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Axelle Red refait sa télé ce samedi 9 décembre avec Eric Dussart et Jade. Au programme : Une notoriété difficile à assumer, le contraste entre les paillettes de l'univers de la musique et les causes humanitaires qu'elle défend, ses pires souvenirs en plateau télé ou encore sa relation avec Renaud ! Marc-Antoine Le Bret l'a rejointe dans le studio pour interpréter ensemble le tube Manhattan-Kaboul.

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Transcription
00:00 Cet emballement médiatique autour de vous qui va s'accentuer avec le deuxième album à Taton qui s'écoule à un million d'exemplaires.
00:05 Vous dites qu'il vous a perturbé, ça vous déstabilise ?
00:07 Ça m'a perturbé, ça m'a fort perturbé et puis je me suis engagée assez rapidement aussi humanitairement
00:13 et de voir ce contraste de tout seul qui ne peuvent pas réaliser leur rêve avec peut-être les mêmes talents
00:18 ou qui n'ont pas eu les possibilités de le développer.
00:20 Et j'ai mal vécu tout ça.
00:22 C'était trop d'un coup ?
00:24 Oui, et je me rappelle après une tournée, je suis rentrée chez moi.
00:27 Je suis restée avec la lumière éteinte pendant deux jours.
00:30 Et j'ai compris aussi tout à coup toutes ces histoires qu'on entend et que je ne comprenais pas avant
00:35 de quelqu'un qui s'appelle Michael Jackson par exemple
00:38 où les gens se disaient "mais il est fou"
00:41 Non, il n'est pas fou, c'est juste que c'est perturbant, c'est vraiment perturbant.
00:44 Je vous cite le star system, j'ai tout de suite compris que ça rendait dépressif.
00:47 Ça ne rend pas heureux.
00:49 Et aujourd'hui vous savez pourquoi toute la terre est dépressive ?
00:53 Parce qu'on est tous dans le star system.
00:54 On est star depuis qu'on est né parce qu'on reçoit un téléphone portable,
00:57 on veut des likes et on se stresse parce qu'on se dit
01:00 "ah mais tiens, je me suis montrée avec une photo en fait"
01:03 Oui, on plébiscite sans cesse les caissements des autres.
01:06 Et donc nous on se montre comme on n'est pas vraiment,
01:07 un peu comme toutes les stars le font,
01:09 et les autres aussi, et donc en fait on se stresse tous.
01:12 Est-ce que vous diriez que vous êtes plus heureuse aujourd'hui
01:15 maintenant que la lumière médiatique est un peu moins forte sur vous ?
01:18 Oui, je suis beaucoup plus consciente et je gère.
01:22 En fait j'ai compris plus la vie.
01:24 Je me suis armée à trouver mon propre façon de résonner et mes réponses.
01:30 Et ça me sauve tous les jours.
01:32 Vous n'auriez pas pu continuer toute évidence dans cette,
01:34 allez on va l'appeler comme ça, un peu hystérie médiatique des années 90 ?
01:38 J'ai très très souvent en fait quelque part un peu mis les bâtons dans les roues inconsciemment.
01:43 Par exemple quand c'était, le nombre de fois que j'ai dit
01:46 "ne sortons plus de singles maintenant de cet album parce que j'ai besoin,
01:49 je sens que ça va être overexposed, je vais être surexposé"
01:52 et les gens vont commencer à me détester, il y a le revers de la médaille.
01:55 J'ai toujours été super sensible et consciente de ça.
01:59 Et c'est pour ça que je trouvais ça mieux de venir en France avec toute votre belle culture
02:03 plutôt que de me dire, parce que c'est de ça que j'ai rêvé petite quand même,
02:07 une carrière internationale en anglais.
02:09 Comment vous faites pour gérer ce grand écart émotionnel entre les paillettes du showbiz
02:13 et toutes ces horreurs que vous avez vues lors de vos différentes missions humanitaires ?
02:17 Ça doit être très compliqué non ?
02:19 À vrai dire oui, et j'ai dû me calmer parce que j'écrivais à un moment donné
02:24 tellement de chansons engagées, à vrai dire je me suis rendu compte
02:27 que dans tout mon répertoire, même si les gens ne les connaissent pas,
02:29 la moitié de mon répertoire c'est des chansons engagées.
02:32 Donc je veux dire c'est de la thérapie si on peut le dire.
02:34 Et à un moment donné mes filles et mon mari, elles ont dit
02:37 "mais en fait tu n'es plus drôle maman"
02:39 et je me suis dit "ça va pas non plus, c'est pas la solution".
02:42 Mais il faut garder votre légèreté d'artiste.
02:43 Mais oui, parce que les gens m'ont aimée pour cette raison-là
02:47 et moi je me suis aimée pour cette raison-là.
02:49 J'étais une enfant légère tout en étant gentille.
02:52 Mais c'est pas la solution de sombrer, c'est pour ça les blagues de mon père.
02:56 Les blagues continuelles et dansantes.
02:58 C'est le message dont on tourne mal et ça reste actuel.
03:00 Votre pire souvenir à la télé ?
03:02 Alors, j'ai deux options.
03:04 Soit je vous dis quelque chose qui m'a vraiment vraiment vraiment marqué
03:08 et à chaque fois ça me marquera.
03:10 Je ne supporte pas la méchanceté gratuite.
03:12 Et donc un jour quelqu'un a été très très très très très très méchant avec moi à la télé.
03:16 Je vais vous raconter une autre anecdote.
03:19 J'étais les enfants de la télé et en fait normalement on raconte tous ces émissions,
03:27 ce souvenir collectif de ces émissions.
03:29 Et en fait je pense qu'il n'y a pas une émission où je pouvais dire "ah oui celle-là je l'ai vue aussi,
03:34 celle-là je l'ai vue" et j'avais vu aucune de ces émissions.
03:36 Ah vous étiez perdue ?
03:37 J'étais perdue et je me sentais de plus en plus idiote.
03:40 Et donc j'expliquais que je ne suis pas née en France, je suis née en Flandre.
03:47 Donc on regardait la télé hollandaise, on regardait la télé allemande,
03:51 on regardait les Top of the Pops en Angleterre.
03:55 Oui, ce n'est pas le même patrimoine évidemment.
03:57 Non, mais en fait le plus difficile, parce que là ils étaient gentils, on a rigolé,
04:01 mais c'est quand il y a vraiment quelqu'un qui est méchant.
04:05 Mais ça vous l'avez senti parfois ?
04:06 Il y a des émissions comme ça où en fait on vous donne, et ça c'est très très cruel,
04:09 tu ne vois pas le truc arriver, tu vois.
04:11 On te donne plein plein plein plein de compliments,
04:14 donc tu es complètement désarmé, et là la dernière personne arrive,
04:18 et là il dit un truc où tu n'as pas de réponse parce que c'est vraiment méchant.
04:22 Tout ce que tu vas répondre, comme la personne est méchante,
04:24 il va être encore plus méchant.
04:26 Et à ce moment-là, tu sais ce qu'il faut faire,
04:28 il faut continuer à rire et montrer que tu t'en fous.
04:31 Mais moi je ne m'en fous pas parce que c'est un truc qui blesse.
04:34 J'aime énormément les émissions où les gens vous donnent l'occasion
04:39 de montrer vraiment qui vous êtes, même si c'est un tout petit peu.
04:42 Je ne dis pas qu'il faut que je parle de moi pendant une demi-heure,
04:45 mais au moins si on parle deux minutes de moi,
04:47 que ça donne au moins la bonne image.
04:49 Et effectivement c'est très très chouette si on peut exprimer artistiquement,
04:52 aussi qui en est, mais à vrai dire, la plupart des émissions,
04:56 parce que c'est la course des émissions aussi pour l'audimat,
04:59 donc c'est "Ah oui, vous pouvez venir faire votre single, super !
05:02 Ah oui, mais peut-être en acoustique plutôt avec une guitare,
05:05 et peut-être plutôt en duo, et peut-être, non peut-être pas le single,
05:08 mais peut-être une chanson de quelqu'un d'autre."
05:11 Et finalement un Medley de votre sub, sous deux minutes trente.
05:14 Et là tu es "Bon, qu'est-ce que je fais là ? Est-ce que j'y vais ou j'y vais pas ?"
05:19 Est-ce qu'on verra la Star Academy cette année avec Sel Red ou pas ?
05:22 On est en train de négocier.
05:24 Ils ont déjà repris ma chanson, et donc maintenant,
05:27 il y a des fortes chances que j'y serai.
05:30 Je me pose la question parce que, il y a vingt ans tout pile,
05:33 dans une émission de télé, vous aviez émis de sérieux doutes
05:36 quant à l'intérêt de ce concept de la Star Academy,
05:39 naissante à l'époque, vous disiez en gros "Bon, on ne peut pas fabriquer des artistes
05:42 en quelques mois comme la Starac ou autres télé-crochets."
05:45 Vous avez changé d'avis depuis ?
05:47 En fait, je comprends que, parce que j'étais quand même moi-même coach
05:51 dans The Voice en Flandre,
05:54 et il y a des choses positives à ces émissions,
05:57 et il y a des choses qui sont moins positives.
06:00 Et quand ça touche trop à la télé-réalité,
06:03 et à l'époque, c'était de côté Big Brother, j'étais pas derrière,
06:06 mais maintenant, il y a des choses qui ont changé,
06:09 et c'est vrai que je trouve ça quand même un peu comme un télé-crochet,
06:12 c'est magnifique qu'on donne une occasion à ces artistes de se faire connaître.
06:15 Ce que j'ai aussi appris, parce que j'étais toujours malade
06:18 de devoir choisir un des deux de mes candidats dans The Voice,
06:21 et que l'autre, il lui a enlevé sa chance,
06:24 c'est la vie aussi, il faut qu'il se redresse,
06:27 et parfois, tu en as qui reviennent quelques années plus tard,
06:30 et ils sont devenus plus forts,
06:33 et en fait, la différence, c'est que c'est,
06:36 comme on dit en anglais, "growing up in public",
06:39 c'est-à-dire que normalement, tu ne devrais pas t'éloigner de ça à la télé,
06:42 de ces moments où tu dois encore grandir.
06:45 Oui, des moments où on n'est pas encore prêt.
06:48 Et maintenant, on montre tout ça à la télé.
06:51 Et voir que le positif.
06:54 Mais c'est vrai que, j'aime pas quand, à vrai dire,
06:57 dans des émissions comme ça, comme dans aucune émission,
07:00 on ne vous laisse pas, ni au candidat, ni au coach, ni aux personnes,
07:05 cette liberté de vraiment montrer qui tu es.
07:07 Oui, parce que souvent, c'est des reprises d'autres artistes, c'est pas leur proposition.
07:10 Et avec le montage, on peut te faire dire ce qu'ils décident.
07:16 On est un peu comme un pion, et je suis rebelle, j'aime pas être dans une case.
07:20 (Musique)
07:32 On dirait un peu du Bananarama, mais non, c'est bien du Axel Red,
07:35 ou plutôt du Fabi à l'époque, c'est l'un de vos premiers titres, vous aviez 17 ans.
07:38 On vous appelait pas encore Axel Red.
07:40 Là, j'étais déjà Axel.
07:41 Vous étiez déjà Axel ?
07:42 Là, oui. Pas Red.
07:43 Red, c'est venu après.
07:45 Parce qu'on est passé par Fabi au tout début.
07:47 Il y a eu Fabi au tout début.
07:49 Au tout début, c'était Fabi, en fait c'est mon surnom de petite fille.
07:53 Votre vrai prénom, c'est Fabienne.
07:54 Je suis désolée pour toutes les Fabiennes qui existent, c'est pas personnel, mais j'aime pas ce nom.
07:59 Je l'ai pas choisi.
08:00 J'en voulais pas.
08:01 Si j'étais un garçon, on voulait m'appeler Bernard.
08:03 On choisit pas son nom, c'était juste ça.
08:06 Et mon voisin s'appelait Axel, j'ai toujours été jalouse de son nom.
08:08 Ah, ça vient de là.
08:09 Mon autre voisine était Roos, j'ai toujours voulu être Roos.
08:12 J'ai piqué, en fait, à vrai dire, le rythme du titre.
08:15 Axel Raid qui chante dans un stade de 80 000 personnes et devant des millions de téléspectateurs.
08:21 Archives ou archi-faux ?
08:23 Non, il y en avait un milliard.
08:25 Comment ça, dans le stade, je crois pas ?
08:27 Non, pas dans le stade.
08:28 Très grand stade.
08:29 C'est des gens qui ont regardé.
08:30 On parle bien de la même chose Axel Raid.
08:31 Mais oui.
08:32 Non, non, mais je vais quand même un peu dégonfler le truc parce que là c'est la prétentieuse.
08:37 Il y avait ma copine qui était en Australie et elle avait dit à tous les copains,
08:41 j'ai fait des copains là-bas parce qu'elle avait épousé un Australien,
08:44 pour finir, il était horrible mais c'est pas grave.
08:47 Je crois qu'on est parti sur une petite dégression.
08:50 Ma copine, c'était un enfoiré, voilà, il regardait des trucs pour nous.
08:53 Comment on va pouvoir laisser les bouteilles ?
08:56 On est parti très loin.
08:57 Axel Raid, redescendez, vous êtes au niveau de la lune.
08:59 Je redescends, je redescends.
09:00 En fait, il y avait donc tous les copains qui étaient là et il avait dit "ma copine passe".
09:05 Et le moment où je vais passer en Australie, ils ont passé la pub.
09:07 D'accord, mais est-ce qu'on peut dire de quoi on parle Axel Raid à un moment donné ?
09:10 Coupe du monde, évidemment !
09:12 C'est bien sûr une archive en 1998 pour la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde de foot au Stade de France.
09:19 Vous aviez interprété le fameux hymne de ce mondial en duo avec Youssou N'Dour.
09:26 Le Stade de France, une nouvelle fois en direct sur France Télévisions.
09:29 Vous retrouvez Youssou N'Dour et Axel Raid pour l'hymne officiel de la coupe du monde 98.
09:35 Que la fête commence !
09:37 C'est la coupe des camps, c'est un rêve pour moi.
09:41 C'est beau de voir un monde qui joue.
09:44 Allez, allez, à toi de faire rêver.
09:49 À toi de jouer.
09:51 Ça a dû être un sacré frisson ça, quelques secondes avant d'entrer sur la pelouse du Stade de France.
09:54 J'ai vu la semaine passée Youssou N'Dour parce qu'on a remis un prix à des jeunes africaines,
09:59 entrepreneurs, des filles incroyables.
10:01 On s'était encore vu quelques fois comme ça depuis, mais on se disait que c'était incroyable cette expérience.
10:08 Il y a eu un peu de peur avant d'entrer sur la pelouse ?
10:10 À vrai dire, le fait qu'on était deux, on a tellement ri, il est tellement drôle Youssou.
10:14 On a tellement ri, on a tellement dégonflé la chose, on ne voulait pas se prendre au sérieux.
10:19 Du coup, il n'y a pas eu trop de stress.
10:22 Mon père était très impressionné, ça c'était un grand moment.
10:24 Comme il était président du club de foot, c'est le moment où il a dit "Waouh, cette fois-ci, vraiment quand même..."
10:30 "Ma fille fait la coupe du monde !"
10:32 Vous êtes toujours en contact avec Renaud ?
10:34 Oui, en fait, il y a une sorte de grande pudeur entre nous.
10:38 On ne se téléphone pas tout le temps, mais quand je l'appelle, on se parle des choses vraies.
10:45 On ne se dit pas des phrases clichés.
10:49 On se parle pendant longtemps, et c'est très mignon.
10:51 Quand on se voit, il y a une grande douceur entre nous deux.
10:54 Ce qui est mignon, je suis très touchée, parce que pour moi, j'ai toujours été en grande admiration par l'artiste.
10:59 Mais surtout aussi par l'humain.
11:01 Il y a quand même une sorte d'âme-sœur-âme-frère avec quelqu'un comme Renaud.
11:04 Il y a des gens comme ça, on n'a pas besoin de s'appeler tout le temps.
11:06 C'est au-delà, on sait que c'est beaucoup plus profond ce qu'on ressent l'un pour l'autre.
11:11 La qualité l'emporte sur la quantité.
11:13 Voilà, toi tu résumes !
11:15 Moi je ne sais pas résumer !
11:17 Vous ne pourriez pas nous refaire tous les deux un petit "Vous de Manhattan-Kabul" ?
11:22 Je chante très haut dans cette chanson, on est là le matin.
11:25 Elle est bien, c'est très belle cette chanson.
11:27 On vous donne les paroles, on a même un petit karaoké de toute beauté.
11:31 C'est parti, on se retrouve au début !
11:33 C'est une blague ou quoi ?
11:36 Je vais te le dire, c'est la version karaoké.
11:40 C'est Jacques qui l'a joué au Synthé.
11:42 On va rire, mais moi on va moins rire.
11:44 Et donc Renaud, ce n'est pas à vous de chanter ?
11:46 Petit Portoriquain
11:49 Bien intégré quasiment New Yorkais
11:54 Jusqu'ici tout va bien.
11:56 Je prends mon building tout de verre et d'acier
11:59 Je prends mon job un rail de coke, un café
12:04 Petite fille à l'gare
12:08 De l'autre côté de la terre
12:12 Jamais entendue parler de Manhattan
12:18 Mon quotidien c'est la misère et la guerre
12:22 Deux étrangers au bout du monde, c'est différent
12:26 Deux inconnus, deux anodines, mais pourtant
12:30 Pulpéries, salut !
12:33 Modèles, violentes, éternels
12:36 Bravo !
12:38 Message à Eric Dijon, nous on a eu Renaud et Accélérède dans notre grand studio.
12:41 On aurait dû demander une imitatrice de moi.
12:43 Il est bluffant Renaud et Accélérède, on est d'accord.
12:45 J'ai l'impression d'être Renaud, là je suis une star.
12:48 11h30, 12h30, on refait la télé sur RTL
12:52 Les improbables d'Eva Kruiver
12:55 Bonjour Eva Kruiver
12:57 Bonjour Eva
12:58 Eva Kruiver, je vais vous laisser
13:00 Elle est ravissante, si vous la voyez sur RTL.fr
13:04 Eva Kruiver, elle est hollandaise
13:07 Donc je vous laisse saluer, c'est assez proche je crois le néerlandais
13:11 Oui, c'est vrai
13:12 C'est un peu plus américain et l'anglais
13:15 Non mais continuez comme ça, je vois que les audiences augmentent
13:18 Vous voulez qu'on parle en patois ?
13:20 Non, on ne parle pas de patois
13:22 Non, non
13:23 Tu connais cette patois ?
13:24 J'en connais, oui, un peu
13:26 Accélérède, Eva a enquêté sur vous, elle a dégoté des infos absolument improbables
13:31 La première fait de vous une exception parmi les artistes
13:35 Eh oui, parce qu'il paraît que ça ne vous dérange pas du tout de faire des matinales à la radio ou à la télé
13:40 contrairement à vos confrères, parce que vous adorez vous lever tôt, c'est vrai ?
13:43 Ah oui, oui, oui
13:45 En fait, je retrouve la même chose que les gens trouvent la nuit, c'est qu'on fout la paix
13:50 Oui, parce qu'on ne peut pas encore lever
13:52 Et en français, on dit "l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt"
13:55 En flamand, ça donne quoi ?
13:57 "The octant stones give gold in the mouth"
14:00 Ah, vous êtes bien réveillée pour le dire
14:02 En fait, c'est que l'eau donne de l'or dans la bouche
14:05 Ah, c'est joli
14:06 Alors attention, si Accélérède se lève tôt, ça ne veut pas dire pour autant qu'elle est toujours très bien réveillée
14:10 Il paraît que vous êtes la reine des gaffes sur scène, Accélérède
14:13 Il ne faut pas être à côté de vous sur scène
14:15 Parfaitement sur scène
14:17 Vous faites quoi comme genre de boulette sur scène ?
14:19 Je marche sur un câble, puis il y a le guitariste qui n'a plus de son
14:23 Je ne sais pas, mais je ne fais que des...
14:26 Il ne faut pas s'asseoir non plus à côté de moi, parce que c'est garanti que je laisse tomber un verre
14:31 En fait, mon ingénieur du son m'a expliqué qu'il y a des gens qui ont des ondes
14:36 En fait, tout ce qui est électronique à côté de moi, ça casse
14:40 Autre info improbable
14:41 Oui, elle concerne Noël que vous célébrez sur scène, on le rappelle, au Théâtre Marigny à partir du 18 décembre
14:47 Le 18 décembre
14:48 Voilà
14:49 Vous avez un dossier très compromettant sur Accélérède, à ce sujet, Eva
14:54 Oui, alors là, asseyez-vous, il nous est tous arrivé de recevoir des cadeaux très moyens à Noël
14:59 Mais ce n'est rien comparé à la grand-mère d'Accélérède à qui vous aviez fait le pire des cadeaux, Accélérède
15:04 Vous lui avez fait un bien sale coup avec vos cousins quand vous étiez petites, vous vouliez lui faire une farce
15:09 Vu qu'elle avait très peur des souris, vous lui avez offert, paraît-il, un rongeur mort emballé dans du papier cadeau
15:15 Vous confirmez ?
15:16 Je confirme, je n'ai jamais compris
15:18 Elle avait réagi comment ? Elle avait adoré, j'imagine
15:21 Elle a sauté, elle a pardonné
15:26 Voilà, si vous manquez des jeux de cadeaux pour Noël, appelez Accélérède
15:29 Un petit ramord, ça fait toujours plaisir
15:31 On est loin de la magie de Noël de vos chansons
15:33 *Musique*
15:48 Santa Claus is coming to town
15:50 Dans cette chanson, on nous affirme que Santa Claus, Saint Nicolas en français, voit tout ce que l'on fait
15:57 Et quand vous étiez petite, ça vous a traumatisé parce que vous l'aviez pris au pied de la lettre
16:02 Absolument
16:03 Vous pensez que Saint Nicolas vous matait, vous épiait
16:06 Mais les petits, en fait, est-ce que les adultes se rendent compte que tout ce qu'on leur dit, c'est effrayant
16:12 Moi je voyais ce vieux monsieur, ça ne change rien, vieux ou jeune, mais qui regardait dans un petit trou du ciel
16:21 Ou de la cheminée et il me voyait nue dans mon bain, à partir de ce jour-là, j'ai mis mon maillot de bain
16:26 Vous étiez en maillot de bain pour éviter les regrets ?
16:28 Absolument, absolument, d'ailleurs, je n'étais pas seulement pour cette raison-là en maillot de bain
16:31 Je me suis toujours été dit, tu t'imagines qu'en fait, il y a un tremblement de terre pendant que je suis dans mon bain
16:36 Et j'avais vraiment des cauchemars que je devais un jour monter dans la rue à poil
16:41 Ah vous prévolez vraiment tous les cas de figure, Axel Red, dernière info Eva ?
16:45 Et oui, ne soyez pas étonnés, Jad et Eric, si Axel Red se met à vous poser des questions
16:49 Parce qu'elle a, dit-on, cette tendance à inverser les rôles que lorsqu'elle est en interview
16:54 Elle ne peut pas s'empêcher de poser des questions à son tour
16:57 C'est vrai, vous faites ça, quand vous êtes interviewée, vous devenez intervieweuse ?
16:59 Mais c'est ce que j'ai dit aussi dans la rue, quand les gens viennent me parler, moi je suis curieuse
17:03 Une question que les journalistes ont dû beaucoup vous poser en 2009, c'était pourquoi vous avez changé de couleur de cheveux ?
17:09 Parce qu'en 2009, vous revenez au bras, puisque vous n'êtes pas une vraie rousse, et là on peut le dire, c'est le drame
17:14 Oui, oui, oui, j'avais une dame à l'école, je dépose ma petite fille à la maternelle
17:19 Et elle me dit, mais mon mari, je pense qu'il serait tellement déçu, parce que non
17:25 Et même mes enfants, ils m'ont toujours vu, ils voyaient comme une trahison, que ce n'était plus la même personne
17:33 Et donc en fait, si j'avais repris ma couleur d'abord, c'était pour me rassurer, que je me dis, le temps que je ne sois pas encore grise
17:39 Juste en profiter encore un peu, bien que ce n'est pas grave du tout
17:43 Mais vous avez compris que c'était quelque chose auquel les gens étaient très attachés, ça fait partie de votre personnage
17:47 Voilà, j'ai compris, c'est comme un clown qui met une perruque rousse, j'ai remis ma perruque rousse
17:53 Merci beaucoup Eva Kruever, on dit comment fromage ou dessert en néerlandais ?
17:58 "Kaas of toutje"
18:00 A nous on va le faire en français, ça va être plus simple
18:03 Ce qui arrive juste après ça, fromage ou dessert, c'est une question tirée au sort
18:06 Jade, Eric Bussard, on refait la télé sur RTL
18:10 [Musique]

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