La journaliste Karima Brikh était l’invitée de 100% Politique ce mardi 19 novembre sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet des propos tenus par Emmanuel Macron, qui souhaite raisonner Vladimir Poutine sur le dossier ukrainien : «Avant d'attaquer l'Ukraine, Vladimir Poutine avait envoyé des avertissements»
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00:00C'est ça, sur le fond aussi, Régis Le Sommier en parlait, sur les combattants, sur les soldats,
00:06il y a un manque aussi d'hommes qui peuvent aller se battre sur le terrain.
00:11Et si vous essayez d'avoir les chiffres sur les morts, sur les blessés, ce sont comme des secrets d'État.
00:16C'est très dur d'avoir des chiffres.
00:18Il y avait le Wall Street Journal qui avait essayé de faire, avec différentes sources confidentielles,
00:23des enquêtes qui évaluaient, ça c'était l'automne dernier, du côté ukrainien,
00:28il parlait d'environ 80 000 morts.
00:30Je regardais, il y avait un article aujourd'hui, c'était dans le New York Times, ils en parlaient.
00:33Du côté russe, est-ce qu'on est autour de 78 000?
00:36Donc ça c'est, selon des sources comme ça, on ne peut même pas l'établir complètement.
00:41Donc il y a ce problème à la base.
00:42Et dans le discours de Volodymyr Zelensky, vous voyez le changement.
00:46Il y a 1000 jours, justement, il disait on va aller reconquérir les territoires,
00:50on va aller récupérer la Crimée.
00:52Je vous rappelle que pour les Ukrainiens, c'est quand même depuis 2014, il y avait cette idée.
00:57Et on voit que le discours est en train de changer, même dans les sondages d'opinion,
01:01même si aujourd'hui, des fois, on ne sait plus quoi penser de ces sondages d'opinion.
01:04Il y avait un sondage Gallup aujourd'hui,
01:06et il disait qu'il y a 52 % des Ukrainiens aujourd'hui disent oui, c'est peut-être le moment de négocier,
01:12alors qu'il y a quelques temps encore, quelques semaines, quelques mois encore plus, ça faisait bloc.
01:16Il faut aller jusqu'au bout.
01:18Donc on est dans cette dynamique.
01:20Et pour les menaces nucléaires, peut-être oui, c'était une forme de, on veut faire peur,
01:26mais je pense que c'est la responsabilité quand même de la communauté internationale de prendre au sérieux.
01:30On ne peut jamais, comme on dit, badiner avec ce type de menaces.