• il y a 9 mois
La journaliste Karima Brikh a estimé qu’il ne fallait pas prendre à la légère une potentielle étendue du conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine sur le Vieux continent, et en particulier dans les pays baltes, après le discours annuel du président de la Russie prononcé le 29 février à Moscou.

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Transcription
00:00 - Il y a quand même de quoi
00:01 s'inquiéter parce que je vous
00:02 dirais que dans le discours, si
00:03 on observe le discours de
00:04 plusieurs politiques, on l'a vu
00:05 avec M. Valls ou d'autres, on
00:07 voit quand même que cette
00:08 petite musique, comme si on nous
00:10 mettait un petit peu cette
00:11 graine dans la tête de se dire
00:13 que oui, ça peut être une
00:14 possibilité. Ce ne l'était pas
00:15 il y a quelques temps. Il y avait
00:17 cette fameuse ligne rouge. On se
00:18 dit bon, l'Ukraine ne fait pas
00:19 partie de l'OTAN, on va fournir
00:21 des armes. Mais on essaie
00:23 finalement, enfin j'ai l'impression
00:24 qu'il y a un discours quand même
00:26 qui est comme ça, qui est
00:27 distillé un petit peu partout.
00:29 Et on entend donc, non pas cet
00:32 appel, mais d'ouvrir finalement
00:35 nos horizons pour se dire que
00:36 ça peut être une possibilité.
00:38 Et ce que je vois aussi à
00:40 travers l'Europe, c'est qu'il
00:41 y aura, je pense, certains pays
00:43 qui veulent qu'on mette plus de
00:44 ressources, qui parlent même
00:46 donc de cette économie de guerre,
00:48 qu'on devrait fabriquer plus
00:49 d'armes, qu'on devrait envoyer
00:50 plus de munitions et d'autres
00:51 qui sont un peu plus réservés.
00:53 Alors je pense qu'au cours des
00:54 prochains mois, prochaines
00:55 semaines, il y aura une espèce
00:57 de bataille aussi à savoir qui
00:59 va gagner là-dedans. Est-ce que
01:00 c'est ceux qui décident que
01:01 finalement on est très très
01:02 prudent ou au contraire, c'est
01:04 cette logique d'aller un petit
01:05 peu plus loin. Et il y a des
01:06 pays aussi qui ont des intérêts
01:08 un peu différents ou à tout le
01:09 moins qui ont plus de craintes.
01:11 Si on pense aux Pays-Bas, ils
01:12 ont plus de raisons aussi d'avoir
01:14 certaines craintes. Alors quand
01:15 même, moi je trouve qu'on a
01:17 quand même basculé dans un
01:18 autre discours depuis quelques
01:20 temps.
01:20 [Musique]
01:23 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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