• l’année dernière
Avec le Professeur Didier Raoult, microbiologiste et directeur de l'IHU Marseille.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-12-13##

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News
Transcription
00:00 Ici Sud Radio, les français parlent aux français.
00:08 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:11 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 Dans tous mes états parce que, paraît-il, un nouveau variant est annoncé pour les fêtes de Noël.
00:25 Oui, oui, le petit papa Noël quand il descendra du ciel avec ses virus par millier qui n'oublie pas mon petit quoi ?
00:34 Mon petit Covid, je ne sais pas.
00:36 Non mais, on aurait envie de rire et si ça ne faisait pas pleurer.
00:41 On parle de la pandémie qui est terminée.
00:44 L'OMS a dit fin de la pandémie, tout va bien.
00:47 Et puis voilà, un dernier petit variant, JN1.
00:50 Il s'appelle JN1.
00:52 Il est en pleine progression.
00:54 Et alors, vous avez dans les journaux, dans les médias, on dit "Attention, vaccinez-vous, c'est le plus important".
01:01 Et on a l'impression que c'est une espèce d'ère qu'on a entendue depuis 2021, depuis 2022, etc.
01:09 Et que ça se renouvelle.
01:10 Bonjour Professeur Didier Raoult.
01:12 Bonjour.
01:13 Bonjour.
01:14 Alors, dites-moi, moi je voudrais non pas qu'on fasse le bilan de ces quatre ans.
01:18 Ça fait pratiquement quatre ans que nous connaissons, je ne dirais pas la chanson, mais le discours et ce narratif.
01:24 Et on a l'impression que chaque fois, on revient un peu dans le même discours.
01:29 En tout cas, à chaque fin d'année ou début d'année.
01:32 Vous dites souvent dans vos tweets, Didier Raoult, vous dites "Nous les gentils".
01:38 Mais est-ce que les gentils sont vraiment, est-ce que c'est la gentillesse qu'il faut aborder ou autre chose en ce moment ?
01:44 Avec ce narratif qui revient de façon absolument cyclique.
01:50 Si vous voulez, quand je dis "C'est nous les gentils", c'est parce qu'on a été accusé de tous les maux.
02:00 Et que pendant tout ce temps, on n'a fait que de la science.
02:03 Et finalement, à peu près tout ce qu'on a dit sur la science s'est révélé exact.
02:08 Je vais vous dire, moi, il se trouve que, je vous remercie de m'avoir invité à parler de ça.
02:12 Parce que depuis quelques mois maintenant, je suis très concentré avec certains de mes collègues sur l'analyse des séquences.
02:23 On a, dans ce Covid, il y a des millions de séquences de génome.
02:29 Les virologues avaient beaucoup de retard sur la séquence.
02:32 Moi, je fais des séquences génomiques depuis 2000.
02:36 Et donc, on s'est rendu compte que les virologues faisaient très peu de séquences comparées à nous en microbiologie.
02:42 Il y a plus d'un million de séquences d'Echagolie et quelques centaines de la grippe. C'est ridicule.
02:47 Donc, il y avait un énorme retard sur les séquences.
02:50 Les gens ne savaient pas analyser les séquences.
02:52 Et vous avez vu au début, moi, quand j'ai commencé à parler des premiers variants, on était en août 2020.
02:59 Les gens me disaient que les variants n'existaient pas.
03:02 On venait sur la télévision et on disait qu'il n'y avait pas de variants.
03:06 Le virus ARN est vraiment déraisonnable. C'est de l'ignorance brutale.
03:10 En réalité, bien entendu, ce qu'on voit maintenant, pour en venir à ce virus,
03:15 il y a deux choses qui sont intéressantes chez ce virus.
03:20 Il a 39 mutations de plus que le virus Omicron antérieur.
03:27 Vous parlez du virus JN1 ?
03:31 Il a 63 mutations de différence par rapport à l'AEA.
03:36 Donc, il n'a pas arrêté de muter dans la spike.
03:41 Maintenant qu'on analyse avec le recul toutes ces poussées épidémiques, on voit deux sortes de choses.
03:49 La première, c'est qu'il y a des mutations fertiles.
03:53 On a appelé les mutations fertiles celles qui ont plus de 800 enfants.
03:57 Il y a eu plus de 800 virus séquencés à la suite de l'apparition de cette mutation.
04:02 Il y a des mutations qui sont neutres ou qui ne sont pas fertiles.
04:08 Et quand elles s'accumulent, il y en a à peu près une qui est stabilisée tous les 15 jours au cours d'une épidémie.
04:16 Et quand il y en a eu sept, le virus est tellement dispersé qu'il s'arrête.
04:20 C'est-à-dire qu'une poussée épidémique avec un variant dure en moyenne trois mois à trois mois et demi.
04:27 Et c'est ce que tu as pu y compris avec l'omicron.
04:30 Chaque poussée commence lentement.
04:33 Parfois, ça vient de très loin.
04:35 Ce variant-là vient de février 2022.
04:39 Il vient de très loin et il explose.
04:42 Le variant actuel, le B.2.86, le dernier émergeant, il fait maintenant 50% des cas diagnostiqués.
04:59 Il n'est pas plus grave que les autres omicrons, mais il est très fréquent.
05:04 Et bien entendu, les complications sont plutôt les sujets âgés et beaucoup de surinfections bactériennes.
05:12 Une chose très mystérieuse, c'est que les bactéries qui surinfectent les infections virales étaient absentes les deux premières années,
05:21 c'est-à-dire pneumococque et hémophilus.
05:23 Et maintenant, à partir de la troisième année, elles redeviennent fréquentes avec l'omicron.
05:26 Et c'est à nouveau les pneumococque et les hémophilus.
05:29 Ce qui veut dire que quand les choses durent un peu, il faut donner des antibiotiques.
05:32 Même si on dit... J'espère que la loi d'Armanin sur le fait de ne pas dire "le gouvernement n'est pas encore impliqué",
05:39 si le gouvernement dit le contraire, les infections virales respiratoires meurent souvent d'infections bactériennes en réalité.
05:45 Donc, même s'il ne faut pas le dire, comme la loi n'est pas passée, on ne taxera pas de 15 000 euros,
05:51 parce que je suis en désaccord avec ce que l'on peut...
05:54 - Avec la loi. Mais est-ce que ça veut dire, en fait, ce que vous expliquez, professeur Raoult,
06:00 est-ce que ça veut dire que, encore une fois, on va nous dire "attention, faites attention, c'est le retour".
06:07 Comme on nous a dit en 20 ou 21, c'est "attention, faites très attention, est-ce qu'on va avoir le retour".
06:15 Je dis ça pour nos auditeurs qui demandent "retour du masque, retour des gestes barrières,
06:19 retour de confinement, mais enfin peut-être, etc."
06:23 Est-ce qu'on va retrouver tout le narratif qu'on a entendu pendant un an et demi à deux ans, depuis 2020 ?
06:30 - Déjà, si vous voulez, je ne prédis pas en science, mais alors, sur les humains et sur les capacités de ce gouvernement,
06:38 je suis bien capable de savoir ce qu'ils vont dire. Je ne me prononcerai pas.
06:43 Ce que je peux dire, en revanche, c'est que, vous voyez, je suis consistant avec ce que je disais depuis 2020,
06:51 le fait de choisir des vaccins sur une toute petite partie du virus favorise le fait que le vaccin ait une efficacité
06:59 qui soit remise en cause par les variations de cette partie-là.
07:03 Et là, le fait qu'il y ait tellement de variations à Spike, y compris structurales,
07:07 on a fait un papier déjà là-dessus avec mon ami Jacques Fontenay qui prédit les structures de ça,
07:13 qui montre qu'effectivement, la chance pour que le vaccin réalisé antérieurement protège de cette Spike-là est relativement faible.
07:21 - Oui, c'est ça.
07:22 - Parce que, tout simplement, plus la cible est faible, moi j'avais suggéré depuis le début de faire au contraire du vaccin entier,
07:29 qui marche en réalité, ni... La seule étude que j'ai vraiment lue, c'est celle de Taïwan,
07:35 où il y avait à la fois le vaccin chinois et le vaccin de Pfizer, sur Omicron,
07:39 donnait des résultats qui étaient comparables.
07:41 J'espère que ce soit meilleur avec le vaccin entier, mais ce n'était pas le cas.
07:44 Ce vaccin comparable n'est pas très bon, on vous a entre-temps de 40% en protection.
07:48 Donc, il y a une vraie question de réflexion sur un vaccin qui soit moins ciblé,
07:54 quelle que soit la technique utilisée, mais en tout cas, moi je pense qu'il y a beaucoup d'autres antigènes dans ce virus,
08:02 et que de tout baser sur juste une cible très étroite, ça favorise l'émergence de résistance dans cette cible.
08:12 - Or, actuellement, non mais je veux dire, et là ce ne sont pas des prédictions,
08:16 actuellement, on encourage à nouveau une grande campagne de vaccination, etc.
08:23 Ce sont des faits, c'est-à-dire que les vaccins, encore une fois, il ne s'agit pas d'être pro ou anti,
08:28 mais les vaccins existants aujourd'hui qu'on distribue, Pfizer et autres,
08:33 ne touchent, si je vous comprends bien, si je vous suis bien, qu'une partie effectivement très étroite de la séquence du virus.
08:42 - Oui, oui, le vaccin, oui, c'est des vaccins qui ne touchent que la spike,
08:49 qui est celle dans laquelle, je vous ai dit, il y a 63 mutations par rapport à celui d'avant,
08:54 et là, 39 par rapport au micron qui a servi à faire le nouveau vaccin.
08:59 Donc, si vous voulez, qui plus est, je crois, mais après, tout le monde a le droit d'analyser les choses telles qu'elles sont,
09:07 mais si actuellement on est toujours d'une épidémie à l'autre, après avoir fait je ne sais pas combien, 18 milliards d'injections vaccinales,
09:14 c'est que l'idée que le vaccin allait contrôler les variations des virus et leur potentiel,
09:22 le potentiel épidémique des nouveaux variants, n'est quand même pas réalisé.
09:26 Donc là, il ne s'agit pas d'être que, moi, je garde la même position là-dessus, que je n'ai pas de raison de changer,
09:32 que les gens qui ont un risque de faire une forme grave, c'est-à-dire les sujets âgés de plus de 70 ans,
09:39 ou les sujets qui ont des facteurs de risque importants face au vaccin,
09:43 on peut toujours imaginer qu'ils aient un bénéfice.
09:45 Pour les autres, on ne peut même pas imaginer qu'ils aient un bénéfice,
09:48 pas même celui d'empêcher la circulation du virus,
09:50 parce que sinon, il y aurait des pays qui ont vacciné comme des fous,
09:53 qui auraient évité d'avoir de nouvelles épidémies.
09:57 Tout à fait. Mais ce qui est étonnant par rapport à ça, quand même,
10:00 et là je parle aux citoyens et je dirais aux philosophes en tout cas,
10:05 à quelqu'un qui réfléchit aussi sur l'éthique,
10:07 ce qui est étonnant, c'est qu'on sait depuis maintenant pas mal de temps
10:11 que le vaccin n'empêche ni la transmission ni la contamination,
10:15 ça, pratiquement tout le monde, en tout cas beaucoup de gens,
10:20 l'ont reconnu, même les plus acharnés au début.
10:25 Et puis, ce qu'il y a aussi, c'est qu'à part cette histoire,
10:29 c'est qu'on sait aujourd'hui que le vaccin, non seulement n'empêche rien,
10:35 mais on refait des campagnes, le ministre de la Santé,
10:39 l'actuel ministre de la Santé a dit, là aussi, aucun effet secondaire.
10:42 Ce qui est étonnant, c'est que des gens parlent encore,
10:45 affirment qu'il n'y a aucun effet secondaire,
10:48 alors que du matin au soir, du soir au deux-matins,
10:50 on a des résultats quand même chiffrés et des constats.
10:54 C'est ça qui m'étonne encore une fois, que des gens ne veulent pas admettre
11:00 et là, donc, ça officielle, pratiquement, disent "Allez, on continue comme avant".
11:04 Oui, et puis, non seulement ça, mais je vous rappelle ça,
11:08 parce que je ne sais pas très bien où on est sur ce point,
11:11 parce que je ne suis pas à l'actualité de manière très précise,
11:14 mais encore une fois, il y avait une loi que voulait poser Darmanin,
11:17 je ne sais pas où elle en est, dans laquelle il punirait le fait
11:21 de dire scientifiquement ou médicalement qu'il n'est pas ce que dit le gouvernement
11:25 d'une amende de 15 000 euros de peine de prison.
11:28 Oui, c'est pas mal ça.
11:29 C'est pas rétrospectif, sinon il m'inonderait.
11:33 C'est d'ailleurs envisager la possibilité que le temps donne raison
11:39 à ceux qui n'étaient pas d'accord avec ce que disait le gouvernement à un moment donné.
11:43 Donc, si vous voulez, je ne sais pas s'il a existé dans notre histoire
11:48 de contraintes, d'obligations de ne plus communiquer
11:52 sur la version officielle de la science dans toute l'histoire de notre pays,
11:56 je ne crois pas.
11:57 On est arrivé à un degré de dictature qui est invraisemblable.
12:02 Ça a existé dans les pays communistes sous Staline.
12:06 Staline avait empêché de parler de génétique après Lysenko.
12:11 L'idée n'existe pas, tout est acquis, mais je n'ai pas d'autres exemples en tête
12:16 d'un pays qui est imposé aux scientifiques de ne donner comme version
12:23 que la version officielle, ce qui est l'antagonisme même de la science.
12:26 La science va déjà très mal en France, elle ira juste un peu plus mal,
12:29 mais c'est très inquiétant.
12:32 Ça c'est l'extrême inquiétant.
12:33 Il y a une dérive dans le fait de vouloir absolument avoir raison
12:37 sans savoir de quoi on parle, qui est très gênante.
12:40 Et ils le disent en plus au nom de la science.
12:42 C'est ça qui est tout à fait extraordinaire.
12:46 Oui, avec une dégradation d'ailleurs dans la performance scientifique
12:52 personnelle des ministres de la Santé, qui est spectaculaire.
12:55 Il y en a eu cinq de mise à jour.
12:58 On pouvait penser que la première avait un pas de gras.
13:00 On n'a pas eu beaucoup d'atomes crochus avec Mme Buzyn,
13:03 mais quand même, elle était censée savoir parler.
13:07 On a vu ce dégradé, et là maintenant,
13:11 vous avez quelqu'un qui n'a plus rien du tout à voir avec la médecine.
13:13 On a une secrétaire médicale au cou d'avant.
13:16 C'est ça qui va nous dire, écoutez M. Raoult,
13:19 je vais vous dire ce que c'est la science.
13:20 Moi, ça m'émeut.
13:22 Moi, je fais ça depuis 40 ans.
13:25 Il y a quelqu'un qui me dit, vous êtes un imbécile,
13:29 je vais vous dire ce qu'est la science.
13:30 Et si vous ne dites pas que c'est la science,
13:32 on va vous foutre 15 000 euros de pénalité.
13:34 Je suis là, je ne sais pas ce qu'il faut faire.
13:37 Se taire ou émigrer, enfin on ne sait pas.
13:39 C'est vraiment le fond du fond.
13:42 Là, on a atteint, je ne dis pas le gaz souchiste,
13:44 mais c'est les ignorants qui parlent au sachant,
13:48 au bon sens du terme.
13:50 C'est quand même assez préoccupant.
13:52 Merci Didier Raoult, merci de cet état délieu.
13:55 Merci Professeur Raoult.
13:56 Je vous rappelle que vous êtes bilingue microbiologiste et directeur de l'IHU de Marseille.
14:00 Vous commencez à en avoir l'habitude sur Sud Radio,
14:02 le grand sapin de Noël.
14:04 C'est maintenant, c'est le moment pour vous, peut-être,
14:06 de remporter des milliers de cadeaux que nous avons à vous offrir jusqu'au 25 décembre.
14:10 On a des coffrets, couteaux, des tables, des ateliers français Perceval,
14:14 des casques Bluetooth, des enceintes connectées, des tablettes tactiles,
14:17 des séjours, des bons cadeaux.
14:19 Bref, vous connaissez la musique.
14:20 0 826 300 300 pour tenter de remporter un cadeau.
14:24 Tiens, nous sommes le 13, alors le 13e appel remportera le cadeau aujourd'hui.
14:28 0 826 300 300.
14:30 A tout de suite sur Sud Radio.
14:31 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états, midi 14h.
14:36 André Bercoff.

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