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00:00 Le Grand Rendez-vous de l'Epargne, une émission présentée par Capital et
00:04 Radio Patrimoine en partenariat avec Fortunéo.
00:08 Le Grand Témoin
00:13 On a beaucoup parlé des fonds euros, on va parler maintenant des unités de comptes.
00:17 Oui, parce que c'est un petit peu le corollaire, Véronice, on parle des rendements obligataires qui augmentent.
00:22 Alors généralement, quand les rendements des obligations augmentent,
00:25 c'est pas forcément un bon signe sur les actions notamment.
00:30 Est-ce que ça va se traduire sur les performances des unités de comptes en 2023 ?
00:35 Alors, la performance des unités de comptes en 2023, on a vite assez compliqué à prévoir parce que l'année n'est pas terminée.
00:41 On voit tout de même beaucoup, beaucoup d'événements externes, politiques,
00:47 comme la guerre en ce moment au niveau de la Palestine.
00:53 Il y a la guerre également en Ukraine, il y a quand même beaucoup, beaucoup de questions macro-économiques.
00:58 Ce qui est assez étonnant, c'est que les marchés actions qu'on aurait bien vu baisser en raison de ce contexte économique
01:04 et en raison de la hausse des taux, les marchés actions ont assez bien tenu.
01:09 Ce qu'on a tout de même vu sur toutes les gestions profilées en 2022, c'est qu'elles sont investies beaucoup en obligations.
01:15 Elles ont très, très, très fortement baissé.
01:18 Pour 2023, je crains qu'on soit à nouveau sur une performance moyenne des unités de comptes qui soit moyenne à médiocre.
01:27 Ce n'est pas évident que ça rapporte davantage que le fonds en euros.
01:30 L'année dernière, pour nous, les UCC avaient rapporté moins de 12% en moyenne.
01:34 Et quand on regarde sur les assureurs, ça a consommé quasiment trois, quatre années de rendement de performance des UCC.
01:40 À cause du contexte macro-économique, c'est ça ?
01:43 Oui, et puis toute la baisse des obligations qui ont fait très, très mal.
01:46 Tous les supports de type gestion profilée, gestion flexible qui avaient de l'obligataire,
01:51 l'obligataire a fait facilement -12 à -18 parfois en 2022.
01:56 Donc je pense que les UCC 2023, ça risque d'être une année de transition.
02:00 Je ne pense pas que ce sera une année flamboyante.
02:02 Pas aussi mauvaise que 2022 ?
02:05 Non, je pense que ce sera meilleur que 2022.
02:07 Avant une remontée peut-être probable en 2024 ?
02:10 Voilà, c'est ce qu'on peut espérer.
02:12 Et puis fondamentalement, je pense que dans un contexte d'inflation, il faut toujours se rappeler que ce qui résiste à l'inflation, c'est les actifs réels.
02:19 Les actifs réels, c'est deux choses, les actions et l'immobilier.
02:22 L'immobilier, on se le corrige avec la hausse des taux.
02:25 Il y a peut-être des opportunités d'investissement sur des CPI qui ont baissé la valeur de leur part.
02:31 Je pense qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
02:34 Je ne fais aucune publicité.
02:36 Je prends l'exemple de PrimoPierre, qui est l'un des gros paquebots de chez PrimoNial.
02:40 PrimoPierre, son garde, c'est que c'est des gros immeubles de bureaux en région parisienne.
02:45 Ils sont en train d'en rénover certains complètement.
02:48 C'est des énormes travaux de restructuration, notamment du fait de la réglementation qui oblige, vous savez, à baisser de 40% la consommation d'énergie d'ici à 2030.
02:58 Ce qui est monstrueux.
02:59 Avec le décret d'Arsia.
03:00 Oui, c'est ça.
03:01 C'est extrêmement violent.
03:03 Et la baisse de valeur des parts pour moi n'est pas tellement due au fait qu'effectivement, il y a moins de demandes du bureau, mais surtout au fait que les bureaux qui ne pourront pas respecter ces contrats réglementaires,
03:14 eh bien, ils sont complètement renovés, voire détruits pour être construits.
03:17 Et ça, ça coûte.
03:18 Quand une CPI fait ce travail là, je dirais bravo.
03:21 C'est pas si mal.
03:22 Et c'est pas un mauvais investissement pour le futur.
03:25 Merci, Amandine.
03:27 Du côté de Fortunéo, les unités de compte.
03:30 C'est vrai que l'année prochaine, on n'a pas de boule de cristal.
03:34 Il peut se passer pas mal de choses.
03:36 On voit qu'il y a des problématiques géopolitiques qui, en ce moment, peuvent peser.
03:41 Les secteurs d'activités industrie, comment est ce qu'elles vont réagir l'année prochaine?
03:46 C'est un peu difficile.
03:47 Du coup, c'est vrai que nous, on a plutôt cette tendance à vouloir proposer à nos clients beaucoup de choix.
03:54 On a plus de 200 unités de compte, justement pour pouvoir quelque part se diversifier face à l'incertitude qu'ils peuvent rencontrer.
04:03 Et puis aussi sélectionner les secteurs qui pourront peut être être plus porteurs.
04:09 Alors justement, c'est quel secteur qui serait plus porteur?
04:11 Pour l'instant, c'est un peu difficile.
04:12 On est qu'en 2023.
04:14 Moi, j'ai pas de boule de cristal là dessus.
04:16 Mais voilà, il y a plusieurs scénarios d'économistes.
04:19 Et je pense qu'il faudra vraiment suivre de près un petit peu cette actualité.
04:24 Quand bien même les gens n'auraient pas le bagage pour pouvoir faire ce suivi, c'est complexe.
04:30 C'est assez complexe.
04:31 Il existe et vous l'évoquiez, des gestions profilées, certaines qui performent plutôt bien ou qui ont pu un petit peu contrebalancer l'année dernière.
04:41 En tout cas, limiter la casse, on va dire.
04:43 Et donc, voilà, dans ce cas là, peut être aller plutôt sur des produits plus clés en main avec un professionnel qui va gérer les arbitrages pour vous.

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