Projet de loi immigration: "La parole doit revenir aux Français", affirme Marion Maréchal
La députée et cheffe du groupe La France insoumise à l'Assemblée national, Mathilde Panot, a débattu ce dimanche soir avec la candidate Reconquête aux élections européennes, Marion Méréchal, dans C'est pas tous les jours dimanche.
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00:00 - J'attends rien de ce texte de cette commission paritaire parce que je considère que la parole doit revenir aux Français.
00:05 Les Français à de très nombreuses reprises, d'ailleurs Mme Pannot vous appelez régulièrement à écouter ce peuple,
00:09 se prononce sans ambiguïté pour la fin de l'immigration.
00:12 Encore un sondage récent cette semaine a révélé que 80% d'entre eux ne souhaitaient pas l'arrivée de nouveaux migrants dans notre pays.
00:18 Or malheureusement ce projet de loi ne répond pas aux défis de la submersion migratoire que nous subissons.
00:23 Le gouvernement sous Emmanuel Macron a naturalisé près de 660 000 personnes, c'est 1 million en 10 ans.
00:31 Et il n'y a rien dans ce texte qui va limiter l'accès à la nationalité.
00:35 Il n'y a pas de suppression du droit du sol, il n'y a pas évidemment de durcissement des conditions d'accès à la nationalité.
00:39 C'est un gouvernement également qui a régularisé sous le mandat d'Emmanuel Macron plus de 310 000 personnes.
00:44 Il n'y a rien dans ce texte qui va freiner ce phénomène, bien au contraire avec l'article 4.
00:51 C'est un texte qui ne touchera pas non plus à l'AME, qui coûte 1,2 milliard par an aux français, qui ne touchera pas à l'ASPA.
00:57 Cette retraite aujourd'hui touchée par potentiellement des étrangers qui n'ont pas cotisé et qui coûte aussi 1,2 milliard.
01:02 Ça ne touchera pas non plus la question des mineurs isonnés qui coûte près de 2 milliards aux français.
01:06 Bref c'est un texte qui pour moi passe à côté de l'essentiel parce qu'il ne s'attaque pas à ce qui aujourd'hui incite à l'immigration légale ou illégale dans notre pays.
01:15 À savoir notamment toutes les facilités sociales qui peuvent exister et puis une fois de plus la politique d'accès à la socialité particulièrement laxiste.