Catherine Barba : Réussir en tant qu'entrepreneur indépendant !

  • il y a 9 mois
Catherine Barba Parlons Business

La crise Covid a bouleversé l'emploi et notre relation au travail.

Découvrez comment embrasser l'indépendance, le nouvel art de travailler. Catherine Barba, serial-entrepreneuse et fondatrice d'ENVI, l’école du futur du travail, guide les apprentis-entrepreneurs vers le succès. Des formations certifiées Qualiopi offrent les clés pour créer une entreprise rentable, vendre efficacement, et surmonter les défis du parcours entrepreneurial.

Et ce n'est pas tout. Catherine Barba souhaite également aider les entreprises à naviguer dans le monde changeant du travail indépendant. Transformez votre entreprise en un hub de compétences, attirant les freelances. Pour les salariés qui préfèrent rester en entreprise, Catherine Barba propose des formations pour stimuler l'innovation et l'esprit entrepreneurial. La fusion du monde de l'entrepreneuriat et du salariat devient une réalité harmonieuse.

Explorez cette révolution du travail avec Catherine Barba et ENVI pour façonner votre avenir professionnel.

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Produit par :
Parlons Business

Journaliste :
Gilane Barret

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Transcription
00:00 Générique
00:02 ...
00:12 -Parlons business et parlons travail.
00:15 L'emploi, notre mode de travail,
00:17 notre relation à l'entreprise a changé,
00:20 notamment depuis la crise Covid.
00:22 Cela veut dire qu'il faut savoir travailler autrement.
00:25 Bonjour, Catherine Barba. -Bonsoir.
00:27 -Vous avez cofondé Envie, l'école du futur du travail.
00:31 On vous connaît aussi comme investisseuse,
00:34 sérieuse, entrepreneuse. On vous a vu
00:36 dans "Qui veut être mon associé ?" sur M6.
00:38 Ma question est simple. Envie, l'école du futur du travail,
00:42 c'est quoi, le concept ?
00:43 -L'école du futur du travail,
00:45 c'est... Il y a deux jambes dans cette école,
00:48 que j'ai cofondée en septembre 2022.
00:50 Il y a une jambe destinée aux particuliers
00:53 qui veulent changer de vie, se reconvertir
00:56 et devenir indépendants. Pas "start-upers",
00:59 mais indépendants, freelancers.
01:00 On les aide à être rentables, durablement.
01:03 C'est bien d'être libre, c'est encore mieux.
01:06 -Oui, c'est mieux. Vous confirmez,
01:08 avec votre expérience. -Exactement.
01:10 Et puis, de l'autre, il y a une dimension
01:12 pour les entreprises. Comme vous le disiez,
01:15 le travail se transforme.
01:16 C'est la guerre des talents,
01:18 et c'est très important d'accompagner
01:21 les entreprises, grandes et petites,
01:23 à s'ouvrir à d'autres façons de travailler,
01:26 à d'autres relations de travail.
01:27 C'est ce que fait aussi Envie,
01:29 on les accompagne sur ce sujet-là.
01:31 -Deux piliers, les particuliers et les entreprises.
01:34 On rentre en détail.
01:36 Les reconventions sont très nombreuses.
01:38 Beaucoup d'entreprises solos se montrent.
01:41 Les entrepreneurs, souvent solitaires,
01:43 doivent développer leur business.
01:45 On ne sait pas comment faire. Vous les aidez.
01:48 -C'est difficile, en fait.
01:50 Quand on a eu une première partie de vie
01:52 dans l'entreprise longtemps,
01:54 on a eu, d'une certaine manière,
01:56 ce passage à l'ouest,
01:57 dans le grand bain de l'entrepreneuriat,
02:00 même solo, c'est très compliqué
02:02 et c'est très anxiogène.
02:03 On leur donne non seulement des compétences.
02:06 Ça fait longtemps que je suis entrepreneure.
02:09 J'ai investi dans beaucoup d'entreprises.
02:11 C'est la formation que j'aurais rêvée avoir
02:14 quand j'ai commencé à entreprendre.
02:16 On les aide, en gros, à être rentables.
02:18 C'est-à-dire, quels sont les fondements
02:21 d'une entreprise quand je me jette à l'eau ?
02:23 Mon idée va durablement générer des revenus.
02:27 Et puis, on les aide aussi sur le mindset.
02:29 Ce ne sont pas simplement des compétences
02:32 qu'il faut avoir. C'est aussi un état d'esprit,
02:35 la niaque entrepreneuriale. -L'attitude, le comportement.
02:38 -Et la confiance en soi.
02:40 Donc, ça, c'est ce qu'on partage
02:42 avec les entrepreneurs qui se naissent,
02:44 mais on travaille aussi avec les indépendants
02:47 qui sont déjà installés à leur compte depuis longtemps
02:50 et qui peinent à trouver leur rentabilité
02:52 depuis le Covid. C'est un facteur exogène très fort
02:55 qui a beaucoup changé la donne, qui a accéléré beaucoup de choses,
02:59 mais pour certains, les clients ne sont plus là où ils étaient,
03:02 le modèle économique doit changer.
03:04 On les accompagne, même obsession, la rentabilité.
03:07 -Vous proposez des formations,
03:09 elles sont certifiées Calliope, c'est important.
03:12 Créer son entreprise, vendre plus, muscler sa confiance.
03:15 250 personnes formées déjà en 2023.
03:17 -Oui, en fait, on a commencé sur fin 2022
03:20 et puis après, on a quelques promotions.
03:22 C'est collectif, ce qu'on fait.
03:24 Je crois à l'intelligence collective.
03:26 Je pense pas qu'on apprend à entreprendre
03:29 devant son écran, devant des vidéos.
03:31 C'est vraiment l'entraide,
03:32 non seulement travailler avec d'autres entrepreneurs,
03:36 mais aussi avec des entrepreneurs plus aguerris qui vous apprennent.
03:39 On a des promos, il y en a trois qui partent.
03:42 Une partie dès 8 janvier, une autre en avril,
03:44 la troisième en septembre.
03:46 Et donc, ces petits équipages de 30 à 50 personnes,
03:50 entre eux, avancent, pas à pas, module par module,
03:52 et ça donne des beaux résultats.
03:54 -Ca crée une communauté d'entraide, d'échange.
03:57 7500 membres, freelancers, consultants, coachs, artisans,
04:01 vous faites un maestrome de tout ça.
04:03 -C'est petit, encore, on est naissant.
04:05 -C'est pas mal, 7500. -Il y a quand même
04:07 4 millions d'indépendants en France.
04:10 C'est multiforme, l'indépendance,
04:12 mais entre les coachs, les consultants,
04:14 les artisans, les commerçants, 4 millions.
04:17 Moi, j'en ai, effectivement, on en est à 7500 en un an.
04:20 Ce sont des personnes qui suivent pas nos formations,
04:22 mais qui font partie de la famille en vie, de la communauté en vie.
04:26 -Voilà ce que vous proposez pour les particuliers.
04:29 Maintenant, les entreprises, c'est très important.
04:32 Elles doivent composer avec une lame de fond,
04:34 du travail indépendant. Ca change tout, par répercussion ?
04:38 -Je pense, oui. Je pense qu'en fait,
04:40 la difficulté, aujourd'hui, c'est...
04:42 Difficulté à recruter, trouver les bons talents
04:45 qui vont faire le succès de l'entreprise.
04:47 Sans talent, point de croissance.
04:49 Et donc, comment je fais si je n'arrive pas
04:51 à trouver en CDD, CDI, des personnes qui veulent me rejoindre
04:55 pour créer de la valeur ?
04:56 Je vais devoir regarder autrement,
04:58 d'autres, au-delà du statut, aller voir les compétences.
05:02 C'est une vraie révolution, ça,
05:03 parce que ça veut dire qu'il faut se dire...
05:06 C'est le schéma de l'entreprise,
05:08 c'est plus un monolithe fermé, mais ça devient un hub de compétences.
05:12 -L'entreprise est un hub de compétences.
05:14 -C'est une belle image que j'ai apprise de Laetitia Vito,
05:17 qui a appris ce livre remarquable, "Du labeur à l'ouvrage",
05:21 qui raconte toute la transformation des entreprises
05:24 depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale,
05:26 et qui m'a fait comprendre qu'en fait,
05:28 c'est vrai que c'est ce mouvement qui fait que l'entreprise
05:32 devient une sorte d'écosystème ouvert
05:34 avec des parties prenantes multiples,
05:36 et que l'enjeu, c'est pas, au fond, le statut,
05:39 mais c'est la compétence.
05:41 -Ca veut dire que dans l'organisation de l'entreprise,
05:44 c'est une entreprise un peu plus réduite avec des CDI,
05:47 et des freelancers qui gravitent autour ?
05:50 -Bien sûr, et c'est vrai que c'est très différent
05:52 de quand on fait sa stratégie RH,
05:55 on a tendance à penser, au premier chef,
05:57 à ses salariés, alors qu'il faut penser plus large.
06:00 Cette workforce, elle s'hybride, elle s'élargit,
06:03 et toute la difficulté, c'est comment j'arrive à traiter
06:06 cette grande variété, finalement, de travailleurs ?
06:09 Comment est-ce que j'arrive à on-border des freelancers
06:13 et puis des salariés sans inégalité de traitement ?
06:16 Et après, sur tout ce qui va être le talent management
06:19 pour les uns et les autres,
06:21 et une fois qu'on arrive à la fin de partie,
06:23 qu'est-ce qu'on fait ? Il y a des entreprises
06:26 qui font des choses très innovantes.
06:28 Quand les gens quittent l'entreprise,
06:30 ils se disent que c'est pas une fin,
06:32 c'est le début d'une autre relation.
06:35 Comme une école de commerce ou d'ingénieur,
06:37 on va entretenir une communauté d'alumni,
06:40 parce qu'on n'est pas à l'abri qu'ils reviennent travailler
06:43 avec nous, peut-être même comme salariés,
06:46 mais au bout d'un moment, l'indépendance est bien,
06:49 mais si je me retrouve un peu salarié...
06:51 -Il y a de la sécurité et de la stabilité
06:53 qui est attachée à ce statut.
06:55 C'est formidable si on sait générer du chiffre d'affaires,
06:59 sinon, on a une moindre protection sociale,
07:01 et c'est très angoissant d'aller chercher
07:04 ce chiffre d'affaires tous les mois.
07:06 C'est sur ça qu'on essaie d'aider les indépendants.
07:09 -Vous avez aussi créé un collectif,
07:12 le DoTank Culture of Work.
07:14 C'est une entreprise qui expérimente
07:16 des pratiques et râches innovantes pour attirer les talents.
07:19 Le recrutement, c'est le nerf de la guerre.
07:22 -Ca me rappelle beaucoup ce que j'ai vécu il y a 25 ans
07:25 avec le digital.
07:26 Quand le digital est apparu, les entreprises étaient
07:29 très inquiètes et se disaient...
07:31 Ca ne me rajeunit pas, mais c'était à la fin des années 90,
07:35 et on y voyait essentiellement une menace.
07:37 Les entreprises se disaient que c'était pas pour eux.
07:40 En fait, il me semble que réfléchir à ce qui se passe
07:44 et réfléchir à ces sujets à plusieurs,
07:46 des entreprises d'industrie qui ne sont pas concurrentes,
07:49 c'est un extraordinaire moyen d'expérimenter
07:52 ce future of work.
07:53 Notre DoTank, créé il y a un an,
07:55 qui rassemble une dizaine d'entreprises,
07:58 on expérimente ensemble des choses comme...
08:00 Est-ce qu'on peut faire un livret d'accueil
08:03 des freelancers, par exemple, et on le produit ?
08:06 Une charte du travail...
08:07 Il y a de plus en plus d'entreprises
08:09 qui mazarrent en tête, je pense à elles en particulier,
08:13 qui se disent, si je veux, et c'est assez contre-intuitif,
08:16 si je veux garder des salariés motivés,
08:19 peut-être qu'il faut que je laisse la cage ouverte
08:22 pour que l'oiseau revienne, et donc, ils encouragent
08:25 leurs collaborateurs à avoir un projet à côté,
08:28 un side project.
08:29 C'est un thème de la permaculture d'entreprise.
08:32 -Vous développez aussi l'esprit entrepreneurial
08:35 pour les salariés des entreprises.
08:37 -Ca, c'est un des sujets du future of work
08:39 sur lequel on réfléchit beaucoup,
08:41 et j'aimerais bien partager là-dessus.
08:43 Il me semble que si on veut transformer son entreprise,
08:47 c'est important de se mettre aussi,
08:49 de faire rentrer, d'injecter dans la culture managériale
08:52 cet état d'esprit d'entrepreneur, de doueur,
08:55 de prise de risque, d'autonomie.
08:57 Je crois que ça se partage, ça.
08:59 On l'a testé avec quelques entreprises,
09:01 et ça marche, semble-t-il.
09:03 -Cet esprit de l'entreprenariat est célébré
09:06 par le Grand Prix des indépendants.
09:08 Il va y avoir la 2e édition en mars 2024.
09:10 -On s'est dit que... D'abord, mon école,
09:13 notre école, elle n'existe qu'en digital,
09:15 donc c'est important d'aller à la rencontre des vrais gens.
09:18 -Ca fait du bien de se voir en vrai.
09:20 -J'avais écrit "Le magasin n'est pas mort"
09:23 dans le retail, c'est la même chose.
09:25 Il faut aller au contact.
09:27 Il n'y avait rien de meilleur que de faire un tour de France
09:30 pour aller à la rencontre des indépendants
09:33 et comprendre leurs attentes, et les célébrer.
09:35 Tapis rouge pour les solopreneurs.
09:37 Cette année, c'était à Lille, Marseille, Nantes,
09:40 Bordeaux et Paris.
09:42 On a organisé, avec Envie et quelques partenaires,
09:45 ces Grands Prix pour les célébrer.
09:47 C'est très festif et on y apprend des choses.
09:50 -On parle de business,
09:51 mais j'aime bien connaître un peu plus les personnes
09:54 que nous invitons sur le plateau.
09:56 Qu'est-ce qui vous fait courir ? Vous êtes à votre 4e entreprise,
10:00 vous avez investi dans de nombreuses start-up.
10:02 Vous êtes la Mamie New Web, une série entrepreneuse.
10:05 Ca vient d'où, cette passion, cette envie,
10:08 cette énergie débordante ? -C'est dingue.
10:10 Je suis tombée dedans.
10:12 Cette énergie est constitutive de ma personne.
10:15 Quand on en a autant, il faut la partager.
10:17 Je sais pas, ce qui m'anime, c'est la curiosité, sûrement.
10:20 J'adore apprendre. Vous aussi, j'imagine.
10:23 -Le synonyme de journaliste, c'est curieux.
10:25 Il faut être ouvert à tout. -Une journée perdue,
10:28 on n'a rien appris.
10:29 J'aime apprendre, j'aime bien explorer,
10:32 j'aime bien me frotter au réel avec des choses nouvelles
10:35 que je ne maîtrise pas.
10:36 Une chose qu'on maîtrise parfaitement,
10:39 on croit qu'on est arrivé quelque part.
10:41 Rien de pire que de croire ça.
10:43 J'aime bien ça.
10:44 Et surtout, j'ai l'impression que ça correspond à un besoin.
10:47 J'ai longtemps travaillé sur la transformation numérique
10:50 des entreprises.
10:52 La transformation du travail, c'est de la suite logique.
10:55 Accompagner la transformation, ça, ça me plaît beaucoup.
10:59 -Est-ce plus difficile d'être entrepreneuse
11:02 qu'entrepreneur ?
11:03 -Si j'avais été un homme, je pourrais vous dire.
11:06 -Je sais rien.
11:07 -Est-ce que vous pensez que vous avez plus d'embûches
11:10 que les hommes ? Faire plus ses preuves ?
11:12 Les femmes doivent faire plus leurs preuves.
11:15 -Ce que je vois, surtout, dans l'univers de la start-up nation,
11:18 c'est que c'est plus difficile pour une femme de lever des fonds.
11:22 C'est beaucoup plus difficile. -Pourquoi ?
11:24 -On achète qu'il y a des gens qui nous ressemblent.
11:27 Quand je vais demander à des investisseurs de l'argent,
11:30 eh bien, ce sont souvent des hommes derrière la table.
11:34 Donc, ce sont des biais inconscients, des biais cognitifs.
11:37 C'est plus difficile.
11:38 C'est pour ça que, dans les investissements que je faisais,
11:41 je veillais toujours à investir dans des sociétés portées par des femmes.
11:45 Non que les femmes vieillissent par le genre féminin
11:48 et plus de talent, c'est pas vrai,
11:50 mais il y a un déséquilibre à résoudre.
11:52 Donc, c'est plus difficile pour les femmes entrepreneurs.
11:56 En revanche, sur les indépendants,
11:58 les start-upers, c'est peut-être plus difficile,
12:01 mais il y a des gens comme Sista
12:03 qui font des choses formidables.
12:04 Sur les indépendants, il y a beaucoup de femmes
12:07 qui se mettent à leur compte et qui deviennent leur propre compte.
12:11 Ou c'est peut-être parce que j'ai deux cofondatrices
12:14 et on attire beaucoup de femmes. -70 % de femmes.
12:16 -Plus que la Paris. -Merci beaucoup,
12:18 Catherine Barba, cofondatrice de Envie,
12:21 l'école du travail du futur.
12:22 Qu'est-ce qu'on vous souhaite ?
12:24 -Beaucoup d'entrepreneurs heureux, d'indépendants rentables
12:28 et des entreprises qui se transforment sereinement.
12:31 -Ca fera du bien l'économie française.
12:33 Merci de nous avoir suivies.
12:35 A bientôt pour un nouveau numéro.
12:37 Générique
12:39 ...

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