François Asselineau, le président de l’Union Populaire Républicaine, l’UPR, revient sur l’actualité internationale, française et européenne dans "Le Samedi Politique".
A l’heure où les Etats-Unis se rapprochent à grands pas d’une nouvelle élection présidentielle, les positions géopolitiques fluctuent. La guerre en Ukraine, favorisée par Washington pour nuire à la Russie tout en dopant le complexe militaro-industriel, est en passe de se solder par un véritable de carnage pour Kiev. L’Ukraine et Volodymyr Zelensky voient alors s’éloigner leur prétendu allié américain déjà tourné vers Israël, de nouveau en guerre contre la bande de Gaza.
Dans ces foyers incandescents, l’Europe suit et essuie les ratés de l’Occident. De son côté, Emmanuel Macron, soucieux d’exister sur la scène internationale, enfonce quotidiennement le clou qui crucifie notre pays pour le plus grand malheur des Français, invités aux urnes pour les élections européennes dans un peu moins de 200 jours !
A l’heure où les Etats-Unis se rapprochent à grands pas d’une nouvelle élection présidentielle, les positions géopolitiques fluctuent. La guerre en Ukraine, favorisée par Washington pour nuire à la Russie tout en dopant le complexe militaro-industriel, est en passe de se solder par un véritable de carnage pour Kiev. L’Ukraine et Volodymyr Zelensky voient alors s’éloigner leur prétendu allié américain déjà tourné vers Israël, de nouveau en guerre contre la bande de Gaza.
Dans ces foyers incandescents, l’Europe suit et essuie les ratés de l’Occident. De son côté, Emmanuel Macron, soucieux d’exister sur la scène internationale, enfonce quotidiennement le clou qui crucifie notre pays pour le plus grand malheur des Français, invités aux urnes pour les élections européennes dans un peu moins de 200 jours !
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00:00:00 Depuis le 24 février 2022, la guerre en Ukraine a donné lieu à un déluge de propagande
00:00:11 dans les médias du système.
00:00:12 Refusant de voir les racines du conflit, de l'inquiétude russe face à l'avancée
00:00:16 des bases américaines de l'OTAN, aux vexations meurtrières subies par les populations russophones
00:00:21 du Donbass, les médias n'avaient qu'une seule phrase vissée à la bouche, "la Russie
00:00:26 ne doit pas gagner".
00:00:27 La belle affaire.
00:00:28 Cette phrase incantatoire a fait l'impasse sur tout.
00:00:33 A commencer par la nécessité première de réinstaurer la paix.
00:00:36 Des gamelins de plateau télé ont peroré sur la situation sur le front qu'ils n'ont
00:00:41 jamais côtoyé.
00:00:42 Le président Poutine, il est comme Grosminet, il est là en disant "cette fois-ci je vais
00:00:46 me le faire".
00:00:47 L'amplitude des erreurs stratégiques commises par le régime Poutine.
00:00:52 Je regrette pour ma part que les Ukrainiens aient continué leur tentative de percer.
00:00:58 Ils se sont trop entêtés selon vous ?
00:01:00 C'est mon sentiment, oui.
00:01:01 Ils ont menti sur les pertes humaines colossales subies par l'Ukraine.
00:01:06 Ils ont menti sur l'issue inéluctable de ce conflit.
00:01:10 Et ils viennent aujourd'hui imputer leur échec aux combattants ukrainiens qui ont été
00:01:15 sacrifiés sur l'autel de l'OTAN.
00:01:17 Sur TVL, nous avons donné la parole à des experts qui connaissent la situation sur le
00:01:22 terrain et qui ne récitent pas les lubies atlantistes dont certaines chaînes d'information
00:01:26 en continu font désormais leur fonds de commerce.
00:01:28 Qui a dénoncé cette boucherie fratricide depuis plus de 600 jours ?
00:01:32 TVL.
00:01:33 Qui a relaté ces négociations anéanties par le britannique Boris Johnson en mars 2022
00:01:39 ? TVL.
00:01:40 Qui a expliqué dès le commencement en 2014, pas en 2022, que l'Ukraine était devenue
00:01:46 le malheureux nouveau terrain de jeu américain, son proxy pour nuire à la Russie tout en
00:01:52 affaiblissant l'Europe ?
00:01:53 TVL.
00:01:54 Sur TVL, nous avons fait le choix de ne relayer ni la parole de Washington, ni la parole de
00:02:01 Moscou.
00:02:02 Sur TVL, nous donnons la parole à la paix.
00:02:05 Car sans vérité, il n'y a point d'issue.
00:02:08 Sans vérité, il n'y a point de liberté.
00:02:11 Mais cette liberté, vous le savez, elle a un prix.
00:02:14 Alors pour continuer de vous informer avec honnêteté, j'ai besoin de votre soutien.
00:02:19 Et TVL a besoin de vous et de votre don.
00:02:22 Alors aidez TVLiberté, je compte sur vous.
00:02:25 Au revoir.
00:02:26 [Générique]
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00:02:46 [Générique]
00:03:03 Bonjour à tous, très heureuse de vous retrouver pour ce nouveau numéro du samedi politique.
00:03:08 Cette semaine, nous allons parler de l'actualité internationale avec le conflit au Proche-Orient,
00:03:13 mais aussi celui qui secoue toujours l'Ukraine et puis nous parlerons aussi d'Union européenne
00:03:18 avec les élections qui se profilent.
00:03:19 Mais avant de s'attaquer à ce lourd programme, je vous propose comme chaque semaine de contribuer
00:03:24 à le succès indéniable de cette émission.
00:03:26 Aussi pensez à la partager, pensez également à la commenter puisque vous savez que je
00:03:31 lis les commentaires.
00:03:32 Et puis bien sûr, cliquez sur le pouce en l'air, ça améliore le référencement et
00:03:35 ça nous permet d'être davantage diffusés.
00:03:37 Allez c'est parti, on se retrouve dans un instant juste après le clin d'œil.
00:03:41 [Générique]
00:04:00 Et à mes côtés pour cette émission, François Asselineau.
00:04:03 Bonjour monsieur.
00:04:04 Bonjour Élise Blais.
00:04:05 Merci d'être avec nous sur TV Liberté.
00:04:06 On vous connaît bien mais vous êtes le président de l'UPR, l'Union populaire républicaine
00:04:11 que vous avez fondée en 2007 pour prôner la sortie de la France de l'UE, de l'euro
00:04:17 et de l'OTAN.
00:04:18 François Asselineau, si vous voulez bien, nous allons commencer avec l'actualité internationale
00:04:21 et tout particulièrement avec le Proche-Orient.
00:04:23 Il y a 70 jours, le Hamas frappait Israël.
00:04:27 Depuis, Israël poursuit sa riposte sur la bande de Gaza.
00:04:30 Quel regard portez-vous aujourd'hui sur ce conflit qui semble ne pas avoir de solution ?
00:04:36 Alors, j'ai fait, vous me permettrez de me citer, j'ai fait une vidéo qu'on a diffusée
00:04:43 sur notre chaîne concurrente UPR TV que j'ai appelée "Une guerre sans fin" avec un point
00:04:49 d'interrogation dans laquelle j'ai essayé de faire une analyse dépassionnée de cette
00:04:53 question.
00:04:54 On a beaucoup d'avis, 350 000 vues, beaucoup de gens ont regardé.
00:05:01 C'est très difficile, c'est un sujet, c'est le sujet le plus compliqué de la politique
00:05:04 internationale puisque c'est un sujet qui n'est pas résolu depuis au moins 1947, c'est-à-dire
00:05:11 qu'il n'y a pas de solution.
00:05:14 La seule solution qui a été esquissée au regard du droit international, c'est avec
00:05:18 les accords d'Oslo en 1993 avec l'idée de deux États, un État juif, un État palestinien.
00:05:26 Le problème qui se pose, c'est que nous avons affaire dans les deux camps à des extrémistes.
00:05:31 D'un côté, vous avez les Palestiniens, un certain nombre de Palestiniens qui considèrent
00:05:37 qu'ils étaient chez eux, mais d'un seul coup, ils ont été envahis, et donc il n'est
00:05:41 pas question de céder et qu'il faudra la destruction de l'État d'Israël.
00:05:45 C'est d'ailleurs le Hamas dans sa charte, si vous regardez son logo, on voit qu'il
00:05:49 s'agit de récupérer en fait tout l'État d'Israël pour faire la Palestine.
00:05:53 Donc ce sont des jusqu'au-boutistes qui refusent l'existence même de l'État d'Israël.
00:05:57 Et en miroir, de l'autre côté, vous avez aussi des suprémacistes juifs qui, eux, veulent
00:06:04 en fait avoir le grand éretz Israël, c'est-à-dire en fait l'éradication pure et simple des
00:06:08 Palestiniens en les chassant, en faisant ce que certains n'osent pas dire, mais c'est
00:06:13 quand même ça, c'est quand même de l'épuration ethnique, c'est-à-dire enlever, en faire
00:06:18 partir tous les Palestiniens.
00:06:19 Alors il y a des gens qui disent « Les Palestiniens, finalement, ils n'ont qu'à aller en Jordanie,
00:06:23 ils n'ont qu'à aller en Égypte, etc. » Pour que les gens comprennent la situation, c'est
00:06:28 un peu comme si en France, au moment de la guerre d'Algérie, on avait dit que les Algériens,
00:06:33 le FLN qui combattait les Français colons qui s'étaient installés, n'avaient qu'à
00:06:37 aller s'installer au Maroc ou en Tunisie.
00:06:40 Bon, ça ne le fait pas.
00:06:41 Donc c'est pour ça qu'on a en fait deux légitimités qui s'opposent.
00:06:45 Et il y a des gens entre les deux qui essaient de faire prévaloir une politique de coexistence
00:06:55 entre les deux États.
00:06:56 – Je me permets de vous interrompre, mais ce que vous décrivez là, c'est deux positions
00:06:59 d'État, mais la population de chaque camp, elle, est très divisée et tout le monde
00:07:04 ne se retrouve pas forcément dans son autorité nationale.
00:07:08 Il y a beaucoup de Palestiniens qui sont pas pro Hamas et il y a beaucoup d'Israéliens
00:07:12 qui sont très critiques à l'égard de la politique de colonisation, notamment de la
00:07:16 Cisjordanie.
00:07:17 – C'est tout à fait exact.
00:07:18 Dans les deux camps, il y a des extrémistes, mais malheureusement, le problème, c'est
00:07:22 qu'en ce moment, on parle d'extrémistes.
00:07:23 Parce que le gouvernement israélien actuel, c'est un gouvernement d'extrême droite,
00:07:27 il faut le dire clairement.
00:07:28 Et le Hamas, c'est un gouvernement, enfin, je ne sais pas comment on peut le qualifier,
00:07:34 mais ce sont deux extrémistes.
00:07:35 Les accords d'Oslo de 1993 avaient été bénis par Bill Clinton avec d'un côté
00:07:41 Idza Akrabin et de l'autre côté Yasser Arafat.
00:07:43 Il ne nous a pas échappé qu'Idza Akrabin a été assassiné ensuite et Yasser Arafat
00:07:49 probablement liquidé également.
00:07:51 On a affaire, parce que très très vite après ces accords d'Oslo, qui avaient prévu justement
00:07:56 la partition, vous avez eu un extrémiste juif qui a commis un attentat terrible, comment
00:08:02 dirais-je, au tombeau des patriarches à Hebron et qui a remis une pièce dans le jukebox.
00:08:08 Donc ça a aussitôt déclenché.
00:08:10 Au même moment, vous avez eu Yasser Arafat qui, je crois, dans son discours en Afrique
00:08:13 du Sud, avait dit qu'il s'agissait simplement d'un premier peuple, l'idée finale étant
00:08:18 de reconquérir toute la Palestine.
00:08:19 Et donc ça a capoté.
00:08:21 Normalement, une solution, si on était raisonnable, si on voulait faire prévaloir la raison, il
00:08:27 faudrait déjà que l'État d'Israël respecte le droit international.
00:08:31 Or, l'État d'Israël n'a quasiment jamais mis en œuvre les résolutions du Conseil
00:08:35 de sécurité.
00:08:36 Il y a notamment la fameuse résolution 242 de 1967 qui prévoit de rendre les territoires
00:08:43 occupés au moment de la guerre des Six Jours.
00:08:45 Et il y a la résolution 338 de 1973 qui dit un peu la même chose, qui d'ailleurs a été
00:08:50 suivie par l'évacuation du Sinai.
00:08:52 Mais en réalité, Israël a toujours refusé ça, comme il a refusé à peu près toutes
00:08:57 les résolutions le concernant, bénéficiant cela du soutien des États-Unis.
00:09:02 On apprenait ces jours-ci, depuis 1970, les États-Unis d'Amérique, qui sont membres
00:09:08 permanents du Conseil de sécurité, de ce fait ont un droit de veto.
00:09:12 Et depuis 1970, ils ont utilisé à 39 reprises leur veto, et à 35 reprises, c'était pour
00:09:19 défendre Israël, et pour en fait permettre à Israël de ne pas respecter le droit international.
00:09:23 On est dans cette situation qui est une situation de blocage.
00:09:27 Ce qui est inquiétant dans cette histoire, c'est qu'on voit que l'État d'Israël,
00:09:34 à mon avis, se livre à une fuite en avant.
00:09:36 Je ne dis pas bien sûr que j'essaie d'être...
00:09:41 Parce qu'on est très vite suspecté d'être soit d'un côté, soit de l'autre dans cette
00:09:45 histoire, si on essaie d'avoir...
00:09:46 Ça ne m'a pas échappé.
00:09:47 Non, ça ne vous a pas échappé.
00:09:48 Soit vous êtes considéré comme un antisémite, soit vous êtes considéré comme un sioniste.
00:09:56 C'est extrêmement difficile de trouver une solution.
00:09:58 Bon, moi, je pense qu'on devrait essayer d'aboutir à cette solution des deux États, qui est
00:10:06 la version officielle des Nations unies, d'une part, elle a été portée par les accords
00:10:11 d'Oslo de 1993, d'autre part.
00:10:13 Et en 1993, il y avait le Conseil national palestinien en exil qui s'est réuni à Alger
00:10:18 et qui a créé l'État palestinien.
00:10:20 Donc il y a un État palestinien actuellement qui existe juridiquement, qui a été reconnu
00:10:24 par 138 États dans le monde sur les 193 États membres des Nations unies.
00:10:30 Donc l'écrasante majorité des pays du monde reconnaissent l'État palestinien.
00:10:34 Mais un certain nombre de pays à la suite des États-Unis ne le reconnaissent pas, pas
00:10:38 encore.
00:10:39 Par exemple, la France ne reconnaît pas l'État palestinien.
00:10:41 Alors qu'au sein même de l'Union européenne, vous avez des États comme la Suède qui reconnaissent
00:10:44 l'État palestinien.
00:10:45 Alors ça veut dire au passage que lorsque Macron se rend au Moyen-Orient et qu'il prétend,
00:10:51 il ramène sa fraise prétendant essayer d'aboutir à un accord de paix, vous imaginez bien qu'il
00:10:57 n'est pas accueilli de façon chaleureuse par les Palestiniens de l'autorité palestinienne
00:11:02 à Ramallah, donc en Cisjordanie, puisque les Palestiniens lui disent "Attendez, la
00:11:08 France reconnaît l'État israélien, mais ne nous reconnaît pas à nous.
00:11:10 Vous êtes donc deux parties prises, donc ce n'est pas avec vous qu'on va traiter.
00:11:13 Pourquoi les accords d'Oslo ont-ils lieu à Oslo ? Parce que justement la Norvège reconnaît
00:11:17 les deux États, elle reconnaît l'État palestinien.
00:11:20 Donc la France est mal placée pour cela.
00:11:22 Les États-Unis soutiennent de façon, soutenaient de façon inconditionnelle.
00:11:28 En France, nous avons également une très forte communauté juive qui est très très
00:11:33 largement, pas totalement, mais très très largement soutient inconditionnelle de l'État
00:11:38 d'Israël.
00:11:39 Et donc le débat par exemple en France est un débat extraordinairement difficile, d'autant
00:11:44 plus difficile d'ailleurs que maintenant nous avons depuis une trentaine d'années,
00:11:49 on a de plus en plus de musulmans qui sont en France et qui eux se rangent derrière
00:11:52 la bannière palestinienne.
00:11:53 Alors ce qui est nouveau quand même au cours des tout derniers jours, vous l'avez vu, c'est
00:11:57 que bien sûr que l'État d'Israël a le droit de se défendre, d'accord, ça c'est sûr.
00:12:04 Mais normalement il aurait le devoir aussi d'obéir aux résolutions du Conseil de sécurité,
00:12:10 ce qu'il ne fait pas.
00:12:11 Par ailleurs, il y a le droit de se défendre, c'est une chose, mais le droit de se venger
00:12:16 c'est autre chose.
00:12:17 Donc il y a eu des atrocités commises par le Hamas, c'est tout à fait exact, c'est
00:12:21 absolument épouvantable, mais on évoque le nombre, enfin c'est toujours des comptabilités
00:12:27 macabres de l'ordre de 1000 à 1200 personnes, ce qui est effectivement très important pour
00:12:31 l'État d'Israël qui n'avait pas connu ça depuis, je crois, sa création, autant
00:12:34 de morts.
00:12:35 Mais là on en est, alors ça dépend des chiffrages, mais enfin, selon non seulement
00:12:41 le gouvernement du Hamas, mais selon également des organisations non gouvernementales, selon
00:12:45 l'État-un, selon Moi de 500 frontières, selon beaucoup de gens, on en serait entre
00:12:49 17 000 et 22 000 morts côté palestinien.
00:12:51 Donc on a un rapport quasiment de 1 à 15, pour pas dire de 1 à 20.
00:12:58 Donc là ça n'est plus se défendre.
00:13:00 Là il s'agit vraiment de quelque chose qui a été qualifié par la Fédération internationale
00:13:05 des droits de l'homme, la FIDH, d'un génocide.
00:13:08 La vérité elle est là, c'est-à-dire il y a des gens qui se… évidemment la communauté
00:13:14 juive proteste vieillementement contre ce qualificatif de génocide.
00:13:19 Il y a d'autres, la partie palestinienne l'évoque, parle d'évacuation de Gaza,
00:13:25 enfin voilà.
00:13:26 Donc je… La chose vraiment nouvelle, c'est qu'il y a quelques jours, vous l'avez
00:13:31 vu, Joe Biden, le président des États-Unis, a pris ses distances avec Israël en disant
00:13:36 en gros que ça suffisait comme ça.
00:13:37 Et pourquoi ça ? Parce qu'il y a les élections américaines qui arrivent, et il faut savoir
00:13:42 qu'aux États-Unis, aussi où le nombre de musulmans a beaucoup grimpé depuis environ
00:13:46 20 à 30 ans, il y a maintenant une forte communauté musulmane qui, traditionnellement,
00:13:52 se rapprochait un peu comme tous les immigrés récents du Parti démocrate.
00:13:55 Mais là, quand ils voient le soutien indéfectible des États-Unis à Israël, ils ont fait savoir
00:14:01 qu'ils ne voteraient pas pour Biden.
00:14:02 Donc Biden sent le vent du boulet, et donc, vous l'avez vu, il a dit qu'il reproche
00:14:07 maintenant au gouvernement de Netanyahou de refuser la solution à deux États, et il
00:14:12 lui reproche également de faire des bombardements aveugles, c'est le mot qui a été utilisé
00:14:16 sur la population de Gaza.
00:14:17 Parce que moi, je ne suis pas de ceux qui font des comptabilités macabres, mais je
00:14:20 suis quand même toujours un peu choqué que dans un camp que dans l'autre, on fait comme
00:14:24 s'il n'y a pas des morts d'hommes et d'enfants et de femmes qui sont, voilà.
00:14:28 Dans la vidéo dont je parlais, que j'ai mise en ligne, moi, je montre deux photos
00:14:32 que je trouve très poignantes.
00:14:33 Il y en a un qui est un peu de papa et qui sont tous les deux penchés sur le cercueil
00:14:38 d'un enfant.
00:14:39 Il y en a un, c'est un juif avec la kippa, et puis l'autre, c'est un musulman avec le
00:14:44 rapport de la shahada.
00:14:45 C'est quand même effrayant, ce genre de choses.
00:14:47 Alors, trouver une solution, c'est extrêmement difficile, vous le savez.
00:14:51 – Je vous propose de regarder très rapidement quelques témoignages, justement, sur la question
00:14:54 du droit international, sur place.
00:14:57 [Bruits de la rue]
00:15:11 [Bruits de la rue]
00:15:29 – Je pense que le fait d'imposer un cessez-le-feu à un pays souverain comme Israël
00:15:34 est une véritable erreur, une faute même politique, puisque Israël est un pays souverain
00:15:39 et doit donc défendre ses intérêts.
00:15:41 Et ses intérêts, c'est d'éliminer totalement le Hamas, totalement, de récupérer les otages
00:15:49 et d'imposer une sorte de cessez-le-feu, mais d'un côté, du côté israélien
00:15:54 et pas du côté palestinien.
00:15:55 Parce qu'un cessez-le-feu, on sait très bien ce que ça permet, ça permet au Hamas
00:16:01 de se réarmer et de recombattre Israël par la suite, et c'est pas un bon présage.
00:16:08 – Je pense qu'il faut arrêter la guerre immédiatement.
00:16:12 Pas le cessez-le-feu, mais arrêter-le, retourner avec les soldats.
00:16:16 On a fait suffisamment de dommages à nous et à eux, des dommages horribles,
00:16:21 et je pense qu'il n'y a pas de résultat.
00:16:24 On ne peut pas gagner ce genre de guerre avec les guerrillas.
00:16:30 Il faut retourner, laisser les gens retourner chez eux
00:16:35 et puis trouver les leaders, quand vous trouvez les leaders,
00:16:40 lentement et intelligemment, sans mettre en danger les soldats,
00:16:44 sans mettre en danger tous les pauvres Palestiniens de Gaza.
00:16:50 [Musique]
00:16:57 – Alors on voit dans ces témoignages quand même que l'opinion publique sur place,
00:17:00 elle est très divisée, et contrairement à ce qu'on nous explique
00:17:03 en Occident dans les médias, il n'y a pas une unanimité de part et d'autre.
00:17:08 – De toute façon, vous avez raison, Netanyahou est très minoritaire.
00:17:12 D'ailleurs, cette affaire qui est intervenue, d'une certaine façon,
00:17:15 l'a remis en scène politiquement, parce qu'il y avait des manifestations
00:17:18 monstres contre lui.
00:17:19 C'est quand même quelqu'un d'extrême droite qui est minoritaire dans son propre pays.
00:17:23 Vous savez qu'il y a des rumeurs insistantes qui circulent,
00:17:26 qui ont été nourries d'ailleurs par le New York Times,
00:17:29 mais aussi par des déclarations officielles venant d'Égypte,
00:17:33 notamment des services de renseignement, qui ont dit,
00:17:36 et confirmé par le New York Times, que Netanyahou avait été averti,
00:17:39 informé de l'attaque du Hamas.
00:17:42 Les gens qui connaissent les lieux savent que l'enclave de Gaza
00:17:46 est entourée par des quantités de surveillants,
00:17:49 c'est-à-dire qu'un simple lapin qui sortirait est repéré.
00:17:53 Comment se fait-il qu'il y a pu y avoir des dizaines et des centaines de personnes
00:17:57 qui sont sorties d'un seul coup pour aller faire du massacre ?
00:17:59 Tout ça, c'est très, très mystérieux.
00:18:00 Et en Israël, ce qui est très intéressant, et vous avez raison de le souligner,
00:18:04 la parole est beaucoup plus libre en Israël.
00:18:06 C'est un pays finalement plus démocratique que la France sur cette question,
00:18:09 puisque vous avez un grand journal, comme le journal de gauche Aarez,
00:18:12 qui est le premier à poser des questions gênantes
00:18:14 sur quel a été exactement le rôle de Netanyahou.
00:18:17 Est-ce que ce n'est pas un perle à rebord ?
00:18:19 C'est-à-dire, est-ce qu'il n'a pas laissé se produire quelque chose
00:18:22 pour ensuite se lancer dans une expédition punitive ?
00:18:25 – Parce que pour préciser, il me semble que c'est le plan du Hamas
00:18:27 qui a été mis en œuvre le 7 octobre dernier, qui s'appelait le mur de Géricault.
00:18:31 Et effectivement, il semblerait qu'un dossier soit arrivé
00:18:34 jusqu'au service de renseignement israélien,
00:18:37 et qu'il aurait été négligé ou pas pris au sérieux,
00:18:39 parce que justement d'une ampleur trop importante.
00:18:42 – Voilà, il faut savoir aussi, même si ce sont des vérités
00:18:45 qui ne sont pas agréables à rappeler,
00:18:48 et qui d'ailleurs ne sont jamais rappelées dans les grands médias français,
00:18:50 qu'à l'origine du Hamas, vous avez le Qatar, Israël.
00:18:53 C'est-à-dire que Netanyahou lui-même a favorisé par l'intermédiaire du Qatar
00:18:57 le développement du Hamas, pourquoi ?
00:18:59 Parce que pour essayer de diviser les Palestiniens
00:19:02 entre la Cisjordanie, qui est dirigée par l'autorité palestinienne,
00:19:06 avec Mahmoud Abbas, qui est considéré un peu comme un mou par rapport au Gaza...
00:19:10 – Le Fatah, oui.
00:19:11 – ...vu des Gaza, oui, le Fatah,
00:19:13 et à Gaza, le Hamas, qui lui est considéré comme plus dur.
00:19:16 Mais en faisant ça, l'idée c'était d'empêcher justement d'introduire un coin
00:19:21 entre les Palestiniens pour s'assurer qu'il n'y aurait jamais d'État palestinien.
00:19:25 Lorsque Biden dit qu'en fait Netanyahou ne veut pas une solution à deux États, il a raison.
00:19:29 Alors il y a un problème quand même qu'il faut regarder en face.
00:19:33 D'ailleurs, le président des États-Unis, pour le coup,
00:19:35 je trouve qu'il a dit des choses qui sont intéressantes.
00:19:37 C'est d'ailleurs ce que je disais dans ma vidéo il y a un mois et demi.
00:19:40 C'est que l'idée que le Hamas sera détruit,
00:19:48 et il sera détruit, est à mon avis une idée bête.
00:19:51 Bien sûr qu'ils peuvent détruire le Hamas, mais ça peut durer des années, des années, des années.
00:19:55 Mais le problème, c'est que la situation générera de nouvelles générations.
00:20:01 Parce que ce qui se passe en ce moment, c'est que les bébés qui vont survivre,
00:20:04 ils ont la haine, comme on dit, face à Israël.
00:20:07 Donc ça va réintroduire de nouveau et de nouveau, de nouveau des générations.
00:20:12 Or, ce qui se passe, et à quoi Israël devrait faire attention,
00:20:16 c'est ce qu'a dit Biden d'ailleurs,
00:20:18 je le cite parce que c'est quand même le grand protecteur de l'État d'Israël,
00:20:21 c'est que l'image d'Israël est devenue catastrophique.
00:20:24 Dans les années 50, c'était un État un peu socialisant,
00:20:28 il y avait les kibbouts, il y avait un grand soutien moral à cet État,
00:20:37 venant notamment en Occident après l'horreur de la Shoah.
00:20:40 Il y avait beaucoup de pays occidentaux qui trouvaient que c'était normal.
00:20:44 Bon, c'était un pays démocratique, c'était un pays un peu socialisant, etc.
00:20:51 Maintenant, c'est un pays qui ressemble de plus en plus à l'Afrique du Sud en bout de course,
00:20:55 et qui s'est coupé, en fait, l'image de l'État d'Israël est épouvantable dans 80% de l'humanité.
00:21:02 Alors ce qui est très très grave pour l'État d'Israël,
00:21:04 c'est qu'il y a des grandes évolutions en ce moment qui se passent,
00:21:08 d'abord des évolutions démographiques.
00:21:10 Bon, l'État d'Israël, c'est quand même un petit État, il y a 9 millions d'habitants dans un océan qui l'entoure.
00:21:15 Je note au passage, c'est un peu narquois ce que je vais dire,
00:21:19 mais qu'en Israël, personne n'est là en train d'expliquer que l'État d'Israël est trop petit
00:21:23 et qu'il faut qu'il fusionne avec les 27 pays alentours.
00:21:25 Ce qu'on nous explique que la France doit absolument,
00:21:27 parce que dans le monde d'aujourd'hui, on ne pourrait pas, la France toute seule ne pourrait plus.
00:21:31 C'est-à-dire que cette idéologie de la construction européenne,
00:21:34 allez dire ça, ça ne marche pas.
00:21:36 D'ailleurs, tout à l'heure, vous avez un intervenant qui a parlé de souveraineté,
00:21:39 je pense que l'État d'Israël est un des pays les plus souverains du monde,
00:21:42 la meilleure preuve, c'est qu'effectivement, il se fiche complètement des résolutions du droit des Nations unies,
00:21:47 ce que personnellement, je désapprouve totalement.
00:21:50 Mais donc, la démographie joue contre Israël, l'évolution économique joue contre Israël,
00:21:57 la montée en puissance des BRICS, avec l'entrée de l'Arabie Saoudite, de l'Iran,
00:22:02 qui va rejoindre les BRICS avec la Chine, etc.
00:22:04 La Chine est en train de devenir la première puissance mondiale,
00:22:10 vue de Chine, vue de Russie, vue d'Afrique du Sud, vue du Brésil,
00:22:15 l'État d'Israël est un État qui applique une politique d'apartheid,
00:22:20 c'est comme ça que c'est perçu.
00:22:21 – Alors, si je peux me permettre, je vous interromps,
00:22:24 parce que d'aucuns ont fait le comparatif entre l'attentat du 7 octobre
00:22:29 et le Bataclan qui s'est produit en France, alors bien sûr, d'une plus petite ampleur,
00:22:33 dans tous les cas, il y avait des victimes et c'était terrible,
00:22:36 mais au ratio population, c'est évident que le 7 octobre était plus important en Israël,
00:22:44 mais je me souviens, beaucoup critiquaient le fait que l'État français avait réagi,
00:22:47 globalement, si je caricature un tout petit peu, avec des petites ours en peluche,
00:22:52 avec des petites bougies, des petites pancartes,
00:22:54 comme auparavant avec Charlie Hebdo avec des crayons,
00:22:57 "et vous n'aurez pas ma haine", etc.
00:23:00 Alors, quelque part, ces gens-là, ils critiquaient à l'époque une réponse
00:23:04 qui n'était pas vraiment une réponse politique face au terrorisme au Bataclan pour Charlie Hebdo,
00:23:10 et puis maintenant on critique Israël qui, lui, c'est sûr que c'est un État
00:23:13 qui a une réponse très forte.
00:23:15 – Ah oui, mais là, c'est encore une fois, c'est pas une réponse…
00:23:18 c'est plus, encore une fois, je l'ai déjà dit, ça n'est plus la question de se défendre,
00:23:23 c'est même plus de la vengeance, c'est du nettoyage ethnique.
00:23:27 On voit bien, d'ailleurs on apprenait, je crois, hier, que le président égyptien,
00:23:30 Al-Sisi, accepte que quelques Gazaouis commencent à venir s'installer en Égypte.
00:23:35 – Ma question, en fait, c'est qu'est-ce qu'il aurait fallu faire,
00:23:37 une fois qu'il y avait eu le 7 octobre en Israël,
00:23:41 qu'est-ce que le gouvernement aurait pu faire
00:23:43 pour être juste dans sa réponse, si je vous suis ?
00:23:47 – Je ne sais pas, parce que je pense que de toute façon et d'emblée,
00:23:50 la position du gouvernement israélien est une position jusqu'au boutiste,
00:23:54 avec une volonté qui est en réalité de chasser les Gazaouis,
00:23:58 de récupérer tout Gaza,
00:24:01 en réalité de coloniser la Cisjordanie jusqu'au bout.
00:24:04 On voit bien que ces implantations qui continuent contre le droit international,
00:24:08 l'objectif, en fait, c'est que de chasser les Palestiniens, voilà.
00:24:12 De ce gouvernement-là, je ne parle pas de tous les Israéliens,
00:24:16 d'ailleurs dans les Israéliens, il y a des Juifs,
00:24:18 il y a aussi des musulmans, il y a aussi des chrétiens.
00:24:20 Il y a actuellement un suprémacisme juif qui d'ailleurs...
00:24:23 – Il y a aussi des chrétiens à Gaza, on a dit.
00:24:25 – Oui, qui d'ailleurs se traduit contre les chrétiens,
00:24:27 eux-mêmes qui maintenant sont malmenés à Jérusalem,
00:24:30 vous avez peut-être vu cette lettre du Patriarche arménien.
00:24:33 Donc il y a quand même une volonté de fuite en avant, je pense, de l'État d'Israël,
00:24:37 et ça n'est jamais bon, une fuite en avant,
00:24:39 parce qu'il devrait regarder le coup d'après, voilà.
00:24:41 Et le coup d'après, comme je le disais, les évolutions dans le temps,
00:24:45 les évolutions des puissances économiques, des puissances militaires, de la démographie.
00:24:51 Regardez ce qui est en train de se passer, on va en parler je suppose dans quelques instants,
00:24:55 en Ukraine, où en fait on se rend compte que l'OTAN et les États-Unis vont être battus.
00:25:00 Je pense qu'Israël devrait vraiment faire très attention
00:25:03 à quand même se dire que c'est un État parmi 193 États du monde
00:25:06 et qu'il doit quand même tenir compte de la communauté internationale.
00:25:10 Or le gouvernement actuel israélien ne semble pas du tout sur cette longueur d'onde.
00:25:18 Donc voilà, moi ce que je vois, c'est que les évolutions...
00:25:22 C'est intéressant la position américaine,
00:25:24 parce que c'est quand même là que se joue beaucoup de choses, en fait.
00:25:28 – Alors justement, la position américaine, elle n'est pas unanime non plus.
00:25:31 Le président Biden a pris, il est vrai, quelques distances,
00:25:34 ou du moins l'entourage l'a poussé à le faire,
00:25:36 quelques distances à l'égard de la position israélienne et de l'action israélienne.
00:25:40 Pour autant, il y a aussi d'autres personnes qui pousseraient à plus de soutien,
00:25:44 notamment sur la question financière.
00:25:47 – Oui, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:25:49 On peut en parler pendant des siècles de cette affaire.
00:25:52 Il y avait, je ne sais plus qui est-ce qui avait dit,
00:25:54 je ne sais pas, Mme Begin qui avait dit que c'était sans doute une guerre de 100 ans.
00:25:59 Je ne peux pas...
00:26:01 Si vous voulez, il y a...
00:26:04 Comment dire ?
00:26:06 Je connais quelqu'un qui s'appelle Frédéric Ancel, qui est un penseur intéressant.
00:26:09 Je l'avais connu.
00:26:10 Il avait sorti un livre qui était intéressant, ça s'appelle "Géopolitique de Jérusalem".
00:26:14 Je ne sais pas si tout le monde en a bien conscience, par exemple de la ville de Jérusalem,
00:26:17 où vous avez le mur des Lamentations, qui est le mur du temple qui a été détruit,
00:26:22 qui est le point focal du monde juif depuis des centaines de milliers d'années.
00:26:28 Et puis au-dessus, vous avez l'esplanade des mosquées,
00:26:30 mais juste au-dessus depuis laquelle le prophète de l'islam
00:26:35 est censé être monté au ciel avec son cheval, un aller-retour pendant une nuit,
00:26:39 et donc qui est un des trois lieux sains de l'islam,
00:26:41 les trois lieux les plus sains de l'islam avec l'Amec et avec Médine.
00:26:46 Médine, c'est là qu'il y a la tombe du prophète.
00:26:49 Donc pour le monde musulman, c'est un synod absolument sacro-saint.
00:26:54 Mais pour le monde juif, ils sont l'un au-dessus de l'autre.
00:26:57 Et donc vous avez régulièrement des suprémacistes juifs,
00:27:01 ça s'est encore passé il y a quelques jours, je crois,
00:27:03 qui vont sur l'esplanade des mosquées, au-dessus,
00:27:06 parce que l'objectif de certains, c'est de raser la mosquée
00:27:10 et de reconstruire un nouveau temple.
00:27:13 On est face à une pensée religieuse, à une vision, selon la Bible hébraïque,
00:27:18 on est face à quelque chose.
00:27:20 D'ailleurs, Netanyahou ponctue son discours politique
00:27:23 de référence justement à des références religieuses.
00:27:27 Donc c'est plus de la politique, c'est de la téléologie ou de la théologie,
00:27:30 c'est la volonté du...
00:27:32 Et là, quand vous avez face à ça, c'est extraordinairement explosif.
00:27:38 Explosif, si jamais les juifs se mettaient à détruire la mosquée,
00:27:43 à ramener la mosquée sur la...
00:27:45 C'est 1,5 milliard de musulmans qui se mettent d'un seul coup en état d'ébullition.
00:27:50 Donc on est dans...
00:27:52 Il faut faire...
00:27:53 Toutes les passions humaines sont ici portées au plus vif.
00:27:58 Quelqu'un comme Isaac Rabin, qui avait essayé justement de ménager,
00:28:04 a été assassiné.
00:28:06 Moi, ce que j'avais apporté au débat, ce que je suggère,
00:28:09 ce qu'on devrait faire, nous, la France, d'abord, être assez modeste,
00:28:12 parce qu'on n'est pas non plus à donner des leçons de morale à tout le monde.
00:28:16 La première chose, c'est que d'abord, la France devrait reconstituer une armée digne de ce nom.
00:28:20 Vous avez vu, quand on a voulu aller au secours des populations de Gazaoui,
00:28:24 on a envoyé un navire, on pouvait traiter cinq blessés.
00:28:27 Donc c'est honteux.
00:28:28 C'est...
00:28:30 Quelle image on peut avoir ?
00:28:32 Donc déjà, je pense qu'un président de la République devrait,
00:28:35 sur un sujet comme celui-ci, arrêter de parler,
00:28:37 et puis reconstituer pendant deux, trois ans une armée digne de ce nom.
00:28:41 Deuxièmement, je pense que la France devrait reconnaître l'État palestinien.
00:28:45 Je l'ai déjà dit tout à l'heure.
00:28:46 Il y a 139 États, non 138 qui le reconnaissent,
00:28:49 dont des États membres de l'Union européenne.
00:28:50 La France devrait reconnaître l'État palestinien.
00:28:53 Troisièmement, la France devrait mettre tout son poids, si elle en a un,
00:28:56 pour essayer de pousser à la création de deux États,
00:29:00 avec un État juif, où je propose...
00:29:03 J'ai des propositions un petit peu audacieuses, mais il le faut.
00:29:05 Je propose qu'on reconnaisse que Jérusalem-Ouest est la capitale de l'État d'Israël.
00:29:11 Parce qu'on vit actuellement sur une fiction selon laquelle la capitale, c'était la vie.
00:29:15 Bon, vous savez que, d'ailleurs, Donald Trump,
00:29:17 suivi par le Guatemala et quelques autres petits États,
00:29:20 avait reconnu et a transféré son ambassade à Jérusalem.
00:29:23 Ça a fait un scandale.
00:29:25 Mais fondamentalement, je trouve que sur ce coup-là, Trump a raison.
00:29:28 Enfin, j'ai quand même...
00:29:31 Comme disait De Gaulle, quand on dit ce qui est, on fait scandale.
00:29:33 Mais c'est la vérité.
00:29:34 Jérusalem, c'est quand même la capitale du monde juif.
00:29:36 Enfin, il faut vraiment être d'une...
00:29:38 Donc moi, j'aime bien...
00:29:41 Je pense qu'il faut bâtir une politique internationale sur les réalités.
00:29:44 Donc je pense que la France devrait reconnaître l'État palestinien,
00:29:48 avec comme capitale Jérusalem-Est,
00:29:51 reconnaître l'État juif, ça s'est déjà fait,
00:29:53 mais reconnaître que la capitale est à Jérusalem-Ouest.
00:29:56 La France devrait aussi essayer de définir
00:29:59 une zone tampon entre ces deux États,
00:30:01 avec des casques bleus sans limitation de durée,
00:30:04 des casques bleus, donc des soldats de l'ONU,
00:30:06 avec différentes nationalités,
00:30:08 qui exerceraient en permanence une espèce d'État tampon,
00:30:13 avec une surveillance garantie par un certain nombre de grandes puissances du monde,
00:30:17 notamment les membres permanents du Conseil de sécurité,
00:30:20 avec également une aide qui serait donnée
00:30:23 au développement de forces économiques,
00:30:26 et non pas au développement de forces obscurantistes,
00:30:28 avec le jeu toujours trouble que les États-Unis ont,
00:30:31 avec notamment les frères musulmans ou le Qatar, etc.
00:30:35 Bon, voilà ce que je mets au débat,
00:30:37 mais pour cela, il faudrait que l'on ait de part et d'autre
00:30:39 des personnes qui veuillent la paix.
00:30:41 Or, c'est malheureusement...
00:30:42 Il y a beaucoup de citoyens israéliens juifs qui le souhaitent.
00:30:47 Bon, il y a aussi des palestiniens qui le souhaitent, voilà.
00:30:51 Mais les passions sont exacerbées de part et d'autre.
00:30:54 Voilà ce que je peux vous dire.
00:30:55 C'est pas vous ni moi, et malheureusement,
00:30:57 Édith, qui avons la clé de l'affaire.
00:30:59 En tout cas, ce qui est certain,
00:31:00 c'est que la France était beaucoup plus respectée du temps de De Gaulle,
00:31:04 parce que la France avait une position beaucoup plus équilibrée.
00:31:07 Maintenant, la France a une position totalement déséquilibrée.
00:31:09 Et comme on n'a pas les moyens, ça veut dire qu'on n'est plus écouté, en fait.
00:31:13 Voilà, Macron, par exemple, quand il s'est rendu récemment,
00:31:17 là, en Arabie saoudite, vous avez vu, c'est un nouveau désastre.
00:31:20 Mohamed Ben Salmane n'est même pas allé le voir.
00:31:22 Il avait se rencontré avec des représentants des Émirats, etc.
00:31:27 Personne n'a porté attention à Macron.
00:31:29 Alors que Vladimir Poutine, vous avez vu, s'est rendu en Arabie saoudite,
00:31:33 vous avez vu avec quel faste il a été reçu.
00:31:38 Donc les grands...
00:31:40 Il y avait également Xi Jinping, qui était allé en Arabie saoudite il n'y a pas très longtemps,
00:31:44 qui a été reçu avec un faste extraordinaire.
00:31:46 Donc actuellement, il y a un grand jeu qui est en train de basculer.
00:31:50 Le monde occidental est en train de perdre pied,
00:31:53 même les États-Unis, et d'être remplacé par notamment la montée en puissance des BRICS.
00:31:57 Et de ce point de vue-là, j'insiste encore une fois sur le fait qu'il devrait y avoir...
00:32:03 Et il y en a, d'ailleurs, des citoyens israéliens juifs et de la diaspora juive,
00:32:09 qui devraient quand même se dire qu'il ne faut pas...
00:32:12 Que la politique actuelle de l'extrême droite israélienne est une politique, à mon avis,
00:32:17 qui mène à une impasse.
00:32:19 – On va fermer ce volet sur la question proche-orientale,
00:32:22 si vous voulez bien, pour s'intéresser à présent à l'Ukraine.
00:32:25 Vous avez évoqué tout à l'heure le nom de Vladimir Poutine.
00:32:28 Il a donné récemment, jeudi plus exactement, un entretien.
00:32:31 Il a évoqué l'état des lieux du front ukrainien.
00:32:35 Ce que je vous propose, c'est de l'écouter tout de suite.
00:32:38 – Pratiquement, à toute ligne de la ligne de contact,
00:32:42 nos forces armées, disons-le modestement, améliorent leur position.
00:32:48 Pratiquement, tous sont en activité.
00:32:57 Et à toute durée, nous améliorons la position de nos armées.
00:33:03 C'est suffisant pour ne pas simplement se sentir confiant,
00:33:09 mais aussi pour avancer.
00:33:10 Et ce stockage de résistance, nous en avons parlé plusieurs fois,
00:33:15 est, je le répète, assuré par plusieurs composants.
00:33:19 [Musique]
00:33:26 – Donc on voit un Vladimir Poutine qui a l'air très confiant
00:33:28 sur la situation de son armée.
00:33:30 On peut d'ailleurs redouter que cette confiance le pousse
00:33:34 à aller plus loin avec ses troupes en Ukraine.
00:33:38 Et on se dit, finalement, tout ça pour ça.
00:33:39 N'aurait-il pas mieux valu faire la paix plus tôt ?
00:33:43 – C'est évident. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:33:47 Je suis l'un des rares sur la scène politique française
00:33:50 à avoir, depuis le début, je pose, excusez-moi de le citer encore,
00:33:55 mais d'avoir mis le bon diagnostic.
00:33:57 Je me suis fait traiter de tous les noms,
00:33:59 que je recevais des valises de Poutine, que j'étais ci, que j'étais ça, que j'étais…
00:34:04 Parce qu'il n'y a pas de débat en France sur cette question.
00:34:06 Vous savez, ce que donne la maturité et l'expérience politique,
00:34:10 quand on a… Moi, j'ai accompagné Mitterrand, Chirac,
00:34:14 j'ai rencontré beaucoup de chefs d'État quand je suis passé au Kiel Orsay.
00:34:17 Quand on a de la maturité, regardez les déclarations,
00:34:20 par exemple, de Dominique de Villepin sur Israël.
00:34:22 Il a été vilipendé, mais sur le fond, il a raison dans ce qu'il dit.
00:34:26 Bon, donc on est dans un pays en France où, maintenant,
00:34:29 quand on essaie de dire la vérité, la réalité des choses,
00:34:33 on se fait absolument agonir d'injure,
00:34:35 et d'ailleurs interdire médiatiquement, c'est mon cas,
00:34:38 parce que vous n'êtes pas dans la doxa.
00:34:41 Avec le recul du temps, beaucoup de gens vont commencer à réaliser quelque chose.
00:34:44 C'est qu'il fallait vraiment être siphonné pour penser que la Russie,
00:34:48 qui est quand même la première puissance nucléaire mondiale,
00:34:51 qui a des intérêts absolument vitaux sur cette question,
00:34:55 allait se laisser battre par une coalition d'une trentaine d'États
00:34:59 menée par les États-Unis d'Amérique,
00:35:01 qui ont des intérêts qui n'ont pas intérêt, en fait, à ça.
00:35:04 Donc vous avez au bout du compte...
00:35:07 Quand vous avez un peuple qui...
00:35:09 Qu'est-ce que... Qu'on le veuille ou non, qu'on dise que Poutine est un dictateur, etc.,
00:35:12 d'accord, mais il a un soutien massif de la population sur ce sujet,
00:35:16 puisque je rappelle qu'il ne s'agit pas d'une invasion de l'Ukraine par la Russie,
00:35:20 il s'agit d'abord et avant tout d'une guerre non déclarée de l'OTAN
00:35:24 pour démanteler la Russie,
00:35:26 avec un projet très précis de démantèlement de l'État russe.
00:35:30 J'ai eu l'occasion de l'expliquer chez vos confrères du Dialogue franco-russe.
00:35:33 Ça a été confirmé par Mme Victoria Nuland, la sous-secrétaire d'État américaine.
00:35:37 Il y a des projets de démantèlement,
00:35:38 comme il y avait d'ailleurs des projets de démantèlement de la Turquie et de l'Arabie saoudite.
00:35:43 Ça n'est d'ailleurs pas pour rien que Erdogan d'un côté et Mohamed Ben Salmane de l'autre
00:35:47 se sont rapprochés de la Russie lorsqu'ils ont vu les projets
00:35:49 venant de l'entourage du département d'État ou du ministère de la Défense américain
00:35:53 visant à la vente à la découpe de leurs États.
00:35:57 Donc, Poutine a réagi. Il a pris les devants en envahissant l'Ukraine.
00:36:05 Vous avez eu toute une orchestration extraordinaire en France.
00:36:08 On vous a expliqué que Poutine était au bout du rouleau.
00:36:12 Il avait la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie d'Asperger.
00:36:17 Il avait les pieds plats. Il souffrait d'un complexe de supériorité, d'un complexe d'infériorité.
00:36:21 Il avait un cancer du foie, du pancréas, de l'osophage. Je n'invente rien.
00:36:28 Bon. Là, vous voyez, c'est un homme en pleine possession de ses moyens.
00:36:33 – Qui veut un nouveau mandat d'ailleurs jusqu'à 2030.
00:36:35 – Oui, il va être réélu, bien sûr. – Ça vous choque, vous ?
00:36:39 – Écoutez, il y a quelque chose, je pense, qu'il faudrait vraiment
00:36:43 que les Français et la scène politique française commencent à comprendre.
00:36:47 C'est qu'admettre ce qu'on appelle l'altérité.
00:36:50 C'est-à-dire arrêter de donner des leçons de démocratie à la planète entière,
00:36:54 comme si d'ailleurs la France était un modèle de démocratie. Ça suffit.
00:36:58 La France est un pays, c'est une démocrature, comme on dit.
00:37:00 Ça a l'apparence d'une démocratie. En fait, c'est une véritable dictature,
00:37:03 puisqu'en fait, on le voit, on aura peut-être l'occasion d'en parler,
00:37:06 comment l'oligarchie, en ce moment, est en train de façonner les esprits
00:37:09 pour nous imposer des gens que les Français ne veulent pas,
00:37:12 qui sont totalement incompétents, pour être les successeurs de Macron.
00:37:15 Donc, il se trouve que, que ça plaise ou pas, Vladimir Poutine
00:37:19 restera dans l'histoire russe comme un des très très grands dirigeants de l'histoire russe.
00:37:23 Voilà. Quelqu'un comme au niveau de Pierre Le Grand, de la grande Catherine de Russie,
00:37:28 au niveau de Lénine. Bon, Lénine, on en prend ce qu'on veut,
00:37:30 mais c'est quand même un des grands dirigeants de l'histoire russe.
00:37:33 Et puis après, il y a Vladimir Poutine, qui est un type qui a quand même redressé la Russie
00:37:38 d'une façon absolument incroyable, en l'espace de quoi ? De 20 à 30 ans.
00:37:42 Bon. Normalement, la France, là aussi, devrait savoir, devrait appliquer
00:37:47 cette espèce d'aphorisme que De Gaulle avait dit à Peyrefitte.
00:37:53 Il avait dit à chaque fois dans l'histoire de France,
00:37:55 où la France a été en bon terme avec la Russie, ça a été des grands moments de notre histoire.
00:38:00 Il remontait même au mariage de Henri Ier avec Anne de Kiev, donc au XIIe siècle.
00:38:05 Et à chaque fois que la France a été en mauvais terme avec la Russie, ça a été des mauvais moments.
00:38:10 Il dit ça en 1965, au moment où il va lancer la politique de détente.
00:38:15 C'est De Gaulle qui l'a inventé.
00:38:17 Et quand il a commencé à créer la commission mixte franco-soviétique,
00:38:21 il y a des gens, bien sûr, qui l'ont traité de tous les noms.
00:38:24 – Des valises de Poutine aussi ? – Des valises de Brazhnev, je sais pas.
00:38:27 Mais non, il avait compris, De Gaulle, que le rôle de la France,
00:38:31 c'était d'essayer de faire le jeu de l'équilibre entre les nations,
00:38:35 le concert des nations qui est apparu après la guerre de 30 ans,
00:38:39 notamment avec les traités de Westphalie, de Meinster et de Osnabrück.
00:38:43 Donc De Gaulle avait compris que c'était le jeu que la France devait faire.
00:38:47 Normalement, aujourd'hui, la France n'aurait jamais dû prendre de sanctions contre la Russie,
00:38:52 qui d'ailleurs serait là d'être des sanctions contre l'Allemagne et la France.
00:38:56 La France aurait dû maintenir le dialogue.
00:38:59 La France devrait essayer d'entretenir des bonnes relations.
00:39:02 La France aurait dû demander à ses entreprises de rester en Russie.
00:39:07 Pour cela, il faudrait que la France ne soit plus dans l'UE.
00:39:10 On retombe toujours sur la même situation.
00:39:11 Avant d'aller sur l'Union européenne, je voudrais qu'on revienne sur la question des États-Unis,
00:39:16 sur le théâtre ukrainien.
00:39:17 Vous avez évoqué tout à l'heure pour le Proche-Orient,
00:39:19 en disant que Joe Biden était plutôt timide dans son soutien,
00:39:22 du moins plus timide que de coutume, en ce qui concerne le théâtre ukrainien.
00:39:26 Les États-Unis sont en phase de désengagement.
00:39:30 Je vous propose d'écouter tout de suite une déclaration d'Anthony Blinken,
00:39:33 il est secrétaire d'État américain.
00:39:35 Si vous regardez les investissements que nous avons faits dans la défense de l'Ukraine
00:39:40 pour faire face à cette agression,
00:39:42 90% de l'aide à la sécurité que nous avons fournie a été dépensée ici,
00:39:47 aux États-Unis, avec nos fabricants, avec notre production.
00:39:51 Et cela a produit plus d'emplois américains,
00:39:54 plus de croissance dans notre propre économie.
00:39:56 Il s'agit donc d'un processus gagnant-gagnant que nous devons poursuivre.
00:40:08 Alors cette déclaration a fait beaucoup réagir,
00:40:10 un processus gagnant-gagnant pour les États-Unis,
00:40:13 on a envie de dire business is business, quoi.
00:40:15 C'est d'un cynisme effarant,
00:40:18 mais c'est bien typique des États-Unis d'Amérique,
00:40:20 parce qu'en fait il s'agit de faire tourner le complexe militaro-industriel,
00:40:25 ça n'a rien de très nouveau.
00:40:26 Il s'agit peut-être aussi d'effacer quelques traces de laboratoires
00:40:29 qui avaient été avec des armes non conventionnelles,
00:40:35 bactériologiques ou autres.
00:40:36 Il s'agit peut-être aussi d'effacer quelques traces
00:40:38 laissées par Hunter Biden et Biden lui-même en Ukraine.
00:40:42 Enfin tout ça, c'est absolument dégueulasse,
00:40:45 parce que vous vous rendez compte le cynisme de cette déclaration,
00:40:48 alors même qu'il y a des centaines de milliers d'Ukrainiens qui sont morts.
00:40:53 C'est une honte absolue,
00:40:55 et la France participe de cette affaire.
00:40:58 Il est en train de se passer ce que j'avais dit depuis un an et demi,
00:41:01 qui est en train de se réaliser.
00:41:03 On a eu des quantités d'experts de bidon de plateau
00:41:06 qui sont allés sur BFM, sur LCI,
00:41:09 qui avaient été rebaptisés, vous savez, sur Internet,
00:41:11 la chaîne ukrainienne ou LCIA.
00:41:13 On a eu sur des chaînes de télévision
00:41:16 des gens qui nous ont expliqué que la Russie allait être battue, etc.
00:41:19 Vous savez, je vais remarquer quelque chose.
00:41:21 À Paris, dans les mairies,
00:41:23 elles s'étaient éclairées en bleu et jaune.
00:41:27 La mairie du 11e arrondissement, sur toute la façade,
00:41:28 c'était le drapeau ukrainien.
00:41:30 Pareil sur l'hôtel de ville.
00:41:31 Hier soir, je passe devant l'hôtel de ville de Paris
00:41:34 et la mairie du 11e arrondissement, c'est fini.
00:41:37 Discrètement, profitant des décorations de Noël,
00:41:39 hop, on a rangé le truc.
00:41:40 C'est-à-dire qu'on est dirigé en France
00:41:44 par une classe politique qui a un pois chiche dans la tête.
00:41:46 La seule chose qui compte, c'est faire carrière
00:41:49 en étant les larbins du narratif américain imposé par les médias.
00:41:54 On a des quantités de gens qui se sont mis à la remorque de l'Ukraine,
00:41:59 l'un des derniers d'entre eux n'étant pas le moindre,
00:42:02 c'est M. Bardella lui-même, qui a expliqué
00:42:04 qu'on avait été beaucoup trop naïfs avec la Russie,
00:42:06 qu'il fallait soutenir l'Ukraine.
00:42:08 Bardella, 28 ans, aucune expérience diplomatique
00:42:11 de quelque nature que ce soit.
00:42:12 M. Bardella, je suis désolé, c'est un larbin, c'est comme Mélanie.
00:42:15 Mélanie, c'est la même chose.
00:42:16 Elle avait dit, dans son programme de gouvernement,
00:42:19 qu'il fallait soutenir l'Ukraine.
00:42:21 C'est pas des dirigeants, ça.
00:42:22 Ça, ce sont des domestiques.
00:42:23 – Oui, mais alors, ça c'est facile aussi,
00:42:24 c'est quand on est à l'exercice du pouvoir
00:42:26 qu'on se rend compte des réalités aussi.
00:42:27 – Mais comment ça ?
00:42:29 Moi, je ne suis pas dans l'exercice du pouvoir.
00:42:31 Je mets au défi qui que ce soit de me mettre en défaut
00:42:35 par rapport à la réalité des événements.
00:42:37 Mais M. Bardella n'est pas dans l'exercice du pouvoir non plus.
00:42:40 Donc vous avez toute la pseudo-opposition
00:42:44 qui est là lorsqu'il y a eu le vote au Parlement européen
00:42:47 pour voter 50 milliards d'euros supplémentaires à l'Ukraine.
00:42:51 Les députés européens français,
00:42:53 ils ont tous voté pour, y compris LFI.
00:42:56 Les seuls qui n'ont pas voté pour, c'est le Rassemblement national.
00:42:59 Mais ils n'ont pas voté contre, ils se sont abstenus.
00:43:01 – Ils n'ont pas voté pour, en tout cas.
00:43:03 – Non, ils se sont abstenus.
00:43:05 Pourquoi s'abstenir ?
00:43:07 Moi, je peux vous dire que si nous,
00:43:08 on a des députés européens le 9 juin prochain,
00:43:11 et il suffit de dépasser 5%,
00:43:13 ça devrait quand même normalement pas être la mer à boire.
00:43:16 Mais je peux vous dire que si on a 5, 6 députés UPR,
00:43:18 dans ce genre de situation,
00:43:20 on votera contre le transfert,
00:43:22 enfin, je pense que d'ici là, ça sera peut-être réglé,
00:43:24 mais on votera contre le transfert de 50 milliards,
00:43:27 encore une fois, au gouvernement de Kiev.
00:43:31 Il n'y a aucune réflexion saine,
00:43:35 est autorisée dans les médias sur ces questions.
00:43:39 Alors, ce qui est drôle, enfin, ce qui est drôle, c'est triste, en fait,
00:43:42 c'est que vous avez des gens qui sont,
00:43:44 il y a des gens compétents en France.
00:43:46 Bon, il y a quelques experts qui sont compétents,
00:43:49 mais ils se réfugient, ils ne sont invités que sur Internet,
00:43:52 sur certains, donc, par exemple, chez vous, notamment,
00:43:54 vous faites un extrait, je vous l'ai déjà dit,
00:43:56 mais ce n'est pas pour vous flatter, c'est la vérité.
00:43:59 – Si, si, flattez-moi, flattez-moi.
00:44:00 – Non, non, non, vous faites un bon travail,
00:44:03 mais normalement, excusez-moi,
00:44:04 ce que nous faisons ici devrait avoir eu lieu
00:44:07 depuis des mois et des mois sur TF1,
00:44:09 sur France 2, sur RTL, Europe 1, etc.
00:44:12 Non, on a toujours une doxa,
00:44:15 et le problème, c'est que nous avons une classe politique française
00:44:18 qui s'est complètement couchée devant ce narratif.
00:44:22 Y compris M. Zemmour, y compris Mme Le Pen,
00:44:25 M. Bardella, Mme Marion Maréchal, tout le monde,
00:44:28 M. Mélenchon, tout le monde s'est couché.
00:44:32 Donc, le problème, c'est que maintenant,
00:44:34 on est en train de voir quelque chose d'énorme arriver.
00:44:37 Ce qui est énorme, c'est la défaite des États-Unis et de l'OTAN
00:44:40 face à la Russie, la Russie toute seule,
00:44:43 avec l'armement un peu fourni par la Corée du Nord,
00:44:45 et un petit peu des drones aussi venant d'Iran,
00:44:47 mais fondamentalement, la Russie toute seule,
00:44:49 qui a encaissé le choc d'une trentaine d'États.
00:44:52 Et donc, si les élections américaines arrivant,
00:44:56 le soutien des Républicains,
00:44:59 donc faisant désormais défaut à Zelensky,
00:45:04 les Américains disent aux Européens,
00:45:06 c'est à vous de payer.
00:45:09 – Mais Emmanuel Macron est ravi de cette situation.
00:45:11 Je vous propose qu'on l'écoute, justement.
00:45:13 Il est intervenu jeudi pour parler de ce soutien de la France à l'Ukraine.
00:45:16 – Nos deux pays sont déterminés à soutenir l'Ukraine
00:45:20 aussi longtemps qu'il le faudra en matière militaire, économique,
00:45:24 humanitaire et diplomatique, car il en va de notre sécurité collective
00:45:29 et du respect de l'ordre international
00:45:30 fondé sur le droit et nos valeurs communes.
00:45:33 Ce message, nous le porterons ensemble durant le Conseil européen
00:45:37 pour que l'Union soit au rendez-vous du soutien entier et durable à l'Ukraine.
00:45:40 [Musique]
00:45:45 – Alors là, une fois n'est pas coutume, c'est pas Ursula von der Leyen qui parle,
00:45:50 c'est Emmanuel Macron, président français depuis le péron de l'Élysée.
00:45:53 – Oui, il lit un document qu'il n'a pas écrit.
00:45:56 Macron, il lit un téléprompteur.
00:46:00 Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que Macron n'est pas maître de ses décisions.
00:46:05 Macron a été catapulté à l'Élysée par des forces
00:46:09 qui ont monopolisé à son profit tous les médias.
00:46:12 – C'est qui ces forces ? C'est quoi ces forces ?
00:46:14 – Toutes les milliardaires qui détiennent les grands médias,
00:46:18 l'oligarchie qui fixe le narratif, c'est ça la vérité.
00:46:21 J'en sais quelque chose, je l'ai déjà dit 50 000 fois,
00:46:23 moi j'ai eu droit à 0,8% du temps de parole pendant un mois.
00:46:27 Et avant, personne ne me connaissait.
00:46:29 Après, il y a des gens, j'ai fait un peu moins de 1%,
00:46:31 il y a des gens qui ricanent en disant "ah oui, sinon vous avez fait 1%,
00:46:34 vous comprenez, les Français ont tranché".
00:46:35 Non, non, quand on est arrivé au moment de l'élection du premier tour en 2017,
00:46:38 il y avait peut-être 4 à 5% des Français qui me connaissaient vraiment.
00:46:41 Voilà, donc j'étais pas le seul, il y a d'autres personnes,
00:46:44 je sais pas, Jean Lassalle, Nathalie Arthaud,
00:46:47 qui n'étaient pas connues ou très peu connues.
00:46:50 Il y a eu un bombardement médiatique en faveur de Macron,
00:46:53 enfin tout le monde le sait.
00:46:54 Et en 2022, il a été réélu sans campagne électorale,
00:46:57 sans que personne ne lui demande son bilan,
00:46:59 y compris Mme Le Pen qui lui a absolument rendu l'arce à l'élection très facile.
00:47:04 – Excusez-moi, après la crise du Covid, l'ouverture de l'Ukraine,
00:47:07 il fallait faire un examen pour que les Français aient compris le bilan.
00:47:12 Le bilan, il parlait bien quand même, pourtant il a été réélu.
00:47:15 – Oui, il avait aggravé de 1 000 milliards d'euros l'endettement public.
00:47:19 – Mais ça, les Français le savent.
00:47:20 – Mais non, écoutez, si j'avais été moi face à Macron au deuxième tour en 2022,
00:47:26 je peux vous dire que la tournure de l'entretien
00:47:28 n'aurait pas été le même qu'avec Mme Le Pen.
00:47:30 Voilà, et actuellement on assiste à quoi en France ?
00:47:33 Je dis vraiment ce que je pense.
00:47:36 L'oligarchie a décidé, maintenant Macron c'est terminé,
00:47:39 il est complètement carbonisé, tout le monde sait que c'est terminé.
00:47:41 Je ne sais même pas s'il va pouvoir durer jusqu'en 2027,
00:47:44 là il lit un truc, voilà, il est sous emprise cet homme, voilà.
00:47:49 C'est un homme qui est sous emprise, et donc l'oligarchie a décidé quoi ?
00:47:52 Elle a décidé, j'en suis absolument convaincu,
00:47:54 de tout faire pour que ce soit Édouard Philippe qui soit le successeur.
00:47:57 Bon, d'où d'ailleurs ces sondages complètement bidouillés,
00:48:00 l'homme politique le préféré des Français.
00:48:02 Vous savez que c'est l'homme politique,
00:48:04 parmi une petite liste nominative,
00:48:06 où il y a des gens qui sont mis, d'autres qui ne le sont pas.
00:48:10 Par exemple, moi je n'y suis pas, bien sûr, quand on propose aux Français.
00:48:14 Donc c'est pas l'homme politique préféré des Français,
00:48:16 c'est parmi la liste que je vous donne,
00:48:18 quel serait celui que vous préférez, voilà.
00:48:20 Moi je pourrais faire un sondage,
00:48:22 où j'apparaîtrais avec 98% des Français
00:48:24 qui diraient que je suis l'homme politique préféré des Français.
00:48:27 Il suffirait que j'ai un sondage,
00:48:29 je vous demanderai à choisir entre François Asselineau,
00:48:31 Emile Fourniret, Marc Dutroux, par exemple.
00:48:34 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:48:35 Donc les gens diraient "je préfère encore Asselineau".
00:48:37 Bon, c'est comme ça qu'on arrive à M. Edouard Philippe.
00:48:40 – C'est Michel Fourniret.
00:48:41 – Michel Fourniret, non c'était Emile Louis, pardon.
00:48:44 – Exactement.
00:48:45 – En plus de ça, après ça,
00:48:48 vous avez les redressements des sondages, etc.
00:48:51 Donc on apprend comme ça que M. Edouard Philippe,
00:48:55 qui a injecté du rivautril dans les Ehpad, si j'ose dire,
00:48:58 qui a fait le confinement, qui a contribué à l'endettement phénoménal
00:49:02 de plus de 600 milliards d'euros à l'occasion de la Covid,
00:49:08 qui veut porter la retraite à 67 ans,
00:49:10 qui a imposé le 80 km qui est en train d'entraîner à la ruine la ville du Havre, etc.
00:49:16 On veut faire croire que ce monsieur serait la coqueluche des Français.
00:49:20 Mais c'est incroyable !
00:49:21 Vous savez, je vais encore citer quelque chose.
00:49:24 L'UPR, UPR TV, notre chaîne de télévision,
00:49:27 on est à 90 500 000 vues cumulées.
00:49:32 J'ai regardé la chaîne de télévision de Horizon de M. Edouard Philippe.
00:49:35 Vous savez à combien il en est ? 60 000 vues !
00:49:38 – Non mais lui, il n'a pas besoin de chaîne YouTube.
00:49:40 Il est déjà dans les médias.
00:49:41 – Oui, mais s'il disait des choses intéressantes,
00:49:44 les gens se précipiteraient pour écouter.
00:49:46 C'est comme vous, vous avez beaucoup de vues.
00:49:48 Lorsqu'il y a quelque chose d'intéressant,
00:49:50 les Français, ils votent non pas avec les pieds,
00:49:52 mais ils vont regarder ce qui les intéresse.
00:49:55 Nous, on a 90 500 000 vues, et je suis interdit de tous les médias.
00:50:00 Et on prétend que M. Edouard Philippe serait la coqueluche des Français.
00:50:04 Mais ce qu'il faut savoir, c'est que l'oligarchie est maligne,
00:50:07 parce qu'elle sait bien aussi que ce n'est pas fait, Edouard Philippe,
00:50:10 parce qu'à la différence de Macron,
00:50:12 Edouard Philippe, les Français ont vu ce que c'était.
00:50:14 Le 80 km/h, la retraite à 67 ans, etc.
00:50:18 Les Français, fondamentalement, n'en veulent pas.
00:50:19 – Beaucoup parlent de Gabriel Attal.
00:50:21 – Il a sorti un bouquin qui ne se vend pas, d'ailleurs.
00:50:24 Il y a des quantités de signaux qui montrent que personne ne veut, en fait,
00:50:27 de M. Edouard Philippe, qui a cru finalement faire genre
00:50:30 en expliquant à chaque fois qu'il prenait la parole qu'il perdait ses poils.
00:50:33 C'était son programme politique, l'alopécie de M. Edouard Philippe.
00:50:38 Comme l'oligarchie sait très bien que ce n'est pas évident,
00:50:41 ils ont des fers au feu.
00:50:44 Et parmi les fers au feu qu'ils ont, j'en suis absolument convaincu,
00:50:47 il y a d'abord Marine Le Pen,
00:50:50 deuxièmement, Gabriel Attal et Bardella.
00:50:53 Et ce sont ceux qui sont prévus ensuite.
00:50:56 Parce que Mme Le Pen ou Bardella ne font absolument pas peur à l'oligarchie.
00:51:01 Bardella, je suis désolé, je sais que je vais choquer, mais c'est la vérité.
00:51:05 Qu'est-ce qui sépare Bardella de Macron, aujourd'hui ?
00:51:09 – La lutte contre l'immigration.
00:51:10 – Vous plaisantez ! Il est allé aux rencontres de Saint-Denis,
00:51:14 il a trouvé finalement, ben oui, finalement,
00:51:15 il n'y aura pas de référendum sur l'immigration.
00:51:19 De toute façon, ça veut dire quoi, le référendum sur l'immigration ?
00:51:22 – Pardonnez-moi, là, vous n'êtes pas juste.
00:51:24 Ils ont quand même contribué à voter la motion de rejet à l'Assemblée nationale.
00:51:28 – Attendez, il faut donner un semblant d'opposition.
00:51:31 – Oui, d'accord, enfin bon, vous n'êtes pas là pour sonder les reins et les cœurs non plus.
00:51:34 – Oui, vous voulez qu'on parle de ce qui vient de se passer,
00:51:36 qu'on apprend, qu'on a appris les 48 heures ?
00:51:39 Mme Meloni, en Italie, elle a été élue par les Italiens,
00:51:43 elle avait un programme, enfin c'était beaucoup, beaucoup plus que Bardella et Le Pen.
00:51:47 Elle avait dit « blocus » contre tous les immigrés, « blocus navale ».
00:51:52 Vous savez ce qu'elle vient d'annoncer ?
00:51:54 Elle a annoncé qu'elle allait, au cours de l'année 2024,
00:51:58 faire entrer 452 000 nouveaux migrants en Italie, en cas de la migration légale.
00:52:05 Alors si ça, ce n'est pas de la coquification énorme d'un électorat, c'est quoi ?
00:52:09 Eh bien pourquoi ? Moi, j'avais, excusez-moi encore, j'avais été…
00:52:12 – Non, on est en France, on n'est pas en Italie,
00:52:13 Méloni n'existe pas à être élue en France.
00:52:15 – Les gens qui me suivent regardent ce que j'avais dit
00:52:18 il y a un peu plus d'un an, quand Mme Meloni est arrivée au pouvoir.
00:52:23 Vous aviez Mme Le Pen, M. Bardella, M. Dupont-Aignan, M. Zemmour,
00:52:26 Mme Marion Marchal, etc. Tout le monde s'était effalicité à droite, à l'extrême droite,
00:52:31 c'était enfin, on allait avoir une autre Europe,
00:52:33 on allait tendre le coup à l'immigration,
00:52:35 et puis vous aviez à gauche, les pleureuses, c'était la petite fille de Mussolini,
00:52:40 le journal de l'Humanité avait étitré « les fascistes aux portes du pouvoir ».
00:52:44 Sur la scène politique française, mais allez vérifier si ce que je dis est vrai ou faux,
00:52:49 j'avais été le seul à dire « Mme Meloni, ça sera un non-événement ».
00:52:55 Pourquoi ? Parce qu'elle voulait rester dans l'UE, dans l'euro,
00:52:59 c'est pas qu'elle voulait, c'est qu'elle avait promis de rester dans l'UE,
00:53:02 dans l'euro, dans l'OTAN, dans la Cour européenne du droit de l'intérieur.
00:53:05 – Elle a tenu ses promesses. – Comment ?
00:53:06 – Elle a tenu ses promesses.
00:53:07 – Oui, mais ça, elle l'avait mis dans son programme de gouvernement,
00:53:11 avec Salvini de la Lega et avec Berlusconi, qui, depuis, passait de vie à Trepas.
00:53:16 Et elle avait également dit qu'il fallait soutenir l'Ukraine contre la Russie.
00:53:20 Donc elle avait coché toutes les cases, comme Bardella a coché toutes les cases,
00:53:25 comme Gabriel Attal coche toutes les cases, comme Mme Le Pen coche toutes ces cases-là.
00:53:30 C'est pour ça que ça ne fait pas peur à l'oligarchie.
00:53:32 – Mais est-ce que l'exercice du pouvoir, c'est pas forcément l'exercice du consensus ?
00:53:35 C'est-à-dire qu'on promet 100, on espère faire 100,
00:53:38 mais à la fin, on arrivera juste à faire 100 autres.
00:53:40 – Attendez, il y a quelque chose, j'ai une sainte horreur depuis que je suis enfant,
00:53:44 d'utiliser la crédulité des gens pour extorquer leur volonté.
00:53:51 Mme Le Pen, M. Bardella, écoutez-moi bien,
00:53:54 parce que je pense qu'il y a de très fortes chances qu'il soit élu en 2027,
00:53:58 plutôt Mme Le Pen, mais on ne sait jamais,
00:54:00 parce que Bardella, maintenant, quasiment, on est dans un système de dingue en Occident,
00:54:05 où quelqu'un qui a 28 ans, qui a expérience zéro en tous les domaines,
00:54:10 qui n'a fait que de la politique, qui lit des fiches sur un téléprompteur,
00:54:13 on va lui confier les destinées de la France, mais il faut être dingue,
00:54:16 il n'y a aucun pays au monde qui, normalement,
00:54:18 ne donne le pouvoir exécutif à quelqu'un qui a moins de 50 ou 60 ans.
00:54:21 – Le Canada. – Oui, bravo.
00:54:24 Donc, en réalité, si les Français sont suffisamment bêtes
00:54:30 pour ne pas voir que si Bardella, il en est question toute la journée dans les médias,
00:54:34 c'est parce qu'il sert les intérêts du système.
00:54:37 – Il en est moins question qu'Emmanuel Macron ou que la majorité présidentielle.
00:54:39 – Non, Bardella, c'est sans arrêt, c'est tous les jours, tous les jours, tous les jours.
00:54:43 – Mais c'est le deuxième parti de France.
00:54:45 – Oui, mais les médias, tout le monde, mais enfin, s'ils faisaient peur,
00:54:48 c'est comme Mélanie, Mélanie, elle était sans arrêt dans tous les médias en Italie,
00:54:53 en disant "oula, oula, c'est terrible, c'est la successeur de Mussolini, c'est effrayant",
00:54:58 mais si l'opligarchie a peur de quelqu'un, ils le cachent, c'est ce qui m'arrive,
00:55:05 parce qu'ils ont très peur de ce que nous, on pourrait faire,
00:55:08 parce que nous, nous sommes un mouvement qui est au-dessus du clélatour de droite-gauche,
00:55:11 nous nous inscrivons dans la pensée gaullienne,
00:55:14 nous nous inscrivons dans l'idée d'un Conseil national de résistance
00:55:17 rassemblant tous les Français pour reprendre notre souveraineté,
00:55:20 nous disons ce que personne n'a le droit de dire sous peine d'excommunication médiatique,
00:55:24 c'est que tant que la France restera dans l'Union européenne, dans l'euro, dans l'OTAN,
00:55:29 et accessoirement à la CEDH, nous ne pourrons pas régler aucun des problèmes,
00:55:33 et notamment pas le problème de l'immigration.
00:55:34 En revanche, ça c'est très bien d'avoir des Mélanie, d'avoir des Tsipras en Grèce,
00:55:40 d'avoir des Sébastien de Courtes en Autriche,
00:55:43 c'est-à-dire d'avoir quelqu'un qui dit aux gens ce que les gens ont envie d'entendre,
00:55:47 mais qui en fait n'auront aucune possibilité de modifier la situation.
00:55:52 Vous savez, laissez-moi encore, si vous me le permettez, quelques instants,
00:55:55 sur cette question migratoire.
00:55:57 On fait croire aux Français que le problème migratoire, ce serait ce qui se passe en Méditerranée.
00:56:02 Donc Mme Mélanie, c'était le blocus, etc.
00:56:05 On a régulièrement les affaires des SOS méditerranées.
00:56:09 Mais vous avez Mme Ylvanne Johansson, qui est la commissaire européenne chargée des affaires intérieures,
00:56:15 qui est une Suédoise.
00:56:16 Elle a été invitée à Madrid il y a une quinzaine de jours,
00:56:20 puisque c'est l'Espagne qui actuellement exerce la présidence tournante de l'Union européenne,
00:56:23 et elle a fait un discours.
00:56:25 Personne n'en a parlé en France, sauf moi.
00:56:27 Allez voir sur notre site ou sur mon compte Twitter.
00:56:30 Elle a dit ceci.
00:56:32 Elle a dit qu'en 2022, je ne suis plus de 2022 ou de 2023, je crois que c'est 2022,
00:56:37 il y a eu 3 500 000 migrants légaux qui sont entrés dans l'Union européenne,
00:56:47 c'est-à-dire qu'ils avaient des cartes de séjour distribuées par un des 27 États membres.
00:56:52 Et il y a eu 370 000 migrants illégaux,
00:56:56 c'est-à-dire en gros quelque chose comme 3,8 millions à 3,9 millions de migrants,
00:57:00 dont 10% d'illégaux.
00:57:03 Et elle a dit, ça c'est le premier point,
00:57:04 deuxièmement, hors de question de modifier Schengen,
00:57:08 c'est-à-dire que les migrants légaux peuvent circuler.
00:57:10 Troisièmement, l'Union européenne a besoin de migrants pour faire les travaux dans son économie,
00:57:17 ce que Mme Mélanie vient d'ailleurs de dire
00:57:19 en annonçant qu'elle va faire entrer 450 000 migrants en Italie l'année prochaine.
00:57:24 Et enfin, elle a dit, l'objectif de l'Union européenne,
00:57:27 c'est d'assurer des migrations sûres et ordonnées,
00:57:29 ce sont exactement les formules qui figurent dans le fameux pacte de Marrakech de 2018,
00:57:34 je crois que vous m'aviez invité peut-être à cette occasion,
00:57:36 et qui a été signé et ratifié par la France,
00:57:38 qui consiste désormais à considérer que dans le monde,
00:57:41 il y a des migrants et que les États ne doivent plus s'y opposer.
00:57:44 Je rappelle qu'il y avait 2-3 États qui avaient refusé,
00:57:48 notamment, je crois que la Pologne et la Hongrie s'étaient opposés à la ratification de ce document,
00:57:54 mais surtout les États-Unis d'Amérique, le Chili et surtout Israël,
00:57:56 parce qu'Israël n'est pas en question de s'y dire un truc
00:57:58 qui ferait que considérer que tout le monde peut venir s'installer.
00:58:03 Qu'est-ce qui se passe ?
00:58:04 Pourquoi est-ce que personne actuellement ne dit que le problème de l'immigration en France,
00:58:08 qui est un problème absolument fondamental,
00:58:10 c'est fondamentalement non pas les immigrants illégaux,
00:58:13 ce sont les immigrants légaux,
00:58:15 c'est-à-dire quelque chose comme 3-4 millions de personnes par an,
00:58:18 ça fait la population française en 16 à 17 ans.
00:58:21 Est-ce que la loi qui a été rejetée par l'Assemblée nationale traitait de ça ?
00:58:26 Absolument pas.
00:58:27 Est-ce que M. Zemmour, est-ce que Mme Le Pen, M. Bardella disent
00:58:31 qu'il y a, prévu par l'Union européenne,
00:58:34 d'avoir 3,8 à 4 millions de migrants par an,
00:58:38 tous les ans, au cours de toutes les années qui viennent ?
00:58:41 Pas du tout, ils restent dans l'Union européenne.
00:58:43 Donc c'est moi, si vous voulez, mon combat politique...
00:58:45 – Ils restent dans l'Union européenne, ils ne sont pas au pouvoir en l'occurrence.
00:58:47 – Non mais ils ont promis de rester dans l'Union européenne,
00:58:50 pas rêvé, ils ont fait comme Mme Mélanie,
00:58:52 ils peuvent dire ce qu'ils veulent,
00:58:54 ils peuvent dire "Mouh, avec nous, on va arrêter l'immigration".
00:58:58 Donc qu'est-ce qui va se passer ?
00:58:59 C'est quoi ce qui va se passer ?
00:59:01 Si les Français ne réagissent pas,
00:59:04 si les Français ne comprennent pas que ce qu'ils entendent dans les médias,
00:59:08 c'est de la foutaise, c'est de la manipulation,
00:59:12 si les Français se précipitent pour aller voter Bardella
00:59:15 au Rassemblement national,
00:59:17 ou pour voter pour Marion Maréchal aux européennes,
00:59:20 il va se passer quoi ?
00:59:22 Le RN aura, au lieu d'avoir 21 ou 22 députés,
00:59:24 ils en auront 23, la belle affaire, et ça ne changera quoi ? Rien.
00:59:28 Et si Mme Le Pen est élue en 2026 ?
00:59:30 – Si je peux me permettre, s'ils votent pour vous plutôt,
00:59:32 et que vous avez 5 ou 6 députés, François Asselineau,
00:59:34 ça ne changera rien non plus.
00:59:35 – Ah si, ça changera deux choses.
00:59:36 Premièrement, c'est que nous on fera du scandale tous les jours,
00:59:38 à chaque fois qu'on le pourra au Parlement,
00:59:40 comme l'avait fait Nigel Farage.
00:59:42 Moi je prendrai la parole au Parlement européen,
00:59:44 et je dirai ce que j'ai à dire.
00:59:45 Je dirai notamment qu'il faut poursuivre en justice Mme van der Leyen,
00:59:49 parce que l'affaire des 41 milliards d'euros d'achat passés à Pfizer,
00:59:54 elle va falloir qu'elle rengorge.
00:59:56 On poursuivra également, on essaiera de demander la poursuite
00:59:59 de quelqu'un qui est britannique,
01:00:02 commissaire européen chargé du marché intérieur,
01:00:04 qui, vous avez vu, a fait le Digital Security Act,
01:00:06 qui essaie de censurer Internet.
01:00:08 Ça n'a plus aucun rapport avec ses fonctions.
01:00:11 Et puis ce que nous demanderons également,
01:00:13 c'est qu'on exigera la fin des versements d'argent à l'Ukraine,
01:00:18 on demandera également l'arrêt des négociations de l'élargissement,
01:00:22 parce qu'on n'en a pas encore parlé,
01:00:23 mais c'est ce qui est en train de se passer.
01:00:25 C'est que Macron, vous vous rendez compte
01:00:27 que Macron a donné son feu vert à l'entrée,
01:00:29 au début des négociations avec l'Ukraine dans l'Union européenne.
01:00:32 La FNSEA, qui était pourtant un soutien de la politique européenne
01:00:36 de la France depuis des décennies, a dit
01:00:40 « Si l'Ukraine entre dans l'Union européenne,
01:00:42 c'est la fin de l'agriculture française ».
01:00:45 Un think tank britannique a calculé
01:00:48 que si l'Ukraine entre dans l'Union européenne,
01:00:49 ça va coûter 186 milliards d'euros sur 10 ans,
01:00:52 sur les 10 premières années.
01:00:54 C'est-à-dire pour la France qui paye pas loin de 20%,
01:00:56 36 milliards, 3,6 milliards par an,
01:01:00 pour en fait détruire notre propre agriculture.
01:01:03 Voilà ce qui va se passer.
01:01:04 Donc nous, si on a des députés,
01:01:06 on fera du scandale sur ces questions.
01:01:09 Et puis fondamentalement, il y aura aussi autre chose.
01:01:11 C'est que les grands médias,
01:01:13 enfin je les appelle, ils sont grands par leur auditeur,
01:01:17 mais ils sont pas grands par leur éthique,
01:01:18 ça c'est le moins que l'on puisse dire.
01:01:19 Mais TF1, France 2, Europe 1, France Inter, etc.
01:01:24 ne pourront plus matériellement nous dire
01:01:26 « Mais monsieur Asselineau, on vous invite pas,
01:01:28 parce qu'actuellement, c'est facile de dire,
01:01:29 vous n'avez pas de mandat électoral ».
01:01:31 Là, si on a des députés, dont je serai,
01:01:33 ils seront bien obligés de m'inviter.
01:01:36 Voilà. Et c'est justement ça qu'ils ne veulent pas.
01:01:38 C'est pour ça d'ailleurs que je vois que les médias
01:01:41 font tout pour en ce moment, pour les européennes,
01:01:42 on commence à parler de « Nous, je suis tête de liste
01:01:46 aux européennes ». Il n'en est jamais question,
01:01:49 ni dans les... Quand vous avez le journal Le Monde
01:01:53 qui a fait des articles en disant « Les têtes de liste,
01:01:56 je n'y suis pas », ni dans les sondages.
01:01:58 Je ne suis pas référencé dans les sondages.
01:02:01 Donc les gens qui me suivent, j'en vois beaucoup de gens,
01:02:03 de plus en plus, je fais des réunions publiques
01:02:05 qui ont beaucoup de succès.
01:02:07 Il y a des gens qui disent « Ah oui, c'est vraiment bien, etc.
01:02:09 mais bon, vous n'y arriverez pas, vous avez vu,
01:02:12 vous êtes... Dans les sondages, vous n'apparaissez même pas ».
01:02:16 On a fait 1,2% en 2019. Depuis lors,
01:02:21 tous les narratifs se sont effondrés.
01:02:22 L'Europe, c'est la paix. L'Europe, c'est la sécurité.
01:02:24 L'Europe, c'est le niveau de vie. L'Europe, c'est l'état de droit.
01:02:27 Tout ça, ça s'est effondré. Il y a de plus en plus
01:02:29 de gens qui viennent nous voir. Et donc,
01:02:33 il est absolument essentiel pour l'oligarchie
01:02:35 d'essayer de nous cacher. Normalement, aujourd'hui,
01:02:38 on a fait 1,2% il y a 5 ans. À mon avis,
01:02:41 normalement, on est entre 3 et 5 actuellement.
01:02:44 Mais c'est caché. Et on le sait,
01:02:46 on a chez nous des adhérents qui ont reçu
01:02:50 des appels téléphoniques de l'Institut de sondage,
01:02:53 qui ont dit « Voilà, c'est un sondage pour les Européens ».
01:02:57 Alors très bien. Donc, monsieur ou madame,
01:03:00 en 2019, vous avez voté pour quelle liste ?
01:03:03 Donc ce sont des gens de chez nous.
01:03:04 Donc ils disent « On a voté UPR, Asselineau ».
01:03:06 Très bien. Et en 2024, vous allez voter pour quelle liste ?
01:03:09 Alors ils disent « UPR, Asselineau ».
01:03:11 « Ah oui, mais non, j'ai pas ça sur ma liste », répond le...
01:03:14 Mais c'est comme ça que ça se passe.
01:03:16 Alors on a eu plusieurs témoignages.
01:03:18 On en a même filmé un avec un maire.
01:03:20 Vous trouverez ça sur notre chaîne.
01:03:22 Un maire d'un village de la Nièvre qui a porté témoignage,
01:03:25 justement, sur le fait qu'on lui demandait
01:03:27 de quel parti politique il n'y avait pas l'UPR.
01:03:29 Bon. Eh bien, à ce moment-là,
01:03:31 vous avez l'enquêteur de l'Institut de sondage qui dit
01:03:37 « Bon, ben j'ai pas l'UPR sur ma liste.
01:03:39 Alors je vous propose, vous mettez Bardella,
01:03:42 ou alors vous mettez Dupont-Aignan,
01:03:44 ou alors vous mettez autre ».
01:03:47 C'est comme ça que ça se passe.
01:03:49 Vraiment. C'est comme ça que ça se passe en France en 2023.
01:03:54 Et après ça, vous avez en plus de ça les redressements.
01:03:57 C'est-à-dire qu'on va lui mettre un, deux, trois points en plus.
01:04:00 J'ai vu un sondage au DOXA récemment, dans les échos,
01:04:03 qui donne aux Républicains huit points.
01:04:09 Qui donne sept ou huit points au PS, à Raphaël Glucksman.
01:04:13 Moi, je n'y crois absolument pas.
01:04:14 – Et alors, le mot de la fin, François Asselineau,
01:04:16 comment vous espérez changer cela ?
01:04:19 Que c'est un peu David contre Goliath.
01:04:21 – Oui, mais d'abord, je vous signale que David a triomphé de Goliath.
01:04:25 Reprenez vos Écritures saintes.
01:04:28 Et puis deuxièmement, parce qu'il y a quand même
01:04:30 une prise de conscience de plus en plus de Français.
01:04:32 Moi, je vois d'ailleurs dans les réunions publiques,
01:04:35 la moyenne d'âge monte beaucoup.
01:04:38 Avant, on se flattait, il y avait beaucoup de jeunes.
01:04:41 Mais en fait, il y a quelque chose qui est très important.
01:04:45 C'est qu'on a de plus en plus de femmes,
01:04:46 de plus en plus de personnes de retraitées.
01:04:48 Pourquoi ? Parce qu'il y a encore cinq ou sept ans,
01:04:52 il y a poursuit avant, l'idée de sortir de l'Union européenne
01:04:55 paraissait une idée extrémiste.
01:04:58 Et maintenant, c'est l'inverse.
01:04:59 C'est l'idée de rester dans l'Union européenne
01:05:01 qui apparaît comme une idée extrémiste.
01:05:03 Parce que vouloir faire entrer la Géorgie, l'Ukraine,
01:05:06 comme ça vient d'être décidé, la Moldavie, etc.,
01:05:10 c'est des dizaines et centaines de milliards d'euros.
01:05:13 Les Français comprennent que ça ne va plus du tout,
01:05:15 qu'on est devenu un bateau ivre.
01:05:17 Et donc, de plus en plus, l'instinct de survie
01:05:20 du peuple français s'est réveillé.
01:05:22 Et puis, il y a des gens qui se renseignent
01:05:25 de plus en plus sur Internet.
01:05:26 Je voudrais vous prendre l'exemple récemment de la Slovaquie.
01:05:29 Il y a un type qui s'appelait Robert Fico.
01:05:32 Alors, ça s'écrit Fico, ça se dit Fico.
01:05:35 Qui a été Premier ministre au Slovaque,
01:05:37 avait ensuite perdu les élections,
01:05:39 et puis, il y a un qui s'est représenté.
01:05:41 Et lui, il voulait arrêter le soutien à l'Ukraine.
01:05:44 Donc, il était interdit de tous les médias slovaks.
01:05:47 Bon. Il a fait sa campagne uniquement sur Internet.
01:05:51 Il a été élu Premier ministre.
01:05:52 Donc, je ne vois pas pourquoi...
01:05:53 C'est pareil d'ailleurs avec Narendra Modi
01:05:54 en Inde il y a quelques années.
01:05:56 Je ne vois pas pourquoi les Français seraient plus bêtes
01:05:58 que les Slovaques ou que les Indiens.
01:06:00 Les Français doivent aller massivement sur Internet,
01:06:03 chez vous, chez d'autres,
01:06:04 et se faire une opinion par eux-mêmes
01:06:08 en ayant bien compris que les médias
01:06:12 leur poussent non pas la vérité,
01:06:13 mais une fausse réalité qui est celle qui convient
01:06:18 à ceux qui détiennent les médias
01:06:19 pour maximiser leur intérêt personnel
01:06:21 et le profit de leur entreprise.
01:06:23 – Merci beaucoup François Asselineau.
01:06:25 Ça sera le mot de la fin.
01:06:26 Merci à tous de nous avoir suivis
01:06:27 pour cette nouvelle émission.
01:06:28 Si vous ne l'avez pas déjà fait,
01:06:30 je compte sur vous pour laisser vos commentaires,
01:06:32 pour partager bien sûr cette vidéo.
01:06:34 Et puis pensez, là encore, si vous ne l'avez pas déjà fait,
01:06:36 à cliquer sur le pouce en l'air pour améliorer le référencement
01:06:38 et donc notre succès.
01:06:40 Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine.
01:06:41 On parlera plutôt de santé publique.
01:06:44 Portez-vous bien d'ici là.
01:06:45 À bientôt.
01:06:46 [Musique]
01:06:57 [Musique]
01:06:59 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]
01:07:02 [SILENCE]