Jean-François Copé : «L’école publique n’arrive pas à enrayer les fléaux que l’on connaît et que l’on dénonce»
Sonia Mabrouk reçoit Jean-François Copé, maire Les Républicains de la ville de Meaux et ancien ministre, ce dimanche 21 janvier dans #LeGrandRDV, en partenariat avec Europe 1 et Les Echos : «L’école publique n’arrive pas à enrayer les fléaux que l’on connaît et que l’on dénonce»
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00:00 Qu'est-ce qui fait que ce que l'école privée incarne,
00:04 c'est-à-dire une instruction exigeante,
00:06 dans l'esprit d'ailleurs de la lettre des instituteurs,
00:09 aux instituteurs de Jules Ferry, dont on oublie de parler,
00:13 alors que c'est un des plus beaux documents de la République,
00:16 et bien que cette instruction exigeante qu'on voit dans l'école privée
00:20 génère toujours une irritation de la part de la gauche.
00:24 Et en même temps, qu'est-ce qui fait que l'école publique n'arrive pas,
00:29 hélas, à enrayer les fléaux qu'on connaît et qu'on dénonce ?
00:34 La violence, parfois des dérives islamistes,
00:39 des comportements de parents inacceptables,
00:41 la chute de l'autorité, les problèmes de contenu pédagogique
00:45 et la difficulté d'enseigner certaines matières comme l'histoire.
00:47 Et je veux dire, en même temps, avec un dévouement de très nombreux profs
00:51 dans le public qui est exceptionnel.
00:54 Il y a un film qu'il raconte, il y a quelques mois,
00:57 vous avez peut-être vu, qui s'appelle "Un métier sérieux",
00:59 qui est un film absolument magnifique sur la vie dans un collège
01:02 et qui montre assez bien le combat que mènent les enseignants,
01:07 les chefs d'établissement, mais qui sont abandonnés, en fait,
01:10 par le ministère de l'Éducation nationale, par Paris.
01:13 Et c'est un enjeu majeur.
01:15 [Musique]
01:19 [SILENCE]