• il y a 11 mois
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Jean-François Copé : «Emmanuel Macron est un allié objectif de l'extrême droite»
Retrouvez "Le grand rendez-vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-grand-rendez-vous
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Le chef le veut Jean-François Copé. Quand on est européen, et c'est certainement une bonne chose,
00:04 mais autant qu'Emmanuel Macron qui l'a répété à Davos,
00:08 est-ce que, eh bien, on suit la feuille européenne plus que parfois, eh bien, la volonté de nos agrégateurs ?
00:14 Je pense que la grandeur d'un chef, c'est aussi bien de tracer des lignes et des perspectives
00:21 que de vérifier que ce qu'il a décidé est bien mis en œuvre.
00:24 Et donc, de s'assurer qu'on n'est pas simplement dans un effet d'annonce, mais dans une obligation de résultat.
00:29 C'est d'ailleurs, me semble-t-il, ce qui restera du macronisme.
00:34 Ces effets d'annonce qui ne sont pas suffisamment suivis de résultats parce qu'on ne va jamais aux résultats.
00:40 Tout ce qui restera du macronisme, des effets d'annonce. Non, non, mais je...
00:44 Vous nous expliquerez peut-être d'autres choses, mais si vous voulez ressortir...
00:47 Je peux le développer.
00:48 Vous voulez une coalition, on nous expliquerait tout à l'heure.
00:51 Non, mais là, j'ai trop envie de répondre tout de suite, parce que là, vous me tentez.
00:54 Pourquoi ?
00:55 Tout simplement parce que quand on veut se donner les moyens, alors on va jusqu'au bout des choses.
01:00 Car, écoutez, il est président de la République.
01:03 Il nous dit qu'il est le maître des horloges.
01:06 Certains pourraient penser que c'est Dieu.
01:08 Non, c'est lui. Très bien.
01:09 Il annonce une politique de droite.
01:13 Il nomme un gouvernement de droite.
01:16 Il fait de l'extrême droite son ennemi absolu.
01:19 Sauf que dans le même temps, quand vous regardez, ce n'est pas des réformes de structure,
01:23 c'est des mesures qui ne régleront pas elles seules le problème.
01:26 Je vous l'ai dit tout à l'heure, pour la sécurité, il n'y a pas de politique pénitentiaire,
01:30 donc c'est bien d'aller chercher les dealers, mais ça ne suffira pas.
01:32 Dans le domaine de l'école, on ne touche pas au collège unique.
01:35 Dans le domaine des comptes publics, on n'annonce aucune baisse de dépense.
01:39 Et deuxièmement, on ne se donne pas les moyens d'avoir une majorité absolue.
01:43 Donc ça veut dire que de toute façon, vous n'avez pas les moyens de faire voter des réformes de structure.
01:48 Et dans le même temps, vous expliquez que votre adversaire absolu,
01:51 celui qu'il faut combattre, c'est le Front National.
01:53 Je vais vous dire une chose, la réalité c'est quoi ?
01:55 C'est que, comme il n'aura pas de résultat, et que si les Français votent pour l'extrême droite,
01:59 voire pour l'extrême gauche, c'est parce qu'ils en ont marre de ne pas avoir de résultat,
02:04 le fait qu'ils ne se donnent pas les moyens d'avoir des résultats
02:06 fait d'Emmanuel Macron l'allié objectif de l'extrême droite.
02:08 C'est ce sujet-là qui est en cause aujourd'hui.
02:11 Et si on a une chose à lui reprocher, fondamentale,
02:14 après on peut discuter, il y a de très bonnes choses qui ont été faites,
02:16 mais pour moi le reproche fondamental, en refusant de se donner une majorité absolue à l'Assemblée nationale,
02:22 il ne peut pas voter les réformes dont la France a besoin, donc il n'aura pas de résultat,
02:26 et c'est ce qui permettra peut-être au Rassemblement National de prendre le pouvoir.

Recommandations