Le "8h30 franceinfo" de Sébastien Chenu

  • il y a 8 mois
Sébastien Chenu, vice-président de l’Assemblée nationale et député Rassemblement national du Nord, était l'invité du "8h30 franceinfo" ce vendredi 12 janvier 2024.

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00:00 Bonjour Sébastien Chenu. Bonjour Monsieur. La France a un nouveau gouvernement depuis hier. Est-ce que comme beaucoup de français vous avez été surpris par
00:06 notamment la nomination remarquée de Rachida Dati, ancienne sarcosiste ? Oui bien sûr
00:11 j'ai été surpris par le retour dans une vie politique nationale de Rachida Dati dont j'avais cru comprendre qu'elle souhaitait devenir
00:19 avant tout maire de Paris.
00:21 Mais ce qui m'a d'abord le plus frappé, si vous le permettez peut-être avant de parler de Rachida Dati elle-même, c'est cette espèce de double tutelle
00:29 sous laquelle le Premier ministre va évoluer. La tutelle évidemment du Président de la République et puis la tutelle de Nicolas Sarkozy
00:36 qui a placé ses affidés, ses plus proches. Rachida Dati était une des plus proches de Nicolas Sarkozy et je trouve que cette double tutelle,
00:43 cette tutelle croisée dans laquelle va évoluer Gabriel Attal,
00:46 en dit long sur ses marges de manœuvre. Vous y voyez une emprise politique de Nicolas Sarkozy sur le macronisme ?
00:52 Ah bah à tout le moins il y a à travers ces débauchages individuels qui ne sont pas, et peut-être on pourra en parler,
00:58 qui ne sont pas une plateforme j'allais dire de travail ou de partenariat avec les républicains,
01:03 vont avoir des conséquences et peut-être pas celles d'ailleurs qu'imagine le Premier ministre. Et pour Rachida Dati d'abord je pense que c'est
01:11 un coup politique qui est fait sur le dos du monde de la culture.
01:14 Et c'est quoi les conséquences qui ne seraient pas celles que souhaite le Premier ministre ?
01:16 Bah écoutez, ou vous faites un partenariat, un accord avec un certain nombre de gens qui se situent aujourd'hui dans l'opposition,
01:23 les républicains, et vous menez une politique sur la base d'objectifs à atteindre ensemble.
01:28 Ou vous faites des débauchages politiques et ces débauchages politiques hérissent ceux avec lesquels vous devriez,
01:34 vous vouliez peut-être travailler. Et moi je pense que débaucher des ministres sarkozistes comme
01:39 Rachida Dati, Mme Vautrin, etc. ne vont pas permettre aux députés LR d'aller
01:45 vers Gabriel Attal et vers la politique qu'il mène, mais au contraire vont les hérisser terriblement et vont quelque part les radicaliser.
01:52 De toute façon, un gouvernement ça ne peut pas être, et c'est le problème de ce gouvernement,
01:56 simplement un casting. Ça doit reposer sur une offre politique qui soit claire. Cette offre politique on ne l'a pas.
02:03 On a eu à l'administration de Gabriel Attal un Premier ministre, j'allais dire...
02:06 Alors on va revenir sur Gabriel Attal, mais d'abord un mot.
02:08 Rachida Dati, vous lui reconnaissez une identité particulière sur la culture ?
02:12 Alors moi je pense que c'est un coup politique justement fait sur le dos de la culture et ça c'est pas bien.
02:16 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, en débauchant et en faisant venir Rachida Dati, en la positionnant au ministère de la culture, sur lequel elle n'a pas forcément eu exprimé
02:24 dans le passé un avis. Moi je suis par exemple à la tutelle de la communication, donc de l'audiovisuel public.
02:30 Qu'est-ce qu'elle pense de l'audiovisuel public ?
02:32 Qu'est-ce qu'elle pense de France Info, de France Inter, de Radio France, de France Télévisions ?
02:36 Dans le passé, j'ai cru comprendre qu'elle n'en pensait pas forcément toujours beaucoup de bien.
02:41 Quelle est sa pensée et qu'est-ce qu'elle souhaite faire de tout ça ?
02:44 Donc on ne le sait pas et on voit bien qu'elle a été positionnée ici pour faire ce coup politique.
02:49 Je trouve dommage que ça se fasse sur le dos de la culture, qui est un beau ministère, qui mériterait
02:55 d'avoir quelqu'un qui a peut-être une réflexion.
02:58 Je ne dis pas qu'elle n'en aura pas, parce que je ne sous-estime pas Rachida Dati, qui est travailleuse probablement,
03:04 mais en tous les cas le coup politique, il est fait sur le dos de la thématique de la culture et ça je le regrette.
03:09 Elle est mise en examen aussi, notamment pour corruption passive, dans l'enquête sur ses prestations de conseil auprès de l'ex-PDG de Renaud, Carlos Ghosn.
03:16 Est-ce que c'était normal de la nommer malgré cela, selon vous ?
03:19 Mais moi je suis attaché, nous on l'a toujours répété avec Marine Le Pen, à la présomption d'innocence, y compris
03:24 lorsque cet attachement à la présomption d'innocence bénéficiait à nos adversaires.
03:28 C'est parce que Marine Le Pen est mise en examen, elle aussi, que ça vous donnait de l'indulgence ?
03:31 Non mais ce n'est pas de l'indulgence, c'est très important, c'est un pilier de notre état de droit.
03:35 On l'avait dit pour Éric Dupond-Moretti, on l'a dit grosso modo pour Gérald Darmanin, lorsqu'il était accusé de viol.
03:41 Moi je pense que c'est un des piliers de l'état de droit.
03:44 Quand vous êtes présumé innocent, vous devez pouvoir vous défendre.
03:48 Quand vous êtes mis en examen, vous n'êtes pas condamné.
03:50 Donc il y a peut-être un faisceau d'indices qui permettent probablement cette mise en examen.
03:55 Mais vous ne devez pas être mis au pilori, vous devez pouvoir continuer à œuvrer.
03:59 Et puis la justice fera son œuvre, et si Rachida Dati devait être condamnée à terme, elle en tirera, j'en suis sûr, toutes les conséquences.
04:06 Mais sincèrement, pour qui que ce soit dans la classe politique, il faut respecter cette présomption d'innocence.
04:11 Sébastien Chenu, parmi les nouveaux entrants, on parlait des personnalités de droite, il y a l'ancienne ministre de Jacques Chirac,
04:16 Catherine Vautrin, nommée au travail, à la santé et aux solidarités.
04:20 Vous la connaissiez puisqu'elle était notamment à l'UMP en même temps que vous.
04:24 Catherine Vautrin, qui a été souvent jugée très conservatrice, notamment après son vote sur le mariage homosexuel, c'est un bon profil ça pour la santé ?
04:32 Non, mais tout ça, si vous voulez, d'abord c'est pas très neuf, ça dit beaucoup de choses.
04:36 D'abord, la place des femmes dans ce gouvernement a...
04:40 Aucune femme au régalien.
04:41 Voilà, a beaucoup rétrogradé.
04:43 Aurore Berger était ministre plein des solidarités, elle devient ministre déléguée.
04:47 Aucune femme au régalien, ce qui nous ramène, je crois, à très loin en arrière.
04:52 Et sincèrement, c'est pas un bon signe envoyé.
04:54 Et qu'est-ce que ça dit, selon vous ?
04:56 C'est dit que le président de la République n'en a strictement rien à faire de la cause des femmes,
05:00 que cette majorité prend avec beaucoup de désinvolture les combats qui, aujourd'hui, concernent les femmes dans ce pays.
05:05 Nous, nous l'avions vu, voyez-vous, avec la loi sur l'endométriose qu'un de nos députés, Emmanuel Taché de la Pagerie,
05:10 avec aussi le député Tanguy, portait à l'Assemblée nationale,
05:14 où on avait souhaité que la prise en charge de l'endométriose soit faite par l'État.
05:19 La majorité l'avait refusée.
05:22 La cause des femmes, qui était soi-disant une grande cause nationale, ne les intéresse pas.
05:26 Et je dois dire qu'à l'époque, heureusement qu'il y a eu à une époque Marlène Schiappa pour batailler un peu,
05:31 et qu'il y avait un peu d'envergure médiatique pour essayer de faire bouger les lignes,
05:33 même s'il n'y a pas eu de grands résultats.
05:35 La cause des femmes n'intéresse pas ce gouvernement.
05:37 – Il y a quand même Amélie Boudéa Castera qui passe des sports à l'éducation et au sport,
05:42 un grand ministère, ça va dans le bon sens.
05:44 – Je termine sur Catherine Vautrin.
05:45 Il y a un an, elle était infréquentable parce qu'elle était trop conservatrice,
05:49 elle avait fait la manif pour tous.
05:51 Maintenant, elle est tout à fait fréquentable, c'est la même personne.
05:54 Pourtant, elle n'a pas changé, je pense que Catherine Vautrin est la même personne.
05:56 – Donc c'est le macronisme qui a changé ?
05:58 – Non, mais ça veut dire que c'est de la devanture.
06:00 En fait, je vais vous dire, tout ça dit ce que je pense de ce gouvernement.
06:03 C'est une sorte de Canada Drive, c'est-à-dire on vous fait croire quelque chose,
06:06 on vous fait croire que ce gouvernement va être entre guillemets "plus à droite".
06:09 Moi, je ne sais pas trop ce que ça veut dire d'ailleurs.
06:11 "Plus à droite", ça veut dire quoi ? "Plus libéral" ou ça veut dire "plus ferme" ?
06:14 Moi, je crois que ce gouvernement, il ne sera pas plus ferme.
06:16 D'ailleurs, Rachida Dati va cohabiter avec Éric Dupond-Moretti.
06:20 Olivier Véran est investi tête de liste, visiblement, des Renaissance.
06:24 Donc si vous voulez, quand on dit "ce sera plus à droite",
06:26 non, ça sème encore le trouble, c'est l'UMPS.
06:28 On vous fait croire quelque chose, on vous fait croire
06:30 que ce gouvernement va être plus à droite, que ça va être plus ferme.
06:34 En réalité, c'est juste des débauchages sarkozistes
06:38 qui donnent l'illusion de quelque chose qui pourrait être plus ferme.
06:42 Et à la fin, on va le mesurer rapidement,
06:44 parce que si le Conseil constitutionnel invalide la loi immigration,
06:47 on verra ce qu'ils font,
06:48 eh bien, je pense qu'à la fin, tout ça est forcément déceptif.
06:51 Je le disais, un Premier ministre de la parole, un gouvernement de l'image.
06:55 Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale,
06:57 député Rassemblement national du Nord.
06:58 On se retrouve dans un instant, juste après le Fil info de Diane Fershit à 8h40.
07:02 Et l'arrivée de figures de la droite dans ce gouvernement à Tal.
07:06 Rachida Dati à la culture, Catherine Vautrin au travail, ainsi qu'à la santé.
07:09 Autre surprise, la double attribution d'Amelie Boudéa-Casterat
07:13 à 7 mois des Jeux olympiques à Paris.
07:15 La ministre des Sports devient aussi ministre de l'Éducation nationale.
07:18 Des sujets importants qui méritent pourtant des ministres à plein temps
07:21 et pas à temps partiel, réagit le patron des députés socialistes Boris Vallaud.
07:26 Et parmi ceux qui restent en place,
07:28 Gérald Darmanin conserve le ministère de l'Intérieur.
07:31 Éric Dupond-Moretti poursuit son action à la justice,
07:34 tout comme Bruno Le Maire à Bercy, premier conseil des ministres, tout à l'heure à 11h.
07:39 L'opération défensive contre les rebelles Houthis au Yémen.
07:42 Opération menée par les Etats-Unis et le Royaume-Uni.
07:45 C'est un succès, salue le président américain Joe Biden.
07:47 Des frappes condamnées ce matin par l'Iran en soutien de ces rebelles Houthis.
07:51 Une escalade destructrice d'après Moscou.
07:55 Record de commandes pour Airbus, plus de 2000 nets l'an dernier,
07:58 alors que son concurrent Boeing traverse de nouveau une crise.
08:01 Le régulateur américain ouvre une enquête sur une possible défaillance de l'avionneur Boeing,
08:06 après le décrochage en plein vol d'une porte d'un 737 Max 9 aux Etats-Unis.
08:11 Toujours avec Sébastien Chenu, député Rassemblement National du Nord.
08:23 On parlait de la place faite aux femmes dans ce gouvernement.
08:26 Amélie Oudéa Castera, qui était ministre des Sports, va récupérer en plus l'éducation.
08:30 Est-ce que ça vous semble compatible ?
08:33 Pas vraiment. On a eu dans le passé déjà un ministre de l'Éducation
08:37 qui avait été ministre de mémoire de la culture en même temps.
08:42 C'était à l'époque Jack Lang, mais il y avait donc deux administrations qui se faisaient face à face.
08:48 Ça n'avait pas duré parce que c'est très difficile d'être à la tête de deux ministères aussi chronophages.
08:54 La préparation des JO, dont on sait qu'elle inquiète,
08:58 parce qu'on se demande si on sera vraiment prêts,
09:00 les questions de sécurité que doit gérer par exemple le ministre de l'Intérieur
09:04 posent évidemment beaucoup d'interrogations.
09:06 Amélie Oudéa Castera devrait être attelée 24 heures sur 24 à cette tâche.
09:10 Sauf qu'il faut aussi 24 heures sur 24 être ministre de l'Éducation nationale.
09:14 Le bilan de Gabriel Attal, dont tout le monde se gargarise en six mois,
09:18 en réalité laisse d'immenses trous dans la raquette,
09:21 que ce soit la revalorisation des professeurs,
09:23 je vous rappelle que leur régime indéminitaire n'a pas été revalorisé,
09:26 que ce soit les programmes, que ce soit Parcoursup, je veux dire…
09:30 – Il y a eu des augmentations pour les enseignements.
09:33 – Non, ce n'est pas le régime indiciaire, ce sont les primes qui ont augmenté.
09:37 Mais le régime indiciaire, pardon j'ai dû peut-être dire indéminitaire,
09:40 mais c'est le régime indiciaire qui n'a pas…
09:42 – Non, non, non, mais c'est juste que les salaires ont quand même augmenté à la fin du mois.
09:43 – Les primes, les primes.
09:44 – Gabriel Attal a dit qu'il emmenait avec lui la cause de l'éducation à Matignon,
09:48 vous pensez qu'elle sera sous tutelle du président du Premier ministre ?
09:51 – En fait tout ça est tellement brouillon qu'on n'y comprend rien.
09:53 C'est pareil sur la santé, c'est une des préoccupations principales des Français.
09:58 Vous avez vu dans les sondages, parmi les principales préoccupations des Français,
10:01 vous avez pouvoir d'achat, immigration, sécurité et santé.
10:05 Et la santé est noyée aujourd'hui dans un ministère du Travail,
10:09 dont on se demande, avec les événements qu'on a traversés dans notre pays
10:13 et de façon mondiale, pourquoi est-ce que c'est un sous-ministère,
10:17 est-ce que c'est une sous-administration quand on sait les immenses défis
10:20 qu'il y a à relever en matière de santé dans notre pays,
10:23 de la désertification à la revalorisation des professions de santé.
10:26 Je veux dire, ça mérite des gens qui s'y attellent H24
10:30 et qui soient clairs dans les objectifs qu'ils font.
10:33 Le problème c'est qu'on ne comprend pas quels sont les objectifs de ce gouvernement
10:37 et je dois dire que le Premier ministre hier
10:38 ne nous a pas vraiment rassurés lorsqu'il s'est exprimé.
10:40 – Alors le Premier ministre qui dit mener ce gouvernement avec différents projets,
10:45 notamment la défense des classes moyennes, il en parle comme d'une priorité.
10:48 Il parle aussi d'un discours de fermeté sur la baïa, le harcèlement, la question de l'uniforme,
10:53 c'est ce qu'il avait fait au moment où il était ministre de l'enseignement.
10:57 Est-ce que ça veut dire qu'à travers ça, finalement il est aussi un peu sur vos dossiers ?
11:00 Est-ce qu'il vous laisse finalement des arguments, des angles d'attaque ?
11:04 – Bon alors sur les dossiers sur lesquels Gabriel Attal s'était appelé à l'éducation nationale,
11:09 il a par décret ouvert quelques dossiers, qu'il n'a d'ailleurs pas refermés,
11:14 mais la baïa, le harcèlement, nous on lui a donné le point
11:18 en disant "c'est très bien, nous c'est ce qu'on demande depuis des années".
11:20 Mais ça ne fait pas pour ça une politique éducative.
11:22 Je vous ai expliqué le nombre de sujets en matière d'éducation qu'il n'a pas traités,
11:26 qui sont en fait les grands sujets de fond sur lesquels chez nous travaille d'ailleurs Roger Chudeau,
11:30 avec beaucoup de célérité.
11:32 Gabriel Attal n'a pas pensé une politique de l'éducation
11:35 et je serais très curieux de savoir quel est l'objectif en matière d'éducation,
11:40 d'enseignement, d'instruction publique dans notre pays.
11:42 Je ne le connais pas à l'heure d'aujourd'hui.
11:44 Il faut dire qu'en réalité on ne connaît pas grand chose de ce que veut faire Gabriel Attal.
11:48 Vous nous dites qu'il veut travailler sur les classes populaires ou les classes moyennes.
11:51 Les classes moyennes, oui.
11:53 C'est vrai que les classes populaires, ça fait longtemps qu'ils ont tiré un trait dessus.
11:55 Les classes moyennes.
11:57 Mais qu'est-ce qu'on voit dans notre pays ?
11:59 On voit que l'État prélève beaucoup, redistribue mal et ouvre des guichets.
12:03 Est-ce qu'on va sortir de cette logique ?
12:05 Un État qui prélève beaucoup, on est un pays dans lequel on paye extrêmement d'impôts,
12:09 qui redistribue mal, on le voit avec cette politique des chèques
12:12 qui n'est ni pérenne, ni logique et qui ne résout pas de problème
12:16 et qui ouvre donc des guichets.
12:18 Je crois qu'il y a 12 guichets dits uniques, 15 guichets dits uniques dans notre pays.
12:23 Donc ce ne sont plus des guichets uniques par définition.
12:25 Et qui montrent l'inefficacité en matière de résultats
12:28 puisqu'on voit les prix continuent à augmenter.
12:31 L'indice des prix nous amène à une augmentation des prix dans notre pays
12:35 qui est beaucoup plus forte que dans les autres pays de la zone euro.
12:37 Non, on est plus bas que la plupart des pays européens.
12:39 Non, non, non, non, non.
12:40 C'était dans le vrai ou le fausse matin sur France Info.
12:42 Pas du tout. Vous confondez l'indice des prix, pas du tout.
12:44 Vous confondez, justement, je l'ai écouté.
12:45 Vous confondez l'inflation et l'indice des prix.
12:48 Moi, je vous parle de l'indice des prix.
12:49 L'inflation, on est, je l'ai écouté ce matin, on est à 12,9.
12:52 Sur les prix, on est à 22%.
12:54 Et l'indice des prix nous place, je crois, le cinquième pays à partir des mauvais élèves.
13:00 Derrière l'Espagne, le Portugal, les prix augmentent beaucoup plus vite
13:03 dans notre pays que dans les autres pays de la zone euro.
13:06 Ce n'est pas l'inflation. L'inflation ralentit moins fort qu'ailleurs.
13:10 Elle est un peu plus faible que dans certains pays de la zone euro,
13:12 mais elle ralentit moins fort.
13:13 Et on a eu aussi en France un bouclier tarifaire qui a coûté 50 milliards d'euros au gouvernement.
13:17 Et dans ce contexte, les prix n'ont pas augmenté autant qu'ils auraient dû au moment de la France.
13:23 Le pouvoir d'achat des Français est impacté toujours.
13:24 Parce que ce n'est pas des politiques, si vous voulez, ce n'est pas des politiques pérennes.
13:26 Justement, la baisse d'impôt de 2 milliards promises par Emmanuel Macron pour les classes moyennes.
13:31 Gabriel Attal s'y est engagé hier.
13:33 Le président tiendra cet engagement.
13:35 Ça, vous applaudissez ?
13:36 Non mais oui, d'accord, mais 2 milliards, c'est 30 euros par foyer fiscal.
13:39 Enfin, est-ce qu'on se rend compte des choses ?
13:41 On se gargarise de chiffres en disant, regardez, 2 milliards, c'est 30 euros par foyer fiscal.
13:46 Quand vous avez les prix qui ont augmenté, notamment sur les produits de première nécessité
13:50 ou sur de l'alimentaire de base, le pain, le sucre, qui ont bondi, 30 euros par an,
13:54 vous voyez, ça part immédiatement.
13:56 Ce qu'il faut, c'est évidemment baisser les taxes, les TVA, augmenter les salaires.
14:01 Nous, on a proposé de 10% jusqu'à 3 fois le SMIC en échange d'un gel,
14:05 des cotisations patronales pour redonner du pouvoir d'achat aux Français,
14:08 pour réenclencher une économie réelle.
14:11 Mais ça, ça doit être fait de façon pérenne, pas des petits chèques qui se baladent ici et là,
14:16 pas des scotchs du rafistolage permanent.
14:21 Je vous le dis, il faut sortir de cette logique dans laquelle l'État prélève beaucoup,
14:25 il redistribue mal et il ouvre des guichets.
14:27 Il faut sortir de cette logique.
14:28 Sébastien Chenu, Gabriel Attal, jeune, populaire, qui veut incarner l'autorité.
14:32 Pour Emmanuel Macron, c'est l'arme anti-Bardella.
14:35 Bardella-Attal, c'est le duel de demain ?
14:37 Ça peut être un duel et en tous les cas, je trouve que ça valide ce que nous disons.
14:41 Sur le fond, vous disiez, ce sont un peu vos sujets, le harcèlement, la baïa, etc.
14:46 Donc ça veut dire qu'en fait, oui, nous nous pointons des doigts,
14:48 les sujets auxquels les Français sont confrontés, sur lesquels ils veulent des réponses.
14:51 Très bien, si d'autres finissent par venir sur nos sujets,
14:54 moi je pense qu'à partir du moment où on fait les bonnes analyses,
14:56 elles doivent être partagées par le plus grand nombre, tant mieux.
14:59 C'est un adversaire de poids ou pas ? Est-ce que vous le reconnaissez, Gabriel Attal ?
15:03 On va voir.
15:04 Sincèrement, pour l'instant, c'est plutôt Olivier Véran, visiblement, qui va aller aux élections européennes.
15:08 Là, autant sur Gabriel Attal, je peux donner un crédit en disant,
15:11 on va regarder ce que le Premier ministre est capable de faire.
15:13 Olivier Véran, l'homme du sectarisme, l'homme de la crise Covid, j'irai comme on le sait,
15:18 l'homme de la tournée des mairies RN.
15:21 C'est bon, là, je donne mon...
15:24 Au bon point que vous avez une préférence pour Gabriel Attal.
15:25 Je trouve qu'Olivier Véran, tête de liste à Renaissance, merci, allez-y, continuez.
15:30 C'est quelqu'un que vous appréciez, Gabriel Attal, ou avec qui vous plaisantiez, selon le monde.
15:35 Vous vous échangeiez des petits mots à l'Assemblée via les huissiers, quand il était ministre, vous le confirmez ?
15:40 Les hommes et les femmes politiques dans ce pays ont encore une capacité de dialogue.
15:43 Donc oui, lorsque Gabriel Attal était député, que je l'étais, avant qu'il ne soit ministre,
15:48 on a siégé ensemble dans le précédent mandat.
15:51 Et humainement, les choses se sont bien passées parce qu'il est courtois
15:54 et qu'en cela, il ne ressemble pas à Mme Borne,
15:58 qui était un exemple de sectarisme, de ringarditude et de nullité rarement atteints dans la République.
16:05 Il n'empêche que Gabriel Attal, il vous a un peu dans le viseur, hier soir au 20h, par exemple,
16:08 il a parlé de l'Europe et en abordant des thèmes très précis,
16:12 fustigeant ceux qui, je cite, "préfèrent le vaccin russe contre le Covid",
16:18 des responsables qui défendraient une alliance militaire avec la Russie,
16:21 ça, c'est des points sur lesquels il tente de vous fragiliser.
16:25 Oui, il tente, mais je pense qu'il va falloir vraiment qu'il trouve d'autres angles pour essayer de nous fragiliser.
16:30 Moi, je lui dis, je dis au Premier ministre,
16:32 "Combattez-nous, d'ailleurs, nos adversaires, sur ce que nous proposons, pas sur vos fantasmes."
16:37 Ah bah ça, c'est pas un fantasme, c'est un vaccin russe.
16:40 "Mais combattez-nous sur ce que nous proposons aux Français."
16:43 C'est ce que vous avez proposé aux Français, le vaccin russe. Marine Le Pen l'a proposé à plusieurs reprises.
16:47 "D'accord, mais arrêtez d'imaginer que nous sommes des grands méchants loups,
16:51 regardez ce que nous proposons, ou alors ne venez pas sur les sujets que nous défendons,
16:55 puisque lorsqu'il vient sur la baïa ou sur le harcèlement..."
16:58 Non mais sur les vaccins russes, typiquement, à partir de Marine...
17:00 "Mais quel est le problème ? Moi, je dis, quelle est votre proposition sur l'Union européenne ?"
17:05 Parce qu'en fait, c'est ça derrière. "Quelle est votre proposition sur l'Union européenne ?
17:07 Quelle est notre proposition sur l'Union européenne ?"
17:09 Moi, j'ai regardé ce qui se passe aujourd'hui avec la présidence belge sur l'Union européenne,
17:13 c'est un impôt européen qui est en train de s'ériger.
17:16 Est-ce que le gouvernement, ce gouvernement, Gabriel Attal, défend un impôt européen ?
17:19 C'est ça que nous, nous le combattons. C'est la fin de la PAC, c'est la baisse des crédits de PAC
17:22 pour faire face à l'argent qui, évidemment, alimente le soutien à l'Ukraine.
17:26 Qu'est-ce que ce gouvernement propose ?
17:28 C'est sur ça, c'est la libéralisation d'un certain nombre de visas pour des Kosovars dans l'Union européenne.
17:34 Est-ce que c'est ça que soutient Gabriel Attal ?
17:36 Alors qu'il y avait une note d'alerte du ministère de la Justice il y a quelques années
17:39 montrant le danger de délivrer des visas à des Kosovars dans notre pays.
17:43 Voilà, est-ce que ça, ça peut faire l'objet d'un débat ?
17:46 Si c'est ça, s'il y a un débat sur ça, ce sera toujours plus intéressant.
17:49 Et on va continuer à en parler dans un instant.
17:51 Des européennes, juste après le Fil info, Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale.
17:55 On revient après le Fil info à 8h51 avec Diane Ferchit.
17:58 Rachida Dati, ministre de la Culture, mettra une telle fonction ?
18:03 Une femme qui est mise en examen est une faute morale indélébile,
18:05 estime sur France Info le premier adjoint à la mairie de Paris.
18:08 Emmanuel Grégoire, Gabriel Attal a lui salué une femme d'engagement et d'énergie.
18:12 Le Premier ministre qui promet de l'action et des résultats.
18:14 Il réunit pour la première fois son équipe en fin de matinée.
18:17 Premier conseil des ministres pour le gouvernement Attal, ce sera à 11h.
18:21 Les actionnaires et créanciers de Casino approuvent le plan de sauvegarde du groupe de distribution.
18:26 Casino est fortement endetté.
18:28 Le groupe avait signé en octobre un accord sur la restructuration de sa dette afin d'éviter la faillite.
18:33 Une moyenne de 4,9% de hausse des prix à la consommation en France en 2023.
18:38 C'est ce qu'indique l'Inces matin.
18:40 Une inflation qui a légèrement ralenti par rapport à l'année précédente.
18:44 Le comité olympique israélien va porter plainte auprès du tribunal arbitral du sport réaction
18:49 après que la Fédération internationale de hockey sur glace a annoncé d'exclusion d'Israël des mondiaux
18:54 ainsi que de toute compétition qu'elle organise.
18:56 Elle invoque une question de sécurité.
18:59 France Info
19:03 Le 8.30 France Info, Agathe Lambret, Jean-Rémi Baudot
19:08 - Avec Sébastien Chenu, vice-président Rassemblement national de l'Assemblée.
19:12 Est-ce que vous incitez le nouveau Premier ministre à se soumettre au vote de confiance à l'Assemblée ?
19:17 Est-ce que vous voterez cette confiance ?
19:19 - Alors c'est une tradition qui n'a pas été respectée par sa prédécesseur, par Elisabeth Borne
19:23 qui probablement avait peur, avait la trouille de demander la confiance du Parlement.
19:27 J'espère que le Premier ministre à 34 ans aura un peu plus de panache que Mme Borne
19:32 et viendra demander la confiance du Parlement.
19:34 C'est un signe de respect des parlementaires, de nos institutions.
19:37 Quant à savoir si nous la voterons, il y a peu de chances que nous votions la confiance à ce gouvernement
19:41 car nous ne sommes pas d'accord avec ses logiques.
19:44 Mais j'espère bien que le Premier ministre vienne demander la confiance du Parlement.
19:48 - C'est une histoire de trouille de panache ou tout simplement de ne pas avoir de majorité ?
19:51 - Ça revient à peu près au même. Ils ont peur de ne pas avoir de majorité.
19:53 - C'est factuel.
19:54 - Et donc ils ont peur que ça se voit.
19:56 Ils se disent "Ah bah ça va mal partir si on n'a pas la confiance".
19:59 - Mais vous ne voteriez pas contre en tout cas.
20:01 - Non mais nous on ne votera pas la confiance.
20:03 On ne votera pas la confiance.
20:04 Est-ce que derrière après il y a une motion de censure ?
20:06 C'est un autre débat.
20:07 - Est-ce que vous voterez une motion de censure déposée par les Orsubis par exemple ?
20:10 - J'aimerais savoir.
20:11 - S'il n'y avait pas de vote de confiance.
20:12 - Moi je vote une motion de censure suite à un discours, à une proposition politique.
20:15 Aujourd'hui je ne sais pas ce que Gabriel Attal veut faire.
20:17 Par exemple moi j'attends des résultats sur la réindustrialisation de notre pays.
20:21 Moi je défends, vous savez, on essaye de sauver Valdun.
20:24 Le gouvernement, je ne lui fais pas de mauvais procès.
20:27 Mais aussi on essaye de sauver Valdun dans le Nord.
20:29 - Une entreprise qui cherche des repreneurs.
20:30 - Mais est-ce que la réindustrialisation du pays c'est juste le rachat d'entreprises par des entreprises étrangères
20:34 ou est-ce que c'est une autre politique qui permet de relancer l'économie ?
20:37 Je ne sais pas ce que veut faire ce Premier ministre.
20:40 Il va falloir qu'il aille au-delà de la parole et désormais avec ce gouvernement au-delà de l'image
20:45 s'il veut pouvoir convaincre.
20:47 Et d'ailleurs le vote de confiance c'est son boulot d'aller chercher la confiance des parlementaires,
20:51 d'aller convaincre, d'expliquer sa méthode et sa logique politique.
20:55 Aujourd'hui on reste sur notre faim.
20:57 - Sébastien Chenu, la députée européenne Virginie Joron, Rassemblement National,
21:00 a posté un message sur X qu'elle a ensuite supprimé.
21:03 Un message dans lequel elle décrit Gabriel Attal comme un homme politique
21:06 adoubé par l'élite mondialiste de Bilderberg en 2023.
21:10 Donc pour expliquer c'est un cercle d'influence, Bilderberg qui se réunit tous les ans
21:14 avec des responsables politiques, économiques.
21:16 Et ce cercle alimente énormément de fantasmes chez les complotistes
21:20 qui voient une sorte de gouvernement mondial occulte à la solde des juifs notamment.
21:24 Est-ce que vous condamnez ce tweet qui a été supprimé ?
21:27 - Je le trouve sans aucun intérêt et visiblement, je ne connais pas ce que c'est que Bilderberg
21:32 mais dire que Gabriel Attal est le représentant d'une certaine forme d'élite mondialisée
21:36 comme l'a Emmanuel Macron, tout à fait.
21:38 Si derrière il y a un sous-entendu antisémite, feu rouge immédiatement.
21:41 Moi je n'accepte pas qu'on attaque le Premier ministre ni sur sa spiritualité,
21:46 ni sur sa personnalité, ni sur sa vie privée.
21:51 Ça je pense qu'immédiatement il faut mettre un feu rouge à ça.
21:53 - Parce que vous, vous n'êtes pas au courant, mais c'est un fantasme
21:56 qui fait partie des éléments connus des complotistes et des antisémites.
21:59 - C'est un fantasme. - Est-ce qu'elle peut être par exemple candidate aux européennes,
22:02 cette députée européenne ? - Il y aura une commission d'investiture qui le dira.
22:06 Elle a retiré le tweet, c'est-à-dire qu'elle a dû probablement considérer
22:08 que ce n'était pas très judicieux.
22:10 - Donc on peut faire des mauvaises blagues à porter antisémite et ce n'est pas très grave en fait.
22:14 - Je ne sais pas si c'est à porter antisémite, sincèrement il ne faut pas non plus faire dire.
22:17 - Elle ne fait pas semblant de ne pas connaître Bilderberg.
22:19 - Je ne savais pas ce que c'était, je ne savais pas que derrière il y avait évidemment
22:22 ceux-là, peut-être que Virginie Joron, je veux bien lui redonner crédit,
22:24 je ne savais pas que derrière il y avait aussi tout ça.
22:26 Au-delà de ça, je rappelle la ligne, quand on fait de la politique,
22:30 on combat des idées, on ne combat pas des hommes et on ne combat pas des fantasmes.
22:33 Et c'est pareil de notre côté, ne combattez pas les fantasmes que vous avez sur nous,
22:37 combattez nos idées et notre programme si vous n'êtes pas d'accord.
22:40 Donc je pense que c'est beaucoup plus sain d'agir ainsi.
22:43 - Le Conseil constitutionnel doit se prononcer le 25 janvier prochain sur la loi immigration.
22:47 Certaines mesures pourraient être retoquées, est-ce que vous leur demandez de ne pas le faire
22:51 ou est-ce que vous en prendrez tout simplement acte ?
22:53 - Je ne demande rien au Conseil constitutionnel, je respecte normalement son indépendance,
22:57 même si les nominations des membres du Conseil constitutionnel
23:01 pourraient être repensées peut-être un jour, en tous les cas,
23:04 je respecte l'avis du Conseil constitutionnel.
23:07 Ce sera un avis qui sera probablement, peut-être, enfin probablement, peut-être politique
23:11 au sens où il invalidera des mesures et là, ça voudra dire, et on verra ce que ce gouvernement fait,
23:17 qu'il faut modifier la Constitution, qu'il faut aller plus loin,
23:21 qu'il faut peut-être déclencher un référendum comme nous le réclamons
23:24 avec Jordane Bardella et Marine Le Pen depuis longtemps sur l'immigration,
23:27 sinon la situation est bloquée, on verra ce que ce gouvernement fait, on verra ce qu'il a dans le fond.
23:32 - Il y a un risque que le Conseil constitutionnel fasse de la politique selon vous ?
23:35 - Il y a toujours un risque que, effectivement, de par la nomination des membres du Conseil constitutionnel,
23:44 on pèse sur eux le soupçon qu'ils fassent de la politique.
23:47 Mais moi, j'ai commencé mon propos en disant, moi, je respecte les fonctions d'indépendance.
23:51 Le problème, c'est que quand vous dites ça,
23:53 "moi, je respectais aussi les fonctions d'indépendance du Premier Président de la Cour des comptes",
23:56 parfois, vous êtes un peu déçu parce que vous vous rendez compte que certains jouent un peu avec ça.
24:00 Quand Pierre Moscovici planque un rapport sur l'immigration qui doit alimenter la réflexion publique,
24:05 la réflexion des parlementaires, ben oui, on a beau dire qu'on a envie de leur faire confiance,
24:12 quand on découvre ça, c'est sûr que ça ruine un peu l'édifice.
24:15 Donc moi, je fais confiance au Conseil constitutionnel, je respecte son indépendance.
24:19 Son mode de désignation, c'est autre chose.
24:21 Et s'ils censurent des pans de cette loi immigration, on verra comment le gouvernement réagit.
24:26 Nous, on sait, on déclencherait en tous les cas un référendum.
24:28 Très vite, Sébastien Chenu, parce qu'on doit bientôt terminer.
24:31 Attendez-vous que Gabriel Attal relance le débat sur l'aide médicale d'État,
24:34 comme Élisabeth Borne l'avait promis aux Républicains ?
24:36 Oui, ils ont voté contre, la majorité macroniste a voté contre la transformation que nous proposons,
24:41 nous, au Rassemblement national, d'aide médicale d'État en aide médicale d'urgence,
24:44 uniquement pour les cas d'urgence et pour sauver les vies, ou contre les pandémies.
24:48 Ils ont voté contre.
24:49 Je pense qu'il faut évidemment que ce gouvernement aille plus loin,
24:52 mais globalement qu'il aille plus loin en matière d'immigration.
24:54 C'était l'acte 1.
24:55 Nous, on sera là pour le pousser à aller plus loin,
24:57 mais je crains qu'effectivement, avec Dupont-Moretti et Darmanin, tout ça se termine en eau de boudin.
25:04 Sébastien Chenu, député Rassemblement national du Nord, vice-président de l'Assemblée nationale.
25:07 Merci beaucoup d'avoir été l'invité du 8.30 France Info.
25:09 Merci beaucoup à Agathe Lambret de m'avoir accompagné.
25:11 On se retrouve demain dans 5 minutes.
25:13 Les informés de Renaud Delieu.
25:15 On va parler évidemment de ce gouvernement qui branche à droite,
25:18 et puis de Rachida Dati.
25:20 Est-ce une exception culturelle Dati ?
25:22 On verra ça dans quelques instants.

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