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Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Sophie Davant, animatrice, pour la 37ème Edition du Téléthon qui commence ce vendredi sur France 2 à 18h40.

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Transcription
00:00 - Ça c'est le stress, le stress en bois. - Ça vous met un peu la chair de poule le générique du Téléthon ?
00:10 - Totalement oui parce que là c'est parti pour quelques heures de direct et avec un compteur qui repart à zéro donc il faut le faire grimper.
00:17 - Il y a une petite pression. - Oui une petite pression.
00:19 - Le Téléthon c'est 30 heures de direct qui commence sur France 2 vendredi à 18h40.
00:24 Vous serez en compagnie de Nagui une nouvelle fois, c'est votre combientième Téléthon Sophie ?
00:30 - Peut-être le 17ème, je n'ai pas compté tout mais ça fait plus de 15 ans en tout cas.
00:35 - Mais alors vous faites plus ? - Alors le mien, le mien c'est moi je suis là depuis le début et je l'anime depuis 1997.
00:42 - Oui c'est ça mais vous ne faites plus toute la journée comme une époque où vous faisiez carrément les 30 heures de direct.
00:47 Est-ce que vous le regrettez ça d'ailleurs depuis faire les 30 heures ?
00:49 - J'aimais bien cette dimension, alors personnellement non parce que c'était quand même fatigant, c'était un marathon
00:55 mais je trouvais que ça apportait une dimension supplémentaire parce qu'il y a plein de français qui font des efforts physiques pendant 30 heures
01:03 et je trouvais que c'était marrant de voir les présentateurs avoir de plus en plus de mal à parler
01:08 comme va vous le dire Jean-Luc Lemoyne, je n'ai pas besoin de faire 30 heures de Téléthon mais bon.
01:13 - Non mais c'est vrai que c'était quand même un marathon incroyable et alors vous serez une nouvelle fois quand même
01:16 celle qui fait le plus d'antennes pour ce Téléthon parce que vous faites toute la soirée du vendredi et du samedi, c'est quand même costaud.
01:23 - Il y a une année où j'ai tout fait toute seule avec des animateurs de France Télévision qui se relayaient à mes côtés.
01:28 On avait fait plus de 100 millions d'euros, c'était une année record je crois et c'était un super souvenir, fatigant mais super souvenir.
01:34 - Et alors cette année vous aurez à vos côtés pour vous épauler Vianney, Vianney on peut dire que c'est le parrain idéal pour le Téléthon.
01:41 - Alors là, fédérateur qui plaît à toutes les générations, intelligent, humble, déjà engagé sur plein de causes de solidarité, humaniste,
01:51 enfin il était là hier dans "Sophie et les copains". On a du mal à lui trouver des défauts ce garçon.
01:57 - Et je pense qu'il va être très ému de ce qu'il va vivre aussi ce week-end. Cette année le Téléthon aura une dimension sportive à l'approche des JO
02:04 et puis on fêtera encore quelques grandes victoires contre la maladie.
02:08 - Oui alors c'est vrai que les traitements progressent et c'est ce qui change par rapport au début où on lançait des pistes,
02:14 où on nommait pas encore les maladies, où on posait pas encore de diagnostics et les personnes de la FM avaient fait le pari sur ces nouvelles thérapies,
02:22 la thérapie cellulaire, la thérapie génique. Aujourd'hui on a des résultats, on le prouvera notamment avec Ibrahima, ce petit garçon qui a été traité,
02:30 qui a eu une amyotrophie spinale infantile, maladie très grave. La sienne était de stade 1, il a été traité tout de suite après sa naissance.
02:39 Là où il devrait être enfermé dans un fauteuil et prisonnier de mouvements, aujourd'hui il marche, il court, on peut pas le tenir tellement il a de l'énergie.
02:49 Donc si ça c'est pas un espoir qui se concrétise, voilà. Et puis on aura d'autres cas avec Kelly, Léon et Ivy,
02:57 ce sont les visages de ce 37e téléton, avec des maladies pour lesquelles il y a des essais.
03:03 La maladie de Kriegler-Najar, c'est une maladie du foie, où on passe plus de 12 heures sous des lampes à UV, il y a des essais prometteurs pour Kelly qui a 15 ans.
03:13 Une neuropathie à Axone-Gérant pour Léon qui est une maladie très grave, là encore il y a des pistes de recherche.
03:19 Et puis il y a encore des maladies dont le gène n'est pas identifié.
03:22 Poser un diagnostic c'est déjà le début d'un combat et c'est le cas d'Ivy qui a 4 ans qui sera notre visage.
03:30 Et ça fera partie des belles images de ce 37e téléton avec de nouvelles victoires.
03:36 Alors comme je sais que vous aimez les quiz Sophie Daland, je vous ai préparé un petit questionnaire spécial téléton.
03:44 Ce sera juste après la session de rattrapage de Jean-Luc Lemoyne qui a écouté attentivement votre émission sur Europar.
03:50 Culture Média 9h-11h sur Europar, tous les jours avec Thomas Hille et votre invité, vous recevez Sophie Davant.
03:56 Oui c'est un bonheur de recevoir ce matin Sophie Davant qui va animer ce 37e édition du téléton.
04:06 Et qu'on peut retrouver tous les jours dans son jeu Sophie et les copains à 16h sur Europar.
04:10 C'est contagieux !
04:11 Et voilà exactement.
04:12 Et dans ce jeu c'est toujours vous qui posez les questions, alors pour une fois vous allez devoir y répondre.
04:16 Mais mes copains sont là aussi pour jouer avec vous, Anissa et Julien, je compte sur vous pour ce quiz spécial téléton.
04:23 Alors d'abord première question.
04:25 Pourquoi le téléton s'appelle téléton ?
04:28 Parce que c'est un marathon à la télé.
04:31 Ouais, marathon à la télé, il y avait une version américaine.
04:35 C'est ça, marathon, télévision, ça fait téléton quand on contracte les deux mots.
04:39 Je ne sais plus comment ça s'appelait aux Etats-Unis parce qu'ils se sont inspirés de cette version pour créer une version à la française.
04:46 Et alors à quelle célèbre animatrice française a-t-on refusé au début des années 80 de lancer un téléton en France en lui disant que ça ne marcherait jamais ?
04:55 Célèbre animatrice au début des années 80 ?
04:58 Une animatrice qu'on regardait tous à la télévision.
05:00 Dorothée ?
05:01 Dorothée, absolument incroyable Sophie.
05:03 Je ne savais pas.
05:04 Elle avait proposé déjà à la directrice de France Télévisions de faire un téléton.
05:09 On lui a dit non non ça ne marchera jamais ton truc, preuve en est, on en est à la 37e édition.
05:14 Quel est le record de dons au téléton ?
05:17 Justement, je crois que c'est cette année-là, on avait dû faire autour de 102 ou 103 millions d'euros.
05:23 106 millions même.
05:24 106 millions, incroyable.
05:25 Il y a toujours les promesses de dons et les gens donnent toujours un petit peu plus à l'arrivée.
05:29 J'avais passé l'après-midi à l'extérieur devant l'hôtel de ville.
05:33 Et ça c'était, en ayant froid toute la journée, et reprendre après en plat tout le soir, c'est quelque chose.
05:39 Je rappelle d'ailleurs que cet argent ne sert pas à produire les émissions du téléton qui sont produites par France Télévisions.
05:44 Et ça sert encore moins à payer les animateurs qui ne sont pas rémunérés.
05:47 Absolument, ça sert à payer des essais de recherche, 38 essais par exemple en ce moment pour 29 maladies.
05:53 Laquelle de ces stars n'a pas encore été parrain du téléton ?
05:57 Alain Delon, Michel Sardou, Gérard Depardieu ou Patrick Sébastien ?
06:00 A votre avis ?
06:01 Michel Sardou.
06:02 Il a été parrain.
06:04 Depardieu ça ne me dit rien.
06:05 Depardieu, pas encore.
06:08 Michel Sardou, on ne le souvient pas.
06:10 Ça doit être dans les premières années.
06:12 Exactement.
06:13 Et alors le tout premier parrain, est-ce que vous vous souvenez de son nom ?
06:16 Ce n'était pas Jerry Lewis ?
06:17 Absolument.
06:18 Jerry Lewis pour le tout premier téléton français.
06:21 Parce que Jerry Lewis, c'est lui qui avait lancé ça aux Etats-Unis en 1966 pour le premier téléton national aux Etats-Unis.
06:27 Et donc c'est arrivé après en France en 1987.
06:30 Pierre Barrateau, Pierre Birambo, je les salue parce que c'était eux à l'origine de tout ça.
06:37 Et puis Pierre-Henri Arnstam à France 2 et Jean-Pierre Spirot le réalisateur.
06:41 Ils ont porté tout ça et c'est eux qui ont convaincu.
06:44 Et c'était fou parce qu'à l'époque ils avaient récolté 30 millions d'euros.
06:47 Beaucoup plus qu'aux Etats-Unis.
06:48 C'était Jerry Lewis, ça avait été très impressionnant.
06:51 Et c'est encore beaucoup plus qu'aux Etats-Unis ce qu'on récolte en France.
06:54 Et ça montre, et ça je trouve ça assez beau, ça montre à quel point les Français sont généreux.
06:58 Et vous savez c'est le premier, alors vous disiez que c'était la première collecte au monde,
07:02 mais c'est aussi le plus grand événement en France, créateur de lien social.
07:07 Les gens dans tous les villages, c'est très émouvant quand on allait faire le téléton en province,
07:11 vous voyez des banderoles télétons où que vous alliez en France.
07:14 Et les gens ont envie d'être ensemble, de faire des choses ensemble.
07:18 Et voilà, ça illustre bien quand même l'esprit français de générosité et d'entraide.
07:23 - C'est milliers de bénévoles partout, c'est très beau à voir.
07:25 Est-ce que vous êtes partante pour présenter encore le téléton l'an prochain et l'année d'après ?
07:30 Est-ce que vous avez envie de continuer longtemps ?
07:32 - Tant qu'on veut de moi, moi je considère que c'est un exercice qui donne du sens à mes compétences professionnelles.
07:41 J'ai l'impression qu'il y a un lien de fidélité avec cette association, avec les familles, avec les malades.
07:48 Je suis restée amie avec certains d'entre eux.
07:51 Et c'est un honneur pour moi de faire partie de cette chaîne qui part des familles et des malades,
07:57 qui va jusqu'aux donateurs, aux chercheurs.
07:59 Il faut vulgariser le discours scientifique et puis il faut trouver les bons arguments
08:04 pour donner aux Français l'envie de donner, de composer le 36-37.
08:09 Donc c'est un exercice, en plus professionnellement, il y a tout dans cette émission.
08:13 Il faut faire mousser la fête, il y a des invités, il y a des chercheurs à interviewer, des enfants, des familles.
08:19 Il faut être convaincant, vous voyez directement s'ils voulaient en regardant le compteur.
08:25 Donc c'est un exercice tout à fait complet et particulier.
08:29 - Et alors au-delà de ce rendez-vous du téléton qui vous tient à cœur,
08:31 vous travaillez actuellement une nouvelle émission, un magazine sur France 3 consacré aux animaux.
08:35 Je crois savoir que vous avez déjà enregistré les premières émissions.
08:37 Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu ce qu'on va voir ?
08:39 - Oui, alors déjà on a tourné dans une ferme à l'extérieur des studios parisiens.
08:45 Donc on sera entouré d'animaux et puis c'est une émission servicielle.
08:50 Donc ça manquait sur le service public, une émission sur les animaux.
08:53 Ça fait 7-8 ans qu'il n'y a plus rien dans ce domaine.
08:56 Et donc je serai entourée d'experts, d'une petite bande à la fois de reporteurs.
09:04 Il y aura Camini par exemple, vous vous souvenez de Camini ?
09:07 - Oui, bien sûr, Marley Gaumont.
09:09 - Il y aura la rencontre justement de personnes.
09:13 Il y aura dans leur univers pour souligner le travail d'association
09:19 ou de personnes qui s'occupent de sauver des animaux.
09:22 J'aurai un comportementaliste, un vétérinaire en répondant à la question des téléspectateurs.
09:26 Et puis on s'intéressera à différentes problématiques
09:30 qui nous concernent tous lorsqu'on a un animal de compagnie.
09:32 - Ce sera sur France 3.
09:34 - Ce qui représente un foyer sur deux en France, c'est énorme.
09:36 - Et ça arrive en janvier.
09:38 - Le dimanche après-midi, juste après Michel Drucker.
09:41 - Dans un instant sur Europe 1, la suite de Culture Média
09:43 avec le journal des médias de Julien Pichenay.
09:45 On va parler du retour de Joséphine Angegardien.

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