Karim Zeribi : «Couper la lumière d'un match de foot, je ne vois pas ce que ça apporte au combat syndical». Au début du mois de mars, la CGT avait annoncé des coupures de courant au Stade de France et au chantier village olympique. L’action protestataire contre la réforme des retraites pourrait être renouvelée ce samedi soir lors de la finale de la Coupe de France.
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00:00 Moi j'ai été délégué CGT deux ans durant, mais quand même deux ans.
00:04 Donc dans ma carrière, ma jeune carrière, j'avais 30 ans,
00:08 je n'étais pas favorable aux actions coup de poing et je ne le suis toujours pas.
00:11 Je pense que l'intersyndical s'est bien comporté jusqu'à présent.
00:15 Et c'est ce chemin là qu'il faut maintenir et garder.
00:17 Je ne suis pas favorable aux coupures d'électricité et à la stratégie du sabotage,
00:23 telle que c'est indiqué dans le Synthé.
00:26 Au moins, couper la lumière d'un match de foot, je ne vois pas ce que ça apporte au combat syndical.
00:30 Mais couper la lumière d'une mairie ou même d'un élu qui a voté pour la réforme de l'Eurotest,
00:35 mais c'est complètement stupide.
00:37 Alors je vais vous dire, couper l'électricité au Stade de France demain, c'est symbolique.
00:42 C'est-à-dire que là, il y a un pouvoir de dissuasion.
00:45 Parce que dans un an, c'est les JO 2024.
00:47 En prochain match de Pro D2 entre Castres et...
00:50 Je suis d'accord avec vous, mais c'est aussi se mettre 80 000 supporters à dos.
00:53 Parce que les supporters, peut-être qu'ils sont contre la réforme des retraites,
00:56 peut-être qu'ils sont en colère, peut-être qu'ils seront d'accord pour siffler avant le match,
01:00 la présidence du président, mais ils ne seront pas d'accord pour qu'on coupe la lumière d'une finale de Coupe de France,
01:04 qui est un plaisir aussi, dans ce monde un peu compliqué dans lequel on vit.
01:08 Et donc on ne peut pas agir de la sorte.
01:10 Moi, je suis défavorable à ce type d'action.
01:13 Sous-titrage Société Radio-Canada