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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité.
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Transcription
00:00 9h-11h, Europain Culture Média
00:03 La musique de Squid Game qui ouvre votre spectacle Fabrice Eboué. Je me suis demandé d'ailleurs s'il y avait un message particulier
00:14 parce que vous allez dézinguer tout le monde. Non pas du tout et d'ailleurs je ne savais même pas que c'était Squid Game, vous la prenez aujourd'hui.
00:20 C'est vrai ? Non parce que moi mon spectacle ne commence pas réellement à ce moment là pour moi. C'est mon régisseur en fait qui m'a dit
00:25 tu vois avec ça, ça tape dans les mains à tous les coups
00:27 et c'est vrai que ça ne rate pas parce qu'on met plein de chansons françaises d'époque juste avant
00:31 c'est très rare chez les comiques parce qu'on met du Reggiani, des choses très glauques, c'est assez rare pour lancer un spectacle comique.
00:36 Et derrière il faut peut-être quand même relancer la sauce, donc il met ça et c'est vrai que quand ça part, ça part bien.
00:41 Ça part vraiment. Bon alors adieu hier et alors là cette fois ce sont vraiment vos adieux à
00:45 adieu hier puisque vous jouez les toutes dernières dates de ce spectacle.
00:48 Vous l'avez joué combien de fois ce spectacle ? Vous avez compté ou pas ? Non mais je crois que ça fera deux ans là.
00:54 On a dû le jouer peut-être 200 fois, des choses comme ça ouais.
00:57 On essaye toujours, c'est l'avantage sur le cinéma, c'est qu'on peut toujours faire évoluer les choses,
01:03 l'adapter un petit peu au temps qui passe donc
01:05 ça va et puis c'est toujours un plaisir, c'est du spectacle vivant, il se passe plein de choses dans la salle
01:09 donc non non c'est toujours un plaisir à le jouer.
01:12 Et alors si ça s'appelle adieu hier c'est parce que vous vous en prenez un petit peu à notre époque,
01:16 au décalage que vous ressentez parfois, qu'on peut tous ressentir d'ailleurs
01:20 par rapport à notre époque, il y a un moment de bascule, c'est quoi ? C'est vers 40 ans où on commence à
01:24 ressentir un petit peu ce petit décalage ?
01:27 Chacun le ressent quand il veut le ressentir.
01:29 Non je crois que la bascule c'est le fait qu'il y a ceux qui sont nés
01:32 avant l'ère du numérique et ceux après, en tout cas ceux qui maîtrisent le numérique
01:36 et ceux qui s'adaptent, moi je fais partie de ceux qui essayent de s'adapter.
01:40 Et puis une société aussi où la moindre différence doit être célébrée,
01:43 ça ça vous agace, chacun a son petit combat dans son coin.
01:47 Oui oui, ce que je dis dans le spectacle, alors je l'illustre, j'aime pas faire des vannes en promo parce que c'est toujours sorti du contexte,
01:53 mais je parle effectivement du fait qu'aujourd'hui la moindre différence devient une revendication.
01:58 Avant c'était juste bon, voilà chacun avait son petit truc en plus, en moins, je ne sais pas,
02:03 mais aujourd'hui ça devient une revendication, des manifestations, plein de choses,
02:07 et ça devient compliqué parce que la moindre chose devient un combat.
02:10 Il y a une autre chose qui vous agace un petit peu, vous en parlez dans ce spectacle, c'est la diversité,
02:14 ça fait partie des mots en vogue qui ne vous plaisent pas trop,
02:17 mais vous avez quand même accepté un jour une invitation à l'Elysée pour un débat autour de la diversité.
02:22 L'idée c'était de rebaptiser des noms de rue, c'est ça ?
02:24 Oui c'est ce que je raconte, enfin ce que je raconte ce qui est réel d'ailleurs,
02:28 c'était la deuxième fois que j'ai été invité, j'ai toujours refusé parce que je me méfie quand même de la récupération des politiques,
02:33 j'avais été invité sous François Hollande,
02:36 voilà, d'ailleurs c'était amusant puisque c'était Raoul Castro qui était invité,
02:40 donc je me suis dit, puis ce qui est marrant c'est qu'on reçoit un carton,
02:43 j'ai tourné deux films à Cuba, je précise pourquoi, je n'étais pas invité parce que je suis un ami spécialement des dictateurs autres,
02:48 mais ce qui est marrant c'est qu'on reçoit un carton de l'Elysée,
02:52 vous ne savez même pas en fait qui est invité, on vous dit en l'honneur de la participation de Raoul Castro,
02:57 mais on ne sait pas combien on va être, ça se trouve on allait être quatre dans la cuisine à bouffer de pizza,
03:01 donc sur le moment je me dis, puis je dis, alors j'appelle des potes, j'y caisse le tampon,
03:06 je dis, allez je ne veux pas me mouiller, et la différence avec Emmanuel Macron c'est qu'en l'occurrence,
03:10 on était invité par rapport au fait que j'ai participé à la création du film "Tout simplement noir",
03:15 et on visionnait ce film avec des acteurs, je disais ce terme, mais de la diversité,
03:20 et ensuite il y avait des débats, des solutions sur les populations dites afro-caribéennes en France,
03:26 donc je me suis dit, là j'hésite, j'hésite, et puis je me suis dit, allez j'y vais,
03:30 et ce que je dis à la fin c'est surtout un pote m'a dit, vas-y au pire ça te fera un sketch,
03:34 et c'est vrai qu'à la fin j'ai dit que...
03:36 - Ça vous a fait un très très bon sketch, et vous parlez du président Macron,
03:40 notamment avec lequel vous avez quelques points communs, vous en parlez dans ce spectacle, extrait.
03:44 - Il faut savoir qu'on a deux points communs avec le président Macron,
03:48 on est tous les deux nés en 1977, et on a fréquenté le même établissement scolaire,
03:54 la Providence à Amiens, et là les plus futés de la salle se disent,
03:58 donc potentiellement t'as été dans la même classe que Macron, et non,
04:02 puisqu'il avait un an d'avance, et j'avais un an de retard.
04:05 (Rires)
04:07 C'est pour ça qu'il y en a un qui finit comique, et l'autre président.
04:09 (Rires)
04:10 - Mais néanmoins il a voulu venir à votre spectacle, Emmanuel Macron.
04:13 - Ah non, enfin j'ai pas...
04:15 - Il parait que vous avez, soit disant, dû le refuser,
04:17 parce que pour la sécurité c'était trop compliqué.
04:19 - Ah non, non, je suis pas au courant du tout.
04:21 - Ah fake news, fake news.
04:23 - Il va le regarder sur Amazon le président.
04:25 - Je pense qu'il a le mieux maintenant, parce qu'effectivement vous pouvez voir aussi
04:28 ce spectacle sur Amazon Prime Vidéo, et puis le précédent aussi,
04:33 qui s'appelait "Plus rien à perdre", et si vous voulez aller voir directement
04:36 sur scène Fabrice Eboué, c'est au Folies Bergère notamment que ça se passe,
04:39 du 24 au 28 janvier, vous êtes avec nous jusqu'à 11h.
04:43 Fabrice, et dans deux minutes on dresse votre portrait sonore.