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C'est un clash d'une rare violence qui s'est produit hier soir en direct sur l'antenne de CNews dans l'émission animée par Eliot Deval. Le face à face comme tous les dimanche, Me Gilles-William Goldnadel et l' un des fondateurs de SOS Racisme Julien Dray a dérapé et le ton est monté comme jamais, au point que les deux hommes se sont invectivés de façon violente, pendant que le présentateur tentait de calmer le jeu !

Tout à fait en fin d'émission, alors qu'Eliot Deval était en train de conclure, les deux hommes se sont écharpés. C'est l'avocat qui a lancé la polémique en affirmant qu'il était honteux de voir "Jacques Attali qui a comparé Trump à Hitler, alors qu'il ne disait rien quand François Mitterrand était à la même table que Bousquet, organisateur de la déportation des juifs de France !"

Et Julien Dray de lancer :

"François Mitterrand est un grand homme, vous salissez la mémoire d'un homme ! Ne faites pas l'imbécile, ne vous faites pas plus bêtes que ce que êtes ! Ca suffit ce comportement ! Moi aussi je suis pour la déportation à vous écouter, comment osez-vous dire ça ? Vous allez me dire ça dans les yeux ? Je défends mon honneur et je n'admets pas que l'on salisse l'honneur de ceux qui se sont battus contre les nazis. Vous vous êtes ridiculisé !

Ne me faites pas passer pour un soutien à Mr Papon. Moi aussi j'ai des ancêtres qui sont partis en fumée ! Si vous continuez on ne va plus jamais se parler ! Vous devez vous excuser pour ce que vous avez dit. Ca va mal se finir. "

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Transcription
00:00— Allez, laissez-le tranquille. Laissez-le tranquille. Laissez-le tranquille. Lui, c'est un grand homme. Si vous aviez fait le dixième de ce qu'il a fait, vous sauriez...
00:08— Le grand réalisateur, M. Attali. — Mais oui. Moi, je parle pas de M. Attali. Je parle de M. Mitterrand. Et ça, c'est autre chose.
00:16— Mais ça va. — Mais oui. Vous faites des divergences. Écoutez, c'est lui qui salit la mémoire d'un homme. C'est lui qui salit la mémoire d'un homme.
00:25— Vous parlez de M. Mousquet ? — Non, je parle de M. Mitterrand. Ne faites pas l'imbécile. Vous n'êtes pas un imbécile. Ne faites pas l'imbécile.
00:31— Vous défendez M. Mitterrand. — Non, je défends M. Mitterrand. Ne faites pas l'imbécile. Ne faites pas plus bête que vous êtes.
00:36— Il défend l'organisateur. Il défend l'organisation de la déportation. — Mais non. Ça suffit. Ça suffit, ce comportement. Voilà. Mais oui, c'est ça.
00:41Et vous aussi, je suis pour la déportation aussi. Bien sûr que vous allez dire ça de moi. Vous allez dire ça aussi ? Vous allez me dire ça à moi dans les yeux ?
00:47— C'est parce que... C'est parce que vous faites... — Non, c'est parce que je défends la mémoire d'un homme qui ne peut pas se défendre et qui est un résistant.
00:53Et qui, donc, à partir de là... — Vous êtes censé... Vous êtes censé... Non, mais vous êtes censé m'impressionner parce que vous criez.
00:58— Non, non, non, non. Vous croyez que vous êtes plus intelligent. — Non, je ne suis pas plus intelligent. Je défends mon honneur, l'honneur de ceux qui ont combattu contre les nazis.
01:06Et je ne t'admets pas pour les salistes que vous faites. — Je persiste que M. Mitterrand s'est déshonoré en mangeant à la table de M. Mousquet,
01:14dont il connaissait le passé. Voilà. — Comme le général de Gaulle... — J'arrête. J'arrête. J'ai dit ce que j'avais à dire.
01:22— Alors, attendez. — Stop, évidemment. Stop, évidemment. — S'il vous plaît. — Vous êtes très dur avec les uns et très gentil avec les autres.
01:28— C'est qui ? — Ça, ça ne s'appelle pas de l'impartialité. — Je suis... Voilà. — Mais non. — Vous êtes ridiculisé, là. Vous pouvez vous respecter un peu.
01:34— Ah, j'ai appuyé... J'ai appuyé. Ça fait mal. — Mais oui. Vous avez appuyé sur l'honneur. Et l'honneur, ça fait mal. Et qu'est-ce que ça existe ?
01:40— L'honneur de quelqu'un qui vime avec l'organisateur des rafles. — Oui. Oui. Non. L'honneur de François Mitterrand.
01:45Ne me faites pas passer pour un soutien, M. Papon. Moi, j'ai des ancêtres qui sont partis en fumée, comme vous. Et donc, tout le monde me respectait aussi.
01:51D'accord ? Mais oui. Bah oui. Donc ne me faites pas passer pour un soutien. Vous essayez de me faire passer pour un défenseur de M. Mousquet.
02:00C'est ça que vous essayez de faire à moi ? Vous savez que si on continue comme ça, on va plus jamais se parler. Non, on va plus jamais.
02:07Je ne suis pas... Vous allez dire à moi que je défends M. Mousquet ? Je défends la mémoire de M. Mousquet ? Vous allez dire ça ?
02:13— Je dis que vous êtes ridicule. — Excusez-vous, d'ailleurs, là-dessus. Excusez-vous. Vous pouvez être d'accord de dire ça à moi.
02:17— Je dis que vous vous ridiculisez. — Non, non. Moi, c'est vous qui vous ridiculisez. Parce que vous voulez salir la mémoire de François Mitterrand.
02:23Et pour ça, vous faites n'importe quoi. — Oui. Oui. Oui. Mais moi, je suis craque.
02:27— Non, mais moi, je suis pas craque. Non, non. Moi, j'ai la passion dans mes idées quand je la défends. — Oui, oui. Oui, oui.
02:34— Je vais vous souhaiter une belle soirée. Je vais vous remercier pour cette émission. J'ai compris qu'il y avait peut-être un thème
02:40pour la semaine prochaine qui serait intéressant, à une seule condition. Qu'on se respecte et qu'on ne s'invective pas.
02:47— Je ne crois pas avoir... C'est d'un décibel... — Alors j'ai dit qu'on se respecte... J'ai dit qu'on se respecte et qu'on ne s'invective pas.
02:59— Bon bah écoutez. Là, je vais me faire fonder, parce que l'ennuyeur, vous êtes en train de... — Vous m'avez dit que je défendais M. Mousquet.
03:03— Chut. Alors moi, je le dis en revant aux téléspectateurs. À tout de suite... — Vous voulez pas répondre là-dessus ?
03:08— Oh non. S'il vous plaît, je peux pas répondre là-dessus. — Pourquoi vous répondez pas là-dessus ? — Julien, vous finissez l'émission après.
03:12— Eh non, on peut pas la finir. Sinon, c'est un mal de se finir. — Eh bah alors. Au revoir. — Vous m'effrayez beaucoup.
03:16— À tout de suite pour l'heure des pros. À tout de suite pour l'heure des pros. À tout de suite.

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