Karima Brikh : «Cette date permet à Vladimir Poutine de sortir la rhétorique de son combat. Ça fait maintenant deux ans, mais il est obligé de mobiliser toujours ses troupes parce que c'est une guerre d'usure.»
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00:00 Je pense qu'il y a cette escalade verbale quand même, on ne peut pas dire qu'il n'y en a pas du tout.
00:05 Et je crois que c'est une date quand même importante parce que ça lui permet justement de ressortir aussi la rhétorique de son combat contre les néo-nazis.
00:14 Rappelez-vous, au début du conflit, il disait qu'il fallait dénazifier l'Ukraine et se placer en sauveur.
00:22 Ça devait être une opération express.
00:25 Finalement, ça fait plus que deux ans, il est obligé de remobiliser ou enfin mobiliser toujours ses troupes parce que c'est une guerre d'usure.
00:34 Quand ça fait plus que deux ans quand même, il y a des gens qui meurent au front.
00:38 C'est devenu quand même plus compliqué que ce qu'il avait probablement imaginé au départ.
00:44 En échange, l'Occident, les Alliés aussi disaient qu'ils allaient mettre des sanctions, qu'ils allaient mettre à genoux la Russie et Vladimir Poutine avec son offensive.
00:59 Ça ne s'est pas produit non plus. Ça fait plus que deux ans, ils sont toujours là, toujours présents.
01:03 Donc, c'est date anniversaire où il peut faire une démonstration aussi de puissance pour son peuple.
01:09 C'est très important. Et le message, peut-être en terminant aussi, c'est de rappeler qu'ils n'aiment pas être insultés.
01:14 Ils n'aiment pas non plus être humiliés.
01:17 Qui aime ça?
01:18 Non, mais je pense que de leur abrandir les armes nucléaires quand même, peut-être, mais je ne sais pas pour vous.
01:26 Non, non, non, mais on va revenir à la Russie.
01:31 On se recentre, on se recentre, on se recentre.
01:33 Il y a quand même cet orgueil et c'est dans un contexte de guerre.
01:39 Il y a des vies qui sont en jeu et je pense que justement de dire finalement, quand il y a une menace, par exemple, de laisser planer, on le sait, du côté de la France, des troupes au sol,
01:49 ils n'ont pas aimé ça, ils répliquent.
01:51 Pas question que la Russie soit humiliée sur ce sujet et on en est où nous sommes maintenant.
01:57 Sous-titrage Société Radio-Canada
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