• il y a 10 mois
Mercredi 17 janvier 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Laure Delahousse (Directrice Générale, AFG) et Stéphanie Maugey (Gérante, Financière d'Uzès)

Category

🗞
News
Transcription
00:00 [Générique]
00:04 Et nous enchaînons à présent avec enjeu patrimoine, un enjeu patrimoine consacré aux impacts sur les stratégies d'investissement,
00:11 aux stratégies de gestion de patrimoine induits par la loi Industrie verte, donc votée l'année dernière.
00:17 Je le rappelle, cette loi Industrie verte avait pour objectif d'accélérer la relance de l'industrie,
00:21 mais aussi de favoriser la transition écologique en France.
00:24 Pourtant, elle avait aussi mis en avant un certain nombre d'évolutions qui concernent directement les épargnants.
00:31 Et c'est sur cela que nous allons nous focaliser aujourd'hui.
00:33 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine, Laure Delahousse.
00:36 Tout d'abord, bonjour Laure Delahousse.
00:37 Bonjour.
00:38 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine, vous êtes directrice générale de l'AFG.
00:42 Bienvenue.
00:42 Et donc, on va discuter un petit peu de la philosophie ensemble de cette loi Industrie verte en matière d'épargne.
00:49 Nous avons le plaisir d'accueillir également sur le plateau de Smart Patrimoine Stéphanie Moget.
00:52 Bonjour Stéphanie Moget.
00:53 Bonjour Nicolas.
00:53 Vous êtes gérante privée au sein de la financière d'UZS.
00:56 Vous allez notamment pouvoir nous expliquer un petit peu quelle stratégie mettre en place en lien avec ces évolutions.
01:02 On va commencer avec vous, Laure Delahousse.
01:04 J'ai rappelé l'objectif global de la loi Industrie verte.
01:07 Donc, ça concerne effectivement pas seulement la gestion de patrimoine,
01:10 mais il y a eu deux, trois évolutions, notamment sur le PER, sur la création d'un nouveau plan d'épargne.
01:15 On en parlera dans un instant.
01:17 Globalement, quand on lit cette loi, qu'est-ce qu'on retient d'un point de vue ?
01:21 Épargne, stratégie d'épargne ou changement pour les épargnants ?
01:25 D'abord, je voudrais reprendre ce que vous avez dit sur l'orientation générale du projet de loi,
01:29 enfin de la loi maintenant.
01:30 Bien sûr.
01:31 C'est un projet qui est ambitieux, de Bruno Le Maire, qui a vraiment porté politiquement ce projet.
01:35 Sa conviction, c'est que l'économie doit se transformer.
01:38 On est dans une période de transition, un monde moins carboné, donc transition écologique.
01:43 Et donc, pour transformer cette économie et pas tout faire table rase de l'existant et transformer l'économie,
01:49 il faut investir, il faut que les entreprises investissent pour se transformer.
01:52 Bien sûr.
01:53 Et donc, l'État doit faire sa part, inciter par exemple à la transformation à travers la façon dont la commande publique est faite
02:02 ou la façon dont les incitations fiscales sont faites.
02:05 Mais aussi, l'épargne peut avoir sa part, c'est-à-dire que dans la logique du projet de loi,
02:11 l'épargne peut être aussi dirigée vers les investissements nécessaires aux entreprises
02:16 pour se transformer vers un modèle moins carboné.
02:18 Oui, et puis c'est même un cheval de bataille du gouvernement depuis de nombreuses années justement
02:21 d'utiliser l'épargne pour aller financer l'économie réelle et ensuite donner un peu le cadre de ce qu'on finance ou non avec son épargne.
02:27 C'est ça. Parce que l'épargne peut paraître un peu abstrait quand on a de l'épargne, on l'investit, mais on l'investit où ?
02:31 Et finalement, on peut donner du sens à son épargne, on peut diriger son épargne vers aussi ses convictions.
02:36 Bien sûr.
02:36 Et donc, l'idée de la loi Industrie verte pour la partie épargne, c'est de participer justement à cet effort généralisé
02:43 de transformation de l'économie vers un modèle moins carboné.
02:45 Et c'est pour ça qu'on a vu des évolutions sur le PER, qu'on a vu la création d'un nouveau plan d'épargne.
02:49 On en parlera, le plan Épargne, Avenir Climat, juste avant.
02:53 Là, pour le coup, c'est quelque chose que tous les épargnants ne connaissent pas forcément.
02:57 C'est LTIF, l'or de la housse.
02:59 On va continuer avec vous.
03:01 Alors, LTIF, pour ceux qui ne connaissent pas, on parle de Fonds européen d'investissement à long terme.
03:05 Donc là aussi, financement de l'économie réelle.
03:07 Ça a été créé en 2015 et pour autant, la loi Industrie verte apporte des changements.
03:11 Est-ce qu'on peut redonner un petit peu le cadre pour ceux qui nous écoutent ?
03:14 Effectivement, on parle d'investissement français, mais aussi parfois d'investissement européen sur le long terme.
03:18 Il y a plusieurs stratégies qui se mettent en place.
03:20 Concrètement, que comprendre ?
03:22 Il faut comprendre que le LTIF, le Fonds de long terme, ce n'est pas une enveloppe fiscale.
03:25 C'est simplement un type de fonds juridique déterminé dans le Code monétaire et financier
03:30 qui permet, avec un ratio, d'investir dans l'économie réelle, dans les entreprises, dans l'immobilier en particulier.
03:39 L'objectif, c'est de diriger l'épargne dans des classes d'actifs qui sont généralement non cotées.
03:45 Au niveau européen, pour le coup ?
03:48 Le fonds est créé au niveau européen, mais on peut investir partout, dans tous les actifs européens, disons.
03:54 Et dans des classes d'actifs qui sont jusqu'ici plutôt réservées à des investisseurs institutionnels.
04:00 Donc l'idée, c'est de rendre plus populaire, de démocratiser l'investissement dans des classes d'actifs
04:06 comme le capitain d'investissement, mais aussi les PME cotées, les infrastructures et l'immobilier.
04:12 Et donc c'est un véhicule de l'investissement, ce n'est pas une enveloppe fiscale
04:15 comme l'est le plan d'épargne Avenir Climat dont on parlera tout à l'heure.
04:19 Et alors là, cette loi Industrie Verte, son objectif vis-à-vis de LTIF, c'est de le rendre applicable en France quelque part, c'est ça ?
04:27 C'est de le rendre applicable en France et puis aussi de prévoir qu'on puisse, via l'assurance vie, via le PER,
04:33 via le PEA et le PEAC, d'ailleurs le plan d'épargne Avenir Climat dont on va parler,
04:39 investir dans ces LTIF, puisque jusqu'ici ces LTIF étaient balbutiants,
04:44 donc ça n'était pas forcément prévu dans la réglementation. Donc là, on rend les choses possibles.
04:49 Pour bien comprendre, je caricature peut-être un peu, est-ce que ça veut dire que demain sur un PER ou sur une assurance vie,
04:53 on pourra aller investir sur un LTIF au même titre qu'un fonds ?
04:56 Une SICAV, classique, une OPCVM.
04:59 D'accord.
05:00 Voilà, exactement.
05:01 Stéphanie Mogey, alors peut-être première réaction sur ce sujet avant d'aller effectivement sur le PER spécifiquement
05:06 ou d'autres types de placements.
05:09 La démocratisation voulue par le gouvernement de ces LTIF qui sont quand même assez peu connus,
05:14 on peut le dire au niveau des épargnants, est-ce que c'est un changement majeur aujourd'hui
05:19 ou au contraire c'est un produit de plus sur une palette,
05:23 mais il faudra qu'il soit connu pour que les épargnants le demandent ?
05:25 Alors un peu les deux, je pense qu'on va dans la continuité d'une plus en plus grande attention du public aussi
05:32 qui veut voir dans quoi son épargne va être investie.
05:35 Bien sûr.
05:36 Je pense que vous avez aujourd'hui effectivement une sensibilisation des clients, des épargnants sur ces sujets-là.
05:42 D'abord, on va leur demander aujourd'hui quelles sont leurs appétences et leurs envies d'investir dans des sujets d'ESG,
05:49 fondementaux, sociétaux et de gouvernance.
05:51 Et donc aujourd'hui, effectivement, les inciter de plus en plus à souscrire dans leur contrat d'assurance-vie,
05:57 dans les PERA, une proportion qui sera évidemment adaptée en fonction du profil de chaque client,
06:03 va être quelque chose de très positif et amènera à soutenir les entreprises et la transition énergétique
06:11 dont on a évidemment besoin parce que l'urgence climatique est là.
06:15 Quand on voit des initiatives françaises d'un côté, des initiatives européennes de l'autre
06:19 et effectivement des volontés d'agir ensemble, mais aussi des initiatives qui sont pour l'instant concomitantes,
06:25 est-ce qu'on arrive quand même à expliquer à l'épargnant final ce dans quoi il doit investir
06:31 et ce qui correspond forcément à sa stratégie d'investissement ?
06:35 Ou est-ce que l'épargnant a besoin d'être assuré par un traitement médiatique, par exemple,
06:38 et que du coup il préfère investir dans ce qu'il a lu dans tel ou tel journal ?
06:41 Certainement qu'il y a un grand travail de pédagogie parce que vous avez raison,
06:44 les labels sont nombreux, sans doute trop nombreux à ce jour.
06:47 Effectivement, il y a des cohabitations de labels européens, des labels dans chaque pays.
06:51 On n'a pas les mêmes labels en France, en Allemagne, en Belgique.
06:54 Donc voilà, c'est encore un sujet qui est assez neuf, mais qui est en train de s'harmoniser.
06:59 Effectivement, El Tif est une manière peut-être de démocratiser une stratégie d'investissement.
07:06 Évidemment qu'après, quand l'épargnant décide de faire tel ou tel choix d'investissement,
07:11 il sera le conseiller, et que ce soit son banquier, son gérant de patrimoine, son CGP.
07:19 Évidemment, c'est important de bien préciser quelles sont ses attentes, son horizon de placement.
07:26 Et c'est pour ça qu'on a ce changement, sans doute dans le PER, avec la gestion profilée à horizon.
07:31 L'idée étant de constituer l'épargne de sa retraite, qui sera petit à petit, effectivement,
07:38 investie au tout début le plus possible dans des classes d'actifs peut-être un peu plus risquées et dynamiques.
07:43 Et puis, au fur et à mesure que l'échéance de la retraite se précise,
07:47 qui sera convertie dans des solutions plus liquides, plus de monétaires,
07:52 ou en tout cas d'actifs peut-être un peu moins risqués,
07:55 pour sécuriser l'épargne de toute une vie de travail au moment de la retraite.
07:59 Il est là le grand changement, justement, sur le PER, lors de la hausse.
08:03 Quelque part, c'est de faire comprendre, et déjà de rendre possible,
08:05 et de faire comprendre qu'on peut aller investir dans l'économie réelle
08:07 à un moment où on investit sur un PER pour préparer sa retraite,
08:12 mais que c'est de l'argent dont on n'aura pas besoin tout de suite, c'est de l'investissement long terme.
08:15 Donc, on peut se permettre peut-être d'aller investir,
08:18 prendre un peu plus de risques pour aider les entreprises françaises.
08:21 En fait, aujourd'hui, le PER, au tout pour du départ, n'est investi que dans l'économie réelle.
08:25 Oui, bien sûr, bien sûr, bien sûr.
08:26 Il y a forcément une entreprise, il y a forcément l'État, et l'État, c'est aussi l'économie.
08:30 Mais là, l'idée, c'est vraiment d'inciter à ce que,
08:35 comme d'ailleurs le font les grands fonds de pension internationaux qui ont aussi un horizon retraite,
08:38 ils investissent une partie de leurs actifs dans des classes d'actifs non cotées,
08:42 en infrastructure, en privé-técuity,
08:44 parce que sur le très long terme, on n'a pas besoin de liquidité immédiate,
08:47 et donc on peut se permettre d'investir dans ces classes d'actifs pour capter la performance à long terme.
08:52 Il y a une liquidité qui est moindre, mais dans le cadre de l'épargne retraite, ça se justifie.
08:56 Donc, en effet, c'est vraiment de reproduire, au niveau du particulier,
09:00 ce que des grands institutionnels font avec un horizon de placement comparable.
09:05 Parce qu'il n'y a pas suffisamment aujourd'hui de solutions de financement
09:09 dans le non coté, sur le privé-técuity ?
09:11 Disons que ce n'est pas naturel, ce n'est pas que ça existe.
09:14 Du côté de l'épargne finale, en tout cas ?
09:15 Oui, c'est déjà possible, mais disons que ça ne se fait pas naturellement.
09:19 C'est vrai qu'après, il y a une éducation financière à faire,
09:22 d'expliquer aux clients que c'est possible,
09:25 d'expliquer en quoi ça peut être intéressant pour lui.
09:28 Le conseiller a son rôle à jouer, bien sûr.
09:31 Et puis, derrière, à créer l'offre, à développer l'offre,
09:35 qui existe déjà, mais c'est à lui donner plus d'ampleur, je pense.
09:38 Est-ce que, oui ?
09:39 Déjà, mais peut-être, qui était quand même réservé à une certaine strat d'investisseurs
09:43 pour le private equity, par le biais du ticket minimum à investir.
09:47 Même si, voilà, nombreuses compagnies d'assurance
09:49 ont effectivement maintenant mis à la disposition de leurs clients
09:51 la possibilité d'investir dans cette classe d'actifs,
09:55 mais qui, je dois le rappeler en tant que gérante sur les marchés financiers,
09:59 est quand même moins liquide que la classe des PME cotés,
10:02 qui, eux, peuvent être vendus du jour au lendemain,
10:04 qui offrent donc à l'épargnant aussi une sécurité de pouvoir récupérer
10:10 et d'être sûr de la valorisation de la société détenue dans leur portefeuille.
10:14 Ce n'est pas toujours le cas.
10:15 C'est vraiment de la diversification.
10:16 C'est-à-dire que c'est une petite part du patrimoine
10:20 qui, 20 ans avant la retraite ou 30 ans avant la retraite,
10:22 est investi et puis, petit à petit, sera désensibilisé
10:26 pour arriver à avoir un portefeuille plus sécurisé au moment de la retraite.
10:30 On le rappelle d'ailleurs sur le PER,
10:32 on en a parlé dans l'émission Smart Patrimoine jusqu'à la fin 2023,
10:36 il n'est plus possible d'ouvrir de PER jeune
10:38 et beaucoup de professionnels de l'investissement mettent ça sur le compte,
10:43 notamment d'un nouveau plan d'épargne,
10:45 le plan qui a été créé avec la loi Industrie Verte,
10:47 le plan Épargne Avenir Climat.
10:50 Peut-être qu'on peut le définir avec vous dans un premier temps lors de la house
10:52 et voir comment l'utiliser ensuite avec vous Stéphanie Mauger.
10:54 Le plan d'épargne Avenir Climat, c'est un nouveau véhicule d'épargne
10:59 qui est une alternative au livret A pour les enfants.
11:02 C'est-à-dire que, quelquefois, des parents ouvrent au moment de la naissance de l'enfant
11:07 ou voir avec l'aide des grands-parents un livret A pour l'enfant
11:11 pour qu'il ait, au moment de...
11:13 quand il commence à avoir des études qui coûtent un peu cher,
11:16 participer à ses études, à son logement ou à l'achat d'un véhicule
11:20 à un moment de sa majorité.
11:23 Or, quand on a 20 ans devant soi ou 18 ans devant soi,
11:26 puisqu'on pourra faire des versements jusqu'à 18 ou 21 ans,
11:28 on a une longue période.
11:31 Et donc, c'est le moment justement d'investir sur des classes d'actifs
11:35 peut-être plus risquées sur le court terme, mais plus rentables sur le long terme.
11:38 Et donc, d'investir dans les vraies entreprises.
11:39 Et l'idée du plan d'épargne Avenir Climat, c'est d'investir en plus dans des entreprises
11:43 qui vont se transformer, alors dans des fonds, en fait, des fonds
11:46 qui vont investir eux-mêmes dans des entreprises qui se transforment.
11:50 Et ça, c'est l'idée du gouvernement avec une fiscalité qui est celle du Livret A.
11:54 Ça va être le plafond du Livret A et la fiscalité du Livret A, donc très intéressante.
11:57 À la sortie, pas de fiscalité du tout, ni prélèvements sociaux,
12:00 ni impôts sur le revenu, sur les plus-values.
12:02 Donc, c'est le même fonctionnement qu'un Livret A, mais on n'investit pas dans les bailleurs sociaux.
12:04 On investit dans...
12:06 J'allais dire l'économie réelle, mais vous allez me reprendre.
12:09 Dans les entreprises, en fait, dans les entreprises qui se transforment.
12:12 Et donc, on va retrouver le label ISR, le label Greenfin,
12:15 qui sont deux labels qui sont qualifiés pour investir,
12:19 justement, dans ces types d'entreprises qui investissent eux-mêmes dans leur transition.
12:25 Le label Greenfin, c'est un label qui labellise des fonds
12:28 qui sont investis déjà dans des entreprises qui sont déjà vertes.
12:32 Mais c'est moins de 5% de notre économie aujourd'hui, ce qui est déjà vert.
12:37 Et le label ISR, lui, il va investir dans des entreprises qui se transforment,
12:41 qui sont en transformation, qui ont des plans de transition,
12:43 qui montrent la crédibilité de leur démarche de transition.
12:46 Stéphanie Mogey, comment est-ce qu'on peut utiliser un produit comme celui-là
12:49 à l'heure où tous les épargnants, ou en tout cas beaucoup d'épargnants,
12:52 demandent peut-être d'ajouter une touche de...
12:57 ou de valeur sociale ou de valeur environnementale
13:00 ou de gouvernance également dans les investissements ?
13:02 Alors, ce qui est sûr, c'est que les jeunes sont très, très demandeurs de plus de vert,
13:06 de plus de gouvernance et de respect des règles sociales.
13:10 Bien sûr.
13:11 Donc, aujourd'hui, il y a toute une typologie d'actifs qui sont éligibles.
13:16 Alors, aujourd'hui, le décret d'application n'est pas encore paru,
13:18 donc on ne sait pas encore exactement la liste des sociétés ou des fonds
13:23 qui vont vous évoquer de labels qui existent déjà et qui permettent à des gérants
13:26 de faire une sélection de ces valeurs qui attaquent déjà beaucoup de critères.
13:30 Donc, on va très bientôt savoir quels seront...
13:35 Ce qu'on pourra faire concrètement.
13:36 Ce qu'on pourra exactement mettre dans ce nouveau plan d'épargne.
13:40 Et donc, aujourd'hui, ce qui est sûr, c'est que ça permettra de mettre en portefeuille
13:44 des sociétés qui seront, on l'espère, les gagnantes de la transition énergétique
13:48 qui permettront de résoudre en tout cas une partie de notre problème d'émission de carbone.
13:53 Donc, l'objectif, effectivement, de cette loi, vous l'évoquez,
13:56 c'est vraiment... Il y a deux objectifs.
13:58 C'est à la fois environnemental et économique.
14:00 C'est de réduire nos émissions de carbone et d'inciter vraiment le financement
14:05 des sociétés vers leur transition, que ce soit de leur mode de production,
14:11 de leur outil industriel ou en tout cas de la manière de faire le business.
14:15 Toujours en insistant sur le temps long.
14:16 C'est-à-dire que que ce soit les évolutions sur le PER
14:19 ou la création de ce plan d'épargne à l'avenir climat,
14:21 c'est de se dire que c'est de l'investissement de long terme
14:23 et donc on peut se permettre d'aller financer des entreprises en transition.
14:26 Tout à fait. Avec, effectivement, l'objectif...
14:29 Alors peut-être, moi, mon seul modulo, ce sera dommage à 30 ans de devoir fermer ce plan
14:34 parce que peut-être qu'on aura en portefeuille le Microsoft ou l'Air Liquide...
14:40 De la transition énergétique.
14:42 Parce qu'on a dans la cote française déjà de beaux acteurs qui sont effectivement sur ces sujets-là.
14:46 On n'a pas assez tout à fait de PME cotés sur ces sujets-là,
14:51 mais on a notamment des sociétés comme OKWIN, comme ENTECH,
14:55 comme des acteurs peut-être plus connus, NEOEN dans le photovoltaïque,
15:00 où des très grands, mais qui eux sont trop grands pour répondre à ces critères.
15:03 Mais donc, voilà, l'idée, c'est vraiment d'élargir l'écosystème
15:07 et de pouvoir offrir plus de supports et de financements pour les sociétés de demain.
15:12 Merci beaucoup, mesdames, d'avoir répondu à nos questions sur le plateau Smart Patrimoine.
15:15 Et on se retrouve, nous, tout de suite dans l'œil du CGP.

Recommandations