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  • 12/01/2024

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TV
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00:00 Bienvenue devant le collège de l'ArcCom.
00:03 Cette audience se tient dans le cadre de l'appel aux candidatures
00:07 que nous avons lancées en télévision locale dans la zone de Bayonne,
00:10 sur laquelle vous avez candidaté.
00:14 Je vais vous donner la parole pour une présentation liminaire.
00:16 Ensuite, les membres du collège vous posent quelques questions
00:21 avant que nous nous stations sur cette candidature.
00:25 Vous avez la parole.
00:27 Merci beaucoup.
00:29 Nous allons vous lancer une petite vidéo d'introduction
00:33 pour expliquer en images le projet dont nous souhaitons vous parler aujourd'hui.
00:39 Excusez-moi, je découvre l'ordinateur.
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01:55 [Musique]
02:07 Merci à vous pour votre attention.
02:09 Désolé, j'ai besoin d'une petite aide d'écoute pour savoir où est la présentation ensuite.
02:12 Très bien, merci beaucoup.
02:17 Merci beaucoup de nous recevoir.
02:22 Merci beaucoup pour votre accueil.
02:36 Vous avez Olivier Véronde, qui est co-gérant de TVPI Pyrénéenne des télévisions et directeur délégué.
02:45 Je suis Benjamin Lassalle, co-gérant et aussi directeur audiovisuel du groupe Sud-Ouest,
02:50 puisque TVPI, en effet, aujourd'hui est propriété à 70% du groupe Sud-Ouest.
02:58 La particularité, c'est qu'on est sur un renouvellement de fréquence,
03:03 mais TVPI n'est plus un jeune bébé, mais déjà plus qu'ado,
03:09 puisque à 23 ans aujourd'hui, la chaîne a été créée en 2000.
03:13 La diffusion depuis la Rune a commencé en 2009.
03:17 On peut la retrouver aussi sur l'ensemble des box partout en France.
03:21 TVPI a été racheté en 2020 à 70% par le groupe Sud-Ouest et en collaboration avec deux hommes d'affaires reconnus dans le territoire,
03:34 qui sont Nicolas Ollano par le biais de sa société et Jean-Marc Chariton, lui, à titre personnel.
03:39 En 2022, nous avons digitalisé aussi la proposition TVPI avec un site myTVPI.fr,
03:46 qui est aussi accessible par le portail sud-ouest.fr.
03:49 On essaie de se servir de la puissance de sud-ouest.fr pour aussi faire connaître la chaîne
03:54 et développer une audience digitale et nos audiences aussi en social media, comme on pourra en parler.
04:00 TVPI, cette année, a déménagé à Bayonne dans les locaux du groupe Sud-Ouest,
04:05 donc est passé de Saint-Jean-de-Luz à Bayonne.
04:08 Ce n'est pas une révolution pour nous localement,
04:11 mais c'était quand même quelque chose dans des bureaux avec une vue directement sur la cathédrale de Bayonne.
04:16 On va vous parler maintenant un petit peu de la promesse éditoriale de TVPI,
04:20 de la promesse éditoriale existante et de la manière dont on veut la faire évoluer.
04:25 Alors on essaie de faire une chaîne avec le cœur.
04:36 C'est pour ça que c'est notre baseline aujourd'hui, TVPI au cœur du Pays basque et au cœur des Landes.
04:42 On pense comme le petit prince, qu'on ne voit bien qu'avec le cœur.
04:45 Et nous, on y croit beaucoup quand on fait nos reportages.
04:48 Donc c'est vraiment du positif, du local.
04:52 On parle de la culture, de nos territoires, de ces particularismes, de la tradition,
04:59 mais on ne tombe pas dans le cliché. C'est la tradition et la modernité.
05:03 C'est ce qui compose aujourd'hui une ligne éditoriale où on ne trouve pas d'informations news.
05:08 C'est vraiment que du positif, que du magazine.
05:12 Sur le slide d'après, c'est pour ça qu'on met le curseur là-dessus.
05:15 C'est peut-être la nouveauté pour TVPI et les enjeux pour les prochaines années.
05:19 C'est souligner la fragilité quand même du territoire qu'on observe, puisqu'en effet, c'est magnifique.
05:26 Pays basque et les Landes sont magnifiques, mais ils sont très très fragiles également.
05:30 Il faut que TVPI ait aussi ce rôle d'acteur en soulignant cette fragilité
05:35 et en accompagnant justement de manière pédagogique tout ce qu'il faut faire,
05:39 tout ce qu'il faudrait faire pour préserver le territoire.
05:42 On le fait sur les reportages, mais on doit le faire aussi au niveau citoyen et entreprise,
05:48 en tant que gestion de l'entreprise pour limiter au maximum l'impact que nos activités ont sur le territoire.
05:57 Là-dessus, on veut souligner la fragilité, mais on veut aussi avoir un discours suffisamment optimiste sur ce plan-là.
06:03 C'est pour ça que le but vraiment primordial éditorialement dans l'évolution de notre proposition,
06:09 c'est d'aller montrer des initiatives locales concrètes, montrer des gens qui ont mis des choses en place,
06:14 si possible qui montrent déjà des résultats,
06:16 et de rentrer sur ce sujet qui peut être en effet culpabilisant pour les téléspectateurs,
06:21 en le transformant en un sujet plutôt mobilisant.
06:23 Le but est plutôt de mobiliser les populations autour de ces thématiques-là,
06:27 mais pas forcément montrer du doigt ou dénoncer des problèmes de comportement de tout un chèque.
06:33 Sur la partie grille, TVPI aujourd'hui propose plusieurs séquences dans la journée.
06:44 On a une séquence d'une heure, une boucle d'une heure, qui se retrouve tous les deux jours.
06:49 On la change tous les deux jours. Mais on a instauré depuis maintenant un an et demi un moment dans notre grille
06:58 qu'on appelait « La quotidienne », et qui permet de retrouver une heure de programmes frais tous les jours, thématisés.
07:04 Ça permet aux téléspectateurs de se retrouver.
07:08 Ils savent que le lundi, on a des thématiques sport. Le mardi, des thématiques économiques et sociétales.
07:12 Le mercredi, culturel. Le jeudi, c'est la série trimestrielle.
07:16 Le vendredi, gastronomie. Le samedi, tradition et langue régionale. Et le dimanche, mer.
07:23 Les reportages qu'on y retrouve... D'ailleurs, je suis allé un petit peu vite sur le premier point qu'on produit en quasi-totalité.
07:30 C'est 99% des reportages qu'on diffuse sont produits par TVPI. Ce sont des formats de 6 à 12 minutes.
07:37 Et on retrouve deux magazines, un carné, donc un magazine sportif le lundi, et un magazine culturel tous les 15 jours le mercredi.
07:48 On a également une émission économique et sociétale qui s'appelle Salehac, qui est un peu plus... En tout cas, on met un peu plus de moyens
07:58 sur cette émission, puisque pour chacune des thématiques, on a au moins 3 interlocuteurs, 3 lieux différents qui sont en tout cas tournés,
08:11 qui sont anglais, ce qui n'est pas le cas sur les autres reportages. Enfin, tous les jours, on retrouve un décrochage d'une heure en langue basque,
08:21 en partenariat avec une télévision, une web TV du Pays basque qui s'appelle Canal Doudé. Et ça, c'est dans le cadre d'une subvention qu'on a
08:29 avec l'Office public de la langue basque. Deuxième point de notre grille, des séries. Tous les trimestres, on essaie de lancer de nouvelles séries.
08:41 Ça, c'est quelque chose de nouveau aussi. Ça a 2 ans. — D'un point de vue sémantique, ça peut être des séries documentaires ou ça peut être sinon des séries d'émissions.
08:49 Donc c'est ce qu'on appelle séries comparées aux autres formats qui sont souvent des unitaires de 6 à 12 minutes qu'on met dans notre grille.
08:55 Là, c'est qu'on va avoir plusieurs épisodes. C'est pas... On parle pas de séries de fiction. Pardon. — Non. C'est des documentaires séries.
09:02 Sur les randonnées, incarnées, on fait également des rencontres avec des personnalités du Pays basque et des Landes. Alors cette année, on a eu
09:13 une série où on a eu la chance de recevoir Isabelle Eturberu, Pachi Garat, les joueurs de rugby Maxime Lucu, Guy Forgé, qui viennent à la rencontre
09:23 d'élèves de CM2 de différentes écoles. Et ce sont les élèves qui jouent aux apprentis journalistes. On fait aussi d'« Inside », avec une série qui s'appelle « En coulisses ».
09:34 C'est d'ailleurs les reportages qui ont été le plus partagés, puisqu'on a fait 24 heures au commissariat de Bayonne, 24 heures à l'hôpital de Bayonne.
09:41 Et ça, ça a bien fonctionné en termes de partage. Enfin une série avec un écrivain spécialiste de la mer et du gouffre de Capbreton sur tout ce qui est particulier
09:55 autour du littoral basque hollandais. — Voilà. De la mer, de la rando en montagne et le casino de Biarritz, si ça rappelle les vacances de certains.
10:07 Enfin, et c'est le pilier de TVPI. TVPI a commencé comme ça. Les fêtes. Les fêtes de Bayonne et les fêtes de Dax.
10:16 Pour nous, c'est... Enfin les fêtes de l'été, d'une manière générale. Les fêtes de Bayonne et les fêtes de Dax sont des moments très très forts,
10:21 puisque pour Bayonne ainsi que pour Dax, on réalise tous les ans 80 reportages sur chacune des fêtes avec une boucle fraîche tous les jours.
10:32 On est sur tous les événements des fêtes. On retrace tout ce qui s'y passe. Et c'est un moment où, finalement, notre audience s'élargit un petit peu plus.
10:41 Et on voit qu'on est référent sur en tout cas ces événements-là. Deuxième point. Fort de ce constat, de côté affectif que TVPI a pour les fêtes,
10:56 on s'est dit qu'on va aller provoquer les rencontres de nos reporters avec les villes. Et on a choisi de faire du micro-local.
11:05 Donc on s'intéresse à des toutes petites villes ou des villages. On le fait... Cette année, on l'a fait deux fois. L'année prochaine, on le fera trois fois.
11:12 Et on s'intéresse... On fait toute la grille éditoriale sur la locale. On parle de culture, on parle de gastronomie, on parle de randonnée, de tradition.
11:22 On voit les personnalités qui ont réussi sur la locale. Et voilà. On a fait TVPI au cœur de Dax au printemps. On a fait TVPI au cœur d'Asparin en novembre.
11:34 On projette de faire TVPI au cœur de Cap-Breton en mars prochain, TVPI au cœur de Saint-Jean-Pied-de-Port en juin, etc., etc.
11:43 C'est une émission qui, pour l'instant, marche très fort et sur laquelle on met plus de moyens, puisqu'elle est incarnée, elle est plus écrite. Il y a de la multicaméra, il y a du drone.
11:55 Donc c'est aussi un renouveau de la chaîne. Enfin, là aussi, on s'est doté de moyens techniques qui nous permettent aujourd'hui de pouvoir retransmettre des événements en live.
12:05 Donc cette année, on s'est testé sur les demi-finales et finales de National 1 de rugby, puisqu'on avait un club de notre zone qui était concerné en la présence de l'USDAX.
12:16 On a diffusé également les finales du championnat de France de sauvetage côtier à Wessougor et quelques parties de pelote.
12:23 En 2024, on va aller plus loin en diffusant des matchs de rugby de fédéral. La finale de la Supercoupe d'Élande avec Boris Diau, qui monte une équipe,
12:35 qui sera probablement en finale, et des événements surf.
12:42 Tous ces investissements éditoriaux, on voit que finalement, ça a un réel impact aussi sur nos audiences, puisqu'aujourd'hui, on approche des 25 000 téléspectateurs en audience cumulée jour.
12:56 Vous voyez que c'est quand même une courbe en croissance. On a aussi réussi à faire allonger la durée d'écoute quotidienne qu'aujourd'hui de 41 minutes.
13:05 On a une notoriété qui est bonne sur la zone et qu'on doit continuer d'entretenir. TVPI a une notoriété de 70%.
13:15 Notre quart d'heure moyen est lui aussi en progression. La part d'audience est elle aussi en progression.
13:20 On ne l'a pas mis sur ce slide, mais on soulignera aussi qu'on a une audience particulièrement, parfaitement mixte, puisqu'on est à 50% masculin.
13:30 Cette part d'audience d'un pour cent, ce qui est important pour nous, c'est de rester dans le top 10 de l'audience cumulée par chaîne,
13:40 parce que c'est toujours assez touchant pour nous de voir le logo de TVPI entre celui de Canal+, de RMC et de ces grandes marques.
13:48 Ça montre qu'avec ce côté petit poussé, mais ultra local, finalement, on a une mission à remplir.
13:54 Et on a de bonnes raisons d'être là et de se battre pour continuer de faire vivre la marque.
14:00 La marque, justement, qui est aussi challengée par le renouvellement et même l'évolution des usages.
14:06 C'est pour ça qu'on essaie d'accélérer...
14:09 Je suis désolé, c'est pour préciser que ce sont des chiffres médiamétriques.
14:14 Chaque année, on fait une enquête médiamétrique. Depuis trois ans, ça va de soi.
14:20 C'était les chiffres de juin dernier.
14:24 C'est très important pour nous aujourd'hui de pouvoir essayer d'aller montrer la marque,
14:32 montrer ce qu'on fait et montrer nos reportages sur d'autres biais, notamment en digital et sur les réseaux sociaux.
14:39 On est encore vraiment en phase de développement, mais on réussit à aller chercher un million de vidéos vues en 2023.
14:44 C'est une hausse de 30%. On espère faire plus de 50% au moins encore l'an prochain.
14:49 On développe aussi nos audiences sur Facebook, Instagram et nouvellement TikTok.
14:54 2 800 personnes sont venues, mais uniquement pendant les fêtes de Bayonne.
14:59 Et maintenant, on essaie d'entretenir tout ça avec nos équipes.
15:03 Techniquement, je ne vais pas vous mentir, nous sommes venus sans directeur technique.
15:11 C'est un choix que nous avons fait volontairement, car nous n'allons pas proposer de grosses évolutions techniques
15:17 sur ce que nous avons déjà mis en place et qui fonctionne bien à date.
15:22 Tvpi couvre la zone de Bayonne au sein du multiplex R1 de la TNT et dans les conditions techniques de diffusion fixées.
15:32 On a cette expérience, on garde notre infrastructure de diffusion, on garde les mêmes techniciens,
15:38 on a les mêmes dispositifs de secours et on travaille avec les mêmes partenaires.
15:41 C'est pour ça que nous ne sommes pas rentrés plus précisément dans ces différentes questions sur ces slides.
15:46 Nous diffusons et nous continuerons de diffuser en haute définition réelle.
15:51 Et on s'engage à continuer de renouveler notre matériel de tournage, notre matériel de montage,
15:57 nos logiciels aussi de montage et de faire évoluer aussi notre ordinateur de diffusion.
16:02 C'est fait, ça a été fait cette année. On a un nouvel ordinateur de diffusion,
16:07 on a de nouveaux logiciels de diffusion. Donc maintenant, on a vraiment un matériel de qualité pour tourner et diffuser.
16:15 Et par contre, comparé aux années précédentes, c'est vrai que maintenant on peut diffuser des événements en direct.
16:19 Donc ça nous permet de faire rayonner des événements qui parfois souffrent d'un manque d'exposition.
16:24 Et là encore, c'est dans la mission de TVPI, au cœur du Pays Basque, au cœur des Landes,
16:31 de pouvoir montrer parfois des événements sportifs qui ont un signal de captation mais finalement aucun moyen de diffusion.
16:37 D'un point de vue ressources humaines, TVPI c'est une équipe assez réduite de 7 collaborateurs.
16:43 La rédaction est assurée par une rédactrice en chef journaliste, avec carte de presse,
16:49 qui elle-même drive une quinzaine de pigistes journalistes qui assurent les reportages.
16:54 Elle peut s'appuyer techniquement sur une équipe aussi assez réduite d'assistants de production, de montage.
17:02 Nous avons un community manager qui justement a pour mission de développer ces communautés
17:07 et de faire connaître la marque à nos futures audiences en tête, ou en tout cas nos futures audiences sinon digitales et sociales.
17:13 Et donc deux co-gérants que vous avez devant vous aujourd'hui.
17:17 On compte pas faire évoluer cette organisation dans les années à venir.
17:22 Pour la commercialisation, nous allons en parler tout de suite.
17:26 Alors la publicité, elle s'appuie uniquement sur des ressources locales.
17:30 Donc on n'a pas de publicité, on n'a pas de régie nationale. C'est un choix.
17:34 Finalement, on est assez cohérent avec ce qu'on propose.
17:38 On propose des reportages 100% locaux et on propose la publicité 100% locale.
17:43 Donc les craintes n'est que local. Et on a d'ailleurs de l'efficacité par rapport à nos amonceurs.
17:49 L'organisation de la commercialisation, elle tient sur deux pattes.
17:54 Donc on a une force commerciale au sein de TVPi, une personne qui commercialise la publicité pour la chaîne.
18:01 Et on s'appuie également sur la régie publicitaire de Coupe Sud-Ouest.
18:05 Donc il y a une cinquantaine de commerciaux sur l'ensemble de la zone qui commercialisent les solutions, dont TVPi.
18:12 Sur la production publicitaire et sa diffusion, c'est en moyenne 2,20 minutes par heure.
18:20 Sur les résultats, sur les chiffres d'affaires, on est en très bonne progression, puisqu'on est en progression chaque année.
18:28 C'était 541 000 en 2022. On finit en 580 000 en 2023 avec 135 clients. Ce sont pour la plupart des clients dans le secteur privé.
18:40 On a très peu de publics aujourd'hui, d'institutionnels. C'est un sujet qu'on essaie de développer, qui fait aussi notre force, finalement.
18:49 On a quand même pas mal d'indépendance sur nos choix éditoriaux. On est libres.
18:54 Mais on essaie de monter des partenariats avec... — C'est pas dur si on réussit à obtenir plus d'argent. — Oui, oui, oui.
19:01 — Je crois que c'est pas le cas. — Sur le sujet. Et sur les parrainages, oui, on a un système de parrainage qu'on propose
19:11 en se conformant aux dispositions légales, mais qu'on propose beaucoup, puisqu'on a... La majorité de nos émissions sont parrainées
19:20 aujourd'hui par des partenaires locaux. — Quelques exemples. — Voilà. On parlait de la série tout à l'heure en classe avec cette Academia,
19:29 donc on organise une formation locale qui la parraine. Saleha, qui est notre émission multi-angles, qui est parrainée par l'agglomération pays basque.
19:38 On a notre magazine de pelotes, qui est parrainée par un vendeur de carrelage. Et d'autres et d'autres. Je sais pas.
19:45 Et on a... Oui, c'est ici, quand même, notre émission hebdomadaire sur la langue basque, qui est parrainée par l'Office public de la langue basque.
19:55 Sur le développement, donc on continue à se concentrer sur les recettes locales. On est ambitieux sur le développement de la publicité en local,
20:03 surtout en développant tout ce qui est business autour des audiences digitales et sur les réseaux sociaux, mais également tout ce qui peut être diversification.
20:13 Alors on entend par là des petites productions vidéo, des captations événementielles, des petits plateaux du médiatraining, de la formation.
20:21 — Donc dans ce cas-là, c'est des projets sur lesquels on n'implique pas les équipes journalistes, mais on se sert vraiment de nos savoir-faire et de nos capacités techniques
20:28 pour pouvoir accompagner à ce moment-là des acteurs locaux qui n'ont pas d'accompagnement sur ces sujets.
20:33 — Et je ne dénigrerai absolument pas nos relations avec les institutions. Bien au contraire, j'espère les développer, puisqu'on est en train de discuter
20:42 avec les acteurs régionaux, départementaux et locaux pour trouver des solutions de partenariat, la région nouvelle aquitaine, l'agglomération des Pays basques,
20:52 les deux conseils départementaux, parce qu'on a cette particularité de diffuser sur le Pays basque, donc le Pyrénées-Atlantique et les Landes.
21:01 Et on va essayer même de voir si on peut répondre à des appels à concours européens d'époque TF1.
21:09 Sur nos résultats globaux, donc le chiffre d'affaires global... Les recettes sont passées de 708 000 € en 2022 à 780 000 €.
21:20 Les charges ont également augmenté fortement. Mais ça, c'est dû aux gros investissements qu'on a faits en termes de matériel et même de structuration de la chaîne.
21:31 L'idée, c'est en effet de gérer au mieux tout cela. Évidemment, on part de loin, puisque quand le groupe sud-ouest a repris la chaîne,
21:40 il y avait des résultats négatifs assez importants. On partait de moins de 217 000 €. Là, aujourd'hui, on propose des résultats qui sont positifs.
21:52 Et on espère dégager des bénéfices avec une projection à 113 000 € pour 2027.
22:01 Évidemment, mais ça conformément à ce que l'ARCOM demande, on a donc un comité d'éthique qui veille à la déontologie de la chaîne.
22:15 Donc 3 personnes qui se réunissent et qui veillent à tout cela, tout ce qui est les caractères pluralisme, l'honnêteté, l'indépendance, la déontologie.
22:26 Et on tient également une ligne éditoriale distincte. Ça, il faut le préciser avec le journal sud-ouest, parce qu'on fait partie du groupe sud-ouest.
22:33 Mais les deux comités éditoriaux sont indépendants.
22:38 Et enfin, on voulait vous évoquer ce sujet, puisqu'on pourrait être amené à en parler à l'avenir.
22:46 C'est quelque chose qui est dans les tuyaux depuis quand même un petit moment.
22:50 Je ne suis pas arrivé depuis si longtemps que ça, mais ça doit faire 3 ans que c'est dans les tuyaux.
22:56 Aujourd'hui, on diffuse depuis la Rune. L'idée, c'est de pouvoir élargir notre couverture avec l'émetteur du pic du Midi.
23:04 Ce qui, finalement, nous permettrait de compléter notre couverture des Landes et de partir aussi sur le Béarn.
23:10 C'est quelque chose qui est à l'étude chez nous, puisqu'on sait que cet émetteur depuis le pic du Midi devrait être ouvert dans les prochains mois, prochains semestres.
23:22 On attend justement d'y voir un petit peu plus clair.
23:25 Pour nous, il y a une vraie logique à faire ça. C'est avant tout une logique éditoriale.
23:30 Certes, le Béarn n'est pas le Pays basque. Et j'insisterai encore plus si j'étais à côté d'un Basque.
23:37 Mais c'est vrai qu'il y a quand même des similitudes dans la manière dont on peut couvrir éditorialement.
23:44 Et un intérêt, finalement, croisé entre le Pays basque et le Béarn, dans les Landes, ça nous permettrait pour nous d'aller traiter les fêtes de la Madeleine un peu plus fort.
23:55 Ce serait aussi logique de pouvoir suivre Basquete-Landes d'encore plus près, si on avait l'intégralité des Landes qui était couverte.
24:05 Donc c'est quelque chose qui impliquerait d'augmenter la cadence de production des reportages landais et des reportages béarnais.
24:11 C'est quelque chose qui nous demanderait d'augmenter nos capacités de production.
24:17 C'est quelque chose qui nous demanderait des investissements aussi d'un point de vue technique pour pouvoir assurer cette diffusion depuis le pic du Midi.
24:23 Donc éditorialement, pour nous, c'est complètement logique.
24:27 On est aujourd'hui en train d'étudier si finalement on réussit en face à avoir suffisamment d'intérêt des différents acteurs privés,
24:33 notamment Béarn et sur le reste des Landes.
24:36 Il faut savoir que le groupe Sud-Ouest a aussi la République des Pyrénées.
24:39 Donc notre régie publicitaire a l'habitude de travailler aussi sur ces départements.
24:45 Donc on a quand même une sensibilité et même une connaissance assez fine des différents acteurs.
24:51 On est en train de les interroger.
24:53 On est aussi en train d'interroger les départements et les conseils départementaux du 40 et du 64
24:58 pour savoir si finalement il y a aussi une vraie volonté politique locale d'avoir une chaîne de télévision.
25:04 Il n'y a pas de chaîne de télévision dans le Béarn.
25:06 Donc est-ce que TVPI pourrait porter ce rôle ?
25:09 Est-ce qu'on serait accompagné à ce moment-là pour mettre en avant différentes initiatives du conseil départemental du Béarn et des Landes ?
25:19 Nous savons que ce n'était pas le sujet d'aujourd'hui puisque nous étions sur la zone Bayonne.
25:23 Mais on aurait trouvé ça étrange de ne pas conclure notre présentation sur ces prochains sujets qui pourraient nous occuper au cours de l'année.
25:33 Merci beaucoup à vous deux pour cette présentation très complète et très séduisante.
25:39 Il y a quelques années, after du Pays basque, autour de cette table.
25:41 Donc je sais qu'ils ont sûrement été sensibles à votre teasing.
25:46 Je vais me tourner vers les membres du collège.
25:50 Juliette Théry, peut-être une première question ?
25:53 Merci beaucoup pour votre présentation très convaincante.
25:56 On voit bien les effets aussi de la prise de contrôle du groupe Sud-Ouest il y a trois ans,
26:01 avec un résultat d'exploitation qui est positif en fin d'année 2023, si j'ai bien compris.
26:06 La question que j'avais, c'est sur l'appel à projets en cours ou à venir de la région Nouvelle-Aquitaine pour 2024.
26:16 Est-ce que vous souhaitez candidater ?
26:18 Et si oui, de manière à renforcer vos partenariats avec les collectivités locales.
26:24 Et est-ce que vous pensiez faire une candidature conjointe avec TV7 Bordeaux ?
26:30 Donc ça, c'est la première question.
26:32 Et la seconde, c'est les modalités de respect de l'obligation d'une heure d'information locale inédite
26:39 qui était présente dans notre appel à candidature.
26:42 Est-ce que vous pouvez aussi nous apporter des précisions sur ce point ?
26:45 Je vous remercie.
26:46 Alors sur la première partie, je vous avoue que c'est quelque chose qui n'est pas encore tranché,
26:52 qui est encore en discussion au sein du groupe.
26:55 Le comregion de TV7 est crucial au modèle économique de TV7.
27:00 Lorsqu'on en avait discuté au cours des dernières années avec la région,
27:04 on nous expliquait que c'était pas forcément...
27:07 Enfin, si on arrivait avec deux projets, ça ne voudrait pas forcément dire
27:10 que ce ne serait pas le même montant, finalement, qui serait splitté entre les deux structures.
27:14 Donc, idéalement, on aimerait avoir un comTVPI qui pourrait s'inscrire dans le projet qu'on vous a présenté ici,
27:24 mais il ne faudrait pas que de l'autre côté, ce soit une condition qui dégrade TV7.
27:28 Donc on est presque sur quelque chose de stratégique.
27:30 Je suis preneur d'ailleurs de tous vos conseils là-dessus.
27:33 Mais à date, on n'a pas tranché là-dessus.
27:37 Donc ce sera peut-être en effet une partie TVPI au sein de la demande de comTV7.
27:41 Ce sera peut-être une demande indépendante l'une de l'autre.
27:44 On pourra éventuellement reprocher par la suite.
27:46 Ça, c'est pour la première question.
27:48 Je ne peux pas y répondre plus précisément parce que, comme je vous le dis, on est encore en discussion.
27:52 Est-ce que tu veux prendre la parole ?
27:54 Je vais répondre sur la deuxième question, parce que c'est un sujet sur lequel on s'est arrêté
27:58 dans la rédaction du dossier de notre projet pour les prochaines années à TVPI.
28:04 Donc, pour l'instant, c'est assez inégal, notre production.
28:09 On produit énormément l'été.
28:11 On parlait des fêtes de Bayonne. Les fêtes de Dax ont produit énormément.
28:15 On a également ce partenaire qui nous fournit une heure en langue basque tous les jours.
28:20 L'objectif de TVPI... Et c'est aussi pour ça qu'on a parlé de l'élargissement sur le Béarn et sur le Nord-des-Landes.
28:27 C'est de faire encore plus de frais.
28:29 Donc oui, à horizon juillet 2024, l'objectif, c'est de faire une heure de frais tous les jours.
28:36 Là, on est à 40, 45 minutes.
28:39 On a également cette heure en langue basque d'une télé partenaire qui produit du frais aussi de manière hebdomadaire.
28:48 On en fait plus cet été. Donc on veut vraiment monter en puissance là-dessus.
28:53 D'autres questions, mes chers collègues ? Hervé Gauthier.
29:00 Merci. C'est peut-être plus un compliment par rapport à la question qui vient d'être posée par Juliette.
29:06 C'est sur la part, justement, que représentent les financements publics dans votre budget général.
29:15 Actuellement, c'est en gros 20%.
29:18 Si vous projetez à N+4, ça augmente.
29:22 Mais comme le budget général en prévision augmente également, en fait, en pourcentage, ça reste en gros...
29:28 On est actuellement à 21%. Ça passe à 22%.
29:31 Vous n'avez pas d'ambition particulière, justement, de peut-être plus impliquer les pouvoirs publics d'un point de vue financier ?
29:40 Alors, est-ce que c'est de l'ordre de l'ambition, de l'ordre du rêve, de l'ordre du fantasme ?
29:44 C'est là qu'on ne sait pas. Donc c'est pour ça qu'on est parti sur une vision qui nous semblait réaliste par rapport à ce qu'on pouvait en obtenir.
29:51 Aussi parce que même dans les collaborations qu'on peut avoir avec certaines institutions,
29:55 notamment on a beaucoup parlé de la Comité d'agglomération du Pays Basque, qui est un très bon partenaire.
30:00 On se réjouit de travailler avec eux, mais même avec eux, d'une année sur l'autre, ça peut être fluctuant, le budget qui nous est attribué.
30:06 Et pourtant, on parle déjà d'un très bon partenaire, très fidèle et avec qui on travaille excellemment bien.
30:12 Est-ce qu'on peut aujourd'hui affirmer qu'on réussira à obtenir vraiment beaucoup plus de différents conseils départementaux, qu'on réussira à obtenir un COM ?
30:21 Ce serait vous mentir de vous dire que je ne l'espère pas de tout mon cœur.
30:25 Mais ce serait aussi... Voilà, c'était forcément plus réaliste pour nous de rester un petit peu prudents dans les chiffres qui vous sont exposés.
30:35 Également, une précision par rapport à ça, c'est que cette chaîne TVPi, elle s'est construite finalement sans beaucoup d'apport public.
30:44 Donc aujourd'hui, on a tout ce travail de séduction à faire au niveau des institutions.
30:49 Et on a commencé finalement à... En tout cas, on espère à prouver avant de demander. Donc c'est pour ça qu'on a refait tout.
30:59 On a fait les investissements matériels. On a refait la ligne éditoriale. On a vraiment apporté de la qualité.
31:05 Et aujourd'hui, ce travail de présentation de ce qui est devenu TVPi, finalement, ça a vraiment changé en 3 ans.
31:11 On est en train de le faire auprès des institutions. Et on voit que ça matche. Mais comme on partait de rien, il a fallu prouver.
31:18 Et il y avait aussi une image sincèrement de TVPi un peu vieillissante qu'il a fallu redynamiser.
31:25 On a fait ce travail. Ça s'est retrouvé dans les audiences. Ça s'est retrouvé dans le ressenti qu'on a.
31:29 Quand on discute avec les téléspectateurs ou les habitants de Pays-Basque et des Landes, on le ressent véritablement.
31:35 Et maintenant, on fait le travail de présentation de la chaîne au conseil des parcs comptaux, à la région et aux institutions locales.
31:46 Merci. Monsieur Boilet. Merci, monsieur le Président. Votre territoire, sous votre contrôle, développe beaucoup ou crée des événements spécifiques.
31:56 Je pensais notamment au festival musique d'Hugo Clément, dans quelques semaines à Biarritz, le FIPADOC.
32:06 Comment vous positionnez sur des événements de ce type ? Et puis je profite pour saluer le prochain au cœur de Saint-Jean-Pied-de-Port.
32:15 Mais ça, c'est une note de bas de page. Sur les événements, alors oui, c'est donc un axe fondamental de notre édito.
32:29 Les festivals, les événements, on a une mission hebdomadaire culturelle. Mais on a des petits partenariats avec les festivals.
32:42 Aujourd'hui, c'est presque plus de l'amitié. Parce qu'on parlait du FIPADOC ou du festival latino. Ce sont des partenariats vraiment amicaux.
32:54 On peut faire des interviews où on entre dans les coulisses, parce qu'on est sur des festivals qui sont internationaux.
33:00 Nous, on est une petite chaîne. On reste modeste. Mais par contre, il y a beaucoup de relations aujourd'hui qui nous permettent de faire des reportages, des réalisateurs.
33:09 Pour le FIPADOC, on a donc Olivier Péan qui est un de nos pigistes et qui a été rédacteur en chef, qui a d'ailleurs un document qui est dans la sélection,
33:19 dans les prochaines sélections de Cannes, sur le documentaire, et qui est jury au FIPADOC. Voilà.
33:31 C'est vrai que la particularité qu'on a sur ce genre d'événements, c'est que ce sont des événements à portée nationale.
33:37 Là où on n'a pas de grande véléité à avoir une visibilité nationale. Dans le sens où notre but, c'est vraiment d'être très fort au cœur des Landes et du Pays Basque.
33:49 Mais derrière, d'avoir le logo TVPI qui serait vu par des gens de l'île parce qu'ils viennent au FIPADOC ou parce qu'ils s'intéressent au FIPADOC, n'est pas dans nos priorités.
33:56 Donc c'est vrai qu'on va plutôt s'orienter sur des événements locaux qui ont un vrai rayonnement aussi local.
34:02 Donc c'est ça qui change un petit peu par rapport à d'autres stratégies de partenariat qu'on peut avoir avec des chaînes nationales.
34:07 Et je complète la réponse, y compris, du coup, ça me donne une idée par rapport à votre question, M. Gotschow, sur les institutions.
34:14 Finalement, nous, on est très proche aussi de l'Espagne, du Pays Basque Sud.
34:19 Et on s'intéresse également au festival de San Sébastien de Bilbao, le Ras al-Diya, le festival de jazz de San Sébastien auquel on regarde particulièrement.
34:28 Et du coup, les institutions, le gouvernement autonome du Pays Basque, le Chkadi, nous suit attentivement.
34:36 On se projette pour faire une série de documentaires sur la Guipousquois, donc la région de San Sébastien.
34:42 Voilà. Donc on a des pistes également institutionnelles de notre côté de la frontière.
34:47 Merci beaucoup. Pas d'autres questions, mes chers collègues ? Mme Grandet, non ? Pas de remords ?
34:54 Non. Et sergent Pieddeport, mais il y a Osgore aussi.
34:58 Il semble bon d'écouper en deux les gens qui sont montés sur la rue et les autres.
35:03 Très bien. C'est le signe que votre présentation était très complète et probablement convaincante.
35:10 En tout cas, on vous remercie beaucoup. On vous souhaite un bon retour à Bayonne.
35:13 Merci beaucoup. Merci.
35:14 Ce collège va maintenant pouvoir délibérer en connaissances de cause. Merci beaucoup.
35:18 Merci, monsieur le chef.
35:19 Bonne chance à vous.
35:20 Merci.
35:21 Merci.
35:22 Merci.
35:23 Merci.
35:24 Merci.
35:25 Merci.
35:26 Au revoir.
35:26 [SILENCE]

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