Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Cyril Bravard, CEO de smart automobiles France SAS, Michel Loreille, président du métier Véhicules historiques de Mobilians, Vincent Martinier, directeur de la communication de Tomtom et Alexandre Despretz, motocycliste de la Police Nationale, auteur des "Bonnes excuses des mauvais conducteurs" (Cherche Midi)
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00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:06 Bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France avec Philippe David. On est ensemble jusqu'à 20h.
00:12 La marque Smart a fêté en 2023 ses 25 ans.
00:16 Il se relance sur le marché européen avec une nouvelle gamme de véhicules 100% électriques.
00:20 L'occasion de faire le point avec Cyril Bravard qui sera avec nous, CEO de Smart Automobiles France S.A.S.
00:25 Le métier Mobiliance de la semaine. Honneur aux belles anciennes ce soir avec Michel Loreil, président du métier Véhicules Historiques de Mobiliance.
00:34 Et puis chaque année, le développeur de systèmes de navigation TomTom publie un index de circulation permettant de connaître,
00:39 entre autres, les villes les plus embouteillées de France et le temps pour les automobilistes qu'ils passent, en tout cas dans les bouchons.
00:45 Vincent Martigny sera avec nous, directeur de la communication de TomTom.
00:48 Je vous laisse la surprise de la ville de France la plus embouteillée.
00:53 Et pour finir avec de la bonne humeur, on sera avec Alexandre Dépré, motocycliste de la police nationale,
00:59 auteur des bonnes excuses des mauvais conducteurs.
01:02 Alors, on ne sait pas si les excuses sont bonnes, mais en tout cas, elles sont extrêmement drôles.
01:06 Et les conducteurs ne sont pas tous de bonne foi, je crois qu'on peut le dire.
01:09 Papier, crayon, faudra les noter. Allez, bienvenue dans les vraies voies qu'il faut rouler la France.
01:13 Et c'est le retour de la marque Smart sur le marché européen pour son 25e, presque 26e anniversaire.
01:22 Notre invité Cyril Bravard qui est avec nous. Bonsoir, merci d'être en direct sur Sud Radio.
01:27 Vous êtes CEO de la marque automobile France SAS.
01:30 Donc, 1997, ça ne rajeunit pas, avait été créé par Mercedes-Benz et Swatch.
01:38 Cette jolie marque qui aujourd'hui sillonne nos rues, elle s'appelle Smart.
01:43 Effectivement, oui. Et c'est bien que vous prononciez le mot de marque et non pas de modèle.
01:48 Puisque le renouveau, c'est ça, c'est rappeler que Smart est une marque,
01:53 que la Fortwo, la micro-stading que tout le monde connaît est le modèle iconique de cette marque.
01:58 Mais aujourd'hui, on donne des grandes sœurs à cette petite Fortwo.
02:01 Et c'est le propre du renouveau de cette marque cette année.
02:04 Justement, tout à l'heure, on va parler des véhicules historiques de Mobilian.
02:07 Est-ce que la Smart Fortwo, ce n'est pas déjà, vu ce qu'elle a été innovante, un véhicule historique ?
02:13 Historique, je ne sais pas, mais une icône, c'est sûr.
02:16 Précurseur, c'est le côté citadin.
02:19 Précurseur, clairement. D'ailleurs, c'est l'ADN de Smart, ce côté précurseur non conventionnel.
02:24 Et c'est d'ailleurs cet ADN qu'on essaie de garder maintenant, qu'on a élargi la gamme.
02:28 Le fil rouge reste effectivement cet ADN non conventionnel, précurseur, urbain.
02:32 C'est clairement le but de garder cet esprit.
02:36 Alors aujourd'hui, c'est une marque qui est germano-chinoise.
02:39 Avec Mercedes-Benz et Geely, on dit Geely, c'est ça ?
02:43 Exactement.
02:44 On a regardé avec Philippe.
02:46 Moi je prononçais Geely, mais ça fait un peu chatouille.
02:48 Oui, c'est bien.
02:50 On revient sur ce malus psychodrame chez les constructeurs, et on comprend.
02:56 Vous en êtes-vous par rapport à cette marque ?
03:00 Effectivement, nous, la co-entreprise, comme vous le disiez, entre Mercedes et Geely, répartit les rôles.
03:06 Mercedes conçoit la voiture, c'est-à-dire fait tout le design intérieur et extérieur de la voiture.
03:11 Elle est conçue dans les studios européens, ce design européen.
03:15 La voiture est fabriquée par Geely en Chine.
03:18 De fait, avec la nouvelle réglementation, on est exclu du bonus écologique depuis le 15 décembre 2023.
03:26 Ce n'est pas une bonne nouvelle pour nous.
03:28 Ce n'est pas forcément le coup de pouce que j'attendais pour relancer la marque.
03:32 Heureusement, nos véhicules étaient déjà bien positionnés en termes de tarifs lorsqu'on les a lancés.
03:39 On a en plus des mesures de remise exceptionnelles pour fêter les 25 ans.
03:45 Tout cela nous repositionne en termes de tarifs, mais ce n'est pas une bonne nouvelle.
03:49 Cyril Bravard, après Geely ou Geely, une question.
03:52 Les modèles qu'on connaît, il y a la ForTwo, la ForFour, et maintenant la Hashtag1.
03:56 Comment on dit Hashtag1, Dièse1 ? Expliquez-nous.
04:00 Franchement, je ne me fâcherais pas si vous ne prononcez pas comme nous.
04:04 On dit Hashtag1 et Hashtag3.
04:06 Hashtag1, c'est le SUV urbain qu'on a lancé l'année dernière.
04:09 C'est en français l'autre ?
04:11 Oui, c'est en anglais, c'est bien mixé, c'est le côté non conventionnel.
04:13 Et le Hashtag3 qu'on vient de lancer le mois dernier, qui est le SUV coupé.
04:19 Cela veut dire que là, on est en 100% électrique ?
04:23 Oui, depuis 2019.
04:25 Smart était la première marque en Europe à passer 100% véhicule électrique.
04:29 Et donc on continue full électrique.
04:31 Alors si je comprends bien, parce que Hashtag1, Hashtag3 et Hashtag1, il manque un 2 ?
04:37 Volontairement.
04:39 Vous allez lui donner un secours ?
04:42 On va très loin dans l'encontre, mais j'admets.
04:44 Ministre de l'Éducation Nationale.
04:46 Alors comme on va prendre allemand, HashtagFail, alors ça va être la deuxième.
04:49 Pourquoi pas, pourquoi pas, on va réfléchir.
04:51 Non, non, l'Hashtag2 a été mis de côté.
04:54 Pour une simple et bonne raison, c'est que la ForTwo, le modèle iconique, la 2 places,
04:59 aura probablement...
05:01 Pour ceux qui nous comprennent bien, ForTwo, c'est...
05:03 C'est la micro stédyne que tout le monde connaît, c'est la 2 places.
05:05 C'est pas "fourtout" qu'on n'entend pas.
05:08 C'est "fortout".
05:10 Et donc si toutefois, on est amené à faire une nouvelle ForTwo, une nouvelle micro stédyne 2 places,
05:16 elle s'appellera Hashtag2.
05:18 C'est pour ça qu'on a mis de côté ce numéro, c'est le numéro fétiche.
05:20 C'est un peu comme un parking, une place réservée.
05:22 J'aime bien le "si toutefois".
05:24 C'est parce que la décision n'est pas totalement prise,
05:26 mais on travaille activement là-dessus, parce qu'on a tous envie
05:29 d'avoir un successeur à cette ForTwo, d'avoir une nouvelle micro stédyne 2 places.
05:33 Elle a cartonné cette voiture. On a l'impression d'en voir partout.
05:36 Oui, parce qu'on la remarque.
05:38 Oui, bien entendu.
05:40 Mais à l'époque, les Smart, vous avez dit que les nouvelles, les Hashtag1 et Hashtag3,
05:44 c'est fabriqué en Chine. À l'époque, ils étaient faits à Ambar, en Lorraine.
05:48 Aujourd'hui, le positionnement de la marque Smart sur le marché français, ça va être quoi ?
05:53 Ça reste une marque européenne.
05:56 Il se trouve que c'est le meilleur des deux mondes.
05:58 Cette marque a été designée, conçue en Europe et fabriquée en Chine pour simplement une raison.
06:03 C'est que ça nous permettait d'avoir accès aux technologies de Geely,
06:06 qui en électrique, sont très performantes.
06:08 Ça nous permet d'avoir 455 km d'autonomie, ce qui n'est pas rien pour un véhicule urbain.
06:13 En tous les cas, ça suffit pour les déplacements du quotidien.
06:15 Ce qui n'est pas mal.
06:16 Et mieux que l'autonomie, ça permet de recharger extrêmement rapidement.
06:20 Parce que tous ceux qui roulent en électrique vous le diront,
06:23 aussi important, encore plus important que l'autonomie,
06:25 c'est la capacité à recharger vite pour ne pas avoir des temps d'arrêt trop importants.
06:29 Donc là, on récupère jusqu'à 80% de l'autonomie en moins de 30 minutes.
06:32 Tout ça, c'est aussi grâce à ce partenariat avec Geely.
06:36 Le positionnement est très clair.
06:38 Marque européenne, avec effectivement aujourd'hui une fabrication en Chine,
06:42 qui nous permet d'élargir, d'avoir une vraie photo de famille.
06:45 Alors qu'avant, Smart, c'était un modèle.
06:48 Aujourd'hui, c'est au moins trois modèles et avec des grandes sœurs.
06:51 Donc une vraie photo de famille.
06:53 C'est ça le positionnement, d'aller chercher des segments nouveaux, plus larges,
06:56 et pas que des niches comme celle de la micro-estadine qu'on connaissait.
07:00 Alors la Smart du début, la première génération, c'était une voiture plutôt pratique.
07:05 Il n'y avait pas grand-chose à l'intérieur.
07:08 Aujourd'hui, ce sont plus des voitures à vivre, où on téléphone, où on écoute de la musique.
07:12 Est-ce qu'en matière de technologie, puisqu'il y a un mariage chinois,
07:16 elles sont bardées de technologie ?
07:18 Oui, on peut dire ça comme ça.
07:20 C'est-à-dire qu'elles sont extrêmement connectées.
07:22 C'est un des côtés de l'ADN de Smart.
07:25 D'ailleurs, très récemment, lors des Automobile Awards,
07:30 on a eu cette distinction de véhicules, le meilleur véhicule le plus connecté.
07:36 Donc oui, effectivement, ça fait partie de ce qui caractérise cette nouvelle génération de véhicules.
07:42 Et c'est un enjeu, c'est ce qu'attendent vos clients, j'imagine.
07:45 C'est qu'il n'y ait pas de rupture entre l'utilisateur, son smartphone et sa voiture.
07:51 Ce qui a souvent marqué les gens qui voyaient des Smart dans les rues ou garés,
07:55 c'est que c'était souvent des femmes qui les conduisaient.
07:58 Est-ce qu'aujourd'hui, avec ces modèles-là, vous allez toujours cibler autant la clientèle féminine ?
08:03 Elle s'est peut-être ciblée elle-même, toute seule.
08:06 Oui, c'est exactement ça.
08:09 Ce n'est pas une décision, c'est plutôt un constat.
08:12 On est sur les six premiers mois de commercialisation de l'HTAC One et l'HTAC 3.
08:17 Ça fait un mois, donc c'est vraiment trop récent pour dire.
08:19 Mais on voit bien que sur l'HTAC One, qui est donc l'SUV un peu rond, avec des formes assez rondes,
08:28 on se rend compte qu'il y a beaucoup d'utilisatrices, donc conductrices féminines.
08:33 Sur l'HTAC 3, qui est plus SUV coupé, un peu plus dynamique, je pense qu'on aura un peu plus d'hommes.
08:39 Mais franchement, le but recherché, c'est plus de l'ordre du constat, même si c'est un peu tôt pour le dire.
08:45 Tout dépend du nombre d'enfants, on verra.
08:47 Est-ce qu'il y a de la folie dans le choix des couleurs ?
08:51 Est-ce que finalement, on se dit que ça, c'est très à la mode aussi, de dire que finalement, ça devient le reflet de sa personnalité, sa voiture ?
08:59 Oui, extérieur et intérieur, j'ai envie de dire.
09:02 Je ne sais pas, en tout cas, la folie mesurée, mais oui, il y a des choix de couleurs chez Smart qui sont un peu tranchés, on va dire.
09:10 Vous avez des couleurs qui se voient bien.
09:12 Et à l'intérieur également, il y a des bandeaux lumineux, vous pouvez faire varier, choisir.
09:18 Il y a des multitudes de combinaisons de couleurs.
09:20 Donc oui, il y a matière à personnaliser fortement son véhicule en fonction de son humeur, de son mode de conduite, du jour.
09:27 On parle souvent des consommateurs, les particuliers, monsieur et madame Tout-le-Monde qui achètent une voiture ou en leasing ou en achat, etc.
09:34 Vous visez également le marché des flottes qui est quand même très important pour les constructeurs ?
09:39 Très clairement.
09:40 Ça, par contre, oui, effectivement, ça fait partie des objectifs de pénétrer sur les parcs automobiles des clients, des clients.
09:48 Des entreprises, des loueurs, etc.
09:50 Oui, oui, loueurs et principalement entreprises, puisque ces entreprises vont faire appel à des loueurs.
09:55 Et nous, ce qui nous intéresse, c'est d'aller voir ces clients, ces utilisateurs finaux, ces entreprises,
09:59 pour les convaincre que notre voiture a une place dans leur parc, dans un parc décarboné, puisque 100% électrique,
10:06 avec des fonctions de car sharing, notre véhicule peut être prêté grâce à une clé digitale.
10:12 Le partage de voiture car sharing ?
10:14 Oui, c'est exactement.
10:15 Entre collaborateurs ?
10:16 Non, c'était pas passé au car share.
10:18 Vous voulez dire entre les collaborateurs, c'est ça ?
10:21 Exactement, oui, c'est pour pouvoir se prêter la voiture entre collaborateurs,
10:25 pour éviter de mobiliser une voiture par collaborateur, puisqu'on n'utilise pas sa voiture au quotidien.
10:30 Donc, évidemment, de pouvoir optimiser l'utilisation, l'usage de cette voiture, ça fait partie des grandes tendances
10:35 et nous, on accompagne ça avec puissance.
10:38 Avec des partenariats sur des bornes électriques, parce que c'est toujours encore le grand sujet aujourd'hui ?
10:44 Alors, on a un partenaire pour l'achat de bornes, d'équipements à domicile qui est ABB,
10:51 qui est bien connu sur le marché.
10:53 Et toutes les véhicules que nous vendons, que nous livrons, sont fournis avec une carte de recharge
11:01 qui permet d'accéder à 99% des bornes publiques.
11:04 D'accord, c'est plutôt cool.
11:06 On a tous connu, ceux qui étions en plus de 10 ans, il y a 25 ans, quand Smart est né,
11:11 il est tour avec les Smart pour les vendre chez les concessionnaires.
11:15 La distribution, maintenant, ça se passe comment chez Smart ?
11:17 Alors, c'est une très bonne question, parce que ça aussi, ce n'est pas très conventionnel.
11:20 C'est la seule de l'année, vous êtes bien tombé.
11:22 Mais je vous rappelle que c'est moi qui l'ai écrite. Ne me vantez pas trop non plus.
11:26 Je vais répondre avec plaisir, en plus.
11:29 C'est le côté non conventionnel aussi.
11:32 C'est-à-dire qu'on laisse le choix au client.
11:36 C'est-à-dire que le client a la possibilité d'acheter son véhicule 100% online.
11:41 Il peut le configurer, il peut l'acheter, il peut même le louer,
11:45 faire une demande de location à longue durée online,
11:48 sans jamais aller voir un concessionnaire.
11:51 A contrario, il peut tout faire chez un concessionnaire.
11:54 Ou il peut commencer chez le concessionnaire, essayer la voiture,
11:57 et finir l'achat chez lui.
11:59 Ou inversement, commencer chez lui, finir chez le concessionnaire.
12:01 C'est l'avantage de notre système.
12:03 On s'appuie à la fois sur une plateforme de vente totalement autonome,
12:07 on peut aller jusqu'à l'achat total,
12:09 et à la fois sur un réseau dense de 50 points de vente.
12:12 Ce sont des concessionnaires qui connaissent bien la marque,
12:14 un concessionnaire Smart, Mercedes et Smart.
12:16 Ils sont là pour répondre à toutes les questions des clients,
12:19 et surtout, leur faire essayer la voiture.
12:21 Petite question, mais ça c'est totalement...
12:23 Pourquoi avoir laissé l'ES au minuscule, maintenant ?
12:27 Quelle différence ?
12:29 C'est le côté non conventionnel.
12:31 Même le premier LED de Smart est en minuscule.
12:33 Il n'y a pas de justification ?
12:35 On passe de la majuscule à la minuscule, on ne sait pas pourquoi ?
12:37 Non, c'est tout en minuscule.
12:39 Très bien, merci d'avoir été avec nous.
12:41 C'est quand même très Smart.
12:43 Cécile Bravard, CEO de Smart Automobiles France.
12:45 Merci à vous.
12:47 C'est vrai qu'on vous incite toujours,
12:49 quand on accueille un constructeur, à aller voir sur les sites internet,
12:51 parce qu'ils débordent d'idées,
12:53 et ça devient assez spectaculaire.
12:55 Et avec des véhicules électriques, au moins,
12:57 comme ça on se tient au courant.
12:59 Je ne suis pas sûre qu'on la garde, celle-là.
13:01 Merci en tout cas pour rester avec nous dans un instant.
13:03 Le métier Mobiliens de la semaine, à tout de suite.
13:05 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
13:07 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
13:09 Les vraies voies qui font rouler la France,
13:11 avec Philippe David,
13:13 et on est ensemble jusqu'à 20h.
13:15 Le métier Mobiliens de la semaine,
13:17 c'est honneur aux belles anciennes voitures,
13:19 ce soir.
13:21 Michel Loreil est avec nous,
13:23 président du métier véhicule.
13:25 C'est un métier qui est très important
13:27 pour nous.
13:29 Bonsoir, merci d'être avec nous.
13:31 Bonsoir.
13:33 Belles mécaniques, les vieilles voitures.
13:35 Oui, effectivement.
13:37 En plus, c'est toujours à la mode.
13:39 C'est ça qui est amusant.
13:41 Absolument.
13:43 Plus on avance dans la technologie,
13:45 plus les gens sont amoureux des vieilles autos.
13:47 Un projet de loi sénatoriale envisageait
13:49 d'autoriser les voitures de collection
13:51 à circuler dans toutes les ZFE,
13:53 les fameuses zones à faible émission,
13:55 et à la moitié des voitures
13:57 sont en zone de circulation.
13:59 Est-ce que ça se passera ?
14:01 C'est un peu compliqué.
14:03 C'était le cas.
14:05 Il y avait un sénateur qui s'appelait
14:07 le sénateur Mogga,
14:09 qui avait fait passer une loi au Sénat.
14:11 On devait passer un texte de loi
14:13 à l'Assemblée nationale.
14:15 Ça avait été traité avec
14:17 M. Emmanuel Djébarie et Mme Pompili.
14:19 Malheureusement, on est passé
14:21 au gouvernement 2 de M. Macron.
14:23 Le nouveau ministre des Transports.
14:27 Et là, vous le savez,
14:29 ça risque de changer.
14:31 Donc effectivement, il y a un petit coup de frein.
14:33 On n'a toujours pas son nom d'ailleurs.
14:35 On voit les heures qui tournent,
14:37 on ne peut pas encore vous le donner.
14:39 Peut-être d'ici la fin de l'interview,
14:41 mais on en saura plus plus tard.
14:43 Vous demandez aussi, ce qui est important,
14:45 le maintien des formations spécifiques
14:47 du métier de véhicule historique,
14:49 notamment sur des certificats de qualification professionnel.
14:51 Aujourd'hui, on en est où ?
14:53 Aujourd'hui, on a 8 centres
14:55 qui ont été mis en place.
14:59 Ce qui représente un total
15:01 de 205 étudiants qui ont été diplômés.
15:03 C'est pas mal.
15:05 C'est même plutôt bien.
15:07 Sachant qu'aujourd'hui, il y a une différence
15:09 qui se fait entre la mécanique classique
15:11 et la mécanique moderne.
15:13 On est exactement dans le même problème
15:15 que l'imprimerie.
15:17 Les bases sont les mêmes,
15:19 mais elles sont plus électroniques.
15:21 Les jeunes qui sortent des écoles,
15:23 aujourd'hui, ils savent régler
15:25 une injection électronique,
15:27 mais ils ne savent absolument pas régler
15:29 un carburateur.
15:31 L'atollerie, c'est une catastrophe
15:33 puisqu'on a corrigé le tir.
15:35 Depuis 5-6 ans,
15:37 on voyait toutes les voitures
15:39 partir dans les pays de l'Est
15:41 où il y avait encore des ateliers de forme.
15:43 Aujourd'hui, on a renversé la vapeur
15:45 et on a à nouveau,
15:47 grâce à ces sécupés,
15:49 des tôliers formeurs qui sont capables
15:51 de vous faire une aile
15:53 d'une voiture ancienne à partir
15:55 d'une simple feuille de tôle.
15:57 - Le véhicule historique, c'est à peu près combien
15:59 d'unités en France ?
16:01 - C'est assez compliqué.
16:03 On considère qu'il y a
16:05 2 millions de véhicules historiques
16:07 en France, ce qui est quand même
16:09 un joli nombre.
16:11 Ce serait réparti sur à peu près
16:13 400 000 propriétaires.
16:15 Sachant que
16:17 vous avez le collectionneur qui n'a qu'une voiture
16:19 et vous avez le collectionneur qui a
16:21 énormément de voitures.
16:23 L'ennui, c'est que dès qu'il a énormément de voitures,
16:25 elles ne roulent pas.
16:27 Vous en avez une ou deux qui roulent et les autres sont
16:29 dans le fond du garage.
16:31 - Donc si on décrypte un véhicule historique, c'est la même chose
16:33 qu'un véhicule de collection, c'est ça ?
16:35 - Alors ça, c'est compliqué.
16:37 Ce sont des appellations qui changent suivant les modes.
16:39 Un véhicule ancien,
16:41 juridiquement, vis-à-vis de l'État,
16:43 c'est un véhicule qui a 30 ans.
16:45 Donc un véhicule qui a plus de 30 ans,
16:47 il est considéré comme collection.
16:49 Au niveau du fisc,
16:51 au niveau de la réglementation,
16:53 le code de la route
16:55 et tout ce qui suit.
16:57 Un véhicule historique, si on prend
16:59 la définition pure et dure,
17:01 c'est un véhicule qui a une histoire.
17:03 Alors, c'est très compliqué
17:05 parce qu'une 4 chevaux, ça a une histoire,
17:07 bien sûr. C'est l'après-guerre,
17:09 les premières voitures populaires
17:11 et puis une Ferrari GTO,
17:13 bien sûr, c'est une histoire parce qu'elle n'a eu que 36
17:15 et puis dès qu'elles sont arrivées sur le marché,
17:17 elles ont tout gagné.
17:19 Donc la définition "véhicule de collection"
17:21 et "véhicule historique", c'est un petit peu compliqué.
17:23 - Est-ce qu'il faut faire attention,
17:25 parce que ça c'est un métier aussi important,
17:27 aux faux professionnels ?
17:29 Parce que tout le monde peut se déclarer
17:31 mécanicien
17:33 et sans certification.
17:35 - Alors ça,
17:37 c'est ce qui est arrivé
17:39 très très vite.
17:41 Vous le savez, il y a un engouement
17:43 pour la voiture ancienne. Il suffit de voir
17:45 les salons.
17:47 Donc on va parler du premier qui est
17:49 Retromobile, qui a une affluence extraordinaire
17:51 d'année en année. - Qui démarre le 31 janvier
17:53 d'ailleurs. - Voilà.
17:55 Et qui est considéré, il faut être honnête, comme le plus grand
17:57 salon européen.
17:59 Un petit peu en concurrence avec
18:01 Essen, qui est plus grand mais qui n'est pas aussi
18:03 qualitatif. Et puis les salons régionaux
18:05 comme vous avez maintenant
18:07 à Lyon, avec Epoch Auto ou à Avignon.
18:09 Donc il y a un engouement
18:11 énorme. Et il y a énormément de gens qui sont
18:13 persuadés qu'ils vont faire fortune avec la voiture
18:15 ancienne. Et là, on commence
18:17 à tomber un petit peu dans les
18:19 plaisanteries. Je vais vous donner un exemple
18:21 tout simple, sans critiquer
18:23 certaines émissions de télévision.
18:25 Vous avez des gens qui vont
18:27 vous faire la réparation
18:29 d'un train avant, qui vont vous sortir un demi-train
18:31 et qui vont sortir une bombe de peinture,
18:33 qui vont repeindre le demi-train et le
18:35 remonter. Mais ça ne se passe pas comme ça
18:37 dans la restauration. Dans la restauration,
18:39 c'est démonté, c'est traité,
18:41 ça peut être passé à l'époxy.
18:43 Donc ce n'est pas tout à fait le même prix, si vous voyez ce que je veux dire.
18:45 Alors une voiture ancienne, malheureusement,
18:47 aujourd'hui, ça coûte cher.
18:49 Parce que ce sont des heures et des heures
18:51 et des heures. Voilà.
18:53 Merci beaucoup en tout cas, Michel Lorreillet,
18:55 d'avoir été avec nous, un président du métier
18:57 véhicule historique de Mobilian. C'est un métier
18:59 passionnant. Il y a
19:01 une grande filière qui s'ouvre
19:03 justement dans ces métiers.
19:05 Et je crois que Soud Radio devrait être présent à Rétro-Mobile
19:07 avec Jean-Luc Moreau et Laurence Perrault,
19:09 à mon avis. Absolument. En tout cas, merci beaucoup
19:11 d'avoir été avec nous. Vous restez.
19:13 Dans un instant, on va vous parler
19:15 de ce système de navigation TomTom
19:17 qui finalement s'est posé
19:19 la question, quelles sont les voitures,
19:21 pardon, pas les voitures, les
19:23 villes de France les plus embouteillées.
19:25 Même The Lou, The Riz.
19:27 On vous le dira. On fait une petite pause.
19:29 On revient dans un instant.
19:31 Et encore, faudrait-il pouvoir rouler ?
19:33 C'est ça le problème.
19:35 En tout cas, avec
19:37 Philippe David, on est ensemble jusqu'à 20h.
19:39 Le remaniement
19:41 devrait tomber dans pas longtemps. On vous fera un petit
19:43 point avec Jean-Marie Bordré
19:45 qui est avec nous en direct. Chaque
19:47 année, le développeur de système de navigation
19:49 TomTom publie un index de circulation
19:51 permettant de connaître, entre autres,
19:53 les villes les plus embouteillées de France.
19:55 Et, bah,
19:57 la sentence va tomber avec Vincent
19:59 Martigny qui est avec nous, directeur de la communication
20:01 de TomTom. Bonsoir, merci.
20:03 Bonsoir. D'être avec nous.
20:05 Nous avons gardé le
20:07 suspense. Avant d'annoncer
20:09 forcément les villes,
20:11 comment procédez-vous ? Ce qui est important.
20:13 Alors aujourd'hui, TomTom,
20:15 on est présent dans...
20:17 Avec beaucoup de constructeurs automobiles, nos
20:19 solutions sont présentes chez les plus grands
20:21 fabricants de constructeurs automobiles, mais aussi dans
20:23 les applications téléphoniques. On fournit nos
20:25 cartographies à un nombre...
20:27 Un très grand nombre de fabricants
20:29 et de constructeurs. Et avec toutes ces données
20:31 de véhicules qui roulent,
20:33 on regarde un petit peu, on prend la température
20:35 de la...
20:37 de la congestion dans toutes les villes du monde.
20:39 C'est-à-dire qu'on regarde tous les temps de parcours sur des
20:41 millions de kilomètres parcourus par an
20:43 dans toutes les villes du monde.
20:45 On regarde à quelle vitesse roulent les gens.
20:47 Donc ce sont vraiment des données réelles de la vitesse
20:49 à laquelle roulent les gens. On prend
20:51 l'ensemble d'un territoire, on regarde les millions
20:53 de kilomètres parcourus, on divise par le nombre de secondes
20:55 et ça nous donne des temps de parcours. Et à partir
20:57 d'un temps de parcours au kilomètre, on se
20:59 dit combien de temps prend un automobiliste
21:01 à Paris, à Lyon, à Bordeaux, ou
21:03 à Lima ou à Londres pour faire
21:05 un kilomètre. Et on prend, pour
21:07 que ce soit plus facile et plus représentatif,
21:09 on prend sur un trajet de 10 kilomètres
21:11 parce que ça parle aux gens. Et là, on regarde
21:13 combien de temps il faut pour parcourir
21:15 un trajet type de 10 kilomètres
21:17 à Paris, à Londres, à Bordeaux
21:19 et on compare quelle est la
21:21 ville la plus rapide, quelle est la ville la plus lente
21:23 et quelle est la ville aussi dans laquelle
21:25 il y a le plus de bouchons. Alors Paris,
21:27 pas de surprise, winner is, ou plutôt
21:29 loser is Paris. On est passé
21:31 dans la capitale de 109 heures
21:33 perdues à 120 heures perdues
21:35 en un an. C'est juste l'effet travaux
21:37 des Jeux Olympiques ou c'est, vous me
21:39 passerez l'expression, l'emmerdomètre
21:41 des automobilistes qui est monté ?
21:43 Oui, alors évidemment, il y a
21:45 plusieurs facteurs qui vont jouer
21:47 lorsque les vitesses changent
21:49 et lorsque l'on perd du temps. Alors je parlais
21:51 tout d'abord de la vitesse moyenne à laquelle on roule.
21:53 Il faut bien comprendre que plusieurs facteurs
21:55 jouent. Il y a d'abord ce qu'on va appeler
21:57 les facteurs statiques, c'est
21:59 la configuration même du réseau
22:01 routier dans la ville. C'est combien
22:03 il y a de feu, combien il y a
22:05 de voies rapides ou
22:07 de voies lentes et
22:09 quelle est la largeur de ces voies
22:11 et puis quelle est la vitesse maximale à laquelle on peut
22:13 rouler. Et avec tout ça, même quand
22:15 il n'y a pas de trafic finalement, on a
22:17 une vitesse moyenne et elle va différer
22:19 finalement de ville
22:21 en ville parce qu'il y a des villes où ça roule
22:23 mieux de façon naturelle parce qu'elles sont
22:25 mieux équipées dans leur infrastructure
22:27 et puis il y a des villes dans lesquelles
22:29 on roule mal parce qu'elles
22:31 n'ont pas été conçues. On pense
22:33 les villes américaines, ça roule finalement très bien,
22:35 ce sont des larges voies,
22:37 ça roule très bien et puis
22:39 Londres qui est au niveau mondial
22:41 la ville dans laquelle on roule le moins vite
22:43 parce que c'est une ville qui n'a
22:45 pas été conçue au 19e siècle
22:47 pour absorber autant de voitures
22:49 que ça. Paris c'est un petit peu la même chose,
22:51 c'est pas une ville dans laquelle a été à la base
22:53 conçue pour rouler vite et puis les
22:55 modifications structurelles qui ont été faites
22:57 ces dernières années, on a supprimé
22:59 des voies, on a réduit des voies,
23:01 on a créé plus de voies vélos,
23:03 plus de voies bus, c'est très
23:05 bien d'une certaine façon, mais d'une autre
23:07 façon évidemment, ça veut dire que la réduction
23:09 des voies va faire que
23:11 on va rouler moins vite et puis on est passé
23:13 aussi à 30 km/h
23:15 sur beaucoup d'axes.
23:17 Donc aujourd'hui finalement il n'y a plus que le périphérique
23:19 sur lequel on peut rouler un peu plus vite
23:21 et ça explique que Paris,
23:23 la vitesse se réduit d'année en année
23:25 et puis évidemment
23:27 la couche additionnelle qui vient sur
23:29 ces facteurs que je décrivais qui sont
23:31 statiques, sont les facteurs dits dynamiques
23:33 c'est à dire les bouchons
23:35 qui sont liés au
23:37 surplus de voitures, qui sont liés aussi
23:39 à la météo, on l'a vu ces
23:41 derniers jours, dès qu'il va commencer à neiger
23:43 les gens vont
23:45 par définition rouler moins vite et ça va créer
23:47 beaucoup de bouchons et puis c'est parfois
23:49 les manifestations sociales et autres qui vont faire que
23:51 ça va boucher.
23:53 Est-ce que par rapport aux autres années, alors j'imagine
23:55 que Paris était quand même en tête
23:57 de liste,
23:59 mais est-ce que le temps passé en voiture
24:01 s'est largement
24:03 étendu en fait ?
24:05 En fait on a réellement constaté ces
24:07 trois, quatre dernières années un vrai
24:09 changement puisqu'il y a eu
24:11 le avant Covid, le après Covid,
24:13 donc en 2019 ça roulait très très mal,
24:15 on était arrivé à des
24:17 temps de
24:19 parcours, des temps de bouchons
24:21 qui étaient au sommet.
24:23 Et puis 2020, le Covid
24:25 et finalement... Ah c'était génial, moi j'ai adoré !
24:27 Alors tout à coup
24:29 il n'y a plus eu de bouchons du tout pendant
24:31 quelques mois et puis
24:33 on a changé nos comportements, c'est à dire
24:35 qu'on est revenu à...
24:37 Finalement on a essayé de changer, on s'est dit
24:39 il faudrait plus télétravailler,
24:41 il faudrait plus aménager nos temps de déplacement,
24:43 ne plus partir aux heures de pointe mais partir
24:45 à des horaires décalés, donc tout ça ça a finalement
24:47 assez bien marché en 2020, 2021
24:49 mais progressivement
24:51 parce que d'une part on a repris peut-être
24:53 nous automobilistes certaines mauvaises habitudes,
24:55 d'autre part parce que les entreprises nous demandent un peu
24:57 plus souvent aussi de revenir au travail,
24:59 ça se voit de plus en plus,
25:01 tout ça fait que
25:03 on revient à des horaires
25:05 de pointe qui sont de plus en plus bouchées
25:07 et pendant ce temps-là, les villes
25:09 depuis 2020, on l'a dit, elles ont
25:11 changé, elles se sont modifiées.
25:13 Il y a une ville qui a évolué mais pas en bien,
25:15 c'est Bordeaux qui passe à la deuxième marge
25:17 du podium, c'est une ville que je connais très bien
25:19 qui a un très bon périphérique, qui fait vraiment tout
25:21 le tour de la ville, il y a certaines villes où le périph' n'était pas
25:23 toujours fini, comment expliquer qu'aujourd'hui
25:25 Bordeaux roule aussi mal que Paris ?
25:27 Oui, ce sont exactement les mêmes
25:29 temps de parcours, c'est à dire que
25:31 sur l'année 2023,
25:33 donc je vous disais,
25:35 on regarde combien de temps il faut pour parcourir,
25:37 donc là, vraiment encore une fois, ce n'est pas basé sur
25:39 les limitations de vitesse
25:41 ou n'importe quoi, ce sont basés sur des millions
25:43 d'automobilistes qui roulent et on
25:45 regarde combien de temps ils ont fait. Il faut 26
25:47 minutes 30 au moyen en 2023
25:49 pour faire 10 kilomètres dans
25:51 Paris, il faut également 26
25:53 minutes 30, on est sur les mêmes temps,
25:55 pour faire 10 kilomètres dans Bordeaux.
25:57 Et c'est une situation qui est à peu près
25:59 qui n'a pas beaucoup bougé non plus
26:01 sur cette année. La différence,
26:03 c'est que la partie dans ces
26:05 26 minutes 30 qui est vraiment
26:07 liée au bouchon à Paris,
26:09 elle est de 8 minutes 50, donc
26:11 dans les 26 minutes 30 en moyenne, il y a 8
26:13 minutes 50 qui ne sont dues qu'au bouchon
26:15 à Paris, à Bordeaux, c'est 8 minutes.
26:17 Ça veut dire qu'en fait,
26:19 Bordeaux est une ville qui roule
26:21 encore un peu moins bien que Paris, même
26:23 lorsqu'il n'y a pas de bouchon finalement,
26:25 parce que l'infrastructure
26:27 veut que ça roule un peu
26:29 moins bien. Je pense à une autre ville
26:31 aussi qui a remonté un peu
26:33 dans le classement, c'est Nancy par exemple
26:35 qui se retrouve finalement paradoxalement
26:37 dans des hauts classements, mais c'est pareil. Alors là,
26:39 on a changé les vitesses, on est
26:41 passé à 30 km/h partout depuis
26:43 un an et demi, deux ans.
26:45 Donc évidemment, dès qu'on va changer la vitesse,
26:47 dès qu'on passe à 30 km/h,
26:49 ça va créer un ralentissement automatique,
26:51 c'est-à-dire qu'on peut rouler un peu moins vite.
26:53 Moi, je suis curieux de voir,
26:55 on se parle de Paris, forcément,
26:57 qui a un axe finalement...
26:59 Vivement les Jeux Olympiques !
27:01 Voilà ! C'est-à-dire
27:03 qu'aujourd'hui, qu'on le critique ou
27:05 pas, c'est la route
27:07 la plus empruntée en Europe.
27:09 On parle de jusqu'à un million d'automobilistes
27:11 par jour qui empruntent le périphérique.
27:13 Mais malgré tout, c'est un
27:15 axe stratégique pour se déplacer.
27:17 Mais aujourd'hui,
27:19 il est sur trois voies, il roule à 70 km/h.
27:21 On parle de le passer à 50 km/h
27:23 sur deux voies.
27:25 Ça va vouloir automatiquement
27:27 dire que la vitesse
27:29 moyenne à Paris va sûrement encore
27:31 baisser dans les mois et les années qui viennent.
27:33 Est-ce qu'il y a dans les villes de France,
27:35 autant de mobilités différentes
27:37 aujourd'hui qui ralentissent ?
27:39 Parce que c'est...
27:41 Il n'y a pas
27:43 de fluidité, c'est-à-dire qu'entre
27:45 les vélos, les motos,
27:47 les scooters, les voitures,
27:49 les camions...
27:51 Donc, effectivement, il y a
27:53 une espèce de concentration de
27:55 multimobilité qui fait que
27:57 ça ne peut qu'être pire
27:59 en pire.
28:01 Aujourd'hui, vous savez, les villes le disent,
28:03 elles veulent modifier, elles veulent
28:05 changer la façon dont on se déplace
28:07 en ville pour des raisons
28:09 que l'on connaît.
28:11 C'est souvent...
28:13 D'une part, elles ont voulu faire baisser
28:15 la limitation de vitesse,
28:17 souvent à 30 km/h, et ça c'est un mouvement
28:19 de fond qui va s'étendre
28:21 à toutes les villes, qui s'étend dans toutes les villes
28:23 d'Europe aujourd'hui,
28:25 parce que c'est...
28:27 En termes d'accidentologie,
28:29 un accident à 30 km/h aura,
28:31 à priori, moins de conséquences
28:33 que sur un piéton, sur un vélo...
28:35 Donc, il n'y aura
28:37 pas de conséquences fatales. Et ça, on le voit dans
28:39 certains pays du Nord, effectivement, la mortalité a baissé.
28:41 Donc, aujourd'hui, les villes veulent faire baisser
28:43 d'une part la vitesse moyenne
28:45 et donc ça va impacter la vitesse à laquelle
28:47 on se déplace. Et puis, vous l'avez dit,
28:49 effectivement, on l'a vu pour les
28:51 parisiens chez nous, mais c'est vrai dans
28:53 toutes les villes de France.
28:55 On a réduit, on a agrandi
28:57 les voies pour les bus, on a agrandi
28:59 les voies pour vélos pour laisser place à
29:01 d'autres types de mobilité que les villes veulent
29:03 encourager. Ça veut dire que forcément,
29:05 on va réduire la place pour la voiture.
29:07 - Voilà, c'est ça. Merci beaucoup
29:09 Vincent Martigny d'avoir été avec nous,
29:11 directeur de la communication de TomTom.
29:13 Vivement l'année prochaine, j'espère que vous viendrez
29:15 avec des bonnes nouvelles. Merci en tout cas.
29:17 Allez, vous restez avec nous
29:19 dans un instant, on est toujours en direct
29:21 bien entendu, à l'attente de
29:23 cette liste définitive
29:25 du gouvernement.
29:27 Jean-Marie Bordry sera avec nous, bien entendu.
29:29 Aux aguets, en direct jusqu'à 20h.
29:31 On vous donne des informations au fur et à mesure.
29:33 Dans un instant, on va vous donner les bonnes excuses
29:35 et les mauvaises excuses des conducteurs.
29:37 C'est un policier qui est avec nous,
29:39 qui les a répertoriés depuis
29:41 10 ans. Allez, à tout de suite.
29:43 - Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
29:45 19h20, les vraies voies
29:47 qui font rouler la France.
29:49 - Bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France.
29:51 Avec Philippe David, on est ensemble
29:53 jusqu'à 20h, avec Jean-Marie Bordry
29:55 en réserve pour vous donner... - Toujours prêt,
29:57 on attend encore les annonces. - ...les plus annoncées.
29:59 - La fumée blanche n'est pas sortie.
30:01 - Et comme vous êtes comme nous, de mauvaise foi,
30:03 vous avez certainement croisé des policiers
30:05 où vous vous êtes dit
30:07 "Excusez-moi, au moment où je passais le feu rouge,
30:09 il n'y avait pas de feu rouge, donc je suis désolé."
30:11 Si vous l'avez vu, monsieur l'agent,
30:13 moi je ne l'ai pas vu. Alexandre
30:15 Despré est avec nous. Bonsoir,
30:17 merci d'être avec nous. Vous êtes motocycliste
30:19 de la police nationale et auteur
30:21 de ce livre "Bonnes excuses des mauvais conducteurs
30:23 aux cherches midi". Merci
30:25 d'être avec nous. Je le disais,
30:27 c'est 10 ans de mauvaise foi.
30:29 - Euh, ça continue.
30:31 Ça continue chaque jour.
30:33 Il suffit d'arrêter, je sais pas, 10 automobilistes
30:35 en infraction et de poser
30:37 des questions ouvertes. Vous pouvez être sûr que vous avez des
30:39 messages et des réponses fabuleuses.
30:41 - Attendez, qui sont les plus de
30:43 mauvaise foi ? - Autant les hommes que les femmes.
30:45 Non, non, il y a le même ratio.
30:47 Faut pas croire parce qu'on est une femme qu'on a
30:49 de meilleure foi. - Non, mais on peut avoir plus
30:51 d'imagination plausible.
30:53 C'est ça que je veux dire. - Non, non, c'est plus fin,
30:55 c'est différent.
30:57 - Alors, parmi les excuses fabuleuses
30:59 concernant le boeuf bourguignon,
31:01 qui ne fait d'ailleurs pas partie des substances
31:03 détectées quand on cherche
31:05 quelque chose chez un automobiliste,
31:07 et là, quand même, ce qu'a dit cet automobiliste,
31:09 c'est fabuleux. - Après, il y en a...
31:11 - Un contrôle d'alcoolémie, il dit
31:13 "si je suis positif, c'est parce qu'il y avait du vin dans le boeuf bourguignon".
31:15 - Tout à fait. Alors, sur l'alcoolémie,
31:17 on en a plein. On a le monsieur aussi qui a laissé
31:19 tremper son dentier dans une solution alcoolique
31:21 et qui nous dit "si je suis positif, c'est
31:23 parce que j'ai laissé toute la nuit mon
31:25 dentier dans une solution alcoolique".
31:27 Ou les fameuses... les petits chocolats
31:29 avec l'alcool à l'intérieur, sans citer de marque.
31:31 Il dit "j'en ai trop mangé, donc c'est pour ça
31:33 que je suis positif". - D'accord, d'accord.
31:35 Donc, pendant
31:37 plusieurs années, c'est-à-dire qu'à chaque fois
31:39 vous avez contrôlé ou vous avez noté
31:41 tout ? - Exactement. En fait,
31:43 tous les automobilistes
31:45 ne sont pas dans ce livre, sinon on aurait des tomes
31:47 énormes. Et puis heureusement, il y a des automobilistes
31:49 de bonne foi qui reconnaissent leur infraction, et Dieu merci
31:51 parce que c'est agréable de tomber
31:53 sur quelqu'un qui reconnaît
31:55 sa boulette, on va dire. En revanche,
31:57 c'est vrai que, en posant des
31:59 questions ouvertes aux automobilistes, en leur citant
32:01 l'infraction qu'ils venaient de commettre,
32:03 ils n'ont pas le temps de tourner, cette fois, leur langue dans leur bouche.
32:05 On a des champions,
32:07 on a des comédiens, on a des
32:09 menteurs, on a des
32:11 gens qui disent
32:13 une excuse, et puis derrière, il y a l'enfant qui va vous dire
32:15 la vérité à haute voix.
32:17 C'est très, très drôle, en fait.
32:19 - Est-ce que ça vous est arrivé d'avoir des fous rires ?
32:21 Parce que, franchement,
32:23 ce qu'on lit là,
32:25 on se dit qu'on est face à la personne,
32:27 et que l'infraction n'est pas si grave que ça.
32:29 C'est une infraction, mais elle n'est pas si dangereuse
32:31 que ça. - Une fois, je me souviens, effectivement,
32:33 c'était dans le 93,
32:35 rue du Landy, pas très loin du stade
32:37 de France, on arrête un monsieur, puisqu'à la base,
32:39 il roule avec son téléphone portable.
32:41 Et on s'approche de la voiture, on constate
32:43 qu'elle n'est pas assurée, et qu'il n'y a plus
32:45 de contrôle technique depuis 4 ans. Donc, je lui pose
32:47 la question, il me dit "Pour le contrôle
32:49 technique, j'allais au contrôle technique,
32:51 juste là, en face, et pour
32:53 l'assurance, normalement, ma femme,
32:55 elle est partie ce matin." Donc, j'ai trouvé ça très drôle,
32:57 je suis allé voir mon équipier, et je lui ai dit
32:59 "Viens voir, on va reposer les mêmes questions au monsieur,
33:01 pour voir s'il a un peu changé son..."
33:03 Et on lui repose les mêmes questions, il nous dit les mêmes réponses.
33:05 Droit dans ses bottes. - Et il y en a une fabuleuse,
33:07 "Lors d'un contrôle routier, nous faisons souffler
33:09 un automobiliste, son taux est délicueux",
33:11 il lui dit "Alors, je sors d'un pot de départ."
33:13 Vous, un pot de départ de mutation, de retraite,
33:15 "Non, de mon dernier jour chez les alcooliques anonymes."
33:17 Celle-là, elle est quand même fabuleuse.
33:19 - Fallait pas la sortir, mais il l'a sortie.
33:21 Donc, c'était vrai, on est tombé sur
33:23 le bon numéro, là, ce jour-là.
33:25 - Combien de contrôles, en moyenne,
33:27 quand on est, finalement,
33:29 au travail, et qu'on est...
33:31 - En fait, ouais...
33:33 - ...mobile de la police ?
33:35 - Ouais, tout dépend des missions,
33:37 puisqu'on peut très bien être en patrouille,
33:39 et d'un seul coup, on est appelé pour une escorte SAMU.
33:41 Donc là, on sort de notre
33:43 mission première
33:45 de surveillance. Après, il peut y avoir
33:47 aussi des points fixes, où on va poser
33:49 le pied à terre, on met la moto sur la béquille,
33:51 et là, on va contrôler pendant une heure ou deux heures
33:53 un quartier, enfin, sur un segment
33:55 de route, un carrefour.
33:57 Mais après, tout dépend des journées.
33:59 - Après, ce sont quoi ?
34:01 Ce sont ces "doigts mouillés",
34:03 ce sont "on arrête parce qu'on se dit que
34:05 le comportement de la personne est un peu bizarre",
34:07 après, ce sont des "feux rouges",
34:09 ce sont quoi ? Des "demi-tours"
34:11 dans des endroits... - Ouais, des clignotants pas mis,
34:13 un monsieur qu'on suivait, il met pas son clignotant une fois,
34:15 il met pas son clignotant deux fois,
34:17 troisième fois, ben on l'arrête, hein, vous comptez peut-être
34:19 un jour mettre votre clignotant, monsieur ?
34:21 De toute façon, ça ne regarde personne, là où je vais.
34:23 (rires)
34:25 - J'adore, j'adore.
34:27 - Il y a une autre qui est quand même très bonne,
34:29 c'est une femme qui franchit une ligne blanche continue,
34:31 vous lui faites la remarque,
34:33 elle dit "mais moi je peux pas regarder l'eau conduire
34:35 et regarder la terre en même temps".
34:37 - Je peux pas conduire et regarder par terre.
34:39 C'est de la bonne foi, c'est vrai,
34:41 quand on conduit... - Ben la route, c'est par terre quand même,
34:43 quand on conduit. - Il y a une autre qui nous avait dit
34:45 "de toute façon, elle est pas blanche la ligne, elle était grise".
34:47 - Ah oui, ah oui. - Un petit peu effacée.
34:49 - Oui, vous me demandez, vous me parlez d'une ligne blanche,
34:51 elle est pas blanche, elle est grise, elle a raison.
34:53 - De la bonne foi, il y a un monsieur qui dit "arrangez-vous pour que la photo soit nette
34:55 quand il se fait prendre au radar,
34:57 les copains ne me croient pas quand je dis que je roule à 195 chrono".
35:01 - Oui, il y a des gens qui sont très sympas,
35:03 il y a une dame, je me souviens,
35:05 je m'avais raconté qu'elle s'était fait arrêter
35:07 sur la commune de Rouen en excès de vitesse
35:09 et pendant...
35:11 elle a la laisse faire verbaliser,
35:13 elle demande au policier "excusez-moi monsieur l'agent,
35:15 est-ce que vous pouvez me donner votre prénom ?"
35:17 Alors l'agent il est un petit peu interloqué,
35:19 pourquoi vous voulez mon prénom ? Elle dit "ben ça fait 25 ans que je conduis,
35:21 je n'ai jamais été verbalisé,
35:23 j'aimerais bien connaître le premier policier qui va me verbaliser".
35:25 - Ah oui, c'est mignon !
35:27 - C'est vrai qu'il y a des gens depuis des années...
35:29 Là c'est les Domtoms, ce policier explique
35:31 que la loi française s'applique aussi
35:33 en métropole jusqu'aux Domtoms
35:35 et ce jeune homme qui n'a pas l'air de comprendre
35:37 "vous savez ce que c'est les Domtoms ?"
35:39 il répond "oui c'est le GPS".
35:41 (rires)
35:43 - C'est pas le Tomtom, ouais.
35:45 - C'est assez drôle.
35:47 - Je n'ai une autre qui est fabuleuse, par quelqu'un qui a grillé un feu rouge.
35:49 - Alors là, c'est la...
35:51 - Celui qui explique que les autres...
35:53 Allez-y, parce que c'est tellement drôle.
35:55 - Alors, il reconnaît l'infraction.
35:57 - Il avait grillé un feu rouge à petite vitesse.
35:59 - Voilà, il dit "moi je roulais doucement"
36:01 et puis il nous montre du doigt,
36:03 il nous désigne les automobilistes, il dit "regardez,
36:05 le grille mais beaucoup plus vite".
36:07 Il se dédouane complètement.
36:09 C'est le côté latin du français.
36:11 - Et puis une autre
36:13 petite, sympathique, monsieur l'agent,
36:15 je vous jure, sur la tête du code de la route,
36:17 "j'ai pas vu le feu rouge".
36:19 - C'est dans les cités, c'est magique.
36:21 - On est dans les cités.
36:23 - Mais on a quand même un petit peu de compassion
36:27 pour tous ces gens.
36:29 C'est difficile
36:31 d'être un policier
36:33 toujours très rigide.
36:35 - Oui, on est un peu psychologue.
36:37 On pose une question,
36:39 on doit juger, est-ce que l'automobiliste
36:41 est coutumier de ce genre de comportement
36:43 ou est-ce que c'est une faute d'inattention ?
36:45 - Et ça peut arriver à tout le monde, une faute d'inattention.
36:47 Donc à nous de faire preuve de discernement.
36:49 - En tout cas, on peut se le procurer
36:51 par où ? C'est au SAC Midi,
36:53 c'est Alexandre Després qui était avec nous.
36:55 Bonnes excuses et mauvais conducteur.
36:57 Il est encore en vente à peu près partout.
36:59 Il cartonne, ça cartonne.
37:01 Lisez ce livre, si ça se trouve,
37:03 vous allez vous retrouver dedans. Merci beaucoup.
37:05 - Merci beaucoup, merci à vous.
37:07 - Et on part directement avec
37:09 Jean-Marie Bordry qui est avec nous.
37:11 Bonsoir. Allez liser avec Jean-Marie Bordry.
37:13 Avec ce gouvernement
37:15 qui devrait, ça devrait tomber.
37:17 - Mais qui vient d'être annoncé tout simplement par le secrétaire général
37:19 de l'Élysée Alexis Collère. Je vais vous donner
37:21 la liste des noms des ministres dans l'ordre
37:23 dans lequel ils ont été annoncés parce qu'il y a
37:25 une présérence qui est importante.
37:27 Il reste, c'est Bruno Le Maire, ministre de l'Économie
37:29 et des Finances. Il reste également Gérald Darmanin,
37:31 ministre de l'Intérieur. Elle entre, elle vient
37:33 de la droite, elle aurait pu être première ministre.
37:35 C'est Catherine Vautrin, ministre du Travail,
37:37 de la Santé et des Solidarités.
37:39 Elle est promue pour sa part
37:41 Amélie Oudéa Castera, ministre
37:43 de l'Éducation Nationale et de la Jeunesse
37:45 et des Sports, dont elle était déjà ministre.
37:47 On a Marc Fesneau qui devient
37:49 ministre de l'Agriculture, confirmé.
37:51 L'autre surprise, on la sentait venir, on l'avait annoncé,
37:53 c'est Rachida Dati, la patronne
37:55 de la droite parisienne, qui est donc
37:57 bel et bien ministre de la Culture.
37:59 Un autre homme reste ministre des
38:01 Armées, c'est Sébastien Lecornu.
38:03 Eric Dupond-Moretti reste ministre de la
38:05 Justice. Celui qui entre au quai d'Orsay,
38:07 c'est Stéphane Séjourné,
38:09 ministre des Affaires étrangères et de
38:11 l'Europe. Christophe Béchut, pour sa part,
38:13 reste ministre de la Transition
38:15 écologique. Et puis tiens, celle qui avait
38:17 présenté sa démission, mais qui a été retirée,
38:19 rappelez-vous, c'était Sylvie Retaillot.
38:21 Elle reste ministre de l'Enseignement
38:23 supérieur, en tout cas.
38:25 On va aussi vous présenter les trois
38:27 ministres délégués. D'abord, la porte-parole du gouvernement,
38:29 ce sera Priska Thévenot, ancienne porte-parole
38:31 de La République en Marche. Une nouvelle
38:33 entrante également, qui
38:35 venait à l'époque de la droite, c'est Marie Lebec,
38:37 ministre des Relations
38:39 avec le Parlement. Et puis enfin,
38:41 on l'a beaucoup citée, c'est ici qu'elle
38:43 atterrit, c'est Aurore Berger, ministre
38:45 déléguée chargée de l'égalité entre les
38:47 femmes et les hommes. Voici pour ce gouvernement
38:49 qui penche, manifestement, un tout
38:51 petit peu plus à droite, en tout cas, qu'il
38:53 n'y penchait auparavant. - Merci beaucoup
38:55 Jean-Marie Bordry. Merci beaucoup
38:57 en tout cas pour... Merci Jean-Marie
38:59 d'avoir préparé cette émission, parce que
39:01 dans Rome, il sait tout faire.
39:03 - J'aurais cru y rire.
39:05 Mais lui, il raconte pas n'importe quoi aux policiers.
39:07 - Non, non, non. - Il raconte de très mauvaises fois, par contre. Je ne vais jamais avec la police.
39:09 - Avec nous ? Non, même pas.
39:11 On l'aime. Merci en tout cas à notre équipe
39:13 formidable. On vous retrouve
39:15 demain, à partir de 17h, dans
39:17 Les Vraies Voix. On vous souhaite une très très belle soirée.
39:19 Salut, à demain. - A demain.