expérience. - Parce que vous avez signé votre contrat.
25:57 - J'ai déjà eu
25:59 une expérience en me disant que
26:01 pratiquement deux jours avant que c'était pas moi,
26:03 donc je ne veux pas refaire la...
26:05 refaire la bêtise de dire les choses.
26:07 Vous le saurez à temps ? Excusez-moi,
26:09 moi je vous... - Mais c'est quasiment fait.
26:11 - Vous voulez vraiment savoir ? - Oui.
26:13 - Eh ben, moi, ne saurai pas.
26:15 - Mais vous, vous en avez très envie.
26:17 - Ça m'amuse beaucoup. Ce programme m'amuse.
26:19 Même si je ne sais pas découvrir qui est dans les pluches,
26:21 ça m'amuse, c'est vrai.
26:23 Ça m'amuse d'être
26:25 avec des camarades, de jeu,
26:27 ça m'amuse d'être
26:29 ébahis par les costumes et par
26:31 les gens qui ne chantent pas.
26:33 Des sportifs, des auteurs d'un seul coup qui se dévoilent
26:35 comme ça. Mais un merveilleux
26:37 chanteur, c'est extraordinaire. - Oui, parce que
26:39 le fait d'être sous un masque
26:41 leur permet de se libérer et de ne plus avoir honte.
26:43 - Exactement. - Et d'affronter les choses.
26:45 Pourquoi vous étiez triste qu'on ne vous rappelle pas ?
26:47 Parce qu'il y a quelques mois, vous disiez
26:49 "Je ne vais pas refaire l'émission"
26:51 et ça m'a triste. - Parce que
26:53 j'étais prévue et qu'on m'a dit au dernier moment
26:55 que ce n'était pas moi. - Et ça, ça vous a
26:57 blessée ? - Je ne me
26:59 blesse plus du tout par ce genre de râteau,
27:01 en fait. Je les évince, je n'y pense
27:03 plus. Je passe par-dessus.
27:05 Parce que sinon, on serait tout le temps malade.
27:07 On a beaucoup de râteaux,
27:09 les comédiens. Un peu moins maintenant,
27:11 mais si on prenait ça très au sérieux,
27:13 ça va.
27:15 Je ne pense à autre chose.
27:17 - Ce qu'on disait tout à l'heure.
27:19 Et puis,
27:21 pour continuer,
27:23 pour finir sur "Massinger",
27:25 vous allez retrouver
27:27 Laurent Ruquier des "Grosses Têtes".
27:29 Laurent Ruquier, il vous a beaucoup aidé, quand même,
27:31 à votre notoriété. - Laurent Ruquier,
27:33 j'étais déjà chez Boovard.
27:35 J'ai fait sept ans avec Boovard.
27:37 Et puis,
27:39 Ruquier a appris
27:41 à garder, et RTL aussi,
27:43 cinq personnes de chez Boovard, en fait.
27:45 Dont j'étais, voilà.
27:47 Et Ruquier, oui, Ruquier est un
27:49 merveilleux camarade
27:51 qui me tacle quand même.
27:53 Il n'est pas que gentil avec moi au "Grosses Têtes",
27:55 mais c'est amusant pour le public, c'est marrant.
27:57 Et je joue le jeu, donc...
27:59 Mais oui, c'est un bon camarade.
28:01 - Et quand vous tombez, vous tombez vraiment ?
28:03 - Quand je tombe, je tombe vraiment, oui. C'est ça qui est mon drame.
28:05 C'est ça qui me fait mal.
28:07 C'est ça qui est extraordinaire. Je suis une espèce
28:09 de bonhomme en mousse, en fait.
28:11 Je me relève. - Vous vous relevez.
28:13 Est-ce que vous diriez que vous êtes, entre guillemets,
28:15 quelque part aujourd'hui "bankable", comme on dit
28:17 chez... Vous êtes
28:19 cette actrice... - C'est ce qu'on dit.
28:21 C'est bizarre, quand même.
28:23 - Et vous le vivez comment ? - Très bien.
28:25 Je suis ravi. Parce que c'est une longue
28:27 montée, en fait. - La pente est raide.
28:29 - La pente est raide. C'est une longue, longue
28:31 montée, et après, bon, c'est pas
28:33 "chouk" d'un coup, et puis bon, mais non, là c'est une
28:35 longue montée qui est très étayée, finalement.
28:37 J'ai assuré mes arrières, c'est très, très
28:39 étayé, donc voilà, je le vis
28:41 très bien. - Ça veut dire que vous avez plus envie de
28:43 fiction, maintenant, que de théâtre ?
28:45 - J'adore le théâtre. J'adore les planches.
28:47 J'adore l'odeur du bois, j'adore
28:49 rêver dans un théâtre vide,
28:51 j'adore entendre le chuchotement derrière
28:53 le rideau, j'adore ça. Je me sens chez moi
28:55 au théâtre. Je peux faire ce que je veux.
28:57 Et j'adore aussi être demandé
28:59 dans les fictions, dans les films.
29:01 C'est un autre...
29:03 C'est autre chose, une autre ambiance. On attend
29:05 beaucoup plus.
29:07 C'est différent. - Vous avez joué dans le prochain
29:09 film de Kev Adams, pour
29:11 continuer sur "Massinger".
29:13 C'est quoi ce rôle que vous avez
29:15 dans... C'est "La maison de retraite 2",
29:17 c'est ça ? - Oui, "La maison de retraite 2". Alors là, je suis
29:19 dans une chaise roulante, et au début
29:21 je dis "Oh là là, finalement c'était très bien, parce que
29:23 comme ça, on a une chaise et tout le monde est debout
29:25 en train de petonner, parce que c'est long, les tournages.
29:27 Et moi, je suis assise.
29:29 Donc ça, c'est un bon point.
29:31 Je suis une colonnelle en retraite extrêmement sévère.
29:33 Voilà.
29:35 Je suis venue, ça pue du cul.
29:37 C'est comme ça.
29:39 C'est une colonnelle
29:41 qui veut tout faire péter.
29:43 Le rôle est amusant.
29:45 - Justement, vous la sentez, vous, la vieillesse ?
29:47 - Écoutez, moi, je la sens pas
29:49 pour le moment. Je me sens...
29:51 Je me suis mise au yoga-chaise
29:53 sur Internet. J'ai mis mon mari au yoga-chaise aussi.
29:55 - C'est quoi le yoga-chaise ? - C'est-à-dire que
29:57 vous êtes assise, et pendant
29:59 10 minutes, vous faites du yoga, vous levez les jambes,
30:01 vous mettez les jambes à gauche, le corps à droite,
30:03 comme ça, vous levez les bras, etc.
30:05 Mon mari s'y est mis aussi.
30:07 Hop, il m'a envoyé. J'ai levé la jambe.
30:09 Il m'a servi un café, il a la pourri dans la gueule.
30:11 Mais ça a eu une scène de ménage.
30:13 Une scène de ménage, quand même, tient jeune aussi, si vous voulez.
30:15 Donc, le yoga-chaise
30:17 ou des exercices par terre pendant
30:19 10 minutes. Je marche énormément,
30:21 puisque je s'habite à côté du bois,
30:23 et avec mon mari,
30:25 et... Oui, pas avec quelqu'un d'autre
30:27 dans le bois, on pourrait croire.
30:29 Mais j'essaye
30:31 de me tenir en forme, mais je dois avoir de bons gènes,
30:33 je crois. J'essaye de me tenir en forme.
30:35 Alors, le seul truc qui
30:37 m'angoisse, c'est le temps qui reste.
30:39 C'est ça qui m'angoisse un peu.
30:41 - Que va-je faire du temps qui me reste ?
30:43 C'est ça, la question ? - Oui. Voilà.
30:45 C'est le seul truc, il ne faut pas y penser.
30:47 Dont je vis pleinement.
30:49 - L'instant présent. - Voilà. J'ai toujours vécu
30:51 l'instant présent, en fait. - Quels sont vos prochains projets ?
30:53 Bon, il y a ce soir, ça va marcher.
30:55 Vous allez devenir un personnage récurrent de TF1.
30:57 Et vos prochains projets
30:59 ou projets secrets ?
31:01 - Non, j'en reçois quelques films.
31:03 Je vais tourner le prochain film avec Kava Dams aussi.
31:05 Décidément, on est... - Oui, vous appuyez.
31:07 - Oui. Et d'ailleurs,
31:09 va tourner Claude Zidi
31:11 Junior. Et puis,
31:13 j'ai deux, trois projets encore
31:15 qui ne sont pas signés. Donc, je n'en parle pas.
31:17 - Et pour le théâtre ? - Pour le théâtre,
31:19 pour l'instant, je lis des pièces.
31:21 Et j'essaye de m'écrire un nouveau one-man show,
31:23 donc je mets plein d'idées sur un carnet.
31:25 - Et alors, justement, sur ces
31:27 seules enceintes, quelque part, qu'est-ce qui vous inspire
31:29 dans les précédents spectacles ?
31:31 On a vu, il y a des sketchs mythiques
31:33 de vous. Mais qu'est-ce qui vous inspire
31:35 aujourd'hui, là, en 2023 ?
31:37 - Par exemple, vous, ça peut être vous,
31:39 c'est des choses comme ça que je croise dans la rue.
31:41 - Ah bah si, on se fout de vous,
31:43 j'irais voir. - Mais vous parlez un peu comme
31:45 Michel Faux. On vous a dit que vous ressembliez à Michel Faux.
31:47 - Moi ? - Oui. - Ah, on l'a reçu ici,
31:49 j'adorais. - Oui, oui. La façon de parler,
31:51 l'intonation, le visage,
31:53 ça c'est vrai. - C'est gentil. - Ça, ça me rassure
31:55 parce que c'est un garçon que j'aime beaucoup.
31:57 - Moi aussi, je l'aime beaucoup. Il a été formidable,
31:59 il est venu ici. Il a été formidable.
32:01 - Et donc,
32:03 tout m'inspire. Mon mari m'inspire. Mon mari
32:05 est un sketch sur pattes. - Ah.
32:07 - Encore, nous sommes partis par le train.
32:09 Il n'arrivait pas à passer son billet
32:11 dans le truc, dans la machine.
32:13 Il commençait à s'énerver parce que c'était
32:15 un homme en colère, depuis très longtemps.
32:17 Il n'arrivait pas. Et le contrôleur a dit
32:19 "Monsieur, c'est votre billet d'avion, ça."
32:21 (rires)
32:23 - Des petites choses comme ça qui me...
32:27 - Et vous les notez ? - Ben, je les ai...
32:29 Oui, je les note. Quand je suis dans le train, je les note.
32:31 Comme l'autre fois, il m'a dit... Oh, j'étais en one-man show.
32:33 Il m'a dit "Je vais, à un moment donné, y a un petit truc,
32:35 y a un petit ventre mou, je vais te
32:37 filmer." Parce que c'est bien comme ça, on pourra regarder
32:39 à l'hôtel tranquillement. Oui, il est gentil.
32:41 Il m'a filmé.
32:43 Il m'a filmé pendant 10 minutes, un quart d'heure
32:45 comme ça. Et il était dans la salle
32:47 avec le public. On a regardé. Il s'était filmé
32:49 en selfie, si vous voulez, vous voyez.
32:51 Tout ça... (rires)
32:53 Tout ça, c'est des choses. - Et sinon, est-ce que vous avez
32:55 une véranda gratuite pour chez vous ?
32:57 - Non, figurez-vous. - Ah, vous n'avez pas de véranda gratuite ?
32:59 - Non, pas de véranda. Je cherche
33:01 à en mettre une dans mon appartement, mais ça
33:03 s'y prête pas. Histoire que quand même, ça me serve
33:05 à quelque chose. - Mais bien sûr, je me suis posé la question.
33:07 - On peut pas la mettre, on peut pas la mettre.
33:09 - Ah, vous pouvez peut-être l'offrir à un ami.
33:11 - Vous avez besoin d'une véranda ? Je le sens bien.
33:13 - Non, c'est vrai, j'ai pas de place
33:15 non plus. Je suis en appartement.
33:17 J'ai pas besoin de véranda.
33:19 On vous a proposé des pubs un peu...
33:21 Puisque, évidemment, je parle de la pub
33:23 qu'on entend tout le temps.
33:25 On vous a proposé des pubs que vous avez
33:27 refusées ou pas ? - Oui, il y a des pubs que je
33:29 refuse, oui, parce que celle-là, je suis pas
33:31 exclusive, mais
33:33 quoi que peut-être, j'en sais rien.
33:35 Mais non, je fais pas... Déjà, c'est marquant.
33:37 - Oui. - Elle est très marquante, cette pub.
33:39 Donc, je vais pas en faire. Je vais pas être une femme sandwich
33:41 quand même. - Oui.
33:43 - Est-ce qu'il y a des pubs pour des raisons morales
33:45 ou autres que vous avez refusées ?
33:47 - Bah, si c'est amoral, oui. Je sais pas où voulez-vous en venir.
33:49 - Non, mais non ! Je sais pas
33:51 ce qu'on peut vous proposer comme pub.
33:53 - Non, mais on m'en propose pas tellement.
33:55 - Parce que celle-là, elle est marquante. - Celle-là, elle est très marquante.
33:57 Donc, c'est suffisant. J'avais fait...
33:59 Quand j'étais chez Bouvard,
34:01 j'avais fait
34:03 les petits supermarchés Cora.
34:05 Et puis, ils m'avaient dit "Nido, vous êtes drôle,
34:07 mais on rentre là-dedans, vous êtes sévère.
34:09 J'aimerais pas être avec vous en couple."
34:11 (rires)
34:13 - Bon, merci beaucoup. On arrive
34:15 au terme de ce rendez-vous avec vous, Chantal Ladsou.
34:17 Merci infiniment
34:19 pour ce passage ici sur Sud Radio. Je rappelle,
34:21 ce soir, 21h05,
34:23 précise, vous êtes sur TF1
34:25 et ce sera le fil d'Ariane. Qu'est-ce qu'il y a, Gilles ?
34:27 - Non, deux fois, c'est 21h10.
34:29 - La petite fiche que vous m'avez mise...
34:31 - Oui, j'ai écrit 21h05. - Ce soir, TF1,
34:33 21h05. - C'est ce qu'il y a sur le communiqué de presse.
34:35 - Eh ben, on vérifiera.
34:37 Puis, on les appellera. Ça sera, non ?
34:39 - 21h10, ça va. - Non, non, non.
34:41 Voilà. Ben, good luck.
34:43 - Good luck. - Ça va marcher.
34:45 - On se fasse les doigts pour vous. - On dit rien.
34:47 - On reviendrait pour le deuxième.
34:49 - Bien sûr. - Merci, Chantal Ladsou.
34:51 - Merci à vous. - A très bientôt. Et dans un instant,
34:53 on va revenir sur les débats de l'actualité
34:55 avec nos débatteurs.
34:57 On va parler des agriculteurs, évidemment. A tout de suite.
34:59 - Soudradio. - Soudradio, parlons vrai.
35:01 - Parlons vrai. - Soudradio.
35:03 - Parlons vrai.