• l’année dernière
Depuis le 1er janvier les français ont l'obligation de trier leurs déchets bio, en plus des emballages ou du verre. Et les collectivités ont aussi du coup l'obligation de mettre à leur disposition des point de collecte.
Tout cela dans le but évidemment de réduire le volume de la poubelle grise.
La métropole de Montpellier a décidé en 2024 de changer son fusil d'épaule en matière de traitement de ces déchets bio.
Elle va finalement abandonner peu à peu l'idée de récolter ces déchets au porte à porte, et multiplier au contraire les points d'apport volontaires.
Car le porte à porte fini par coûter trop cher.
Elle mise donc sur la bonne volonté des habitants de la métropole pour jouer le jeu.
Mais est-ce qu'il y aura des points de collecte partout dans la métropole ?
On a posé la question ce à François Vasquez, vice président à la métropole délégué au traitement et à la valorisation des déchets.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 François Vasquez, vice-président de la métropole de Montpellier chargé des déchets.
00:03 On vous pose une question ce matin dans le 6/9 de France Bleu et Rond
00:06 et sur les réseaux sociaux déjà depuis hier.
00:08 Est-ce que vous triez vos bio-déchets ?
00:10 Alors on vous fait trois propositions.
00:12 Oui, vous les triez dans un compost personnel.
00:16 Oui, dans un point de collecte.
00:17 Ou non, pas du tout, vous ne les triez pas.
00:19 Alors pour l'instant, ça donne quoi Guillaume au niveau des réponses ?
00:21 Ça donne qu'une petite majorité d'entre vous répondent oui dans un compost personnel, 45%.
00:26 Donc c'est bien que vous êtes 16% à dire oui dans un point de collecte
00:30 mais que vous êtes encore, je dirais 39% à dire non, pas du tout.
00:35 Et évidemment, on va faire comment ?
00:36 Alors ce n'est pas évidemment que des auditeurs de la métropole de Montpellier,
00:40 j'imagine, qui répondent à ce sondage.
00:41 Mais enfin, on va quand même le faire commenter par notre invité, évidemment.
00:44 046758, simile en tout cas, vous pouvez prendre la parole pour nous dire ce que vous en pensez.
00:48 Où est-ce que vous vous situez ? Est-ce que vous le faites ? Est-ce que vous ne le faites pas ?
00:51 Et effectivement, François Vasquez, vice-président de la métropole de Montpellier
00:54 chargé des déchets est avec nous ce matin.
00:56 - Bonjour François Vasquez. - Bonjour.
00:57 - J'ai remarqué que chaque premier jour de l'année, vous êtes dans ce studio.
01:00 - Oui, c'est une règle. - C'est devenu le 4 janvier 2023.
01:04 - C'est avec plaisir.
01:05 - Donc... - Nous on démarre chaque année avec les déchets quoi.
01:08 - Oui, parce que j'ai l'impression que tous les ans, au 1er janvier,
01:11 il y a quelque chose de nouveau qui change, non ?
01:13 - C'est des bonnes résolutions à prendre, donc c'est le moment.
01:15 - Et parmi les bonnes résolutions de la métropole, il y a celles qui consistent,
01:18 et parce que ça devient aussi une obligation,
01:20 évidemment, à demander à Montpellierins et aux habitants de la métropole
01:24 de trier leurs biodéchets. On va parler des biodéchets ce matin,
01:27 parce que ça devient vraiment une de vos priorités François Vasquez.
01:30 - C'est absolument une priorité, c'est 40% du bac gris.
01:34 - Oui, c'est beaucoup encore.
01:35 - Et c'est donc 50 000 tonnes dans les poubelles grises
01:38 qui devraient être... qui devraient faire l'objet d'un retour à la terre,
01:42 en fait, d'un retour au sol, puisque les biodéchets, comme le déchet vert,
01:44 devraient être compostés pour nourrir le sol.
01:47 - Et quand vous voyez qu'il y a encore 40% de nos auditeurs,
01:49 c'est un peu partout dans les roms, voire même pas un peu au-delà,
01:52 parce que partout en France, on peut voter,
01:54 qui ne trient pas leurs biodéchets.
01:56 Qu'est-ce que ça vous inspire du coup, comme réflexion ?
01:59 - C'est parce que, si vous voulez, une communication efficace
02:01 n'a pas encore été faite pour donner du sens à ce geste de tri des biodéchets.
02:05 Il faut expliquer vraiment, il faut donner du sens.
02:08 Vous savez, on a une différence avec l'animal, c'est qu'on a un cortex singulaire,
02:11 c'est-à-dire qu'on a besoin de donner du sens à nos actes.
02:14 Et quand on va mieux expliquer que le tri des biodéchets va nourrir la terre,
02:18 va amender le sol, va éviter le ruissellement,
02:21 va même capter du carbone,
02:22 je pense que tout le monde, tout un chacun, prendra ce geste
02:25 comme un geste à la fois économique et écologique.
02:28 - Alors la nouveauté en cette nouvelle année,
02:29 c'est l'obligation qui est faite maintenant aux collectivités,
02:32 alors pas encore en particulier, mais aux collectivités,
02:34 de faire en sorte que les gens puissent trier leurs biodéchets.
02:37 Donc encore faut-il qu'on leur donne les outils pour ça.
02:39 Alors qu'est-ce que vous avez prévu à la métropole de Montpellier ?
02:42 - Alors nous avons prévu de donner tous les moyens à chacun.
02:47 Donc d'étendre un très large réseau de compostage.
02:50 Vous savez qu'actuellement, il y a 37 000 composteurs de particuliers
02:53 qui ont été distribués.
02:54 Il s'agit de vérifier que chacun l'utilise.
02:57 Sinon, je rappelle qu'il y a des tutos en ligne,
02:59 qui a tous les éléments sur le site de la métropole de Montpellier
03:01 en tapant "déchets" pour pouvoir utiliser son composteur
03:04 dans les meilleures conditions.
03:05 Nous avons des composteurs de quartier, on en a installé 50.
03:08 Nous avons des composteurs collectifs,
03:10 donc de résidences, d'établissements scolaires, d'entreprises,
03:13 on en a mis 450.
03:15 Nous donnons des aides à l'achat de lombris composteurs,
03:18 de composteurs en bois, 40 euros si on en achète dans une pépinière,
03:21 de poules même, et on fait des formations régulières
03:24 afin de former des référents, des guides ou des maîtres composteurs.
03:27 Donc on a déjà mis, et n'oublions pas que nous avons toujours
03:30 55 000 points de collecte en porte-à-porte
03:33 qui ont été laissés un peu de côté ces dernières années.
03:36 - Sauf que le porte-à-porte, petit à petit, si j'ai bien compris,
03:39 François Vosques, vous n'allez pas l'abandonner,
03:41 mais vous n'allez plus le privilégier comme ça avait été le cas en 2023.
03:44 Maintenant, vous comptez vraiment sur les gens pour aller eux-mêmes,
03:47 soit composter de leur côté,
03:50 soit pour aller mettre leurs déchets bio
03:53 dans ce qu'on appelle un PAV, un point d'apport volontaire.
03:56 C'est un pari osé !
03:58 - Alors, c'est un pari osé, mais c'est un pari inévitable.
04:01 C'est-à-dire qu'en fait, nous avons le porte-à-porte
04:04 qui coûte à peu près 4,5 millions d'euros plus cher
04:07 qu'une collecte en PAV, à l'échelle de la métropole.
04:10 Et si vous voulez, voilà, j'aurais volontiers
04:13 continué sur le porte-à-porte, mais il avait déçu le porte-à-porte.
04:16 Il avait été abandonné à cause de cette absence de sens
04:19 du geste de tri, et il fallait le réinitialiser.
04:22 Le PAV, avec un maillage efficace,
04:25 donnera des résultats très proches de la collecte en porte-à-porte,
04:28 en ayant des coûts bien moindres.
04:31 Et par les temps qui courent, et tant de crise et d'inflation,
04:34 on ne pouvait pas se permettre de dépenser 4,5 millions d'euros de plus
04:37 tous les ans sur le porte-à-porte. - Je me permets de rappeler la question.
04:40 Est-ce que vous triez vos biodéchets ? C'est la question ce matin sur France Bleu Héro.
04:43 0,467, 0,58, 0,6000, dites-nous, est-ce que vous triez ?
04:46 Et si oui, dans un compost personnel, dans un point de collecte, ou alors non,
04:49 pas du tout, vous ne triez pas. On veut savoir, prenez la parole sur France Bleu Héro,
04:52 on vous attend. - Vous avez sur la métropole, je crois,
04:55 55 000 points de collecte en porte-à-porte. Qu'est-ce que les gens
04:58 doivent faire en vous écoutant, ce matin, François Vasquez ?
05:01 Est-ce qu'ils abandonnent le porte-à-porte, ou vous leur demandez de continuer ?
05:04 Ou vous leur demandez carrément de ressortir ce qu'on a appelé
05:07 les bacs orange, pendant un moment ? - Absolument. Malheureusement,
05:10 les bacs orange sont devenus des trousses à outils. Il faut ressortir
05:13 nos bacs orange. C'est l'occasion de cette obligation légale
05:16 faite aux collectivités de donner des moyens de tri. Nous les avons.
05:19 Nous avons une tournée qui n'est pas efficace.
05:22 - Vous ne l'arrêtez pas pour autant ? - On ne l'arrête pas, elle est toujours effective,
05:25 sur 55 000 points de collecte, mais elle ne collecte que 1 500 tonnes.
05:28 Rendez-vous compte, on en a 50 000 à récupérer. Donc, elle est totalement
05:31 inefficace, 3 kilos par habitant, là où, à Milan, on en collecte
05:34 100 par habitant. Donc, il est temps qu'on ressorte les bacs orange,
05:37 c'est l'appel que je ferai ce matin. Ressortez votre bac orange
05:40 à la fin de votre repas. Mettez vos restes alimentaires dans un
05:43 bioso, et allez le jeter, mettez-le à la collecte
05:47 des portes à porte, ou pour ceux qui ont des points de compostage
05:50 collectifs ou particuliers, bien évidemment, dans leur composteur.
05:53 - Oui, parce que dites-vous, les gens pour l'instant ne vont pas se sentir
05:56 obligés de le faire, parce qu'il n'y a pas encore d'obligation pour les particuliers,
05:59 sauf que, en mettant plus de biodéchets à recycler,
06:02 c'est moins de poids dans la poubelle grise, donc au bout du compte,
06:05 parce qu'un jour, j'imagine que la tarification au poids ou au volume,
06:08 on va y venir dans la métropole, ce qu'il faut que les gens comprennent,
06:11 c'est que plus leur poubelle grise va devenir légère, et moins ils vont payer, c'est ça ?
06:14 - Absolument. La redevance incitative, c'est une mesure d'équité.
06:17 Il n'est pas naturel que ceux qui trient, paient le même prix
06:20 que ceux qui ne trient pas. Ça, c'est une première chose.
06:23 Mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'il faut absolument ressortir, parce qu'en effet,
06:26 le poids, quand on dit qu'il n'y a pas d'obligation, parce qu'il n'y a pas
06:29 d'amende, actuellement, pour ceux qui ne feraient pas le tri,
06:32 c'est une erreur. L'amende, c'est la taxe d'enlèvement des ordures ménagères,
06:35 qui augmente régulièrement, et qui est assupportée par tout un chacun.
06:38 Cette taxe va devoir augmenter, et augmentera
06:41 si ça continue tous les 2 à 3 ans, si on ne change pas
06:44 notre manière de faire, et si on ne trie pas. Quand on ne trie pas, on jette
06:47 l'argent à la poubelle. - Donc la priorité de la métropole, maintenant,
06:50 ce sont donc ces PAV, ces points d'apport volontaires. Vous allez continuer
06:53 à opérer un déploiement sur toute la métropole. Alors, il y a un calendrier
06:56 précis. Au printemps, il y a plusieurs communes qui vont y passer. Clapier, Jacou,
06:59 Lecresse, Vendard, Bayargue. A l'automne, Castries,
07:02 Saint-Brest, Prades-le-Laye, Montferrier. Et en 2020,
07:05 700 bornes à biodéchets et 175 000
07:08 kips à Montpellier, Castellnau, Perrault, Lade, Villeneuve.
07:11 - Tout à fait. On a déjà fait 10 communes, cette année,
07:14 de Courland-Terral, Courland-Sexe, Sausson, Murvielle.
07:17 On a fait aussi Saint-Drézéri, Monteau, Sussarc, Beaulieu, Réstinclière,
07:20 et Saint-Génèse-des-Mourgues, cette année. Vous avez dit celle de 2024.
07:23 On va déployer, après, sur 2025, aussi Montpellier et les autres communes.
07:26 En tout, ce sera 1800 points d'apport volontaires.
07:29 C'est un maillage qu'on pourra étendre.
07:32 On pourra en juger 200 de plus. On veut donner à chacun, en proximité,
07:35 un point de collecte sélectif. Et le tri des biodéchets,
07:38 c'est le plus simple à faire. A la fin du repas, on met les restes alimentaires
07:41 et on les met dans le point d'apport. Et il est disponible
07:44 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. - Quelle précision sur ces biodéchets ?
07:47 Parce que, est-ce que ce ne sont que les végétaux ?
07:50 Que, épluchures, par exemple ? Ou on peut y ajouter
07:53 des substances carnées ? C'est la question que beaucoup de gens se posent.
07:56 Les restes de poissons, est-ce qu'on peut les mettre soit dans un compost
07:59 individuel, soit dans un compost collectif ? Surtout avec l'été,
08:02 la chaleur, on sait très bien les nuisances que ça peut provoquer.
08:05 - C'est une excellente question. Dans les points d'apport volontaires
08:08 que nous allons mettre partout, dans les bornes à compost,
08:11 on peut tout y mettre. Viande et poissons.
08:14 Et dans la collecte, en porte-à-porte actuellement,
08:17 on y met tout, viande et poissons. Il n'y a que dans les composteurs collectifs
08:20 de quartier où on ne met pas la viande et le poisson
08:23 pour simplifier le geste aux référents qui sont des bénévoles et qui gèrent
08:26 ces points de compostage de quartier. Mais chez vous,
08:29 en tant que particulier, vous pouvez très bien mettre un peu de viande et de poissons.
08:32 Si vous gérez bien votre composteur, ça ne nuira pas
08:35 à votre compostage. Mais c'est plus délicat à composter.
08:38 Mais comme dans les points d'apport, on y met tout, bien sûr.
08:41 Point d'apport volontaire, on mettra tout, viande et poissons.
08:44 - On va écouter Annie qui veut prendre la parole au 04 67 58 6000.
08:47 Bonjour Annie de Montpellier. - Bonjour et bonne année à tout le monde.
08:50 - Merci Annie. - On vous écoute.
08:53 - Je suis une dame un peu âgée donc, et je ne comprends
08:56 absolument rien de ce qui est écrit sur les bacs.
08:59 Vous avez l'air d'être très clair.
09:02 Vous, monsieur, parce que vous êtes dedans.
09:05 Mais dites-vous que pour beaucoup d'usagers,
09:08 c'est confus. Par exemple, j'ai vu hier un bac
09:11 où il y avait écrit, un bac à papier, où il y avait écrit
09:14 on peut mettre dedans ceci, ceci, et pas les essuie-tout.
09:17 Mais les essuie-tout, c'est du papier.
09:20 On fait quoi ? - Là, vous parlez du recyclage d'une manière générale Annie.
09:23 Pas que des bio-déchets. - Oui, du recyclage de manière...
09:26 Pour les bio-déchets, ça c'est... Alors, je viens de l'apprendre qu'on devait ressortir la poubelle orange.
09:29 Donc, on ressort la poubelle orange.
09:32 C'est confirmé ? - Oui, oui, tout à fait.
09:35 - Daniel François Vasquez.
09:38 - Voilà, parce que nous on a un compost
09:41 pour les déchets végétaux bon, mais les déchets organiques
09:44 et des bio-déchets, évidemment, donc il faut ressortir la poubelle orange.
09:47 Et par contre, pour le tout, essayez vraiment
09:50 d'envoyer des messages clairs, parce qu'on est peut-être un peu bêtes.
09:53 - François Vasquez. Annie, elle trouve que les messages, parfois, sur le tri
09:56 en général, pas que les bio-déchets, ne sont pas toujours très clairs.
09:59 - Tout à fait. Alors, je vous renvoie au site
10:02 de la Métropole. Si vous allez sur 3M Déchets,
10:05 vous allez trouver toutes les explications, elles sont très claires.
10:08 Tout remis en ligne, si vous voulez.
10:11 Je comprends qu'il y ait des hésitations sur le jaune, notamment,
10:14 parce qu'on s'y perd parfois. On a relancé un plan boost pour ça,
10:17 pour expliquer que dans le jaune, on ne met que les emballages
10:20 plastiques, papier, carton, et les petits métaux.
10:23 Les bio-déchets, c'est très simple, c'est les restes alimentaires, les restes de cuisine
10:26 que l'on sort, mais pas les déchets verts. D'ailleurs,
10:29 vous savez qu'on a mis des petits contenants, parce que les déchets verts
10:32 sont amenés en déchetterie. - Parce que les déchets verts, c'est les sues du jardin.
10:35 - Bien sûr. Et il faut aussi apprendre à garder
10:38 ces feuilles, à les collecter. Pour ceux qui font du compostage,
10:41 par exemple, ça permet d'amener le broyat dans le composteur.
10:44 Mais voilà, le geste, on va l'expliquer.
10:47 Vous avez tous les renseignements en ligne. Là, avec
10:50 les nouvelles réglementations, vous avez des informations partout sur le tri
10:53 des bio-déchets, et je pense que ce sera beaucoup plus clair pour tout le monde.
10:56 - Merci Annie d'avoir appelé, merci François Vasquez.
10:59 Il y a encore du boulot, 40% de gens qui disent qu'ils ne trient pas.
11:02 On a commencé comme ça, on va finir comme ça.
11:05 Donc il y a vraiment besoin, besoin, besoin de faire de la communication au maximum.
11:08 - Oui, tout à fait. Mais ce qu'il faut avoir conscience, ça c'est incontournable,
11:11 c'est que vous saviez à l'époque, encore, à Montpellier, de Georges Eiffraich,
11:14 on payait 6€ la tonne, le traitement des déchets.
11:17 Actuellement, on le paye 250€ la tonne.
11:20 On a multiplié par 40 fois. Je ne pense pas, monsieur Roulan, que votre salaire
11:23 a été augmenté de 40 fois en 15 ans. - Non, je vous le confie. - Voilà, donc on voit
11:26 l'inflation du coût des déchets. - Merci François Vasquez, bonne journée.
11:29 - Bonne journée à vous. - Merci beaucoup pour votre journée.
11:32 - Et rendez-vous donc le lundi 6 janvier, ça tombe le 6 janvier, l'année prochaine,
11:35 parce que vous êtes à chaque fois notre premier invité pour ceux qui viennent de se brancher.
11:38 - Jusqu'avec plaisir.
11:41 - Bon, dans un instant, les infos d'huit heures sur France Bleu Héros.

Recommandations