Les élus de la métropole de Montpellier ont voté hier en faveur de la création d'une unité de combustion des déchets à l'usine Amethyst. Projet très contesté par une partie des écologistes.
C'est René Revol, déjà en charge du dossier de l'eau, qui pilotera désormais celui des déchets.
C'est René Revol, déjà en charge du dossier de l'eau, qui pilotera désormais celui des déchets.
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00:00 - Je me suis dit dans une minute, je ne me suis pas trompé, même je pense qu'on a un petit peu d'avance.
00:04 René Revol, c'est notre invité ce matin, c'est le maire de Grabel, Guillaume.
00:07 - Bonjour René Revol. - Bonjour.
00:08 - Maire de Grabel, vice-président de la Métropole chargé des questions liées à l'eau et au traitement et à l'assainissement,
00:14 et désormais vice-président aussi chargé du traitement des déchets et de leur valorisation.
00:21 Michael Delafosse, président de la Métropole, vous a confié cette mission après l'éviction de François Basquez,
00:25 vous aviez déjà en charge de l'eau, vous allez maintenant avoir en charge cette unité CSR,
00:30 vous passez de l'eau au feu d'une certaine manière René Revol.
00:34 - C'est joli ça. - J'ai réfléchi toute la nuit.
00:37 - C'est très bien. Écoutez, on est devant une montagne, un mur, Montpellier traite ses déchets d'une manière catastrophique.
00:48 - Et c'est un vieil héritage. - C'est une vieille histoire.
00:51 - C'est une vieille histoire, mais c'est pas parce que c'est une vieille histoire qu'il faut que ça continue.
00:55 Donc moi je préfère agir plutôt que gémir.
00:57 - Alors le feu, il y a eu le feu un peu dans la maison Delafosse ces dernières semaines, avec l'éviction de François Basquez.
01:03 Vous vous dites, et on vous a déjà entendu dans nos journaux ce matin, suite au vote hier devant le conseil de Métropole,
01:08 vous dites "il faut arrêter de faire peur aux gens". Il faisait peur aux gens François Basquez ?
01:11 - Je sais pas, j'ai pas envie de polémiquer avec François Basquez. - Mais c'est vous qui avez dit ça.
01:15 - C'est pas mon objectif, l'objectif c'est résoudre le problème.
01:18 Or pour résoudre le problème, il y a toute une série d'actions.
01:21 Il faut produire le moins de déchets possible en amont, il faut les trier de manière systématique,
01:27 utiliser à fond la filière des biodéchets, installer des recycleries.
01:32 Et puis à la fin, il vous reste toujours 45 000 tonnes.
01:36 - A moins que vous êtes d'accord sur les chiffres tous les deux.
01:39 - Ah oui, non mais imaginons qu'on transforme... - On a entendu dans le journal de 8h parler de ces 45 000 tonnes.
01:42 - Non mais imaginons qu'on transforme les 500 000 Mont-Pélierins en 500 000 Strasbourgeois, qu'on trie aussi bien qu'eux,
01:47 bon il faudra un certain temps... - Pourquoi vous faites la comparaison avec Strasbourg ?
01:49 - Parce que je connais très bien, et j'ai des amis en Strasbourg, ils ont 7 poubelles dans leur appartement.
01:55 Nous on en a 2, 3, pas plus, ok ? Donc il faut continuer le tri.
02:00 - Mais c'était l'objectif de zéro déchet justement.
02:03 - Oui mais zéro déchet, je l'applique dans ma commune, je suis une des communes qui fait partie de l'expérimentation.
02:08 Donc à la fin, il vous reste toujours des déchets, il vous en reste toujours.
02:12 C'est impossible parce que le système industriel produit des déchets.
02:16 - Vous n'y croyez pas donc au zéro déchet ?
02:18 - Si j'y crois, parce que je le mets en oeuvre.
02:20 Mais l'idée qu'on va faire disparaître les déchets complètement est une idée qui n'existe nulle part au monde.
02:27 Il reste toujours des déchets, il faut réduire le tonnage de ces déchets, et à la fin, il faut les...
02:32 Alors qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui de ces 40 ? Qu'est-ce qu'on fera ? Qu'est-ce qu'on nous propose ?
02:36 De l'envoyer chez les autres, et dans des conditions, disons d'incinération,
02:41 qui sont bien moins performantes qu'un CSR, qui pollue beaucoup plus.
02:45 Alors on me dit, on les enfouit, vous vous rendez compte ?
02:48 4 500 camions, 800 000 kilomètres, 40 fois le tour de la Terre, par des camions, et vous appelez ça de l'écologie vous ?
02:57 - Non, sauf que les écologistes n'ont jamais soutenu ça, au contraire ils ont soutenu le fait que pour qu'il y ait moins de déchets, il faut moins en produire.
03:03 - Oui mais les 45 000 tonnes, vous les envoyez où ?
03:07 Aujourd'hui les décharges sont en train de fermer partout, pourquoi ? Parce que ça pollue les nappes d'eau.
03:11 Donc on va les envoyer jusqu'où dans le nord de la France ? On va les exporter au Maghreb ? Qu'est-ce que c'est cette histoire ?
03:16 Il faut qu'on les gère nous-mêmes. Aujourd'hui on dit, on veut pas d'incinération mais on veut bien d'incinération chez les autres.
03:21 On veut pas en fouir chez nous mais on veut bien en fouir chez les autres. C'est pas possible.
03:25 - On va rappeler quand même, c'est un chiffre important que j'ai retrouvé sur votre blog,
03:29 puisque vous avez publié un texte mi-mars sur votre blog, par rapport à ce que vous appelez la crise des déchets,
03:34 donc on est bien d'accord qu'il y a quand même eu le feu un peu dans la maison.
03:36 - Absolument.
03:37 - Vous l'appelez vous-même la crise des déchets. Vous rappelez que chaque année, un Montpellierain en moyenne produit individuellement 500 kilos de déchets.
03:44 C'est énorme. Quand on multiplie ce chiffre par le nombre de gens qui vivent dans la métropole de Montpellier,
03:52 vous êtes devenu, j'ai l'impression aujourd'hui, un farouche défenseur de cette filière cesser.
03:57 Alors est-ce qu'on peut rappeler quand même ce que c'est ? Parce que vous dites "on va pas brûler du plastique".
04:01 Hier Coralie Mansion, qui était à ce même micro, nous disait le contraire.
04:04 Alors les gens ne comprennent plus et ne savent plus qui il faut croire dans l'histoire.
04:08 - Je sais, mais moi ce que je vais faire, c'est comme je vais faire pour l'eau, comme je vais faire pour Maïra,
04:12 comme je l'ai fait précédemment, je vais aller voir les gens, puis je vais les emmener voir des CSR.
04:15 - Oui.
04:16 - Parce qu'il n'y a rien... Nous sommes allés voir des CSR.
04:18 - Alors CSR je vous rappelle c'est "combustible de solide par récupération".
04:23 - Voilà, c'est-à-dire que vous triez, parce que le CSR c'est deux choses, comprenez ?
04:26 Est-ce que j'ai le temps de m'expliquer ?
04:27 - Allez-y, vous êtes là pour ça.
04:28 D'un côté il y a un atelier, un atelier mécanisé, dans lequel les derniers déchets qui n'ont pas été triés
04:36 sont traités par cette machine pour qu'on enlève le bout d'aluminium, le bout de bois, le bout de ceci, tout ce qui est recyclable.
04:42 Et hop c'est renvoyé dans l'atelier recyclable.
04:45 - Et ça, ça se fait un métier, on est d'accord.
04:45 - Ça c'est l'atelier. Cet atelier c'est un atelier de tri. Donc le CSR accroît le zéro déchet.
04:52 Il nous permet d'économiser. Alors qu'aujourd'hui tout ça on le met dans des sacs et on envoie chez les autres, ok ?
04:56 Ça, ça sera trié. Et à la sortie on fait une chaufferie.
04:59 - Un chauffage collectif, oui.
05:01 - Voilà. Et on va brûler effectivement dans cette chaufferie le dernier élément, parmi lesquels restera quelques morceaux de plastique
05:09 et dans lequel restera aussi d'autres choses qui n'ont pas pu être triées.
05:12 Et on va par là-même devenir plus autonome en termes d'énergie, en termes de réseaux de chaleur.
05:18 Moi je viens de Grenoble, c'est depuis 1967 que ça existe. Faudrait qu'on s'y mette.
05:23 Ici on a fait le tot, on a empilé partout.
05:25 - Le tot c'était le site de... même pas d'enfouissement, c'était à ciel ouvert.
05:29 - Bah à ciel ouvert, c'est une décharge à ciel ouvert qui a duré de 1967 à 2007.
05:34 Je n'en reviens pas à que ça...
05:36 - Sauf qu'il est légitime de se poser la question de l'impact quand même de ce CSR sur l'environnement et sur la santé publique.
05:44 C'est l'argument que mettent en avant aujourd'hui les écologistes.
05:46 - Ce que je vois de l'accord, mais plutôt que de faire des grandes déclarations en disant que ça va déclencher des cancers partout,
05:52 vous savez qu'il y a beaucoup plus de dangers si tout le monde se mettait à chauffer au bois chez eux.
05:57 Ça serait bien plus dangereux qu'un CSR.
05:59 Parce que quand vous brûlez votre bois, il n'y a pas de filtre dans votre cheminée.
06:03 Donc toutes les particules fines, pouf pouf, elles partent.
06:05 Dans le CSR, tout est.
06:07 Ça dépend du niveau de CSR, ça dépend du niveau de...
06:10 Nous on va faire le maximal, c'est-à-dire ce qui filtre le plus.
06:14 Et par beaucoup d'aspects, le CSR sera 10 fois, 100 fois moins polluant que les deux autoroutes qui passent à côté.
06:20 Ça c'est certain, ça ne sera pas difficile.
06:22 Donc il faut aller les voir.
06:24 Sur la santé, nous avons des experts qui vont suivre.
06:28 Et moi je vais développer une méthode, c'est la méthode que j'ai développée sur l'eau et sur l'assainissement.
06:32 Transparence, débat public, commission de suivi,
06:36 les citoyens qui voudront en faire partie en feront partie, les élus de toute tendance pourront en faire partie.
06:42 C'est comme ça qu'on a fait la régie de l'eau, c'est comme ça qu'on a fait la préparation de Maïra, les riverains de Maïra.
06:48 On les a réunis, on leur a montré.
06:50 - Maïra, on rappelle que c'est l'usine de traitement des eaux usées.
06:52 - De traitement des eaux usées.
06:54 - Qui est en train de subir d'importants travaux d'ailleurs.
06:56 - Des travaux gigantesques, qui sont à cœur.
06:58 Ces travaux vont modifier les choses, qui fait que Maïra va moins polluer, va moins puer, tout simplement.
07:03 Et on va devenir beaucoup plus autonome.
07:05 - Vous vous dites qu'il n'y aura quasiment pas de fumée ?
07:07 - Mais oui !
07:09 Je suis allé dans le Tessin, la Suisse italienne là-bas.
07:13 Et je suis allé visiter un CSR extraordinaire.
07:16 Bon, et ils nous ont montré des analyses de l'air qui sort.
07:19 C'est quasiment rien.
07:21 Puis d'ailleurs, les gens qui visitent, j'étais avec ma femme,
07:23 elle tournait, elle me dit "mais elle est où la cheminée ?"
07:25 Je lui dis "il n'y a pas de cheminée".
07:27 Il n'y a pas de cheminée !
07:29 Ici on a une vision de l'industrie, c'est peut-être parce qu'il n'y en a jamais eu ici, à Montpellier.
07:32 On n'a fait que de tercier, on n'a fait que de consommer ici.
07:34 - Il y aurait des cheminées.
07:35 - On ne faisait pas trop de produire.
07:37 - On ne connaît pas ici.
07:38 - On s'imagine que l'industrie c'est des cheminées, c'est des fumées, etc.
07:40 - Dernière chose.
07:42 - On est dans un monde beaucoup plus moderne, on peut sélectionner les choses, et il faut le faire maintenant.
07:46 - Dernière chose, René Revoy, il y a quand même une crise politique au sein de cette majorité aujourd'hui.
07:49 Coralie Manchion claque la porte, elle est la première à le faire,
07:52 et puis il y en aura peut-être... Non, pas tout à fait.
07:54 Parce qu'il y a d'autres élus qui sont partis avant.
07:56 Vous êtes au sein d'une famille politique qui soutient la MUPES, par exemple,
08:02 Alain Cadoulin, qui elle, du coup, incite les écologistes à monter une alternative amicale de la fosse dans trois ans.
08:08 On fait un peu de la politique politicienne, mais les gens ont aussi un besoin de comprendre
08:11 et de compter un petit peu leurs petits.
08:13 Donc, voilà, vous vous situez où par rapport à tout ça, du coup, par rapport aux écologistes,
08:19 par rapport à la liste "Nous sommes", par rapport à...
08:22 Qui siège aussi au sein de cette métropole et de cette ville de Montpellier ?
08:25 - Écoutez, en tant que citoyen, je suis un mélanchoniste depuis toujours, et je le resterai toujours.
08:31 Et quand mon courant politique soutient une liste, et bien, je soutiens cette liste.
08:37 Il se trouve que j'ai soutenu "Nous sommes" au premier tour, parce que j'étais...
08:42 Mais en extérieur, je suis à Grabel, moi, voilà, j'ai simplement...
08:45 - "Nous sommes", c'était que vous. - Je vous soutiens, ok.
08:47 Et puis, au second tour... - Alain Cadoulin est aussi, et ses amis sont aussi...
08:49 - Ah bah, excuse-moi, au second tour, ils se sont alliés avec Altrade, c'est-à-dire qu'ils sont passés à droite,
08:53 et à ce moment-là, j'ai appelé à voter de la fosse.
08:55 Parce qu'il faut être sérieux en vie.
08:57 Moi, je change pas d'étiquette comme ça.
08:59 Monsieur Vasquez était candidat de droite en 2014, il est venu écolo, c'est très bien, il a bien évolué,
09:04 mais je ne change pas d'étiquette tous les matins en droit.
09:07 Donc, on reste fidèles.
09:08 Et deuxième remarque que je voudrais vous faire,
09:10 quand vous êtes élu, votre objectif, c'est pas de calculer la prochaine élection.
09:14 C'est d'ailleurs pour ça que j'ai été réélu trois fois, d'accord ?
09:17 C'est pas... Vous êtes en charge des gens qui ont attendu une chose,
09:20 que vous agissiez au moment où vous êtes en charge.
09:23 Et à la fin du mandat, vous rendez votre étiquette.
09:26 Les Montpellierains se débrouilleront entre eux, ils discuteront entre eux.
09:30 Moi, je suis maire de Grabel, et avec les 30, 31 maires de la métropole,
09:35 on a décidé une gouvernance partagée.
09:37 On est très divers, on est très divers.
09:40 On a entendu monsieur Meissonnier tout à l'heure,
09:42 on n'est pas sur les mêmes organisations politiques, on peut entendre un autre, etc.
09:46 Il y a des sensibilités différentes, mais on est en charge du territoire.
09:50 La dernière question, c'est pour Sébastien.
09:52 Oui, pour revenir au déchet, la taxe sur les ordures ménagères, pour la collecte, elle va augmenter encore ?
09:58 Bien sûr.
09:59 Bien sûr, mais on fait des efforts, vous avez parlé du tri, on fait des efforts,
10:02 on a l'impression que c'est un peu comme l'électricité, on nous a dit qu'il faut moins consommer,
10:05 les Français ont moins consommé, la facture a augmenté, flambée même,
10:08 et les déchets, on ne va plus les envoyer ailleurs,
10:12 on trie de mieux en mieux, et on va payer de plus en plus cher.
10:15 Écoutez, je ne vais pas vous régler ça en 5 minutes.
10:17 Donc premièrement, la taxe, on est obligé de l'augmenter,
10:20 à cause de cette crise des déchets qui fait qu'on n'a pas réglé le problème.
10:24 Donc maintenant, la taxe a été augmentée cette année,
10:26 mais si on crée tout ce qui est en train d'arriver, on la fera diminuer.
10:30 Et je voudrais ouvrir le débat sur une taxe incitative,
10:34 comme pour l'eau, vous savez, les 15 premiers mètres cubes sont gratuits,
10:37 et puis plus vous consommez, plus vous payez cher.
10:39 - Ça avait été promis déjà, ça. - Oui.
10:41 - François Vasquez en avait parlé. - D'accord, mais moi j'arrive.
10:44 J'arrive.
10:46 - La tarification, quoi. - Et ce n'est pas parce qu'il y a 2 ans,
10:49 il y a eu une élection qu'il faut cesser d'agir.
10:50 Donc on va y arriver, je vais mettre en débat cette taxe incitative,
10:55 pour que les choses soient réglées, et vous avez tout à fait raison.
10:58 Les gens payent de plus en plus pour un résultat qui est de plus en plus mauvais.
11:02 Donc ce n'est pas bon. Donc il faut changer de stratégie.
11:05 Et si aujourd'hui on dit aux gens, vous payez une taxe,
11:07 et voilà la perspective que vous avez devant vous.
11:11 Il y a ça, ça, ça qu'on va faire, et on va le régler.
11:13 Prenez un exemple, les biodéchets.
11:16 Aujourd'hui, il y a du compost qui est fait avec les ordures ménagères.
11:21 Ce compost va être interdit, pourquoi ?
11:23 Il est plein de fer, plein de plastique, et on va répandre ça dans les vignes ?
11:27 C'est un scandale ! D'accord ?
11:29 Donc il faut l'arrêter, il va s'arrêter.
11:31 Attendez, je termine.
11:32 On va le remplacer par les biodéchets.
11:35 On va faire le tour de toutes les écoles, de tous les lycées,
11:37 de tous les collèges, de toutes les restaurations collectives,
11:39 de tous les restaurants universitaires, de tous ceux qui ont des biodéchets.
11:42 Plus personne ne doit jeter ses biodéchets dans la poubelle grise.
11:45 On va le faire tout, et on va développer les biodéchets.
11:47 Il faut s'y mettre. En tout cas, moi, c'est mon style,
11:50 c'est comme ça que je travaille, c'est comme ça que je veux que ça avance,
11:52 pour le bien de tous, quels que soient les éthiques et politiques.
11:55 Et il y a du pain sur la planche !
11:56 On les revole. Merci d'être revenus ce matin.
11:58 Bonne journée à vous.
11:59 Bonne journée.
12:00 On s'est fait un peu gronder quand même.
12:02 Si, à un moment donné, on s'est fait gronder.
12:03 C'est de l'enthousiasme.
12:05 Non, non, moi j'aime bien les discussions comme ça.
12:09 Vous pouvez réécouter en tout cas cette discussion
12:11 en allant sur notre site internet francebleu.fr.
12:13 Avant de retrouver Léopoldine Dufour pour la petite histoire du jour consacrée à Bézier,
12:16 on écoute Grégoire, toi plus moi, ce matin.
12:18 C'est son anniversaire aujourd'hui, 45 ans pour Grégoire.
12:21 !