Interview confession de personnalités politiques et médiatiques sur des sujets environnementaux
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00:00 [Générique]
00:19 [Sonnerie de porte]
00:20 - Bonjour. - Bonjour.
00:26 - Franck. - Bonjour.
00:27 - Vous allez bien ? - Ça va et vous ?
00:28 - Oui, très bien. - Pionnier dans l'éducation au média,
00:30 Franck Papazian a hissé Media School Group, y compris la Green Management School,
00:35 à l'avant-plan de l'innovation éducative et de l'écologie responsable.
00:38 Grâce à une pédagogie dynamique et novatrice, il façonne les leaders de demain,
00:42 dans le domaine de la communication et des médias,
00:44 tout en leur insufflant une prise de conscience écologique et profonde.
00:48 Franck Papazian se démarque comme un éducateur dévoué,
00:51 sculptant l'avenir avec une ardente responsabilité.
00:54 Bienvenue dans le Déclic.
00:55 - D'avoir accepté de participer au Déclic. - C'est un plaisir.
00:59 Quel a été votre Déclic ?
01:01 Mon Déclic, c'est lorsque...
01:03 Vous savez, moi, je dirige un groupe d'éducation qui s'appelle Media School.
01:06 Et le Déclic, ça a été lorsque j'ai entendu les jeunes
01:10 s'inquiéter sur les questions climatiques.
01:15 Et lorsque j'ai vu les jeunes, en fait, réclamer plus d'éco-responsabilité
01:20 de la part de tous ceux qui sont responsables aujourd'hui dans cette société,
01:25 c'est-à-dire les entreprises, c'est-à-dire les médias,
01:29 c'est-à-dire les gouvernements, les pouvoirs publics en général.
01:33 Et donc, ça m'a... ça a provoqué en moi un déclic.
01:38 Et je me suis dit, si les jeunes, qui sont l'avenir du pays,
01:42 expriment cette préoccupation, il faut en tenir compte.
01:46 Alors justement, en parlant de jeunes,
01:48 que rêviez-vous de devenir, vous, étant enfant ?
01:51 Oh là là, moi, je rêvais de devenir journaliste, figurez-vous.
01:54 Donc c'est plutôt réussi ?
01:55 C'était un rêve. Donc là, on forme des journalistes, notamment.
01:59 Mais c'est vrai que j'adore l'info, j'adore les médias,
02:03 j'adore tout ce qui touche au journalisme et à la communication.
02:09 Et donc, je rêvais d'être journaliste.
02:11 Et est-ce que vous vous souvenez de votre tout premier geste en matière d'écologie ?
02:16 Je crois que ça a été la préoccupation de faire attention au quotidien,
02:21 des gestes au quotidien, ne pas utiliser trop d'eau,
02:26 ne pas prendre l'avion si ce n'est pas nécessaire,
02:32 prendre plutôt le train.
02:34 Donc, des gestes au quotidien, des préoccupations.
02:38 C'est la participation de chacun qui fera le succès de tous.
02:41 Qui fera le collectif.
02:43 Et malgré cet engagement,
02:44 est-ce qu'aujourd'hui vous avez un petit péché en matière d'écologie ?
02:48 Quelque chose où vous vous dites "tiens, ça, il faut que je le change".
02:51 On a tous des contradictions, évidemment.
02:54 Je dirais que peut-être,
02:56 je ne prends pas suffisamment les transports en commun au quotidien.
03:00 Donc, quand on a une vie un peu difficile,
03:03 partir tôt le matin, rentrer tard le soir,
03:05 avoir plein de rendez-vous dans la journée, etc.
03:08 Donc, c'est difficile de prendre les transports en commun.
03:11 Mais j'essaye de faire ce qui est possible.
03:14 Et si je vous parlais d'une loi, d'un grand projet, d'une invention,
03:19 vous auriez aimé être le père de quoi ?
03:23 J'aurais aimé écrire des textes sur la liberté,
03:32 sur l'égalité, sur des textes constitutionnels
03:36 qui régissent aujourd'hui la démocratie dans un certain nombre de pays.
03:42 J'aurais aimé participer à ça.
03:44 Est-ce qu'il y a un accomplissement dont vous êtes particulièrement fier ?
03:48 Oui, je crois que le fait d'avoir créé un grand groupe d'éducation,
03:52 de former plus de 10 000 élèves par an,
03:55 de leur permettre de vivre leur passion au quotidien
03:59 à travers des métiers qu'ils ont choisis,
04:01 pour lesquels ils se sont formés chez nous.
04:03 Je crois que c'est vraiment une fierté.
04:06 On donne la possibilité aujourd'hui à de nombreux élèves
04:10 qu'ils aient ou pas les moyens.
04:12 On réussit à créer des dispositifs d'éducation
04:18 qui soient totalement liés au marché professionnel.
04:21 Chez nous, ce sont les professionnels qui construisent les parcours pédagogiques.
04:26 On a un fort taux d'employabilité.
04:30 J'ai construit Media School avec toutes les équipes.
04:32 C'est une œuvre collective, toutes les équipes expertes,
04:35 pour permettre à des milliers de jeunes de vivre leur passion
04:38 et de faire de leur passion leur métier.
04:40 J'ai racheté et créé des médias pour connecter les médias à l'éducation
04:49 et permettre à ces jeunes-là d'être employés par les clients des médias.
04:54 Tout l'écosystème publicitaire, tous les clients de nos médias
04:58 sont également très sensibilisés au développement de l'éducation.
05:02 Une fierté dans la fierté, c'est celle d'avoir créé Green Management School.
05:08 On en parlera peut-être.
05:09 On y reviendra.
05:10 On y reviendra peut-être, mais c'est justement une formation
05:12 qui permet aux jeunes de travailler dans la transition écologique.
05:16 Et malgré tous ces accomplissements,
05:18 est-ce que vous avez un sentiment d'inachevé ?
05:21 Un projet qui n'est pas terminé ?
05:23 Quelque chose que vous aimeriez encore porter ?
05:25 Ça ne se termine jamais.
05:27 Et heureusement, je pense que ça ne se termine jamais.
05:30 Aujourd'hui, ma préoccupation, c'est de donner les moyens à Mediaschool
05:35 de poursuivre les 15 prochaines années avec autant d'énergie,
05:39 avec la même ADN, avec la même préoccupation pour la formation des jeunes,
05:44 avec la même sensibilité pour connecter les entreprises à nos écoles
05:49 pour permettre aux jeunes de bénéficier d'un fort taux d'employabilité.
05:54 Alors, ça ne sera jamais achevé, et heureusement, d'ailleurs.
05:58 Aujourd'hui, vous êtes très engagé, justement,
06:01 dans la défense un petit peu, quelque part, de l'histoire.
06:04 Vous soutenez la communauté arménienne de façon très importante.
06:07 Vous êtes aussi propriétaire de plusieurs médias, d'une école,
06:11 on en a parlé, d'un groupe d'école.
06:13 Comment est passée, quelque part, la transition
06:15 de la salle de rédaction à la salle de classe ?
06:18 Ça a été une envie, d'abord.
06:20 Ça a été une envie, parce que j'avais un projet très clair dans ma tête
06:24 de créer un groupe très professionnalisant
06:27 qui permettait aux entreprises de s'insérer dans les écoles,
06:31 de nos écoles de s'insérer dans les entreprises.
06:35 D'essayer de faire parler les deux ?
06:37 Oui, essayer de créer.
06:39 En fait, nous, on a créé des écoles sur la base du besoin des entreprises
06:43 et on a recruté dans les entreprises les intervenants
06:46 qui sont tous professionnels.
06:48 On a créé un écosystème gagnant-gagnant, en réalité,
06:50 puisqu'aujourd'hui, on a des milliers d'entreprises
06:54 qui recrutent nos étudiants, qui les prennent en stage,
06:57 qui les prennent en contrat d'apprentissage.
07:00 Justement, ça allait être un petit peu mes questions,
07:03 quelques chiffres, aujourd'hui, c'est combien d'écoles,
07:06 Media School, c'est combien d'étudiants,
07:08 c'est combien d'entreprises partenaires,
07:10 comment ça fonctionne un petit peu ?
07:12 On a 26 campus dans une vingtaine de villes.
07:14 On a 10 500 étudiants.
07:17 Répartis sur toute la France.
07:19 Répartis sur toute la France, effectivement.
07:21 Et puis, on a, vraiment, je ne peux pas vous dire,
07:26 mais 3 500 entreprises partenaires.
07:32 On a un club des grandes partenaires.
07:34 On a une plateforme qui s'appelle Media School Carrière
07:37 qui permet de créer le lien entre les entreprises
07:40 et les étudiants.
07:43 On a mis en classe l'apprentissage dans nos écoles.
07:46 C'est quatre jours en entreprise, un jour à l'école.
07:49 Ce qui permet à nos étudiants, en sortant,
07:53 d'avoir au moins deux ans d'expérience professionnelle.
07:57 Peut-être aussi de les adapter au métier du jour,
08:00 parce que je crois qu'en 2020, vous avez créé
08:02 la Green Management School.
08:04 Est-ce que vous pouvez un petit peu nous détailler
08:06 d'où vous est venu ce projet ?
08:08 En fait, ça a été une idée qui m'a été suggérée
08:11 par Audrey Pulvar et Frank Erfone,
08:14 qui était le directeur de Media School Nice,
08:17 en disant qu'aujourd'hui, on se rend tous compte
08:20 que les jeunes sont très sensibilisés
08:23 par les questions d'écologie.
08:26 Aujourd'hui, il n'y a pas de formation
08:29 qui permet de former des experts en transition écologique.
08:33 Mais justement, qu'est-ce qu'on y apprend concrètement ?
08:36 On y apprend tous les bons comportements dans l'entreprise.
08:40 Aujourd'hui, ça touche tous les métiers.
08:43 On ne peut pas être DRH comme avant,
08:45 on ne peut pas être DIRCOM comme avant,
08:47 on ne peut pas être directeur des achats comme avant,
08:49 on ne peut pas être DG comme avant.
08:51 On est directeur de la communication responsable,
08:53 DRH responsable, directeur des achats responsable,
08:55 directeur général responsable.
08:57 Donc vous êtes quelque part de la RSE dans tous les domaines ?
08:59 Oui, il y a de la RSE, évidemment, dans la formation,
09:03 mais il y a d'abord la sensibilisation aux enjeux climatiques,
09:06 il y a la sensibilisation aux questions
09:09 de transition écologique et solidaire.
09:11 Et donc on apprend à nos jeunes à exercer des métiers
09:16 en tenant compte de ces impératifs-là.
09:19 Et donc on a les plus grands experts
09:21 qui ont été réunis dans un comité scientifique par Audrey Pulvar,
09:25 les plus grands experts qui viennent former nos étudiants.
09:29 Et comme on ne peut pas les faire voyager,
09:32 en réalité, ce serait contradictoire par rapport à la matière,
09:35 on a mis en place un dispositif 70 % distanciel et 30 % présentiel.
09:40 Quand vous parlez de distanciel, on pense justement au e-learning.
09:45 Est-ce que pour vous, c'est l'avenir domaine de l'éducation ?
09:49 En fait, le e-learning fait partie des dispositifs d'éducation.
09:53 Vous savez, c'est comme le digital, ça ne remplacera pas le papier.
09:56 Le e-learning, ça peut remplacer le présentiel dans un certain nombre de cas,
10:03 mais le présentiel ne disparaîtra pas avec le e-learning.
10:07 Il y a aujourd'hui des étudiants qui ont besoin de se retrouver physiquement
10:13 et il y a des étudiants qui, habitant pas à proximité de grandes villes,
10:19 ont besoin d'avoir des dispositifs digitaux pour se former.
10:24 Aujourd'hui, on voit que les métiers évoluent,
10:27 que le rapport au travail aussi a considérablement changé,
10:31 notamment depuis la période de Covid.
10:33 Est-ce que vous ressentez, chez les jeunes générations,
10:35 chez vos étudiants, qu'il y a une recherche clairement de sens plutôt que de profit ?
10:40 Très clairement.
10:42 On ressent que cette génération-là, en fait, choisit son entreprise,
10:48 choisit son manager.
10:50 Ils ont besoin d'entreprises verteuses.
10:52 Ils ont besoin de managers qui sachent les embarquer, les mobiliser, les accompagner.
11:00 Et donc, effectivement, je trouve que cette génération est une génération
11:07 exigeante en termes de choix de cadre de travail.
11:12 C'est bien.
11:13 Ça permettra aux managers de progresser et ça permettra aux management,
11:17 en fait, d'appréhender la question du travail avec beaucoup plus d'intelligence.
11:26 Sur les écoles, Franck Papazian, spécialisé en transition énergétique, en écologie,
11:33 on entend beaucoup de critiques.
11:35 C'est souvent qualifié de "greenwashing" aussi.
11:37 Est-ce que vous ressentez, dans vos salles de classe,
11:40 des étudiants qui ont une réelle conscience,
11:43 qui presque seraient prêts à choisir des entreprises
11:46 en divisant leur rémunération en deux,
11:48 mais parce qu'il y a de réelles valeurs et il y a un réel projet pour la planète ?
11:52 Je pense qu'effectivement, il y a de ça.
11:55 Je pense qu'effectivement, aujourd'hui, les jeunes ont besoin de s'investir
12:00 autour de valeurs, au nom de valeurs, dans des entreprises vertueuses,
12:04 dans des entreprises responsables, dans des entreprises dont ils peuvent être fiers.
12:10 C'est ça. Je suis fier de travailler pour telle entreprise.
12:15 Donc, je pense que c'est un facteur important et majeur.
12:19 Je ne sais pas s'il résistera aux années, en réalité, ou si c'est un flex.
12:27 C'est le vrai sujet un petit peu.
12:30 Est-ce que ça va tenir et est-ce qu'ils ne vont pas être déçus ?
12:33 Je pense qu'ils le prennent aussi comme un combat.
12:37 Ils sont convaincus de l'utilité de leurs investissements
12:42 autour de... dans des métiers liés à la transition écologique et solidaire,
12:47 dans des entreprises, pour permettre à l'entreprise de se transformer
12:51 et pour permettre à l'entreprise de gagner la guerre commerciale.
12:54 Je l'ai dit, la guerre commerciale pourrait être gagnée
12:57 par des entreprises responsables et vertueuses.
13:00 Je pense que ces jeunes-là, on ne peut pas savoir,
13:05 mais je pense que pour les premières années professionnelles,
13:08 leur contribution est importante et ils sont convaincus qu'elle est importante.
13:12 Après 10 ans d'expérience professionnelle,
13:16 il faut espérer que ce soit intégré dans les entreprises,
13:21 que ce soit enraciné dans les entreprises.
13:23 Nous, on voit beaucoup de chefs d'entreprises,
13:25 de patrons de grands groupes, etc., être très sensibilisés à ces questions-là.
13:30 Ils ont compris que d'abord, il y avait la volonté d'être utile à la planète,
13:35 premièrement, et puis la volonté de réussir leur performance commerciale.
13:41 Je crois qu'il y en a beaucoup qui sont conscients aujourd'hui
13:44 qu'il faut être vertueux et responsable pour gagner la guerre commerciale derrière.
13:48 Donc, il y a la conviction et l'intérêt, finalement.
13:51 En tant qu'entrepreneur, comment vous avez réussi à dupliquer quelque part ça
13:56 dans vos entreprises, dans votre groupe ?
13:58 Comment vous arrivez à mettre en place et à conduire ce changement ?
14:02 Pareil, je crois que la question du télétravail participe à ça.
14:06 Vous avez mis en place peut-être des ambassadeurs, des référents aussi ?
14:10 On a effectivement des ambassadeurs.
14:13 On a justement cette question du télétravail pour permettre à nos collaborateurs
14:18 de ne pas se déplacer.
14:20 Chez nous, la consigne, c'est de faire le moins de réunions physiques possibles,
14:26 d'utiliser justement les moyens à distance.
14:31 Et puis, c'est justement de former le plus d'étudiants possible pour qu'ils puissent…
14:37 Et puis également, on a une action qui permet de former les professionnels
14:41 qui sont déjà en entreprise pour qu'ils puissent eux-mêmes se faire le relais
14:47 dans leur entreprise de cette préoccupation.
14:52 Vous êtes aujourd'hui président d'un groupe de médias, que ce soit GB News, Stratégie,
14:57 qui sont tous destinés à des CSP+.
15:00 Pourquoi avoir fait ce choix et cette ligne éditoriale ?
15:04 Nous avons GB News, Stratégie, Le Journal de Luxe et Le Mouzoum.
15:08 Et je considère que la particularité de notre groupe, c'est d'être un groupe
15:15 de médias d'influence, en réalité.
15:18 Donc, on doit pouvoir consolider des cibles qui se ressemblent et qui sont toutes
15:24 des cibles leaders, des cibles d'influence, des cibles de dirigeants,
15:29 des cibles d'influenceurs, pour pouvoir permettre aux partenaires
15:35 qui nous font confiance…
15:37 D'avoir une certaine cohérence aussi.
15:39 D'avoir une certaine cohérence et une certaine crédibilité,
15:42 une certaine puissance, justement, auprès de notre cible.
15:45 Et justement, dans votre cible, parmi vos lecteurs, est-ce que vous sentez
15:49 une impétence, une sensibilité sur ces sujets de transition écologique ?
15:53 Est-ce que parfois on vous les demande ? Est-ce que vous mettez en avant
15:57 des entrepreneurs qui sont issus du green ou sur ces sujets d'écologie ?
16:02 Est-ce qu'il y a une place qui est dédiée vraiment prépondérante
16:05 dans vos supports ou dans vos publications ?
16:09 Bien sûr. Par exemple, dans Stratégie, on a un cahier mensuel de 12 pages
16:14 qui est dédié à l'écologie.
16:16 D'accord.
16:17 À la transition écologique, on a des événements, on fait des conférences,
16:22 des webinaires sur ces sujets-là. Et on permet effectivement
16:27 à des experts de s'exprimer sur le sujet. Donc c'est très très présent.
16:33 Le Woozoo, que vous avez acheté récemment et qui a 70 ans,
16:38 d'où aujourd'hui vous est venue cette idée ? Pourquoi avoir acheté le Woozoo ?
16:43 En fait, c'est à un moment donné où je travaillais sur la vision
16:48 que je devais avoir sur l'avenir de mon groupe des médias.
16:50 Et je me suis dit que le concept sur lequel je dois travailler,
16:54 c'est celui d'avoir un groupe média d'influence.
16:57 Et à un moment donné, j'ai appris qu'Antoine Évrard,
17:01 paix à son âme, qui est décédé depuis, souhaitait céder le Woozoo.
17:07 Et donc j'ai pris contact avec lui. Et je considérais que je suis amoureux
17:11 de cette marque parce que je suis rentré dans le Woozoo en 2020.
17:15 Et ça m'a beaucoup fait réfléchir sur le marketing des personnalités,
17:21 le marketing du succès, le marketing de la réussite,
17:25 le marketing de la vertu.
17:27 Alors justement, pour nos téléspectateurs, est-ce que vous pouvez très brièvement
17:31 nous expliquer en quoi ça consiste ?
17:33 Le Woozoo, en fait, il y a 20 000 membres de Woozoo
17:38 qui ont une particularité. Ils ont fait briller la France
17:43 et ils ont brillé en France, en réalité, quelle que soit leur discipline.
17:47 Des entrepreneurs, des start-upers, des sportifs, des journalistes,
17:52 des hommes politiques, des scientifiques, des médecins,
17:55 des hommes de culture, des cinéastes, des écrivains.
18:01 Donc un annuaire, quelque part, de personnalités.
18:04 Voilà, c'est le gros livre rouge, comme disait Antoine Évrard,
18:07 qui réunit 20 000 personnalités.
18:10 Et donc, toute cette population, on doit les mettre en avant.
18:16 Vous devez les mettre en avant.
18:17 Alors justement, le Woozoo aura 70 ans.
18:21 Est-ce que pour vous, ça va être l'occasion de le dépoussiérer ?
18:24 Oui, Antoine me disait lui-même, Antoine Évrard,
18:27 "Franck, il avait 77 ans et le Woozoo viendrait être une belle endormie.
18:34 Réveillez-la."
18:35 Et effectivement, on va fêter les 70 ans du Woozoo le 14 novembre prochain
18:41 avec un grand événement.
18:42 Et donc, on va présenter effectivement notre stratégie pour les 5 ans à venir
18:47 et notre volonté de mettre en place une vraie plateforme d'influence
18:52 et de networking pour être utile aux personnes qui sont membres,
18:56 aux personnalités qui sont membres du Woozoo,
18:59 et pour les mettre en lumière, pour parler d'elles,
19:01 pour qu'elles puissent expliquer leurs projets,
19:04 pour qu'elles puissent expliquer leur succès,
19:06 pour qu'elles puissent faire part de leurs expériences.
19:10 Et dans le Woozoo, on n'a pas assez de femmes,
19:14 donc il y aura plus de femmes.
19:16 On n'a pas assez de jeunes, il y aura plus de jeunes.
19:18 Et on aura plus de gens de région également,
19:21 parce que les régions ne sont pas suffisamment présentes dans le Woozoo.
19:25 Et on ira aussi chercher les talents qui s'illustrent, évidemment,
19:29 dans cette thématique, parce qu'elle nous est chère,
19:32 donc cette thématique de la transition écologique et solidaire,
19:35 de l'écoresponsabilité.
19:37 Des entreprises aussi, on va parler des entreprises, justement, vertueuses.
19:43 – Merci Franck Ropozyan d'avoir participé dans le déclic.
19:46 [Musique]