Karima Brikh, journaliste, après le discours de Jordan Bardella, ce dimanche, au Dôme de Paris : «Il joue sur l'émotion, sur le fait d'aimer la France. Il en fait un combat civilisationnel».
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00:00 - On va quand même jouer aussi sur l'émotion. C'est-à-dire qu'à un moment donné aussi,
00:05 je pense que les Français, oui, la question des propositions sur l'Europe, c'est une
00:08 chose, mais au fond, c'est d'aller les chercher d'un point de vue émotif. Et dans le cas
00:12 de Jordan Bardella, quand il parle d'aimer la France, de les rejoindre justement pour
00:17 préserver que la France reste encore la France. Donc, il va chercher ces fameuses phrases.
00:22 Il en fait aussi ce combat civilisationnel, il le dit lui-même. Il dit préserver notre
00:28 mode de vie. Sur les questions aussi liées à l'immigration, il revient là-dessus parce
00:33 qu'il sait qu'il fait aussi le plein, je vous dirais, de votes avec ses différentes
00:38 propositions. Donc, il parlait par exemple sur la question de recouler même les bateaux
00:45 d'immigrants aux frontières. Donc, on voit qu'il va là-dessus sur certains enjeux qui
00:50 sont, disons, assez chauds, qui peuvent susciter beaucoup de controverses. Mais en même temps,
00:55 il revient avec ses propositions très fortes, mais il en fait effectivement presque une
00:59 question de survie pour la France. Il rappelle aussi la fierté d'être français en disant
01:04 qu'il y a une histoire millénaire, soyez fiers. Donc, je pense qu'il revient avec
01:12 ces éléments qui sont fondamentaux. Et il dit même lui qu'il vient de loin, mais
01:16 il est français, il est fier de cette France et il en appelle finalement à cette fierté
01:22 d'être français.
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