• l’année dernière
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Philippe Bas et Thierry Lachkar, pour présenter "Destination X", la nouvelle émission d’aventure de M6.

Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Europain Culture Media.
00:02 Un bus capable de vous emmener partout en Europe.
00:06 A un détail près, vous ne saurez jamais où vous êtes.
00:14 Serez-vous deviné où il vous emmène ?
00:18 Destination X, c'est le nouveau jeu d'aventure d'M6 qui démarre le jeudi 28 décembre
00:28 et qui est présenté par vous, Philippe Bass.
00:31 Je vais d'abord donner la parole au producteur Thierry Larchecarte,
00:34 parce que c'est vous qui avez dû pitcher le premier jeu pour le vendre à M6.
00:38 Vous leur avez dit quoi pour les convaincre ? C'est quoi Destination X ?
00:42 Destination X, c'est une aventure extraordinaire,
00:45 autant pour le producteur que pour les candidats, je vais vous dire.
00:48 C'est une aventure extraordinaire, c'est 10 candidats qui vont parcourir l'Europe
00:51 dans un bus qui a un caractère unique, qui est le fait d'avoir des vitres teintées.
00:56 Ils ne vont pas savoir où ils vont aller, c'est un voyage qui va durer 25 jours
00:59 et tous les 3 jours le bus s'arrête et nos candidats ont dû réussir à collecter certains indices
01:06 et vont donc devoir trouver l'endroit où est situé le bus dans une carte qui reprend toute l'Europe
01:12 et le candidat qui est le plus éloigné va donc quitter l'aventure.
01:14 Il va donc être éliminé. Et ce qui est particulier avec ce bus, Philippe Bass,
01:17 c'est qu'il est teinté mais pas en permanence. Il peut être opacifié ou non.
01:21 Exactement. Thierry en a bien parlé, c'est-à-dire qu'au fur et à mesure des étapes
01:26 qui vont les amener à une destination finale, où je me trouve et où je vais les attendre,
01:31 successivement avec ces étapes, ils vont voir un peu, ne plus voir,
01:37 ils vont faire face à des jeux, des quiz, des intrigues, plein de choses
01:41 qui sont vraiment de l'ordre du challenge.
01:43 Et nous, téléspectateurs, on est placés un peu dans la même position qu'eux,
01:46 c'est ça qui est assez original, c'est que nous aussi on cherche et nous aussi on s'énerve
01:49 à vouloir savoir où est-ce qu'il se trouve. C'est une sorte de Colin Maillard géant,
01:53 mais quand on le dit comme ça, c'est pas super vendeur.
01:55 Alors vous, Philippe Bass, vous êtes acteur, vous avez commencé sur les planches
02:00 avec Francis Fuster, on vous a vu dans Michel Vaillant,
02:03 vous êtes aussi le commandant Thomas Rocher dans la série Profilage,
02:06 mais là c'est un tout nouveau rôle pour vous, vous faites l'animateur,
02:10 c'est quelque chose dont vous aviez envie ou vous n'y aviez pas forcément pensé
02:13 avant qu'on vous le propose ?
02:14 Non, comme vous le dites, je n'y avais pas pensé. On me l'a proposé,
02:17 c'est vrai qu'il est arrivé plusieurs fois qu'on me propose de participer
02:21 à des émissions de télé, c'était pas tellement, je le sentais pas.
02:25 Et là c'était différent, on m'a proposé quelque chose qui pourrait m'intéresser,
02:29 et quand on a discuté ensemble avec les équipes d'ITV, avec Thierry,
02:33 avec les gens d'M6, en fait il s'agissait de quelque chose un peu hors norme,
02:37 de nouveau, et d'endosser quelque part un personnage.
02:41 C'était pas seulement un rôle d'animateur, il y a des gens qui le font beaucoup mieux que moi,
02:44 et c'était aussi incarner quelque chose, un personnage qui puisse apporter une forme,
02:49 à la fois de complicité, qui soit un peu malin, un peu marrant,
02:53 et un peu sympathique, je l'espère, je l'ai tout espéré.
02:56 Oui, donc vous jouez un personnage plus qu'un animateur.
02:59 Exactement, c'est une sorte d'incarnant, et en même temps il y avait les notions
03:02 qu'on peut retrouver quand on est acteur, il y a des moments où on a tourné,
03:05 forcément il y a des choses qui ont été faites en plateau,
03:07 puis il y a des choses qui ont été faites en direct,
03:09 avec le contact des passagers candidats, si vous voulez.
03:12 Et donc c'était un peu comme si on faisait une captation d'une pièce de théâtre,
03:15 et là il fallait pas se louper, même s'il y avait beaucoup de caméras,
03:18 on n'avait pas tant de... il y avait une forme de suspense, d'excitation,
03:21 que je peux retrouver si jamais je joue au théâtre demain.
03:24 Et effectivement, on va voir qu'il y avait beaucoup, beaucoup de caméras,
03:26 on va continuer à parler du dispositif mis en place pour ce jeu Destination X,
03:30 dans un instant, juste après la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne,
03:33 qui s'est fait violence, en s'intéressant à la cérémonie de Miss France,
03:37 samedi soir, à tout de suite sur Europe 1.
03:40 La suite de Culture Média sur Europe 1, avec vos invités Thomas Hilaire.
03:44 Oui, je reçois ce matin le président d'iTV, Thierry Lachecart,
03:47 qui produit le nouveau jeu d'aventure d'M6, Destination X,
03:50 présenté par Philippe Basse, qui est avec nous aussi aujourd'hui.
03:53 C'est un jeu qui vient de Belgique, Thierry Lachecart, c'est ça ?
03:56 Oui, tout à fait, on est les premiers à faire l'adaptation du programme à l'international,
04:00 ça vient du coup de cœur de la chaîne, du coup de cœur d'M6,
04:03 qui a souhaité prendre les droits de ce programme,
04:05 nous en confier la production, avant même la diffusion à Belgique.
04:08 Le programme a eu un énorme succès en Belgique, quand il a été diffusé,
04:12 et depuis il a été vendu dans tous les plus grands pays,
04:14 il sera à l'antenne en Angleterre sur la BBC, aux Etats-Unis sur NBC,
04:18 en Allemagne, en Hollande.
04:20 Avec un jeu où on perd complètement ses repères,
04:22 les candidats sont donc dans un X-bus,
04:25 qui est votre élément de décor principal, un bus qui est truffé de caméras,
04:28 il y en a combien dans ce bus des caméras ?
04:30 Oh, il y a énormément de caméras, il y a plus de 25 caméras,
04:33 en tout et pour tout, qui suivent nos candidats à l'intérieur de ce bus.
04:38 C'est un peu la signature, et c'est la personnalité de ce bus-là,
04:42 qui j'espère marquera les esprits,
04:44 quand on sera en diffusion à partir du jeudi 28 décembre.
04:46 Et j'imagine qu'un des critères de recrutement des joueurs,
04:48 c'est d'éviter qu'ils soient claustrophobes,
04:50 parce que c'est quand même assez angoissant,
04:52 quand les fenêtres sont pacifiées.
04:53 Alors tout à fait, on avait une grille de sélection des candidats,
04:57 qui est assez complète, puisqu'on avait à avoir des candidats
04:59 qui à la fois n'étaient pas claustrophobes,
05:01 mais qui à la fois n'avaient pas le mal d'être en sport aussi,
05:03 et qui devaient être aussi en conditions physiques suffisamment bonnes
05:07 pour pouvoir faire différents types d'épreuves physiques.
05:10 Je ne peux pas vous décrire toutes les épreuves,
05:12 mais il y a des épreuves, ne serait-ce que dans la première émission,
05:15 vous verrez qu'on ne les ménage pas, nos candidats.
05:18 Mais au-delà des épreuves, ils pouvaient sortir de temps en temps du bus ou pas ?
05:21 Alors ils sortaient du bus quand on leur permettait de sortir du bus pour les épreuves,
05:25 ils sortaient du bus pour notamment parfois le soir,
05:28 pour pouvoir même aller aux toilettes,
05:30 donc il y avait des moments où ils pouvaient sortir,
05:32 mais par contre c'était quand même un ensemble qui était un petit peu coupé du monde.
05:35 Comment vous faites pour qu'ils soient coupés du monde ?
05:38 On a créé ce qu'on appelle une safe zone, donc une zone sûre,
05:41 qui fait qu'on avait bâché à la sortie du bus,
05:44 dans tous les côtés, dans tous les niveaux,
05:46 avec des bâches noires, à l'image du programme,
05:49 pour que les candidats ne puissent pas avoir d'indice visuel
05:52 sur l'endroit où ils se trouvent, et donc ne pas tricher.
05:55 Ah oui, donc c'est quand même une petite galère ça.
05:57 D'autant qu'il y a un jour où ils ont un jour de repos, ça c'est normal,
06:00 donc là ils allaient à l'hôtel.
06:02 En France, le droit du travail nous demande d'avoir un jour de repos par semaine,
06:06 ce qu'on a effectué évidemment,
06:08 et donc à certaines occasions, on pouvait leur laisser la possibilité
06:11 de dormir à l'hôtel, ou de trouver d'autres types d'activités,
06:15 mais le risque est partout, c'est-à-dire qu'une bouteille d'eau
06:19 peut être un indice, des choses qui étaient indiquées sur des arbres,
06:24 notamment à un autre moment peut en être un autre,
06:26 donc on devient totalement paranoïaque dans ce programme.
06:28 Et donc on est sur une belle galère de production.
06:30 Franchement c'est la pire galère que j'en ai vécue,
06:33 que moi j'ai vécue, j'ai fait d'autres programmes, j'ai eu de chance d'en faire quelques-uns.
06:36 Celui-là c'est la pire galère parce qu'on essaye de contrôler,
06:39 mais il y a des trous dans la raquette tout le temps,
06:42 on est à courir après le temps parce que tout est prévu,
06:45 et on peut toujours avoir des problèmes, un bus ça tombe en panne,
06:48 on n'a pas eu de problème de panne, mais ça peut vous arriver,
06:51 et puis le réel vous arrive,
06:53 on a eu notamment dans un pays, je ne peux pas vous donner le nom du pays,
06:57 on a eu la visite de la police,
06:59 qui s'est inquiétée de voir cet énorme bus avec sa zone de sécurité,
07:04 en pleine nuit, avec des feux allumés, et ils sont donc arrivés.
07:08 Et donc il a fallu expliquer à ces gens-là que c'était pour le bien d'une émission de télé,
07:12 ils ont commencé à se rapprocher des candidats,
07:15 ils ont parlé leur langue, les candidats se sont dit "mais est-ce que c'est vrai, est-ce que c'est pas vrai,
07:18 est-ce que c'est un indice, est-ce que c'est un faux indice ?"
07:20 - Voilà, c'est le genre de moment où on parle. - Parce qu'il y a des faux indices aussi.
07:23 - C'est là où le commandant Rocher est intervenu,
07:25 parce que j'ai été connu partout en Europe,
07:27 donc j'ai pu négocier avec mes collègues.
07:29 - Et vous justement, Philippe Bass, est-ce que vous auriez pu être candidat à un jeu comme ça ?
07:33 Est-ce que c'est un truc que vous pourriez faire,
07:35 parce que vous êtes ceinture noire de karaté, on l'a dit, boxeur,
07:38 vous auriez été un excellent candidat, non ?
07:40 - Alors non, je ne suis pas boxeur, je fais de la boxe, c'est différent.
07:42 - C'est de la boxe. - Et j'ai pratiqué beaucoup d'arts martiaux,
07:45 parce que c'est mon équilibre, il y en a qui aiment le foot,
07:47 bon bah moi je fais ça, mais vraiment en loisir.
07:49 Non, je ne pense pas que j'aurais eu les qualités nécessaires,
07:52 en tout cas pas aujourd'hui, à mon âge d'aujourd'hui,
07:54 ça m'aurait moins tenté, même si les valeurs de ce jeu
07:57 sont des valeurs qui me séduisent,
07:59 parce qu'il y a cette notion d'aventure,
08:01 cette notion de mouvement, d'aller découvrir des choses,
08:03 de sortir de sa zone un peu.
08:05 Donc, il y a aussi un collectif,
08:07 parce que c'est un jeu où il y a des stratégies
08:09 qui ne sont pas forcément celles qu'on pourrait attendre
08:11 d'un jeu à élimination.
08:13 C'est mon avis, mais j'ai trouvé une cohésion,
08:15 j'ai trouvé une forme de complicité
08:17 parmi les passagers candidats,
08:19 qui était assez noble.
08:21 Donc voilà, moi je ne pense pas que j'aurais été capable de faire ça.
08:25 - Alors on retrouve des éléments quand même classiques du jeu d'aventure,
08:27 avec les épreuves qui permettent d'avoir un avantage,
08:29 avec les alliances entre les joueurs, la compétition,
08:32 mais la vraie originalité pour moi,
08:34 c'est le fait que pour une fois,
08:36 on joue en tant que téléspectateur,
08:38 on a envie de savoir où il se trouve.
08:40 Il y a d'ailleurs un dispositif spécial
08:43 pour les téléspectateurs, pour pouvoir jouer en direct.
08:46 - Oui, tout à fait. On va donc proposer aux téléspectateurs
08:49 de pouvoir jouer avec nous lors de la diffusion du programme,
08:51 à la fin de chaque émission,
08:53 via une application sur Sixplay,
08:55 pour pouvoir eux aussi placer leur croix
08:57 sur une carte de l'Europe,
08:59 pour pouvoir remporter des billets d'avion
09:01 avec le partenaire de l'opération,
09:03 et peut-être même un week-end à deux
09:05 en Europe, à la fin de la série, à la fin du programme.
09:09 - Alors, Philippe Bass, on le disait, c'est un nouvel exercice,
09:11 pour vous, vous n'aviez jamais fait ça,
09:13 l'animateur, comment vous vous êtes senti dans ce rôle ?
09:15 Est-ce que c'est plus difficile, finalement,
09:17 qu'un rôle de policier, par exemple ?
09:19 - Écoutez, ça a été juste pour la BBC,
09:21 par contre, c'était plus dur, parce que c'est une autre langue.
09:23 [Rires]
09:25 Non, c'est pas vrai, je ne fais qu'un pays, la France.
09:27 C'était, disons que,
09:29 ce qui est important pour moi, c'était que la chaîne
09:31 et AITV, qu'on soit d'accord sur ce qu'ils
09:33 attendaient, sur ce qu'ils voulaient.
09:35 Je ne voulais pas leur vendre quelque chose
09:37 que je n'aurais pas pu faire, et eux-mêmes n'étaient pas
09:39 dans cette proposition, en fait.
09:41 Donc, c'était à la fois incarner
09:43 un personnage qui puisse faire le job,
09:45 et en même temps, avoir ce petit plus
09:47 que j'ai essayé d'apporter, mais je voulais
09:49 être certain que tout le monde soit d'accord
09:51 par rapport à ça, et qu'il n'y ait pas
09:53 de frustration. Et donc, je crois,
09:55 j'ose espérer qu'ils ont été satisfaits.
09:57 - Ça vous a donné envie de faire
09:59 d'autres émissions, ou pas ? - Pas forcément.
10:01 Celle-ci, oui, parce que maintenant, je connais davantage
10:03 les codes, donc je pense que je m'en sortirai encore mieux.
10:05 - Vous êtes prêt pour la saison 2, quoi ?
10:07 - Pourquoi pas ? Si on me propose, je ne refuserai pas.
10:09 En tous les cas, c'était un exercice
10:11 qui était agréable,
10:13 parce que c'était à la fois quelque chose
10:15 qui nous lie avec le jeu,
10:17 et en même temps, il y a des contraintes techniques.
10:19 D'ailleurs, moi, je peux dire
10:21 que, de ce que j'ai vu, c'est aussi
10:23 parmi les raisons qui m'ont fait
10:25 vraiment beaucoup aimer ce jeu, c'est
10:27 la logistique, ce que Thierry en parle,
10:29 mais il faut savoir que c'est quand même extraordinaire, parce que ce bus
10:31 qui voyage dans toute l'Europe, comme ça,
10:33 étape par étape, pour me retrouver,
10:35 je veux dire, il y a un timing
10:37 très précis. C'est-à-dire que si jamais
10:39 il y a une étape qui se passe moins bien que prévu,
10:41 l'étape, la troisième étape
10:43 qui suit,
10:45 attend le bus entre 14h et 18h
10:47 à tel endroit, parce qu'à tel endroit,
10:49 il y a une logistique précise pour ce bus
10:51 pour qu'il puisse aller à un autre endroit.
10:53 Donc si jamais on se loue 4 jours avant,
10:55 c'est foutu. - C'est là qu'on comprend la galère
10:57 de ces 25 jours de tournage.
10:59 - J'ai trouvé que parmi les candidats, les passagers
11:01 qui se sont démenés pour essayer de trouver,
11:03 très très vite, dès le premier épisode, on se rend compte
11:05 qu'il y a une véritable excitation,
11:07 il y a un enthousiasme, il y a une espèce de cohésion,
11:09 donc c'est vraiment chouette à voir.
11:11 Et en plus du côté,
11:13 on dirait "behind the scenes",
11:15 le côté coulisses, on s'aperçoit
11:17 que c'est une logistique qui est extraordinaire,
11:19 donc il y a un vrai challenge. - On va découvrir ça à partir
11:21 du 28 décembre, et puis il y aura
11:23 7 primes en tout,
11:25 si j'ai bien suivi ce que m'a dit
11:27 le patron des programmes d'M6 la semaine dernière.

Recommandations