Otages tués : la pression s'accentue sur Israël, les familles demandent des comptes

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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reviennent sur la situation entre Israël et le Hamas et notamment sur les otages Israéliens récemment tués par l'armée Israélienne.
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Transcription
00:00 18h38, pratiquement, on se retrouve en direct dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:07 On accueille Elie Chouraki, réalisateur et scénariste.
00:10 Bonsoir Elie Chouraki.
00:11 On va parler avec vous de la situation en Israël, à la fois sur le plan des interventions de l'armée israélienne
00:16 et puis ce drame, dans le drame, ces trois otages israéliens qui ont été abattus par leurs frères
00:21 lors d'une opération de Tzahal.
00:23 Et puis on va voir aussi que la pression s'accentue sur l'État d'Israël,
00:26 avec la communauté internationale qui tente d'imposer au moins une trêve, si ce n'est un cessez-le-feu.
00:32 On voit les détails avec Sarah Varney et puis je vous passe la parole.
00:35 Les familles des otages encore détenus à Gaza ont décidé d'installer un camp
00:41 près du ministère de la Défense israélienne à Tel Aviv pour faire pression sur le gouvernement
00:46 afin qu'ils reprennent les négociations avec le Hamas.
00:49 Nous devons faire plus de pression sur le gouvernement,
00:56 lui rappeler qu'il faut mettre fin à la situation des otages par un accord
00:59 et que l'accord doit être conclu maintenant parce que nous n'avons plus de temps à perdre.
01:05 Nous voulons juste qu'il s'assoie,
01:09 que tout le cabinet s'assoie et trouve un moyen de négocier pour amener notre peuple à la maison.
01:15 Nous voulons qu'ils rentrent chez eux.
01:18 Une pression qui s'accentue également sur la scène internationale.
01:22 Après les États-Unis, Londres et Berlin appellent un cessez-le-feu durable,
01:25 tout comme la ministre des Affaires étrangères française Catherine Colonna.
01:29 Après la mort des trois otages tués par erreur par Tzahal,
01:32 le chef de l'armée israélienne s'est exprimé devant ses troupes.
01:35 Vous voyez deux personnes, elles ne vous menacent pas,
01:39 elles ne sont pas armées, elles ont les mains levées et sans chemise.
01:42 Prenez deux secondes.
01:44 Je veux vous dire quelque chose de tout aussi important.
01:49 Si ce sont deux Gazaouis avec un drapeau blanc pour se rendre,
01:52 on leur tire dessus ? Absolument pas.
01:56 Ce n'est pas Tzahal, écoutez.
01:59 Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé de son côté avoir le cœur brisé,
02:05 mais souhaite maintenir la pression militaire sur le Hamas,
02:08 ne laissant pour le moment aucune ouverture aux négociations.
02:12 On a renoncé.
02:13 Elie Chouraki, c'est absolument dramatique,
02:15 parce que là on pense aux familles de ces otages israéliens tués par des soldats israéliens.
02:20 Oui, c'est des gosses.
02:21 C'est des gosses, ils ont 19 ans, ils n'ont jamais fait la guerre,
02:23 ils ont été formés comme militaires, bien sûr,
02:25 mais ils n'ont jamais été au front,
02:26 ils se retrouvent dans ce qu'il y a de plus terrible, une guerre urbaine.
02:29 Ils sont courageux et en même temps, ils ont peur.
02:32 Ils ont peur de se faire descendre par des types du Hamas.
02:36 Cela dit, il y a une détermination qui est très forte.
02:40 Un des pères d'un des garçons qui s'est fait descendre par ses amis,
02:46 par ses frères, a appelé l'unité en disant
02:49 "Voilà, il faut continuer le combat parce que c'est ce qu'avait voulu mon fils,
02:53 il faut aller jusqu'au bout, il faut vous battre.
02:55 Ça fait partie de cette guerre de perdre des hommes comme j'ai perdu mon fils."
03:01 Vous voyez la détermination de ce peuple qui sait que s'il pose les armes,
03:07 que s'il recule, c'en est fini de lui.
03:10 C'est pour ça que je suis ahuri, mais ahuri,
03:13 parce que j'entends aux Nations Unies, de Madame Colonna, des Européens.
03:20 Je suis ahuri parce qu'il y a des gens qui campent, effectivement,
03:23 devant le bureau de Netanyahou, c'est assez certain,
03:26 mais on devrait tous camper, non pas devant le bureau de Netanyahou,
03:30 mais camper en menaçant le Hamas, en menaçant l'Iran,
03:34 en menaçant les Hutus, en se disant "Mais nous aussi, on va vous rentrer dedans."
03:37 Parce que vous imaginez quand même que tous ces otages sont là, dans des tunnels,
03:43 dont vous parliez tout à l'heure, qui sont ces horreurs qui ont été construites
03:47 pendant des années, pendant presque dix ans.
03:50 - À coup de milliards, millions de dollars. - À coup de milliards,
03:52 que nous avons donnés, nous, Européens, de subventions
03:55 qui devaient être pour construire des écoles, construire des universités,
03:58 qui ont été faites pour construire des lieux de mort et de haine.
04:03 Et Mme Colonna a dit "Il faut une trêve humanitaire",
04:10 ce qui ne veut rien dire, il n'y a pas de trêve humanitaire.
04:13 Pourquoi elle ne va pas voir le Hamas en disant "Faites une trêve humanitaire".
04:16 Pourquoi on ne va pas voir le Hamas en disant "Vous avez des otages,
04:19 sortez-les des tunnels, rendez-les à leur famille,
04:22 et après on discute, on se met à table".
04:24 Pourquoi est-ce qu'on ne fait pas ça ? Pourquoi est-ce que le poids est sur Israël ?
04:27 Pourquoi est-ce que cette petite nation, encore une fois, je le répète,
04:31 deux départements français face à un continent arabo-musulman
04:36 qui représente un milliard et demi d'Arabes,
04:38 pourquoi est-ce que le poids est toujours sur cette seule démocratie de la région
04:43 qui doit porter ça sur ses épaules ?
04:45 Pour vous, encore une fois, Elie Chouraki,
04:47 Israël mène le combat pour l'Europe, pour les valeurs occidentales,
04:52 pour la démocratie.
04:53 A l'évidence, rappelons une chose, la charte du Hamas,
04:58 chapitre 1, tête de chapitre, nous voulons détruire les Juifs et l'Israël.
05:04 Détruire. Nous voulons...
05:06 Ça veut dire quand même 9 millions de morts, hein ?
05:08 Vous savez, on n'a pas cru Hitler quand il est sorti de prison
05:12 et qu'il a publié un compte d'auteur, Mein Kampf.
05:16 Dedans, il y avait "Je vais mettre le monde à feu et à sang,
05:19 je vais prendre le pouvoir sur le monde entier,
05:22 et je vais tuer tous les Juifs".
05:23 On ne l'a pas cru, on a ri.
05:25 Quand les frères musulmans, de la même façon,
05:28 écrivent "Nous allons tuer tous les Juifs,
05:30 ensuite nous tuerons tous les chrétiens,
05:32 et puis nous allons faire le grand califat du monde",
05:34 on ne les croit pas. Mais il faut les croire.
05:36 Il faut les croire.
05:38 Comme il faut croire l'Iran quand elle dit
05:40 "Nous n'utiliserons pas la bombe atomique comme une arme dissuasive,
05:44 mais comme une arme offensive".
05:46 Il faut les croire.
05:47 Ces gens ne sont pas faits de la même matière que nous,
05:51 ces gens sont faits d'une matière qui est totalement ahurissante
05:56 et qui touche à la folie.
05:57 François Buboni en a entendu dans ce reportage
06:00 le chef de l'armée israélienne qui rappelle à ses troupes
06:02 "On ne tire pas sur des hommes désarmés".
06:05 Les leçons, évidemment, de ce drame sont tirées tout de suite.
06:08 Oui, parce que comme il l'a dit, ce n'est pas de sahal.
06:10 Tirer sur des hommes désarmés, torse nu, avec un drapeau blanc,
06:14 ce n'est pas de sahal.
06:14 Malheureusement, mais il y a des chéris qui le disaient.
06:17 Israël s'est engagé dans une guerre de survie,
06:20 pour sa propre survie,
06:22 et il envoie au front des jeunes hommes, des jeunes femmes
06:25 qui n'ont pas fait la guerre
06:26 et qui sont dans une situation de tension extrême.
06:28 Ils ont fait la faute. Terrible.
06:31 L'État d'Israël a vécu le 7 octobre un cataclysme,
06:34 une chose terrible, parce qu'ils pensaient se protéger contre Hamas,
06:37 ils se sont aperçus qu'ils ne s'étaient pas suffisamment protégés.
06:40 Et là, de sahal qui tue trois Israéliens otages du Hamas.
06:43 Dans l'état d'esprit, la philosophie, la psychologie des Israéliens,
06:47 c'est la pire des choses qui puisse arriver.
06:48 Malheureusement, c'est arrivé.
06:50 Le chef de l'armée a redit les choses,
06:53 mais nous ne sommes pas à l'abri de nouvelles erreurs,
06:55 parce que, je répète, la tension est terrible.
06:56 Et puis, ils sont en secteur urbain, où ça peut tirer de tous les côtés.
07:00 Et donc, ils sont capables aussi de faire des fautes terribles comme celle-là.
07:03 Louis Dragnel, pardon. Louis Dragnel et ensuite Elie Chourak.
07:06 Non, allez-y, allez-y.
07:06 Je voudrais dire simplement que c'est un peuple courageux.
07:10 C'est un peuple qui n'aime pas tuer.
07:12 Les Israéliens n'ont pas envie de faire la guerre.
07:14 Ils n'ont pas envie d'aller tuer des gens, même des gens du Hamas.
07:18 Ils n'ont pas envie de tuer des innocents, des civils.
07:20 Ils ont été attaqués, ils se défendent.
07:22 Ils savent qu'ils sont en légitime défense.
07:25 Moi, ce que je trouve, encore une fois, lamentable,
07:26 c'est qu'on ne les soutienne pas suffisamment.
07:28 Je parle tous les jours avec des Israéliens qui me disent
07:30 « Mais pour nous, c'est un déchirement d'avoir à tuer des gens,
07:34 d'avoir à bombarder des gens. »
07:36 Vous savez, en ce moment, Israël prend des risques énormes.
07:39 Pourquoi ?
07:40 Parce qu'au lieu de bombarder les immeubles
07:43 et de prendre le risque de tuer des civils,
07:44 c'est simple, on balance des bombes sur un immeuble,
07:47 ça s'écroule et après, on va voir s'il y a des survivants.
07:49 Au lieu de faire ça, ils envoient des gosses de 20 ans,
07:52 des jeunes militaires, pour essayer de stopper des gens du Hamas,
07:57 en prenant des risques énormes,
07:59 juste pour protéger, pour ne pas avoir à toucher
08:02 la population gazaouite.
08:04 Il faut que les gens comprennent ça.
08:06 Ensuite, si vous m'y autorisez, je parlerai de la propagande du Hamas.
08:09 Cette propagande du Hamas, parce qu'il y a toujours des choses positives
08:14 même dans les drapes.
08:14 Qu'est-ce que c'est au niveau du bilan des morts évoquées par le Hamas ?
08:17 Tout est mensonge.
08:19 - Milliers de morts. - Tout est mensonge.
08:21 Un type, un Palestinien, qui a dit aux Nations Unies,
08:25 encore une fois, 60 enfants par minute sont morts.
08:29 Enfin, je veux dire, il donne des chiffres à Euryssion,
08:30 il dit des choses horribles.
08:32 Ils ne font qu'exciter la population mondiale
08:34 et surtout la population qui les écoute,
08:36 c'est-à-dire malheureusement la population arabo-musulmane en majorité.
08:40 Mais on voit aujourd'hui ce qui se passe
08:43 et nous sommes les premières victimes de la tragédie.
08:46 Il y a depuis des décennies, pas depuis hier,
08:49 depuis des décennies, une marche en avant des frères musulmans
08:53 dans la propagande et dans le lavage de cerveau.
08:56 Ils savent qu'en face à face avec nos armées,
09:00 ils ne peuvent pas gagner.
09:01 Donc qu'est-ce qu'ils font ?
09:02 Ils ont le ventre des femmes et ils ont le cerveau de nos enfants.
09:06 Ils ont raboté le cerveau de nos enfants
09:09 en investissant dans les universités,
09:12 en investissant dans les écoles,
09:14 en investissant dans les avocats pourris
09:17 qui attaquent tous ceux qui disent du mal de l'islamisme radical.
09:20 Ils font un travail depuis des années qui nous apparaît aujourd'hui
09:24 et qui est ahurissant,
09:25 ce qui fait qu'on a des profs,
09:27 des présidentes d'universités américaines
09:29 qui dénoncent les juifs,
09:32 qui acceptent l'idée d'un génocide des juifs,
09:34 ce qui fait que dans nos universités françaises,
09:36 le "walk-ins" devient une chose ahurissante
09:39 qui inverse toutes les valeurs qui sont nos valeurs,
09:42 qui fait que tout d'un coup, plus personne n'ouvre les yeux
09:45 et que définitivement, Israël est coupable
09:48 et que la masse, presque,
09:50 ce groupe terroriste qui a fait le 7 octobre
09:53 et qui fera d'autres choses si on le laisse faire,
09:54 deviennent des innocents.
09:56 C'était Lichu Raki. Louis Draynel, vous voulez continuer ?
09:59 Ce qui n'est pas simple, là,
10:00 c'est qu'en fait Israël est dans un rapport du faible au fort.
10:03 Et quand vous êtes dans ce rapport de force-là,
10:05 dans une guerre, c'est très compliqué
10:06 pour l'armée forte, l'armée conventionnelle.
10:09 Une armée conventionnelle qui se bat avec des uniformes,
10:12 reconnaissables, et en face,
10:13 vous avez une armée clandestine avec des terroristes
10:16 qui parfois se dissimulent derrière,
10:19 font croire qu'ils sont des otages,
10:20 parfois font croire même qu'ils sont israéliens.
10:23 Et donc, la question du discernement,
10:25 c'est une question du discernement de chaque instant,
10:27 c'est extrêmement compliqué,
10:29 peu importe d'ailleurs l'âge des soldats.
10:32 C'est dans un contexte urbain.
10:34 Souvent, ils essayent de faire des percées,
10:36 d'aller en profondeur.
10:38 Et donc, ils savent que derrière,
10:39 s'il leur arrive un problème, globalement,
10:41 il n'y a pas forcément énormément de soldats
10:44 pour aller les chercher.
10:45 Comme vous l'avez expliqué,
10:46 parfois, ils montent dans chaque étage, chaque immeuble.
10:49 C'est quelque chose qui se fait beaucoup moins
10:51 maintenant dans les guerres.
10:52 Dans les guerres, souvent, il suffit de voir en Ukraine,
10:54 ils y vont au lance-roquettes dans les immeubles
10:56 et ils détruisent tout.
10:58 Là, le fait de vouloir rentrer dans chaque porte,
11:00 chaque pièce, une cuisine,
11:01 ça demande, c'est un stress de tous les instants.
11:03 Alors ensuite, oui, il y a une faute qui a été commise.
11:07 Mais moi, je trouve par principe,
11:10 dans tous les conflits,
11:12 et c'est d'ailleurs ce que disent aussi des policiers d'élite,
11:14 des gendarmes d'élite en France,
11:15 c'est bien facile aussi de commenter les images
11:17 quand on est bien au chaud, assis sur un plateau de télévision.
11:20 On n'est absolument pas dans le stress de l'action.
11:23 Évidemment.
11:23 Et même s'il n'y a pas stress,
11:24 c'est-à-dire qu'il faut faire attention à tous les instants.
11:26 C'est quand même très compliqué.
11:28 Mais là-dessus, l'armée israélienne a bien compris
11:31 qu'elle est observée par tout le monde,
11:32 jugée par tout le monde.
11:33 C'est la raison pour laquelle le chef d'état-major
11:35 des armées israéliens a fait cette vidéo
11:38 pour expliquer que nous, on ne fait pas ça.
11:41 Mais voilà, ce qui est compliqué,
11:43 c'est là où je rejoins totalement
11:44 ce que disait Elie Chouraki tout à l'heure.
11:46 C'est-à-dire qu'il faut aussi bien comprendre,
11:48 dans ce conflit, ce qui est en train de se jouer.
11:51 Certes, c'est un vrai sujet, les questions humanitaires.
11:56 Mais le sujet de civilisation qui est en train de se jouer,
11:58 c'est-à-dire qu'Israël, c'est un petit Occident
12:00 dans cette zone-là, entouré, effectivement,
12:02 vous l'avez dit, de pays arabes,
12:04 qui d'ailleurs ne sont pas tous en train de soutenir le Hamas.
12:07 Mais c'est un petit Tilo.
12:10 Et donc, ce qu'il faut bien comprendre,
12:12 c'est ce qui se passe là-bas.
12:13 Le sujet peut tout à fait,
12:15 et d'ailleurs, c'est la question des conflits importés,
12:17 le sujet va se poser,
12:19 il se pose déjà même intellectuellement
12:21 chez nous, ici sur le territoire.
12:22 C'est déjà le cas.
12:23 Dans un contexte, et je termine tout simplement par là,
12:25 tout le monde pense que le Hamas
12:26 a beaucoup moins de financement aujourd'hui qu'avant.
12:29 Eh bien, c'est le contraire.
12:30 Depuis le 7 octobre, le Hamas a plutôt plus
12:33 de moyens financiers.
12:34 De financement internationaux.
12:35 De financement internationaux.
12:36 Je pense notamment à la Turquie,
12:37 qui a augmenté son aide.
12:38 En fait, nous, on pense toujours,
12:40 avec notre regard, entre guillemets,
12:42 du camp du bien, de la France,
12:44 que tout le monde pense comme nous.
12:45 Eh bien non, il y a plus de la moitié du monde aujourd'hui,
12:47 beaucoup plus que la moitié du monde,
12:48 qui globalement ne soutient pas Israël.
12:50 Et certains pays soutiennent clairement le Hamas.
12:52 Vous avez évoqué tout à l'heure,
12:53 dans les armes qu'ont ces terroristes
12:55 à leur disposition, le ventre des femmes.
12:57 Vous avez fait allusion, j'imagine,
12:58 au massacre du 7 octobre,
12:59 la façon dont les femmes ont été systématiquement visées,
13:02 violées, mutilées.
13:03 Une actrice française, Charlotte Gainsbourg,
13:06 dans une vidéo, a énuméré le nom de toutes les femmes
13:09 qui ont été tuées le 7 octobre.
13:11 Elle appelle, évidemment, à les ramener
13:13 chez eux et chez elle.
13:15 C'est une arme de guerre.
13:16 Le viol a été utilisé comme une arme de guerre.
13:18 Le viol a été utilisé comme une arme de guerre,
13:20 mais il n'y a pas que le viol.
13:23 Il y a aussi la séduction
13:25 sur les populations européennes et occidentales
13:29 de ces couples mixtes
13:31 qui, tout d'un coup, se multiplient,
13:33 ce qui est une bonne chose la plupart du temps,
13:35 mais qui aussi, parfois, sont des couples mixtes
13:38 qui sont instrumentalisés par les extrémistes.
13:41 C'est horrible à dire.
13:42 Vous savez, vous le disiez,
13:44 on n'a pas idée de ce que ces cerveaux
13:48 sont capables de mettre en place.
13:50 On n'a pas cru à la solution finale.
13:52 On n'a pas cru à Hitler, Goebbels, Göring,
13:55 tous ces fous furieux.
13:58 Aujourd'hui, il faut se mettre en tête
14:00 qu'on a en face de nous des gens qui sont faits
14:02 de la même trempe, qui ont appris les mêmes choses
14:05 et qui veulent aller au même endroit.
14:07 Ils sont capables de tout.
14:09 Ils se servent des femmes,
14:10 non seulement pour les violer,
14:11 mais aussi pour les instrumentaliser.
14:13 Ils se servent des enfants
14:15 pour leur nettoyer le cerveau,
14:16 faire en sorte que ces enfants
14:18 dénoncent leurs parents, même,
14:20 comme le faisaient les jeunesses hitlériennes
14:23 quand leurs parents n'étaient pas assez nazis.
14:25 Nous sommes face à une vague,
14:30 un tsunami auquel, si nous ne résistons pas,
14:34 un tsunami qui va nous balier.
14:36 Il faut vraiment...
14:38 C'est pour ça que je suis en rage,
14:40 car j'ai vraiment le sentiment que les gouvernements,
14:43 alors j'espère qu'ils le prennent conscience,
14:46 mais j'ai le sentiment au quotidien
14:48 qu'ils ne prennent pas conscience
14:50 de ce qui est en train de se jouer.
14:52 Plus pour moi, j'ai envie de dire,
14:54 plus pour nous,
14:55 peut-être pour les plus jeunes d'entre nous,
14:57 mais en tout cas, pour nos enfants,
14:59 et pour nos petits-enfants.
15:01 C'est-à-dire que le but de ces gens,
15:03 ils se disent "Nous avons le temps,
15:06 et avec le temps, nous allons gagner ce combat
15:09 qui est d'éradiquer tout ce qui,
15:12 dans le monothéisme, n'est pas l'islam".
15:15 Terrible constat d'Eli Chouraki.
15:17 Un dernier mot, François, parce qu'on va partir à l'Assemblée.
15:19 Il est à juste titre.
15:20 Pour l'avoir dénoncé et un peu vécu,
15:23 parce que dans les banlieues,
15:24 ça s'est développé plus vite qu'ailleurs,
15:26 et plus tôt qu'ailleurs,
15:27 quand on rencontrait des responsables politiques au National,
15:30 à la fois, ils n'avaient pas conceptualisé ce que ça voulait dire.
15:34 Donc effectivement, certains valident complètement la démarche,
15:37 on le voit à la France Insoumise,
15:38 d'autres n'arrivent pas à comprendre.
15:39 Et c'est ça le drame.
15:40 C'est qu'en fait, certains sont dans le déni
15:42 et n'arrivent pas à mettre en place les mesures
15:44 pour lutter contre ça.
15:45 On apprend à l'instant que la masse diffuse
15:47 une vidéo de trois otages israéliens âgés en vie.
15:50 Là, pareil, on joue sur la psychologie,
15:53 on joue sur l'émotion.
15:54 Le cynisme absolu de ces gens,
15:56 c'est-à-dire que déjà de dire...
16:00 Vous savez, il y a eu une époque, et toujours,
16:02 où ils négociaient les cadavres.
16:05 C'est-à-dire que pour que les Israéliens
16:07 puissent enterrer leurs enfants,
16:09 il fallait qu'ils donnent des prisonniers terroristes
16:12 qui avaient du sang sur les mains.
16:14 Aujourd'hui, ils négocient les vieillards,
16:17 ils négocieront jusqu'au bout.
16:18 Le drame, si vous voulez.
16:20 Et on dit que je suis fou,
16:23 on dit que je suis trop agressif parfois.
16:25 Je pense aux Gazaouis.
16:28 C'est aussi eux qu'il faut protéger.
16:30 Je pense aux Palestiniens.
16:31 C'est eux qu'il faut protéger.
16:33 En tout cas, ceux qui restent encore opposés au Hamas,
16:37 parce qu'il y en a de moins en moins.
16:38 Parce que d'abord, ceux qui peuvent parler
16:40 ne le peuvent plus parce qu'ils ont été tués.
16:42 Et donc, ceux qui restent sont ceux qui sont Hamas ou rien.
16:45 Aujourd'hui, il faut vraiment une action de grande envergure
16:50 qui s'oppose à ceux qui sont la tête de l'hydre
16:54 l'Iran.
16:56 C'est eux, l'Iran, le Qatar,
16:58 tous ceux qui financent,
16:59 c'est vers eux qu'il faut aller.
17:01 Et commencer par des solutions économiques
17:04 et être prêt à tout pour contrer,
17:06 même avec violence,
17:07 ces pays qui continuent
17:09 et qui continueront leur oeuvre destructrice.
17:12 Elie Choura qui est un invité de Punchline sur CNews et sur Europe 1.
17:15 Merci à François Puponi.
17:16 Merci, bonsoir Elie.
17:18 Avec Alexandre Devecchio, Eric Reuvel, Louis de Ragnel.
17:20 Merci à vous tous.
17:21 Dans un instant sur Europe 1,
17:22 vous retrouverez Hélène Zellany pour l'information
17:24 et sur CNews, Christine Kelly et ses débatteurs pour Face Info.
17:27 Bonne soirée à vous sur nos deux antennes et à demain.
17:29 ♪ ♪ ♪

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