• il y a 11 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il revient sur le film "Les Segpa au ski". Un film qui provoque de nombreux débordements dans les salles de cinémas partout en France. À tel point, que plusieurs salles ont décidé d'interrompre la séance, voire de déprogrammer le film.

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00:00 - Europe 1, Pascal Praud. - Avec Pascal Praud, de 11h à 13h. Et vous, au standard, vous composez pour réagir à l'antenne au 018203921.
00:09 - Donc des débords de l'onde en plusieurs salles de cinéma pendant la projection du film "Laissez que pas" au ski.
00:14 La comédie est sortie mercredi dernier, elle a d'ailleurs bien ébarré.
00:17 Certains ciné ont choisi de la déprogrammer. La police a été contrainte d'intervenir, d'interrompre les séances dans plusieurs multiplexes
00:23 à Montpellier, à Saint-Étienne, à Ausserre, à Dau, à Mont-de-Marsan.
00:26 Des groupes de jeunes parlent fort, jettent du popcorn, crachent par terre, courent sur les fauteuils, il y a des insultes, des cris, des hurlements.
00:35 Alors, on peut peut-être écouter une ambiance dans une salle de cinéma de la projection des "C'est que pas" font du ski.
00:54 - Est-ce qu'on peut écouter la bande-annonce ?
00:56 Ce que tout le monde ne connaît pas, il y a beaucoup de gens qui sont en train de nous écouter, sans doute qui ne connaissent pas ni ce film,
01:01 ni sans doute le mot "C'est que pas" que certains ont découvert ces dernières heures. La bande-annonce.
01:05 - L'année du bac, c'est l'année la plus importante. - Oui, c'est l'année la plus importante.
01:08 - Ferme ta gueule ! C'est la dernière fois que tu m'interromps, t'as compris ?
01:11 Sinon je viens chez toi, je séduis ta mère et je te fais des petits frères.
01:13 - Ça fait 60 ans que le lycée s'affronte dans une Olympiade. Nous sommes l'arisée de tout le monde.
01:22 - Mais pourquoi on n'appelle pas "C'est que pas" ?
01:24 - On va écouter à présent Noël Gabart, qui est projectionniste du cinéma "Le clap" à Bolleyn dans le Vaucluse. Il était sur CNews.
01:35 - Une séance où il n'y avait que des jeunes, il n'y avait pas d'adultes du tout.
01:39 Et comme dans beaucoup de séances de jeunes, il y avait des discussions, des téléphones allumés, bazar.
01:47 Et on a dû interrompre la séance parce qu'il y a eu des jets de projectiles, pétards, canettes.
01:54 Et donc il y a des jeunes qui ont reçu des objets sur la tête ou au visage.
01:58 Donc pour des raisons de sécurité, on a préféré arrêter la séance.
02:02 Il y avait des jeunes de quartier, mais il y avait des jeunes de toute la ville.
02:07 Donc on a été obligés sur les séances suivantes de faire appel à des personnes de la sécurité,
02:13 à des gens d'infirmerie ou à la police municipale pour que l'ordre soit assuré lors de ces séances-là.
02:19 - Avouons que c'est assez extravagant. Écoutons Nicolas Colle, il est journaliste cinéma et il était hier sur BFM.
02:25 - La vérité c'est que c'est un peu le revers de la médaille si vous voulez.
02:29 C'est un film qui attire un public qui n'a pas l'habitude d'aller au cinéma, notamment des classes de secpa, on peut imaginer.
02:37 Et c'est ce qui fait que le film est un succès d'ailleurs.
02:39 150 000 entrées dès le premier jour, c'est un des meilleurs démarrages du cinéma français en 2023.
02:44 Le souci c'est que comme j'ai dit, c'est un public qui n'a pas l'habitude d'aller en salle.
02:48 Et de fait, il n'a pas connaissance des us et coutumes et des usages des salles de cinéma.
02:54 Et donc il se comporte comme s'ils étaient dans leur salon.
02:57 - Ce que dit ce journaliste est, je trouve absolument extravagant, monsieur Nicolas Colle.
03:03 Parce qu'il n'y a pas besoin d'être régulièrement habitué des salles de cinéma pour savoir que lorsqu'on est dans un endroit public,
03:13 on ne jette pas des canettes de bière, on ne crie pas, on n'hurle pas.
03:17 C'est la même chose quand on entre dans un train.
03:22 Les autres sont là et on prend conscience qu'ils sont là.
03:27 Nous sommes avec qui sur ce sujet qui peut réagir ? Thierry, bonjour Thierry.
03:32 - Bonjour Pascal, tous mes meilleurs voeux à vous et à tout votre équipement.
03:36 - Oh Thierry, je reconnais votre voix, je pense que vous êtes d'Angoulême.
03:39 - Exactement. - De Charente. Je commence à reconnaître les voix des auditeurs.
03:44 - Petite parenthèse Pascal, vous me rappelez à chaque fois, à ma jeunesse, vous parlez de musique.
03:48 Parce que, petite histoire, mes parents avaient un bar PMU dans les années 70 et ils avaient le jukebox dans le bar.
03:53 - Mais c'est génial, Thierry Jumbox.
03:55 - Alors chaque fois je pense à vous, chaque fois que vous parlez de musique, parce que je dis Pascal, ça serait son rêve d'avoir un jukebox des années 70.
04:00 - Bien sûr, c'est marrant ce que vous dites parce que l'autre jour, j'étais dans un café et je disais à une de mes filles,
04:07 qu'est-ce qui manque ici au fond ? Et évidemment c'est parce que c'est qu'un jukebox, ils n'ont pas connu ça.
04:11 Et j'étais dans un café dans lequel j'allais il y a 30 ou 40 ans et je lui disais, là il y avait un jukebox.
04:16 Et on se levait et on mettait une chanson.
04:19 - On mettait un franc et on faisait profiter à tout le monde de Nicolas Pérac ou de Sardou ou des Rubettes ou des Martin Circus.
04:25 - On va écouter Nicolas Pérac, vous avez raison, dans quelques instants on va écouter Nicolas Pérac.
04:31 Mais d'abord sur le cinéma, d'abord à Angoulême, il est projeté sans doute ce...
04:36 - J'en sais rien, je ne vais même pas aller voir si c'est projeté ou pas.
04:39 - Vous allez au cinéma à Angoulême, il y a un... - Oui il y a le CGR.
04:43 - Il y a un cinéma un peu à l'extérieur de la ville. - Il y a le CGR et le Mégahamad.
04:47 - Exactement, et ça marche bien, c'est une belle salle. - Non, non, le Mégahamad, dans la ville.
04:50 - Exactement, il y a un festival d'ailleurs à Angoulême.
04:52 - Ah oui, c'est le festival du film francophone, il y a un très gros festival.
04:56 Alors pour rebondir, donc je ne dirai pas, puis déjà, c'est voilà, je veux dire le film a le public qui le mérite,
05:03 c'est qui le recherche, voilà, pour faire simple.
05:05 Et alors vous allez me dire pas d'amalgame, si si il y a des amalgames,
05:09 je veux dire la population qui fout le bazar dans les salles de cinéma, c'est la même qui nous prouille la vie dans les rues,
05:14 qui nous prouille la vie dans les transports en commun, qui nous prouille la vie dans les manifestations,
05:18 c'est toujours les mêmes qui ont saccagé Nantes, qui sont en train de saccager Bordeaux,
05:22 enfin voilà, c'est 2% de la population qui emmerdent les 98 autres %.
05:26 - Noël Gabart, le projectionniste, il disait qu'il y avait des gosses des quartiers, mais pas que des gosses des quartiers,
05:31 parce que je vois ce que vous voulez dire, et Noël Gabart, il disait, il y avait des jeunes venus de tous horizons.
05:38 - Oui, des jeunes venus de tous horizons, mais si on va au bout de son propos,
05:43 je pense que ceux qui ont réellement mis le bazar dans le cinéma, je suis désolé,
05:48 ce ne sera pas ceux des quartiers, ce ne sera pas le petit jeune qui est en 3ème et qui est venu voir le film avec la bande de poètes.
05:54 - Vous n'étiez pas dans la salle, c'est ça qui est difficile, c'est toujours des discussions, vous n'étiez pas dans la salle.
05:59 - On tombe toujours sur les discussions, faut faire attention, on marche sur des œufs, des machins, c'est toujours les mêmes.
06:03 - C'est parce que vous êtes...
06:05 - C'est toujours les mêmes, Pascal, je suis désolé, c'est les mêmes qui nous prouissent la vie tous les jours,
06:09 dans la rue, dans les transports en commun, dans les salles de cinéma, dans les magasins.
06:13 - Ce qui est certain, c'est qu'il y a un problème d'éducation parfois avec des jeunes gens.
06:18 - Ils n'en ont pas d'éducation.
06:20 Comme on dit tout à l'heure, ils ne se comporteraient pas comme ça dans leur salon,
06:23 mais ils y vont jamais dans leur salon, ils y sont jamais chez eux, ils sont toujours dehors.
06:27 Chez eux, ils ne font pas le bazar, ils se tiennent à carreau d'abord parce que c'est chez eux,
06:31 mais quand ils sont à l'extérieur, ils ont laissé le peu de cerveau chez eux,
06:35 et c'est des électrons libres, ils font n'importe quoi et impunis.
06:38 - Je me permets de dire que ce sont vos propos, que c'est votre avis, que c'est votre regard,
06:43 mais que la difficulté c'est toujours la généralisation, et c'est ça.
06:48 Mais en revanche, qu'il existe auprès d'une jeune génération mal élevée,
06:53 et pas élevée pour plein de raisons d'ailleurs, parce que bien souvent la structure familiale a explosé.
06:59 C'est-à-dire qu'à 40-50 ans, il se trouve que la structure familiale était beaucoup plus forte,
07:02 il y avait le père, la mère, les enfants, et qui élevaient les gosses.
07:05 Aujourd'hui manifestement ces structures ont explosé. Ce schéma a explosé.
07:10 - Non, je suis désolé, moi les familles monoparentales, j'en connais plein, il y en a plein,
07:13 et ça file droit, je veux dire les gamins ils font pas n'importe quoi.
07:16 Donc c'est pas un problème de monoparentalité ou quoi que ce soit, c'est un problème de sectorisation.
07:21 C'est-à-dire qu'à un moment on a sectorisé dans un même endroit la même population,
07:26 on a fabriqué des cocottes minutes et elles sont en train d'exploser.
07:28 Il fallait mixer toutes ces personnes et pas tout regrouper au même endroit.
07:33 Voilà, on a créé des cocottes minutes et elles explosent, et maintenant on en paye les conséquences.
07:37 - Bon, en tout cas, il y a une chose sur laquelle on peut se rejoindre, c'est le junk box.
07:42 Et vous nous avez demandé, et vous nous avez demandé, une chanson, pourquoi pas de Nicolas Pérac,
07:47 et ce que Digifab a trouvé.
07:49 - Ah j'en ai même plusieurs, je les ai calés dans le junk box, on met une première pièce.
07:52 * Extrait du junk box *
08:03 - Le problème de Nicolas Pérac, c'est vrai pour certains, c'est-à-dire qu'il a refait pourtant des albums après,
08:09 mais aucun n'a aussi bien marché que cette période entre 75 et 80, où il avait fait, notamment, et mon père avait encore...
08:18 * Extrait du junk box *
08:29 - Et il a jamais... ça c'était un tube...
08:31 - Là je me retrouve dans Barre.
08:33 - Bah oui, 75 ou 76, et puis il y a également...
08:37 - Et est-ce que l'absence des junk box finalement, ça afflit pas la carrière des chanteurs ?
08:42 - Ça c'est formidable.
08:44 * Extrait du junk box *
08:48 - Bon, Thierry Banané, à vous.
08:50 - Merci beaucoup, Mathias, vous aussi, à tout le monde, à vous Bouk.
08:53 - Ah, M. Bouk, il est là.
08:55 Si vous voulez lui renvoyer une chemise, évitez le blanc et le bleu marraine, il y en a déjà.
09:00 Le rouge, si possible, le vert, quelle couleur ?
09:03 - On lui envoie une chemise portée par une demoiselle alors ?
09:06 - Ah, pourquoi pas.
09:08 - Ah oui, ça pourrait lui m'aller.
09:10 - Il aime bien s'habiller de temps en temps le soir en femme.
09:14 Il fait le tour de la ville comme ça.
09:19 - Comme le jour, femme la nuit.
09:21 - Qu'est-ce qu'on vous souhaite, Thierry ?
09:24 Pour la nouvelle année.
09:26 - Continuer à vivre au jour le jour comme ça, et profiter de chaque jour comme un nouveau jour.
09:30 - Bah écoutez, c'est bien de vivre au jour le jour.
09:33 Moi je ne vous dirais pas le contraire, je trouve que c'est pas mal.
09:36 D'autant que, par définition, on ne sait pas ce qui peut arriver demain.
09:39 - Et surtout, la vie est belle.
09:41 - Oui, alors ça, elle est belle, mais elle n'est pas belle pour tout le monde.
09:44 Hélas.
09:46 - Une pensée d'ailleurs très profonde pour les gens du Nord de la France,
09:50 pour qui c'est terrible depuis des semaines et des semaines.
09:53 - On en parlera tout à l'heure, mais c'est vrai que c'est bien le problème,
09:55 c'est qu'il y a beaucoup de gens qui souffrent,
09:57 et que le destin, évidemment, des mortels, souvent c'est de souffrir.
10:01 Monsieur Boubouk, parce que vous ne parlez plus jamais de la page Facebook,
10:05 on en est à combien ? Elle a été activée pendant les vacances de Noël ?
10:08 - C'est-à-dire ? Activée ?
10:10 - Il ne faut pas que je travaille pendant les vacances non plus !
10:13 - Non mais franchement, vous n'avez pas ouvert la page Facebook ?
10:16 - Si, pour dire qu'Hélène Zellani reprenait le flambeau pendant les vacances.
10:20 - Mais parce que l'émission, elle continuait pendant les vacances, Hélène Zellani.
10:24 - Ah non ? Ah bah oui, mais j'ai posté juste le fait que...
10:27 - Vous avez rien fait quand vous êtes en vacances ?
10:29 - Rien du tout. J'ai mis "Joyeux Noël" et "Bonne année" aussi.
10:32 - On a mis les vidéos de la année aussi.
10:34 - Donc on en est à combien ?
10:36 - À 6400, ça cartonne !
10:38 - Je trouve que c'est quand même très très moyen.
10:42 - On était à 6400 à ma vacances.
10:44 - Mais même vous, vous riez !
10:46 - Mais non, c'est exceptionnel !
10:48 - Non par contre là, sans rire, on a vraiment beaucoup de commentaires,
10:50 beaucoup de "j'aime" de la part des auditeurs, etc.
10:52 - Beaucoup de ? - De "j'aime".
10:54 - Un taux d'engagement, on voit qu'on dit. Oui, des "likes", des "j'aime".
10:56 - Ah oui, mais parlez... - Vous savez, c'est le petit bouton pouce.
10:59 - Non mais je sais, le petit pouce, mais dites beaucoup...
11:01 Pensez aux gens qui nous écoutent, qui ne comprennent rien parfois de ce que vous dites.
11:05 - Vous pensez que les "j'aime", c'est trop technique ?
11:07 - Déjà, je n'avais même pas compris que vous disiez "il y a beaucoup de j'aime".
11:09 Ça ne veut rien dire, beaucoup de "j'aime", les gens, ils écoutent ça,
11:13 ma mère, elle entend "il y a beaucoup de j'aime".
11:15 "Roger, il a dit qu'il y a beaucoup de j'aime ! C'est quoi des j'aime ?"
11:19 - Il y a des j'aime, il n'y a pas de plaisir !
11:21 - Voilà, pensez aux gens qui nous écoutent !
11:23 - On a beaucoup d'auditeurs sur la page, c'est important !
11:25 - Et puis là, vous avez un pull avec un crocodile,
11:27 on voit quand même que tout ce que vous avez déjà est marqué sur le sol.
11:31 - Mais c'est moi qui ai fait ça à la main !
11:33 - Il a cousu !
11:35 - J'ai le temps de faire un point, DJ ou pas ?
11:37 - Oui, DJ !
11:38 - On a Caroline qui nous dit "l'irrespect et le débordement deviennent une sorte de norme,
11:42 voire une façon de vivre pour certains et certaines".
11:45 Olivier, toujours sur la page, c'est triste quand même de ne pas pouvoir apprécier sereinement un film,
11:50 même à teneur légère.
11:52 On finit avec Sophie, ce qui se passe dans ces salles représentatives de notre époque.
11:55 - Dites-moi, Florian, il est en déprime, hein ?
11:58 - Il est en dépression, mais massive, j'ai l'impression.
12:01 Là, je pense qu'il faut prendre du Xamax, je ne sais pas comment ça s'appelle,
12:06 mais il faut prendre des trucs, parce que qu'est-ce qui se passe, Florian ?
12:10 - Avec son écharpe, il est fatigué.
12:12 - Non mais là, il est désespéré.
12:14 - Ah, c'est qui ?
12:16 - Louis !
12:18 - Ah bah, il a perdu Louise, il est terrible.
12:20 - Elle est pas venue hier après-midi ?
12:22 - Oui, heureusement, c'est un petit peu requinqué.
12:24 - Mais Florian, ça va ou pas ?
12:26 - Ça va très bien. Je me remets de son départ et c'est difficile.
12:29 - Bah ouais, écoutez, quand même.
12:31 - Et vous savez ce qu'on dit, de perdu, ils disent de retrouver, quoi.
12:34 Non, on le dit pas, faut pas dire ça.
12:36 - Il faut le dire, surtout.
12:38 Moi, je perds beaucoup, je trouve personne, alors bon.
12:40 (rires)
12:42 - Non mais je dis ça, c'est pour taquiner, vous savez bien.
12:45 Non mais reprenez le dessus !
12:47 Je veux dire, t'es un vainqueur !
12:50 T'es un gagnant !
12:52 T'es un winner !
12:54 - Qui disait ça ?
12:56 - Dans la vérité, si je mens, je crois que c'est Willy Journeau qui dit ça.
13:01 Qui dit ça, je crois, à...
13:04 à...
13:06 Je vais retrouver, de toute façon, donc, avec...
13:08 - On va chercher, on va chercher.
13:10 - Willy Journeau qui... Je vais trouver.
13:12 - On va le chercher.
13:14 On va faire le flash avant notre temps.
13:16 - Ah oui ! Parce que notre ami Guillaume Demi-Guez...
13:20 - Ah bah reprenez votre post-it, oui !
13:22 (rires)
13:24 - Guillaume Demi-Guez...
13:26 - Mettez une petite pancarte avec votre nom, comme ça, Pascal Prot.
13:29 - Comme à l'école, les nouveaux quand ils arrivent.
13:31 - Faut faire ça avec lui, hein !
13:33 - Et bon, Guillaume, vous allez nous donner le flash dans une seconde, 11h58.
13:36 On va changer de sujet, sans doute, après, on va parler de Calais, j'imagine ?
13:39 - Oui.
13:40 - Parce que c'est un sujet drame et on aura des témoignages forcément en direct de Calais.
13:43 A tout de suite.
13:44 - 11h13h, vous écoutez Pascal Proévaut sur Europe 1.
13:46 Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21

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